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Arts et spectacles
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Le musée, une histoire mondiale Tome 1
Krzysztof Pomian
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 1 Octobre 2020
- 9782070742370
Des accumulations des tombeaux égyptiens ou chinois et des trésors royaux jusqu'à notre Louvre d'aujourd'hui, entre autres lieux, il faudra du temps pour que le musée trouve sa forme et sa fonction de conservation, d'étude et d'exposition des objets. Or, une histoire mondiale des musées, à la fois politique, sociale et culturelle, n'a encore jamais été écrite. La voici : Le Musée, une histoire mondiale, en trois tomes qui paraîtront sur deux ans.
Le premier volume de cette monumentale entreprise, Du trésor au musée, part d'un passé éloigné pour arriver à la création de l'institution appelée «musée», inventée en Italie à la fin du XVe siècle, gagnant toute l'Europe au XVIIIe. Une histoire faite de dons et de marchandises, de vols et de pillages, de guerres et de diplomatie. Et aussi d'architecture, de manière de contempler et de manier les objets, de problèmes juridiques et d'organisation, avant les vastes débats d'exposition, d'éclairage, d'accrochage qui suivront. Une histoire d'art, mais aussi de commerce, de savoirs, de techniques.
La richesse de l'illustration qui s'appuie sur un texte lumineux donneront envie à tout en chacun de retourner enfin dans ce «lieu bien étrange , comme le déclare Krzysztof Pomian en ouverture de son ouvrage : le musée.
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Le musée, une histoire mondiale Tome 2 ; l'ancrage européen, 1789-1850
Krzysztof Pomian
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 11 Mars 2021
- 9782072924705
Des accumulations des tombeaux égyptiens ou chinois et des trésors royaux jusqu'à notre Louvre d'aujourd'hui, entre autres lieux, il faudra du temps pour que le musée trouve sa forme et sa fonction de conservation, d'étude et d'exposition des objets. Or, une histoire mondiale des musées, à la fois politique, sociale et culturelle, n'a encore jamais été écrite. La voici : Le Musée, une histoire mondiale, en trois tomes qui paraîtront sur deux ans.Le premier volume de cette monumentale entreprise, Du trésor au musée, part d'un passé éloigné pour arriver à la création de l'institution appelée «musée», inventée en Italie à la fin du XV? siècle, gagnant toute l'Europe au XVIII?. Une histoire faite de dons et de marchandises, de vols et de pillages, de guerres et de diplomatie. Et aussi d'architecture, de manière de contempler et de manier les objets, de problèmes juridiques et d'organisation, avant les vastes débats d'exposition, d'éclairage, d'accrochage qui suivront. Une histoire d'art, mais aussi de commerce, de savoirs, de techniques.La richesse de l'illustration qui s'appuie sur un texte lumineux donneront envie à tout en chacun de retourner enfin dans ce «lieu bien étrange , comme le déclare Krzysztof Pomian en ouverture de son ouvrage : le musée.
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Le musée, une histoire mondiale Tome 3 : à la conquête du monde, 1850-2020
Krzysztof Pomian
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 15 Septembre 2022
- 9782072982781
Des accumulations des tombeaux égyptiens ou chinois et des trésors royaux jusqu'à notre Louvre d'aujourd'hui, entre autres lieux, il faudra du temps pour que le musée trouve sa forme et sa fonction de conservation, d'étude et d'exposition des objets. Or, une histoire mondiale des musées, à la fois politique, sociale et culturelle, n'a encore jamais été écrite. La voici : Le Musée, une histoire mondiale, en trois tomes qui paraîtront sur deux ans.Le premier volume de cette monumentale entreprise, Du trésor au musée, part d'un passé éloigné pour arriver à la création de l'institution appelée «musée», inventée en Italie à la fin du XV? siècle, gagnant toute l'Europe au XVIII?. Une histoire faite de dons et de marchandises, de vols et de pillages, de guerres et de diplomatie. Et aussi d'architecture, de manière de contempler et de manier les objets, de problèmes juridiques et d'organisation, avant les vastes débats d'exposition, d'éclairage, d'accrochage qui suivront. Une histoire d'art, mais aussi de commerce, de savoirs, de techniques.La richesse de l'illustration qui s'appuie sur un texte lumineux donneront envie à tout en chacun de retourner enfin dans ce «lieu bien étrange , comme le déclare Krzysztof Pomian en ouverture de son ouvrage : le musée.
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L'histoire-caméra Tome 2 ; le cinéma est mort, vive le cinéma
Antoine de Baecque
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 13 Mai 2021
- 9782072743597
Le cinéma est mort, vive le cinéma fait suite à L'histoire-caméra. Le premier livre s'attachait au rapport que le cinéma entretient avec l'histoire. Celui-ci s'intéresse au rapport que le cinéma entretient avec la mort. Deux fils se croisent sur ce thème général. Le premier est la mort proclamée du cinéma à chacun des bouleversements techniques du 7? Art:le passage au parlant, l'apparition de la vidéo, puis celle du numérique. Le second est la mort intrinsèque du cinéma portée par son principe même de faire vivre les morts. C'est aussi la simultanéité du développement du cinéma avec les guerres mondiales et la violence de masse:comment filmer l'horreur? Doit-on la montrer? Jusqu'où aller? Où s'arrêter?
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Le musée, une histoire mondiale I, II et III : à la conquête du monde, 1850-2020
Krzysztof Pomian
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 6 Octobre 2022
- 9782072995705
Des accumulations des tombeaux égyptiens ou chinois et des trésors royaux jusqu'à notre Louvre d'aujourd'hui, entre autres lieux, il faudra du temps pour que le musée trouve sa forme et sa fonction de conservation, d'étude et d'exposition des objets. Or, une histoire mondiale des musées, à la fois politique, sociale et culturelle, n'a encore jamais été écrite. La voici : Le Musée, une histoire mondiale, en trois tomes et réunis ici dans ce coffret.
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Du paysage en peinture dans l'Occident moderne
Alain Mérot
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 19 Mars 2009
- 9782070781089
Comment le paysage appelé "classique, encore aujourd'hui s'est-il constitué? Quels furent le développement et le déclin de cette forme idéale dans la culture de l'Europe occidentale à l'époque moderne ? D'abord considéré comme mineur et décoratif, il conquit, en se nourrissant d'une étude attentive de la nature, son autonomie et sa dignité, de la Renaissance au XVIIIe siècle. Au point culminant de cette évolution, les oeuvres de Poussin et de Claude Lorrain, par leur suprême maîtrise, se détachent d'une vaste production qui rivalise avec la peinture d'histoire. Cet art de délectation, voire de méditation, qui prend appui sur différents " discours dans la tradition de la Renaissance renouvelée par la Contre-Réforme, s'est imposé en liaison avec la culture du temps et en réponse aux attentes d'un public lettré. Sorte de témoin d'un monde disparu, solidaire d'un certain rapport de l'homme à la nature, le paysage est à replacer dans le système des arts d'une époque donnée. Main Mérot, déjà l'auteur, entre autres, d'une histoire de La Peinture française au XVIIe siècle, s'attache ainsi à lui restituer sa singularité et à mieux comprendre sa persistante autorité.
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Des saintes reliques à l'art moderne ; Venise-Chicago, XIIIe-XXe siècle
Krzysztof Pomian
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 25 Septembre 2003
- 9782070766000
Modalité du sacrifice que les vivants offrent d'abord à l'au-delà puis, de plus en plus, aux générations futures, la collection est étudiée ici en tant que fait historique, au cours d'un millénaire qui la voit changer deux fois de forme : au départ trésor de temple ou de palais, elle devient, à partir du XIV? siècle, collection particulière et, à la fin du XV? siècle, musée. Changement de forme, changement de contenu en substituant aux saintes reliques et aux merveilles - autres reliques à leur manière - les objets de curiosité et les objets naturels, les antiquités classiques, tant romaines que grecques, et les productions artistiques qui les prennent pour modèles, en attendant l'arrivée des antiquités ethniques et des oeuvres d'art moderne. Avec, formant l'arrière-plan, le changement de l'orientation temporelle des croyances collectives que traduit l'expansion de l'idéologie au détriment de la religion. Rupture avec la tradition et basculement vers l'avenir, avancée de la sécularisation des mentalités ; entrée, timide d'abord, puis de plus en plus envahissante de la perspective nationale dans l'étude et l'appropriation du passé ; démocratisation de la culture et importance sans précédent des femmes : l'anthropologie historique des objets qu'apporte ce livre révèle ces tendances à l'oeuvre dans l'évolution des attitudes à l'égard du sacré, de la nature, de l'histoire et de l'art.
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Collectionneurs, amateurs et curieux ; Paris, Venise : XVI-XVIII siècle
Krzysztof Pomian
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 22 Avril 1987
- 9782070708901
Quatre sur cinq des tableaux du musée d'Orsay, nombre de chefs-d'oeuvre du Louvre, une dizaine de collections devenues musées à part entière, du Moyen Âge de Cluny à l'Extrême-Orient de Guimet : une part essentielle du patrimoine artistique de Paris est l'oeuvre des collectionneurs. Dans chaque ville en France et en Europe on ferait un constat analogue. Cependant l'histoire ne s'est intéressée que fort peu à une pratique réputée futile. On la réhabilite ici en montrant la portée et les effets. Le présent livre entend jeter les bases d'une étude systématique de l'étrange activité qui consiste à rassembler des objets pour constituer une collection. Il propose une anthropologie de la collection : phénomène universel, apparemment coextensif à la culture même et véhicule privilégié de ses transformations. Il donne une étude historique des principaux genres de collection dans l'Europe moderne, des antiquités à l'histoire naturelle, de la numismatique à la peinture. C'est un nouvel éclairage sur la genèse du musée qui est suggéré, la collection particulière révélant son rôle crucial d'institution novatrice. Collectionneurs, amateurs et curieux prennent ainsi leur vraie stature, au centre de l'univers culturel.
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Décrire et peindre ; essai sur le portrait icônique
Gilbert Dagron
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 4 Octobre 2007
- 9782070779239
Peut-on, en bonne théologie, représenter le Christ, à la fois homme et Dieu ? Où doit s'arrêter le culte rendu aux « saintes images » ? Comment l'homme, « créé à l'image de Dieu », s'intègre-t-il dans cette vision hiérarchisée du visible et de l'invisible ? À ces questions fondamentales, qui furent au coeur de la crise iconoclaste des VIIIe-IXe siècles et de l'art byzantin, les réponses ne sont pas, ou pas seulement, religieuses. Elles sont à chercher dans la philosophie de la représentation de l'Antiquité finissante, dans les rapports entre un certain type de portraits peints et les mots codés de la description physique, dans une « réception » qui fait d'une image schématique le support de visions et de rêves, dans le passage de l'historique à l'imaginaire.
Reprenant et complétant la matière de plusieurs études qui se sont échelonnées sur plus de vingt-cinq ans, Gilbert Dagron cherche aussi à montrer la part d'iconoclasme qui subsiste dans le portrait iconique après que les théologiens eurent célébré le « triomphe des images », et les raisons qui poussèrent quelques grands initiateurs de la peinture moderne (Kandinsky, Matisse) à se réclamer de l'icône byzantine. Il prend appui sur une iconographie choisie - mosaïques et peintures, monnaies, manuscrits illustrés -, autant de témoins d'une riche culture qui fut et reste l'un des modèles de l'esthétique européenne.
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Ombres et lumières
Michael Baxandall
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 23 Mars 1999
- 9782070742035
Ce livre de Michael Baxandall est consacré à la perception de l'ombre - depuis le débat sur l'ombre, en France, au XVIII? siècle, auquel participèrent entre autres des artistes comme Largillière, Oudry, Chardin, des philosophes comme Diderot, des savants comme Bouguer, Forney, Lambert, débat se situant au point de jonction de la théorie et de la pratique artistique, ainsi que de l'esthétique et de la science optique. Baxandall ne se limite pas à présenter les thèses en présence et les enjeux de la discussion. Il en dégage la dimension philosophique qui tient au rôle de l'ombre dans la perception visuelle, ce qui le conduit à introduire Locke et ce que l'on a appelé le «problème de Molyneux», portant sur le point de savoir si un aveugle de naissance, qui a appris à distinguer par le tact un cube d'une sphère, saura le distinguer pour la première fois après une opération qui lui rendrait la vue. On passe ainsi de l'art et de l'optique au centre même du débat sur la théorie de la connaissance au XVIII? siècle - l'intérêt du livre étant sa reprise actuelle à travers les plus récentes théories de la perception visuelle élaborées dans le cadre des travaux sur l'intelligence artificielle en montrant quel rôle ils attribuent à l'ombre.
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Winckelmann, inventeur de l'histoire de l'art
Edouard Pommier
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 25 Septembre 2003
- 9782070704576
Alors que la plupart des ouvrages de Johann Joachim Winckelmann (1717-1768) avaient été traduits en français très peu de temps après leur première édition en allemand, dont sa grande Histoire de l'art de l'Antiquité, accueillie par les éloges des milieux éclairés de la fin de l'Ancien Régime, puis de la Révolution, son oeuvre, en France tout au moins, est ensuite tombée dans l'oubli. Historien de l'art et germaniste, Édouard Pommier regroupe ici une série d'études qu'en pionnier il lui a consacrées dès 1989, dans le fil d'une réflexion sur les origines de l'idée de musée et sur le développement d'un discours historique sur l'art. Il montre, en privilégiant certaines notions de l'oeuvre de Winckelmann - la grâce, le beau, la liberté... -, comment le savant allemand constitue l'Antiquité en paradigme de l'art, un modèle qui ne laisse que la possibilité d'écrire son histoire, voire d'en faire l'objet d'une nouvelle religion, mais sans espoir de la faire revivre. Pourtant, le succès de l'oeuvre de Winckelmann dans la France du XVIII? siècle, inséparable de sa dimension critique, consistant à lier décadence de l'art et servitude politique, atteste la fascination que son message d'une liberté grecque a exercée sur les révolutionnaires qui y voyaient la promesse de ressusciter à Paris les miracles de la civilisation d'Athènes.
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Franz Schubert ; le naïf et la mort
Rémy Stricker
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 14 Janvier 1997
- 9782070741823
Comparé à Beethoven, Berlioz, Schumann, Liszt et Wagner, Schubert est une figure du romantisme bien moins démonstrative. Dès après sa mort, sa vie fut romancée d'une façon lénifiante par les souvenirs de ses contemporains. S'en tenant aux seuls documents authentiques, Rémy Stricker écarte les clichés. La modestie de Schubert dissimulait de l'audace ; sans doute était-il rêveur, mais profondément réfléchi, sociable autant que solitaire. C'est autour de lui, dans les «schubertiades», que se réunissait la jeunesse cultivée de Vienne. Le bicentenaire de sa naissance va achever de consacrer sa gloire. Longtemps considéré comme compositeur des seuls lieder, on le vénère à présent pour la totalité de son oeuvre. C'est passer sur ses inégalités passionnantes et minimiser sa véritable originalité, aussi forte que celle de Beethoven, auquel il est temps de cesser de le mesurer à tout propos. Cet essai fait découvrir un Schubert souvent moins connu, plus fragile et plus grand que ce qui le rend célèbre.
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L'atelier de David ; émulation et révolution
Thomas Crow
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 23 Octobre 1997
- 9782070743308
De la veille de la Révolution française jusqu'au début du XIX? siècle, l'histoire de l'art est inséparable de la vie d'une communauté d'artistes formée autour de David. Le projet de ces jeunes peintres de restaurer l'autorité de la tradition classique s'alliait à leur talent de transmuer leurs drames intimes, indissociables du renversement de l'ordre social, en de grandes leçons morales qu'ils voulaient accessibles au commun des hommes. En dehors du grand prix de Rome, la formation du peintre se faisait, pour la pratique, dans l'atelier : avec David, il devient un lieu d'apprentissage et d'expérience collectif. David, en confiant des tâches majeures à ses émules, leur permettait de s'affirmer. Girodet, Gérard, Fabre et Gros eurent ainsi en commun un univers métaphorique qui résista aux grands bouleversements politiques, puisant leur inspiration dans une imagination passionnée et érudite de l'Antiquité où le corps masculin idéal, dans sa nudité guerrière et érotique, incarnait la liberté et la vertu. À étudier l'intrication entre l'oeuvre des plus brillants de ces peintres néo-classiques et les aléas de leur existence tumultueuse, Thomas Crow jette un éclairage neuf sur leurs choix esthétiques, la composition des tableaux, leur genèse et leurs thèmes, en mettant au jour leur dialogue sous-jacent jusque derrière des gestes de rupture comme ceux du romantique Géricault.
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Comment l'art devient l'art dans l'italie de la renaissance
Edouard Pommier
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 16 Mai 2007
- 9782070779390
L'extraordinaire développement des arts qui commence en Toscane autour de 1300 va de pair avec la création, dans les marges du fait artistique proprement dit, de textes, d'images, de monuments et d'institutions qui contribuent à la prise de conscience et à la reconnaissance de la spécificité de l'art. C'est ce phénomène, la transformation de l'art en Art, dont Édouard Pommier écrit l'histoire. Annoncé par les intuitions de Dante, il se manifeste d'abord par la promotion des artistes à un statut élevé, celui des hommes illustres, qui les fait entrer dans l'histoire ; par les premiers discours que les artistes tiennent sur leur propre activité, donnant naissance à la théorie des arts ; par la création de portraits, d'allégories, de maisons où s'invente leur image et qui célèbrent leur carrière, leur culture et leurs aspirations ; par la désignation d'oeuvres exemplaires qu'ils vont contempler en une sorte de pèlerinage les consacrant comme chefs-d'oeuvre ; par la fondation, enfin, d'institutions comme les musées et les académies qui donnent à la création artistique la dimension d'un héritage légué dès l'Antiquité, un patrimoine. Avec la maîtrise et la clarté d'un savoir consommé, l'approche profondément originale de ce sujet souvent abordé, mais jamais de manière si exhaustive, à la fois dans le temps, dans l'espace et sous tous les aspects, fait de cet ouvrage une synthèse remarquable. Accessible à quiconque s'intéresse à l'art, il constitue aussi une contribution importante à l'histoire de l'esthétique.
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L'oeil du quattrocento
Michael Baxandall
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 21 Novembre 1985
- 9782070704446
Histoire sociale et histoire de l'art ne font qu'un : c'est ce qu'après tant d'études qui ne se sont intéressées qu'à la signification propre de l'oeuvre d'art, ou à sa signification purement sociale, illustre admirablement Michael Baxandall, historien anglais, sur l'exemple de la peinture italienne de la Renaissance. À quelle demande exacte répondaient Masaccio, Filippo Lippi, Andrea del Castagno ou Fra Angelico ? De quel sens leurs oeuvres étaient-elles chargées, et comment les regardaient leurs destinataires et leurs commanditaires ? C'est à ce type de questions que répond l'auteur en analysant le marché de l'art, à travers les contrats, les correspondances et les registres de comptes. En montrant aussi comment les dispositions visuelles nées de la vie quotidienne, religieuse, sociale ou commerciale de l'époque sont devenues des éléments déterminants du style du peintre. Retrouver l'oeil du Quattrocento, c'est rafraîchir le nôtre.
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Théories du portrait de la renaissance aux lumières
Edouard Pommier
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 23 Janvier 1998
- 9782070747764
Les définitions que les premiers dictionnaires donnent du portrait sont simples : une image de l'homme «au naturel». Cette simplicité n'est pourtant qu'apparente. Dès le début du XV? siècle, le portrait devient l'objet d'une littérature abondante et contradictoire. En Italie, puis ailleurs, ces controverses vont durer jusqu'à la fin du XVIII? siècle. D'un côté, on exalte sa valeur mémoriale ou mimétique. De l'autre, on en critique les finalités, qu'elles soient d'ordre social, philosophique, moral ou religieux. Édouard Pommier exhume ici des textes souvent méconnus et dispersés dans des traités techniques ou historiques, des correspondances, des poèmes. Il replace les débats théoriques, parfois virulents, dans leur environnement artistique, intellectuel et institutionnel, mettant ainsi en relief le fait que le portrait n'a jamais été un genre de peinture parmi d'autres, mais qu'il engage toute une philosophie de l'individu. En France, au XVII? siècle, l'Académie adopte une hiérarchie des genres qui relègue officiellement le portraitiste à une place inférieure à celle du peintre d'histoire. Mais cette interprétation rigide des réflexions italiennes sera modérée, en fait, par une attention plus grande au métier et une sensibilité plus vive aux qualités proprement picturales. Avec l'érosion du système académique des genres au siècle des Lumières, le portrait gagne une nouvelle dignité et même une vertu magique.
Grand format 45.00 €Indisponible