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Afrhc
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Prenant pour point de départ le film Syncopation (William Dieterle, 1942), Les émigrés, le jazz et Hollywoodest un ouvrage d'histoire culturelle du jazz à Hollywood vu depuis l'angle original qu'est le regard porté par les artistes émigrés sur cette question. En 1942, le réalisateur émigré d'origine allemande William Dieterle réalise l'un des trois films hollywoodiens du début des années 1940 consacrés à l'histoire du jazz aux États-Unis. La production du film Syncopation - film qui entend retracer l'histoire de l'Amérique à partir de l'histoire du jazz -interroge ainsi plus largement les ressorts du traitement de cette musique au cinéma et les représentations africaines-américaines que cette musique charrie pour des émigrés européens en Amérique.
Cet ouvrage se distingue de ces autres travaux par le lien original qu'il établit entre la présence d'artistes émigrés à Hollywood, leur rapports antérieurs au jazz africain-américain sous la République de Weimar et les usages politiques qu'ils font du réemploi de cette musique une fois émigrés aux États-Unis. Il s'agit ainsi de mettre au coeur du propos l'impact des circulations, notamment transatlantiques, de la musique de jazz issue de l'arrivée des jazzmen africains-américains en Europe dans les années 1920 et de combler le manque d'études qui abordent de manière transatlantique et transdisciplinaire le jazz au cinéma et ses transferts culturels sur le temps long de l'entre-deux-guerres et du second conflit mondial.
Ainsi, en faisant de l'émigration un angle d'analyse, cet ouvrage examine de façon nouvelle et nécessaire la manière dont les émigrés se sont emparés de cette musique et la fonction qu'ils assignent au jazz et à ses représentations africaines-américaines dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. -
Images criminelles sous le nazisme
Fabian Schmidt, Alexander Zoller
- Afrhc
- Focus
- 26 Septembre 2024
- 9782370290328
Partant de l'hypothèse d'existence d'un film de montage réalisé à destination des élites du IIIe Reich à partir d'images d'atrocités, cet ouvrage offre un panorama complet du type d'images tournées par des professionnels comme par des amateurs, perpétrateurs, équipes auxiliaires, soldats de la Wehrmacht, membres des différentes institutions liées aux massacres de masse, ou simples visiteurs des ghettos. Si l'ouvrage expose et analyse les images tournées de l'intérieur, il offre également un regard novateur sur l'appréhension de ces documents visuels et de la mémoire de la Shoah à travers ces traces.
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1895, n° 93/printemps 2021 : Le cinéma du diable : Méliès - L'Herbier - Epstein - Autant-Lara - Batcheff
Auteurs Divers
- Afrhc
- 1 Juin 2021
- 9782370290939
Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma qui compte plus de 300 pages comporte un ensemble d'études et de documents d'archives relatifs à l'oeuvre théorique et méta-filmique de Marcel L'Herbier, en particulier l'édition inédite de sa conférence au Collège de France de 1923 restituée d'après le manuscrit retrouvé à la BNF. Mais on s'intéresse également à ses écrits antérieurs et postérieurs et à un film de montage sur le cinéma fantastique élaboré en 1966. Le portfolio en couleur publie le scénario peint par Autant-Lara pour son premier film, Fait Divers (1924). Le point de vue qui ouvre le numéro est consacré à la redécouverte de l'oeuvre écrite de Jean Epstein. Une étude s'attache à la figure du cinéma français des années 1920-1930, Pierre Batcheff, une autre à la stratégie commerciale de Georges Méliès et de son frère Paul aux États-Unis. Dans la partie Archives, un entretien avec Eveline Cauhépé poursuit la série consacrée au label « art et d'essai ». L' abondante rubrique des Chroniques propose enfin des comptes rendus détaillés d'expositions et d'ouvrages touchant à l'histoire du cinéma.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n°101, hiver 2023) est centré sur des questions liées à la restauration des films avec une réflexion liminaire de Marie Frappat évoquant un " au-delà de la restauration " dont la contribution d'Enrico Camporesi donne une des modalités en ce qui concerne le cinéma expérimental, " Projeter e(s)t restaurer ". Mauro Piccinini enquête de son côté sur la " paternité " plurielle de Ballet mécanique à partir de sa genèse qui voit se croiser Ezra Pound, Man Ray, Fernand Léger, George Antheil, Dudley Murphy. Dans la partie Archives, Bernard Bastide nous fait découvrir Jean-Paul Boyer, technicien pionnier de la restauration des films et il ouvre le dossier de la restauration de la Femme et le Pantin de Baroncelli. Lilia Lustosa évoque la mission Suckdorff au Brésil sous l'égide de l'Unesco, au moment de la naissance du Cinema Novo, et ses ambiguïtés néo-coloniales. Jean-Michel Alberola livre un collage et Riwan Tromeur un portfolio d'oeuvres plastiques sur le thème du film. La partie Chroniques publie des comptes rendus d'expositions, de livres et de DVD.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n° 87) est largement consacré à des aspects techniques et technologiques du cinéma: le traitement de la pellicule (conférence de Hollis Frampton), l'émulsion et l'effet de mouvement de l'infiniment petit dans les vues Lumière (François Albera), les théories de la couleur de Newton, Joseph Plateau et Charles Cros et la question du mouvement (Benoît Turquety), la prise de vue accélérée dans le cinéma scientifique et d'avant-garde (Marie Ida Bernabei), un document d'archives de Georges Sadoul de 1946 sur le cinématographe Lumière et un article de Laurent Mannoni sur l'abandon probable de la projection dans les salles au profit d'écrans LED. Les Chroniques s'attachent à rendre compte de plusieurs festivals patrimoniaux, de colloques, de livres et de revues. Plusieurs d'entre elles reviennent sur les écrits de Kracauer, de Bazin et de Morin.
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Dans le numéro 102 de 1895 revue d'histoire du cinéma on trouve deux ensembles de textes autour d'Alice Guy et de John Ford. La première est au centre depuis quelques années d'une « réévaluation » qui a ouvert une polémique à l'endroit des historiens du cinéma qui auraient occulté la « première femme metteur en scène ». Les trois articles retournent aux sources, aux faits, à la documentation et montrent que ce n'est pas à cause des historiens qu'Alice Guy est restée mal connue du public mais malgré leurs travaux et malgré plusieurs moments de promotion dans l'édition, la presse, la télévision - en particulier après 1945. L'engouement actuel est donc à interroger en tant que demande sociétale. Quant à John Ford, le processus contradictoire de sa reconnaissance en France en tant qu'auteur et le rôle que la critique britannique a joué pour ouvrir les yeux de la française est retracé, ainsi que les rapports du cinéaste avec la censure. En outre une étude s'attache à la carrière en Russie d'un employé de Charles Pathé, Maurice Hache entre 1907 et 1913, tandis que dans la partie Archives le fonds Chantal Akerman est exploré et les usages possibles que l'on peut en faire. Les Chroniques s'attachent aux colloques, ouvrages et publications concernant l'histoire du cinéma.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n°98) est centré sur les discours de la critique - critique historique (S. Kracauer, U. Barbaro, G. Oldrini) et critique d'actualité (Bazin, Sadoul, Lo Duca). Il s'ouvre sur un Point de vue de Guillaume Vernet qui revient sur une notion structurante du discours critique français celle de « cinéma de qualité » devenue dans la polémique instruite par François Truffaut en 1954 « qualité française ». Il en examine l'origine et l'institutionnalisation. Dans les Études, Laurent Le Forestier analyse l'accueil du livre de Kracauer De Caligari à Hitler aux États-Unis en 1947, en particulier dans les milieux des sciences humaines. Enrico Gheller met en lumière la réception critique plus nuancée qu'on ne le croit de nos jours du néo-réalisme en France. Enfin, Virgilio Mortari expose la démarche du philosophe marxiste Guido Oldrini en matière d'historiographie du cinéma. Dans la rubrique Archives, outre la réédition de textes devenus introuvables en lien avec les Études, Claude Gauteur rétablit dans son intégralité un texte d'Edmond T. Gréville « politiquement incorrect » ainsi que d'autres non réédités. Les Chroniques recensent, analysent et commentent les nouveaux ouvrages, le Cinema ritrovato de Bologne et les expositions ayant trait au cinéma.
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Au sommaire de la dernière livraison de 1895 revue d'histoire du cinéma, une réflexion de l'historien américain Charles Musser sur le moment où le cinéma, invention technique puis spectacle d'attraction serait devenu le cinéma tel que nous l'entendons de nos jours. Une étude documentée de Germain Lacasse sur les activités outre-Atlantique d'exploitants français de 1897 à 1910, une étude sur les origines de la Cinémathèque québécoise et l'importance du rôle d'Henri Langlois dans cette circonstance par Antoine Godin et une analyse du rôle de la musique dans la cinédramaturgie de Marcel Pagnol par Jérôme Rossi et Sylvain Pfeffer. Dans la partie Archives une révélation, celle des activités littéraires et journalistiques d'André Cayatte avant la Deuxième Guerre mondiale: son engagement dans des revues surréalistes (avec René Char) et son engagement politique aux côtés des Républicains espagnols. La partie Chroniques rassemble à l'accoutumée comptes rendus de festivals, de colloques, d'expositions, de livres et de DVD.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n°95, hiver 2020) célèbre le centenaire de la naissance de Pier Paolo Pasolini en s'attachant aux rapports de filiation et de rejet que le poète et cinéaste entretint avec le dirigeant révolutionnaire et théoricien marxiste Antonio Gramsci (Point de vue d'Anthony Crézégut), ainsi qu'avec un hommage inédit en français de Bernardo Bertolucci à celui qui fut son maître, et d'autres documents relatifs au cinéaste. Federico Lancialonga et Chloé Folens décrivent les archives du mouvement militant italiennes. Parmi les études et un des documents d'Archives, c'est la question du film sur l'art sur laquelle revient Joséphine Haillot à partir de l'entreprise de Lauro Venturi dans le domaine de l'édition comme du cinéma, en l'occurrence son travail sur le peintre Pierre Bonnard. Stanislas de Courville étudie les relations entre le poète russe Alexandre Blok et l'écrivain Andréi Biély autour de la notion de « baraque de foire » avec laquelle ils appréhendent le cinéma naissant. Maria Ida Bernabei de son côté étudie la place des animaux dans les films documentaires que les salles d'avant-garde des années 1920 chérissaient. La partie Chroniques propose des comptes rendus détaillés de festivals patrimoniaux, livres, revues et DVD concernant l'histoire du cinéma.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n° 83, automne 2017) s'ouvre sur un Point de vue d'Omar Hachemi consacré à la place du cinéma dans la réflexion de Jacques Lacan au-delà du « stade du miroir ». Avec « Le poids du déshonneur: William Hays et le scandale Roscoe "Fatty" Arbuckle », Frédéric Cavé rouvre le dossier d'un scandale hollywoodien des années 1920 qui coûta sa carrière au comique Fatty. Deux autres études concernent le cinéma en Afrique: Claude Forest examine « Les débuts du cinéma au Togo », tandis que Catherine Papanicolaou étudie les « Tensions dans l'oeuvre cinématographique de Jean Rouch entre représentation visionnaire d'une Afrique en mutation et restitution de l'imaginaire d'une Afrique traditionnelle ». Dans la partie « Archives », Jean A. Gili révèle l'existence d'une association « aux origines de l'entrée du cinéma aux université », l'ADEC. Une partie dévolue aux archives cinématographiques voit le cinéaste Boris Lehman adresser une « supplique aux directeurs de cinémathèques » (« Conserver ou détruire? »), tandis qu'Iris Deniozou définit « les principes de la documentation et le rôle de la recherche » en matière de « restauration des films ». À partir d'un document inédit tiré des archives soviétiques, Valérie Pozner expose les « clefs de la propagande cinématographique en Europe » forgées par le cinéaste Kalatozov au moment du premier festival de Cannes 1946. Ce numéro comporte enfin une dernière partie dévolues aux Chroniques: festivals, journées d'études, livres, revues et dvd.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n°80, hiver 2016) est centré sur des questions d'histoire du cinéma sous le regard de Marcel Broodthaers : quelle histoire écrire, avec quelles méthodologies, quelles renouvellements furent engagés dans les années 1960. En Point de vue, Leonardo Quaresima plaide pour une « Histoire du cinéma sans noms » en faisant l'hypothèse de se passer des théories auteuristes. Dans la partie Archives, Gaël Peton remet à jour le projet de société d'histoire du cinéma, en 1967, par Charles Ford; Roman Gubern évoque un projet collectif d'histoire mondiale du cinéma née en 1978 à l'initiative de Guido Aristarco avec les réactions de Jay Leyda, Jean Mitry et Raymond Borde. Dans la partie Etudes, Thierry Lecointe montre comment les corridas filmées par les opérateurs Lumière jouent un rôle dans l'évolution de la narration cinématographique; Mélissa Gignac examine la production de scénarios à la Triangle dans les années 1910 ; Susan Day et Réjane Hamus-Vallée révèlent la place du peintre britannique Walter Percy Day dans l'histoire des trucages et des effets spéciaux en France. Un cahier couleur est consacré aux collages du mystérieux, Karl Waldmann. Les rubriques habituelles (comptes rendus de livres et revues, festivals et hommages) achèvent ce numéro de 230 pages illustrées.
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Revue 1895 n.82 : histoire(s) des techniques au cinéma
Revue 1895
- Afrhc
- Revue 1895
- 17 Octobre 2017
- 9782370290823
Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n°82, été 2017) aborde la question des techniques cinématographiques désormais au coeur de la réflexion sur les images née des transformations technologiques.
Benoît Turquety pose un certain nombre de balises méthodologiques. Maria Tortajada étudie la machine « cinéma » dans la pensée de Bergson et celle de Marcel L'Herbier. Les appareils Lumière sont examinés par Laurent Mannoni et la caméra Eclair 16 mm par Vincent Sorrel. André Gaudreault et Solène Secq de Campos Velho s'attachent au passage des halogénures d'argent aux pixels dans la restitution du mouvement dans la technologie numérique. Santiago Hidalgo et Louis Pelletier examinent le passage de l'immobilité photographique au mouvement des photogrammes dans les premières projections du cinématographe. Dans la partie Archives, Laurent Le Forestier revient sur un film « pivot » des premiers temps, Life of an American Fireman (Porter, 1903) et François Albera sur l'expérience d'écran divisé imaginée par Claude Autant-Lara en 1929 avec son adaptation de Construire un feu de Jack London. L'ensemble des gouaches préparatoires au film est publié pour la première fois dans un cahier couleur. Les rubriques d'actualité des livres, revues, DVD, colloques et journées d'études forment la dernière partie du numéro. -
Le n°100 de 1895 revue d'histoire du cinéma revêt un caractère exceptionnel à plusieurs titres. D'une part ce numéro anniversaire présente, dans des textes collectifs dus aux membres du Conseil d'administration de l'AFRHC, une série de réflexions documentées faisant le bilan de l'inscription de la revue dans les courants historiographiques français et internationaux et celui des apports qui ont été les siens dans ce champ, ainsi que les résultats d'une enquête auprès de plus de cent personnes se réclamant de l'histoire du cinéma (enseignants, chercheurs) sur les conditions, les tendances, la pratique de la discipline. D'autre part toute l'iconographie de ce numéro a été confiée à un artiste, Jean-Michel Alberola, qui a généreusement mis à disposition de la revue plus de cinquante oeuvres ayant trait au cinéma, dont la presque totalité est inédite. Une lithographie originale reprenant l'une de ces illustrations, tirée à 60 exemplaires numérotés et signés, sera en outre mise en vente lors de la sortie du numéro.Parmi les textes on compte une évocation de l'histoire de la revue depuis sa fondation en 1985 par l'un de ses fondateurs, Jean A. Gili, une introduction à la question des revues de nos jours, deux textes présentant la démarche et l'oeuvre de J-M. Alberola, puis des textes collectifs abordant l'histoire du cinéma sous ses différentes facettes: les techniques, la société,l' intermédialité et l'esthétique.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n° 89, hiver 2019) est centré sur le cinéma comique et les nouvelles approches que ce genre particulièrement vivace dans l'époque muette en France jusqu'en 1915 puis aux États-Unis avec le slapstick, a suscitées. Dans une introduction substantielle, Laurent Guido propose une synthèse de celles-ci en mettant l'accent sur le recours à la « théorie critique » d'Adorno et Benjamin en la matière. Deux inédits d'Adorno et de Hanns Eisler sur Chaplin viennent lui faire écho. Les études se penchent sur Buster Keaton (Tom Gunning), Charlie Chaplin (Francis Bordat) et sur le personnage de Serpentin interprété par Marcel Lévesque en France en 1919 (Marie Gueden), tandis que, dans la rubrique Archives, on fait retour sur l'acteur français Aimos. Un dossier reprend enfin les notes de cours de Marcel Martin à l'Institut de filmologie. La rubrique des comptes rendus de festivals, expositions, livres et DVD clôt ce numéro de 220 pages richement illustré.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma s'intéresse aux questions liées au patrimoine, aux reconstructions et restaurations de films. Dans le « Point de vue », Natacha Laurent interroge « l'ivresse patrimoniale » qu'a suscitée l'entrée en scène du marché dans un secteur jusqu'ici réservé aux archives. Qu'en résulte-t-il? Les « Études » se penchent sur: un film mythique, Intolérance de Griffith, sur le plan de ses décors (Jean-Pierre Berthomé); un film perdu de Germaine Dulac, Âmes de fous qui a fait l'objet d'une « reconstruction » (Clément Lafite); un film oublié, l'Alice au pays des merveilles de Lou Bunin, film d'animation original que les efforts conjugués de Walt Disney et de la Guerre froide ont condamné (Sébastien Roffat). Dans la partie « Archives », Germaine Dulac est à nouveau à l'honneur avec une mise au point sur le scénario de la Coquille et le clergyman (Jean-Paul Morel) et l'examen d'un projet inachevé, Colomba (Valécien Bonnot-Galucci). Les « Chroniques » proposent comptes rendus de colloques, expositions et publications.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma s'ouvre sur une synthèse de Jean-Jacques Meusy consacré à la question des sources orales en histoire du cinéma. À cet article font écho un premier entretien d'une série qu'a menée J-J. Meusy avec des directeurs de salles de cinéma liés à « l'art et essai », ainsi qu'un entretien de Dimitri Astachkine et Valérie Pozner avec une projectionniste ambulante soviétique des années 1940-1950. L'autre pôle de ce numéro est représenté par une étude d'Andrés Avila Gomez sur un architecte de cinéma des années 1960, Bernard Ceyssac, et une autre sur la place de la destruction des Halles de Baltard dans quelques films par Vincent Baudart. Le Cahier photo, dû Marc Petitjean, revient sur la destruction du quartier des Halles et de Beaubourg. Une étude de Christian Janssens s'intéresse aux adaptations du romancier belge Stanislas-André Steeman par Henri Storck et, en Archives, un texte d'André Bazin de 1954 sur René Clément et Robert Bresson est réédité et commenté. Ls Chroniques publient comptes rendus de manifestations, livres et revues.
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1895, n° 94/automne 2021 : Transferts culturels - Nanouk -Carmen - Chevalier - Maroc
Auteurs Divers
- Afrhc
- 4 Octobre 2021
- 9782370290946
Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma est centré sur la problématique des « transferts culturels ». Migrations de films, de cinéastes ou d'acteurs, mixité des modes de production, emprunts esthétiques, autant d'aspects que la critique et l'histoire du cinéma ont abordés selon des catégories comme celle d'influence et qui connaît de nos jours un profond renouvellement conceptuel. Après une introduction à cette question (K. Pór), des études de cas l'exemplifient à partir du film de Flaherty, Nanook of the North, tel qu'il a été approprié et transformé par ses diffuseurs français au début des années 1920 (C. Peyrusse), de la Carmen germano-franquiste de Florian Rey et sa réception par la communauté juive de Salonique en 1938 (M. Leventopoulos), le transfert de la vedette française Maurice Chevalier à Hollywood en 1928 et les ajustements auxquels le lancement commercial de l'acteur et chanteur a dû procéder (K. Pór). Le Portfolio d'artiste, dû à la plasticienne helvético-bolivienne Carmen Perrin, manifeste une appropriation déconstructive d'une collection des Cahiers du cinéma abordée à l'emporte-pièce. En Archives un aperçu du cinéma documentaire bolivien lié aux mouvements sociaux de la paysannerie de l'Altiplano et une documentation sur un film marocain tourné clandestinement en 1968 grâce à des ressources étatsuniennes, la Longue journée (M. Pierre-Bouthier). La partie Chroniques de la revue publie des comptes rendus d'exposition (Wang-Bing), de DVD (la Femme et le pantin) et d'ouvrages concernant l'histoire du cinéma sous toutes ses formes.
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Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n°103, automne 2024) est en partie consacré à la question du travail. Il est introduit par Guilherme da Silva Machado qui analyse les dispositifs esthétiques de contrôle dont participe le cinéma. Deux études de cas examinent l'un, la mise en scène du travail dans les mines et la sidérurgie dans une perspective pédagogique (Nadège Mariotti), l'autre, les films de commande et le façonnage de la psychologie ouvrière selon Charles Dekeukeleire (Mathilde Lejeune). En Archives est publié un scénario inédit de Robert Linhart pour une série d'émissions télévisées. En outre ce numéro publie une réflexion philosophie de Ioulia Podoroga sur la photogénie du gros plan à partir de Bergson et un scénario inédit de Jean-Luc Godard, Odile, présenté par Michel Gribenski et la présentation d'un fonds d'archives inédit ayant appartenu à Ivan Mosjoukine. La rubrique des Chroniques présente des comptes rendus de festivals, colloques, expositions et livres et DVD, parmi lesquels le Napoléon d'Abel Gance.
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Pour sa première livraison de l'année en cours, 1895 revue d'histoire du cinéma présente un numéro varia abordant à la fois des aspects de réflexion méthodologique sur l'histoire du cinéma (« L'histoire du cinéma à l'heure du numérique »), une réflexion sur un cas concret lié à une exposition actuellement en cours à Paris (le cinéma des premiers temps et le discours médiatique du « crime » au début du siècle) et des études particulières touchant à des périodes très diverses de l'histoire du cinéma: le cinéma forain, la Ligue de l'enseignement et le cinéma éducatif, les mésaventure de Joris Ivens en Italie. Ainsi qu'un dossier Edgar Morin dans la rubrique Archives et une exploration du fonds André Antoine, et de riches rubriques d'actualités comportant comptes rendus de festivals, expositions, livres, revues et DVD.
Dans « L'histoire du cinéma à l'heure du numérique », texte collectif issu des Journées d'études organisées par l'AFRHC en novembre 2014, trois approches qui connaissent depuis quelques années des développements significatifs sont envisagées: l'histoire des techniques, l'histoire sociale, l'histoire des spectacles et l'historiographie proprement dite. Le contexte actuel qui voit les archives « film » et « papier » être numérisées en grandes quantité, rendues plus accessibles, des systèmes d'indexation, de classement, de catalogage nouveaux apparaître, des collaborations internationales en être favorisées ainsi que de modalités inédites de publication a servi de cadre à une interrogation qui débouche sur une réflexion épistémologique concernant la discipline. En histoire du cinéma la notion de dispositif, soit un système interactionnel régissant les relations au sein de la triangulation film-spectateur-machinerie, n'est-elle pas devenue la plus opératoire pour sortir des approches sectorielles, parcellaires et surtout pour sortir du cantonnement du cinéma dans une sphère « artistique ».
Dans leur « Point de vue », Alain Carou et Matthieu Letourneux examinent comment les représentations du crime « Belle Epoque » dans le cinéma des premiers temps sont à resituer dans un discours médiatique principalement porté par le journal, entre fiction et actualité, texte et image, culture de l'imprimé et du spectacle, visions de terreur et pratiques du rire. Un imaginaire qui s'invente tout au long du XIXe siècle. Les trois pôles qu'investit le cinéma criminel - attraction, actualité et fiction -, sont en prise directe avec le discours médiatique et ses héritages.
Les trois « Etudes » sont consacrées respectivement à trois objets que des recherches en archives et des démarches originales renouvelent. Arnaud Le Marchand étudie la période foraine du cinéma et en particulier la marginalisation des forains dans la diffusion et l'exploitation à partir de 1912 en partie due à la loi de 1912 stigmatisant le nomadisme. Nathalie Sevilla montre comment la Ligue de l'enseignement créa un maillage national de cinéma éducateur laïque entre les deux guerres, suppléant les carences des pouvoirs publics et s'affrontant d'ailleurs à l'hostilité de celles-ci. Avec une « Affaire Ivens en Italie », Stefanio Missio enquête sur un film commandé au célèbre documentariste par la RAI et l'ENI, L'Italia non è un paese povero, dont la sortie fut entravée et la version diffusée à la télévision caviardée en raison du discours politique du film.
La rubrique « Archives » présente d'une part le riche Fonds André Antoine de la BNF (Manon Billaut) et d'autre part un dossier autour d'Edgar Morin et son approche sociologique du cinéma, entamée avec Georges Friedmann puis dans la revue Communications. Plusieurs textes de Morin sont repris de revues des années 1950 dont une critique du Cri d'Antonioni.
Les « Chroniques » s'attachent à l'exposition « Filmer la guerre. La Shoah vue par les Soviétiques », au « Cinema ritrovato » de Bologne et à une série d'ouvrages, revues et DVD récemment édités dont sont proposés des comptes rendus critiques. -
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1895 revue d'histoire du cinéma n° 85, été 2018
Ce nouveau numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma est centré sur le cinéma et les théories de Dziga Vertov. Le « Point de vue » est un dialogue entre François Albera et John MacKay, ce dernier, professeur de slavistique à Yale, sortant au même moment le premier volume d'une monumentale monographie sur le cinéaste soviétique. Parmi les « Études », outre un article de Frédéric Cépède sur le laboratoire de « mesure des émotions » au cinéma que menèrent le biologiste Casimir Cépède et le Dr Édouard Toulouse, Elisabeth Muelsch s'intéresse au frère de Vertov, Boris Kaufman, réalisateur et opérateur en France puis aux Etats-Unis, en analysant la version complète de son film les Halles de 1929. Irina Tcheneva, de son côté, étudie l'influence qu'a exercée les théories vertoviennes sur le documentaire letton des années 1960, en particulier avec Guerz Frank et Uldis Brauns et leur film 235 millions de visages. Dans la partie « Archives » du numéro, Valérie Pozner revient sur les conditions difficiles de production du premier film sonore de Vertov, Enthousiasme (1931) à partir d'un document inédit retrouvé dans les archives russes et, cette même rubrique, un ensemble de reproductions en couleur et de présentations est consacré au graphiste polonais (puis français) Roman Cieslewicz centré en particulier sur ses affiches de cinéma. La dernière partie du numéro est voué comme à l'accoutumée à des comptes rendus détaillés d'expositions, de colloques, de livres et de revues.