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Pu De Bordeaux
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Philippe Roudié : Bordeaux, le vin et l'historien
Jean-claude Hinnewinkel, Claudine Le Gars, Hélène Velasco-graciet
- Pu De Bordeaux
- 1 Septembre 2008
- 9782867815072
Cet ouvrage est un hommage au professeur Philippe Roudié, éminent spécialiste de la géographie viticole bordelaise, dont le parcours scientifique permet de mesurer les évolutions extraordinaires qu'a connues la géographie depuis le milieu du 20e siècle.Afin de comprendre les fondements et le cheminement de sa pensée, les différents auteurs proposent de faire un point épistémologique sur l'ensemblen de son oeuvre. Sa production écrite témoigne d'un intérêt marqué pour la vigne et le vin, mais aussi pour la géographie historique, la géographie rurale et agricole et la géographie de la population. Chercheur et homme de terrain, Philippe Roudié s'intéresse à la géographie viticole aussi bien en Bordelais, que dans le reste du monde.
À la croisée de différentes disciplines, entre géographie et histoire, l'oeuvre de Philippe Roudié interpelle tous ceux qui, de près ou de loin, s'intéressent à la géographie de la vigne et du vin. -
Ce volume rassemble la plupart des communications livrées lors du colloque de mars 2005 au sein du Groupe d'Études et de Recherches Britanniques, qui fêtait cette même année son trentième anniversaire. Nous avions choisi de ne pas tenter une conceptualisation du « plaisir » ; notre but était plutôt de cerner au plus près ses manifestations, en particulier dans les champs de la littérature, la philosophie, la sociologie, l'histoire, l'esthétique. Partant d'une notion problématique, et indéfiniment problématisable, nous sommes, peut-être, parvenus à rapprocher notre thème de la « notion » au sens technique (et conceptuel) de ce terme, tel qu'il est défini par telle théorie du langage, à savoir la Théorie des Opérations Énonciatives d'Antoine Culioli. Peut-être, aussi, avons-nous eu en tête le terme très polysémique de « situation », tel qu'il a pu, sans atteindre le statut conceptuel, être utilisé par les philosophes phénoménologues, et singulièrement par Sartre, pour lequel elle circonscrit « le sujet tout entier », dans une dialectique entre contrainte et liberté. Sans bien sûr que la « situation-limite » de tels penseurs suffise à rendre compte des mises en acte ou des mises en déroute du « plaisir », sans que l'historicité inhérente à ce concept soit un quelconque « mot de la fin », sans que les complémentaires (négatifs ?) de la notion « plaisir » n'apportent à celle-ci que de façon ambiguë une positivité définitoire (Freud et sa descendance, particulièrement britannique, ont assez suggéré que ce qui se représente comme pulsion de mort pouvait, à travers le phantasme, se faire matrice symbolique), sans, en fin de compte, que toutes les oppositions manichéennes réussissent à isoler ce qu'il en serait du plaisir, on espère avoir dégagé le plaisir de la gangue de l'universel, pour, avec Bergson par exemple, mais sans autant que lui déplorer le voilement effectué par le langage vis-à-vis des « choses mêmes », avoir approché la et les raison(s) du plaisir, certes inséparable de sa/ses représentation(s), mais aussi, on s'y sera efforcé, rendu à sa présence. Pourquoi ne pas ici partager l'« optimisme » de Sartre dans son affirmation que le sentiment est discours tout autant que le discours est sentiment. Dans cette pensée du langage du plaisir se retrouve alors ce que le philosophe désigne comme un art du langage
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En venant à Brantôme, les participants de ces Rencontres avaient forcément en mémoire, en relation avec le thème choisi, le titre de l'ouvrage de Dostoïevsky, Crimes et Châtiments. Bien sûr , il n'était pas question pour eux de s'engager dans la voie du grand romancier russe, mais bien de démêler les aspects et le cheminement de la criminalité à la fin du Moyen-âge et à la Renaissance, donc de s'intérroger à travers l'histoire et la littérature sur l'exercice de la justice et l'attitude des justiciables durant la période qui voit naître en France et dans de nombreux pays d'Europe des institutions judiciaires qui dureront au moins jusqu'à la Révolution et, parfois, plus longtemps encore.
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Pourquoi de nombreux artistes font-ils le choix de s'« exposer » dans la ville? Comment intègrent-ils dans leurs oeuvres l'immensité de la ville, ses habitants, son histoire? La ville est-elle un espace de liberté ou de contraintes?
Le présent ouvrage propose de répondre à ces interrogations particulièrement actuelles comme en témoigne le foisonnement d'oeuvres qui voient le jour dans l'espace urbain. Sans prétention exhaustive, la réflexion s'appuie ici sur un nombre choisi d'artistes (Ernest Pignon-Ernest, Daniel Buren, JR, Francis Alÿs, Charles Simonds, ...) pour définir les enjeux, les risques, les paradoxes et les particularités de ces pratiques qui dépassent les limites de ce qu'on appelle généralement « Street art ».