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Arts et spectacles
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De Courbet à Lascaux : Une origine du monde préhistorique
Boris Valentin
- Inha
- Dits
- 17 Octobre 2024
- 9782492607110
Dans des chaos de grès proches de Fontainebleau se trouve un triptyque gravé il y a 21 000 ans, à la même époque que la grotte de Lascaux. Deux chevaux encadrent le pubis d'une femme, qui rappelle au visiteur actuel le tableau de Gustave Courbet, L'Origine du monde. De l'eau s'écoule occasionnellement de cette véritable installation paléolithique. Après avoir analysé son fonctionnement ainsi que ses parentés stylistiques et thématiques dans le contexte du Paléolithique récent européen, l'auteur en propose une interprétation à la lumière de la mythologie comparée. Quelques surprenants échos se décèlent ainsi avec l'imaginaire de Courbet.
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Prenant pour point de départ le film Syncopation (William Dieterle, 1942), Les émigrés, le jazz et Hollywoodest un ouvrage d'histoire culturelle du jazz à Hollywood vu depuis l'angle original qu'est le regard porté par les artistes émigrés sur cette question. En 1942, le réalisateur émigré d'origine allemande William Dieterle réalise l'un des trois films hollywoodiens du début des années 1940 consacrés à l'histoire du jazz aux États-Unis. La production du film Syncopation - film qui entend retracer l'histoire de l'Amérique à partir de l'histoire du jazz -interroge ainsi plus largement les ressorts du traitement de cette musique au cinéma et les représentations africaines-américaines que cette musique charrie pour des émigrés européens en Amérique.
Cet ouvrage se distingue de ces autres travaux par le lien original qu'il établit entre la présence d'artistes émigrés à Hollywood, leur rapports antérieurs au jazz africain-américain sous la République de Weimar et les usages politiques qu'ils font du réemploi de cette musique une fois émigrés aux États-Unis. Il s'agit ainsi de mettre au coeur du propos l'impact des circulations, notamment transatlantiques, de la musique de jazz issue de l'arrivée des jazzmen africains-américains en Europe dans les années 1920 et de combler le manque d'études qui abordent de manière transatlantique et transdisciplinaire le jazz au cinéma et ses transferts culturels sur le temps long de l'entre-deux-guerres et du second conflit mondial.
Ainsi, en faisant de l'émigration un angle d'analyse, cet ouvrage examine de façon nouvelle et nécessaire la manière dont les émigrés se sont emparés de cette musique et la fonction qu'ils assignent au jazz et à ses représentations africaines-américaines dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. -
La Traversée des cercles : À propos d'une gravure de Rodin
Emmanuel Pernoud
- Inha
- Dits
- 20 Juin 2024
- 9782492607103
En mai 1913, Rodin refusa de signer l'épreuve d'une gravure que lui apportait Gladys Deacon, célèbre femme du monde et collectionneuse. Enquêter sur cet incident, c'est remonter le fil d'une histoire où l'estampe, passant de mains en mains, présente des analogies avec le papier-monnaie. Peu de médiums artistiques sont aussi relationnels que l'estampe, cette feuille volante traverse différents cercles, celui des imprimeurs, artistes, éditeurs, marchands, collectionneurs, bibliothèques et musées qui sont autant de milieux professionnels et sociaux qu'une simple gravure met en rapport au cours de ses périples. Le cas de la pointe sèche de Rodin intitulée Les Amours conduisant le monde (1881) en offre un parfait exemple. Les archives parisiennes de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, croisées avec celles du musée Rodin, permettent de reconstituer Ce cheminement.
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La phantasia érotique d'Io : une invention du Corrège
Philippe Morel
- Inha
- Dits
- 25 Mai 2023
- 9782492607073
Vers 1530, Le Corrège peint une série de quatre tableaux dédiés aux amours de Jupiter. Sur l'un d'entre eux, Io semble surprise par le dieu ayant pris l'apparence de nuées. Le peintre s'éloigne du mythe raconté par Ovide pour insister sur la tension paradoxale entre la réalité charnelle de la nymphe et la nature vaporeuse du dieu. Cette rencontre devient une projection imaginaire, une phantasia érotique susceptible d'abuser les sens. À travers l'exploitation de sources littéraires et philosophiques, et la reprise de motifs antiques bien connus à la Renaissance, c'est une mise en scène onirique qui s'offre au spectateur, où l'expérience fantasmatique sert de point de départ à la présentation autonome d'une rêverie féminine voluptueuse.
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C'est un moment rare lorsque s'ouvre une nouvelle bibliothèque d'histoire de l'art. Elle nous offre un nouvel espace, plus: un nouvel outil. Un nouveau rapport au temps, au savoir, à la pensée. Fût-ce avec l'héritage combiné de fonds d'ouvrages déjà constitués avant et ailleurs, elle inaugure, par sa configuration inédite et son fonctionnement, de toutes nouvelles possibilités pour la recherche, pour la connaissance et la pensée sur les images, sur leur histoire. Une nouvelle bibliothèque d'histoire de l'art serait donc, à strictement parler, un ouvroir d'histoires de l'art potentielles (il faut évidemment écrire "histoires de l'art" au pluriel, puisque qui dit potentialité dit aussi multiplicité des possibles).
Georges Didi-Huberman -
Le Cannibale : Enquête sur une sculpture antique
Véronique Dasen
- Inha
- 17 Novembre 2022
- 9782917902448
Un groupe statuaire représente un garçon assis à même le sol mordant à pleines dents un membre humain. Découvert en 1678 dans une villa italienne d'époque romaine, il n'a cessé d'intriguer historiens de l'art et archéologues qui virent en lui un « cannibale ». S'appuyant sur les indices matériels et un important corpus textuel et iconographique, l'autrice étudie avec minutie la fonction symbolique et culturelle d'une sculpture dont l'esthétique interroge autant qu'elle instruit. Elle se livre ainsi à une véritable enquête sur les représentations antiques de la violence et du jeu, ainsi que sur le système de valeurs de la société romaine à l'époque impériale.
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De Grandville à Topor : Le fantastique des dessinauteurs
Laurent Baridon
- Inha
- 10 Février 2022
- 9782917902974
Certains illustrateurs se distinguent par une pratique paradoxale. Ils conçoivent des images qui, tout en étant liées à un texte, tendent à s'en émanciper. Elles provoquent le regard du lecteur en lui offrant, au lieu d'une illustration littérale du texte, une énigme à déchiffrer. Le choix d'une esthétique fantastique caractérise souvent ce processus d'autonomisation du visuel. Parmi les illustrateurs qui pratiquent ce genre, certains renversent la hiérarchie conférant la primauté à l'écrivain, ou rédigent eux-mêmes les textes qui illustrent leurs images. Le néologisme de « dessinauteur » désigne cette catégorie d'artistes qui revendiquent d'être auteurs par l'image.
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L' Écran de nos pensées : Stanley Cavell, la philosophie et le cinéma
Elise Domenach
- Ens Lyon
- 18 Novembre 2021
- 9791036204135
De L'Extravagant Mr Deeds (Capra), The Philadelphia Story (Cukor), La Balade sauvage (Malick) jusqu'à Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) (Desplechin) et La Fille inconnue (Jean-Pierre et Luc Dardenne), un fil court, celui des lectures philosophiques de films de Stanley Cavell et des films qu'elles ont inspiré. Peu d'oeuvres philosophiques ont autant marqué la création cinématographique et aussi profondément marqué le champ des études cinématographiques que celle du philosophe de Harvard (né en 1926 et disparu en 2018). De son chef d'oeuvre de 1971, La Projection du monde, à ses derniers écrits sur le mélodrame, l'autobiographie et la critique (La Protestation des larmes, Le cinéma nous rend-il meilleurs?) en passant par son grand livre sur la comédie hollywoodienne (A la recherche du bonheur), cet ouvrage éclaire l'ensemble de sa pensée. Il donne aussi la parole à trois cinéastes qui l'ont connu et qui ont été inspirés par ses écrits: Luc Dardenne, Arnaud Desplechin, Claire Simon. Et se penche sur le lien que Cavell a entretenu avec Terrence Malick à Harvard dans les années 1960, lorsqu'il enseigna le premier séminaire de cinéma au sein d'un département de philosophie (vingt ans avant Deleuze), jetant les bases d'une pensée du cinéma qui prend son départ dans notre expérience aussi bien collective qu'intime des films. Cette expérience qui nous unit ou nous rapproche des autres. Et qui nous permet aussi, plongeant en nous-mêmes, de nous éduquer.
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Technè, hors série, 2024 : Léonard de Vinci. L'expérience de l'art
Ravaud Mottin
- Techne
- 20 Juin 2024
- 9782111674400
Les textes réunis dans "Léonard de Vinci. L'expérience de l'art" constituent une version augmentée des actes d'un colloque qui s'est tenu au Musée du Louvre à l'occasion de l'exposition célébrant le 500e anniversaire de la mort de l'artiste en France. Le colloque rassemblant la plupart des institutions possédant des oeuvres de Léonard a fait une place importante aux découvertes récentes sur sa manière de peindre et de dessiner grâce à des techniques innovantes d'imagerie. L'expérience de l'art ici est ici celle qui pour Léonard permet de comprendre le monde et de le représenter, et aussi l'expérience sur l'art qui révèle des pans cachés de la technique et de la pratique de l'artiste florentin.
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Le code Hays
Francis Bordat, Frédéric Cavé
- Association Francaise De Recherche Sur L'Histoire Du Cinema
- Focus
- 27 Juin 2023
- 9782370290311
En mars 1930, les studios hollywoodiens se dotent d'un nouveau Code de production qui établit les règles consenties par l'industrie hollywoodienne pour désamorcer l'activité des innombrables organes de censure qui entravaient l'exploitation des films aux États-Unis.
Sur la base d'archives inédites, le premier des deux essais composant ce livre relate la genèse de ce texte. On voit s'y confronter des points de vue opposés sous l'arbitrage de Will H. Hays, président de la MPPDA (l'association professionnelle des studios), jusqu'à la signature par les producteurs réunis d'un accord qui, contrairement à ce qu'on a pu dire, a efficacement gouverné le cinéma hollywoodien entre 1930 et 1934.
Le second essai entreprend de corriger l'image presque universellement négative du « patron » de l'autocensure. Non seulement Hays fut un immense diplomate, mais il a contribué de façon peut-être décisive à l'avènement de « l'âge d'or » hollywoodien. -
On connaît l'histoire tragique de Lucrèce, mais de son portrait, peint en 1666 par Rembrandt, on ne savait presque rien jusqu'au jour où un restaurateur découvre sur la toile une trace qui avait jusque-là été masquée. C'est à partir de cet indice
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Tout se passe durant la longue construction du palais Farnèse de Caprarola (1559-1630) et la réalisation de son programme décoratif. Entre un dessin préparatoire de Taddeo Zuccaro représentant la Maison du Sommeil (1562) et la peinture à fresque du médaillon qui en découle dans la chambre d'été du cardinal Alexandre Farnèse, quelque chose a disparu... S'est perdu? C'est sur les traces de cet évanouissement que s'engage ici Jean-Claude Lebensztejn, historien de l'art dont l'oeuvre se définit plus par une méthode que par une période ou un type d'objets spécifiques. Ce qu'on peut souhaiter à l'histoire de l'art, disait-il, « ce n'est pas seulement qu'elle tienne compte de tous les paramètres de la recherche, documentaire, formel, théorique, fantasmatique, mais qu'elle les intègre davantage; que la production qui se constitue là soit un va-et-vient organique, innervant de part en part le matériau d'étude ».Ce qui se rejoue ici entre un dessin préparatoire, la peinture à fresque d'une chambre d'hiver puis d'une chambre d'été et enfin d'une chapelle d'un même palais, c'est un drame qui affecte le statut des rêves ou des songes ainsi que l'histoire de leur représentation et de leur interprétation. Drame épistémologique qui, du point de vue thématique, met en jeu le passage de motifs mythologiques à d'autres bibliques. Drame moral aussi, parce que dans ce passage le sommeil a pu aussi devenir coupable. Cette collusion des langages et des époques nous fait effectivement transiter de la maison du Sommeil au rêve proprement dit, qui n'est sans doute pas encore le rêve tel que nous le connaissons et l'interprétons aujourd'hui, mais qui n'en est pas moins déjà rêve. En un court précipité, Jean-Claude Lebensztejn convoque, dans ce cheminement sinueux entre les différents espaces du palais Farnèse de Caprarola, des siècles de spéculation sur les rêves.
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Jacques Louis David, la traite négrière et l'esclavage : Son séjour à Nantes, mars-avril 1790
Philippe Bordes
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Passerelles
- 7 Décembre 2023
- 9782735129683
De son voyage à Nantes au printemps 1790, Jacques Louis David rapporta une vaste composition allégorique, inspirée par l'esprit révolutionnaire qui avait très tôt pris racine dans la cité portuaire. Le présent essai en propose une analyse serrée soulignant que, lors de son séjour dans le premier port négrier de France, le peintre fut inévitablement confronté à la réalité du commerce des esclaves. En déchiffrant la polysémie iconographique de son dessin, Philippe Bordes y voit une métaphore de l'esclavage - ou plus exactement d'un esclavage Noir-Blanc, dans le double sens colonial et métropolitain - que David voulut y déployer. Il met en lien cette composition avec l'influence de son entourage parisien, qui comptait plusieurs membres de la Société des Amis des Noirs, et avec les vifs débats sur l'abolition de la traite négrière au sein de l'Assemblée nationale et en dehors. L'histoire renouvelée du séjour nantais de David se révèle alors comme le moment de l'entrée en Révolution de ce géant de la peinture en tant que citoyen et artiste.
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Histoire de la pop : Quand la culture jeune dépasse les frontières (années 1950-1960)
Bodo Mrozek
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Bibliotheque Allemande
- 25 Janvier 2024
- 9782735128235
Dans les années 1950 et 1960, la culture jeune connaît un véritable bouleversement qui ébranle et scandalise la société. De nouveaux codes et pratiques de musique ou de mode ainsi que de nouveaux comportements voient le jour, déclenchant des débats houleux sur la prétendue délinquance juvénile. La culture pop naissante est interprétée comme une dégradation des moeurs et de la morale, et il convient donc de discipliner cette jeunesse " déviante " par la censure, les interdictions et les sanctions. Parallèlement, des modes de dévalorisation racistes, genrés ou reposant sur des préjugés sociaux imprègnent profondément l'opposition à ce changement culturel.Bodo Mrozek retrace l'évolution esthétique de 1956 à 1966 et son influence durable sur la culture moderne des jeunes et la culture populaire. Il s'intéresse aux acteurs, aux pratiques et surtout à la réception de cette nouvelle culture pop et aux discours qu'elle a suscités, en s'appuyant sur une large bibliographie et un travail impressionnant de recherche dans un grand nombre d'archives, notamment policières et judiciaires, mais aussi sur des références musicales ou cinématographiques, des photographies et des coupures de presse. Dans une perspective transnationale, il étudie plus particulièrement la France, les deux Allemagnes, le Royaume-Uni et les États-Unis, et révèle les bouleversements politiques ainsi que les interdépendances culturelles. Son analyse met en évidence les continuités dans les débats sur la violence des jeunes, sur les comportements déviants et la morale publique, sur la rupture des tabous musicaux et culturels.
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Le street art: Du tag à l'art urbain institutionnel
Lisa Garcia
- Pu De Clermont Ferrand
- L'opportune
- 16 Novembre 2023
- 9782383772323
Le street art est à la mode: le muralisme apparaît aux yeux des municipalités comme une opportunité pour réhabiliter le paysage urbain, fomenter le tourisme, l'activité économique et culturelle. Dans un même temps, le tag et le graffiti continuent d'être interdits par la loi, traqués par la police, méprisés de l'opinion publique. Alors qu'est-ce qui lie encore ces différentes facettes de la créativité urbaine, des contre-cultures illégales a` la culture mainstream du street art?Nous reviendrons ici sur le passe´, le présent et l'avenir du phénomène pluriel de l'art urbain pour en saisir son évolution, sa réception sociopolitique ainsi que sa fragilité actuelle.
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Les images peuvent-elles être de lait ? Cette question originelle guide notre regard sur la figuration de cet aliment, dont il est fait l'hypothèse qu'il constitue l'une des substances élémentaires de l'iconophagie en art. À partir de l'analyse de la fable « Le Loup et le Renard » de La Fontaine, envisagée comme une fiction théorique, l'auteur propose de mettre en écho plusieurs oeuvres - de Vincenzo Campi à Jeff Wall - permettant de décliner les principaux enjeux des pratiques iconophagiques.
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Nationalismes, antisémitismes et les débats autour de l'art juif : de quelques critiques d'art au temps de l'école de Paris (1925-1933)
Alessandro Gallicchio
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Passages-passagen
- 22 Juin 2023
- 9782735129362
Le livre examine les prises de positions esthétiques et idéologiques parfois déroutantes de la critique d'art dans la France de l'entre-deux-guerres. Il met en rapport la revendication d'un art national avec le débat autour de la notion d'art et d'artiste juifs.
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Perspective - revue de l'INHA n.2023-2 : Actualité en histoire de l'art
Collectif
- Inha
- Perspective - Revue De L'inha
- 16 Novembre 2023
- 9782492607011
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Perspective - revue de l'INHA n.2024-2 : Corps extrêmes
Collectif
- Inha
- Perspective - Revue De L'inha
- 14 Novembre 2024
- 9782492607035
Longtemps considérée comme l'expression d'un idéal esthétique par l'histoire de l'art, la représentation du corps humain est aujourd'hui comprise grâce aux sciences humaines et sociales comme un instrument normatif qui révèle aussi des choix politiques, des critères sociaux, des canons artistiques. S'intéresser aux images de corps extrêmes, c'est choisir d'aborder le problème de la norme par ce qui l'excède, la subvertit et la façonne à la fois : qu'est-ce qu'un corps hors normes, un corps limite ? Les corps perçus comme parfaits ne sont-ils pas eux-mêmes, à leur manière, extrêmes ? Fidèle à sa focale historiographique, Perspective fait le point sur le sujet en réunissant des contributions de chercheurs et chercheuses qui étudient, de la théorie des proportions à la tératologie, quelques-uns des corps extrêmes les plus significatifs de l'histoire de l'art.
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Apparition et disparition du bibliothécaire : Une lecture d'Arcimboldo
Yann Sordet
- Inha
- 2 Juillet 2018
- 9782917902431
Le Bibliothécaire, peint par Giuseppe Arcimboldo probablement vers 1566, est un tableau maintes fois analysé et commenté. Lui-même bibliothécaire, Yann Sordet propose dans ce texte un nouveau regard sur l'oeuvre. Historien du livre et des bibliothèques, l'auteur se livre à une lecture archéologique, examinant et caractérisant les types de livres représentés. Qu'y voit-on vraiment ?
Une énigme se fait jour, intrigue du regard en même temps que mystère de l'image qui se délite, se décompose, se dérobe au regard, s'éloigne à mesure que l'on s'en rapproche, qu'on la détaille (au sens de découper). Dans un texte nerveux et tendu comme une enquête, policière ou « archéologique », Yann Sordet, mobilisant une extraordinaire érudition, fait émerger du tableau d'autres images, d'autres récits, d'autres histoires. Ici, une lecture se raconte où chaque élément, présent et même absent du tableau, infléchit le récit. Dans ce travail d'analyse et de déconstruction, qui rappelle tous les enjeux de la lecture d'un tableau, que reste-t-il du bibliothécaire ? Et si le bibliothécaire n'était pas un bibliothécaire ? En plus d'une passionnante étude sur le Bibliothécaire d'Arcimboldo, Yann Sordet signe ici un véritable petit traité de la méthode. Dans cet instable échafaudage, l'image du bibliothécaire surgit puis se dissout. Par cette apparition-disparition, c'est la place et le rôle du bibliothécaire, au XVIe siècle comme de nos jours, que l'auteur interroge. Ce texte est issu d'une conférence prononcée à l'occasion des Sixièmes Rencontres de la galerie Colbert. -
Qu'est-ce qui dresse le cinéma contre les accélérations du tout numérique ? Les aurores après la tempête ne se voient plus que sur les écrans des salles de cinéma. Numérisés, les capitaux et les catastrophes détruisent le monde des matins tranquilles. La guerre est dans le temps. C'est à la chaîne que le numérique fabrique du virtuel, du mirage, de la monnaie de singe. En ce monde-hologramme, il n'est plus ni corps ni chair, les mains ne caressent plus rien, les blessures elles-mêmes sont factices. Cette nuée d'images nous dérobe le réel et peu à peu impose le désert des hommes et des choses. Contre la violence des exils, la salle de projection n'est-elle pas la dernière demeure de l'humain ? Face à la démultiplication des écrans, l'hypervisibilité, la transparence, comment le cinéma peut-il encore préserver sa part d'ombre et rester une arme critique ? Jusqu'où la révolution numérique n'est-elle pas en train d'affecter l'expérience esthétique et morale du cinéma, et au-delà, notre civilisation ?
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La Leçon d'histoire de l'art : L'image à l'ère de sa projection lumineuse
Roland Recht
- College De France
- 6 Mai 2021
- 9782722605619
Le développement de l'historiographie de l'art, durant le XIXe siècle, a été grandement favorisé par l'invention de la photographie. Peu à peu, les chefs-d'oeuvre de la peinture, de la sculpture et de l'architecture ont fait l'objet de campagnes photographiques au sein des grandes collections publiques et sur les sites monumentaux. L'enseignement de l'histoire de l'art a profité de cette documentation grâce aux projections lumineuses qui, à partir des années 1890, l'accompagnent d'abord en Allemagne, puis dans les autres pays européens, modifiant les comportements de l'orateur et du public, et redéfinissant certaines orientations de la discipline.
Roland Recht consacre sa leçon de clôture aux projections lumineuses utilisées depuis plus d'un siècle dans tous les enseignements d'art ou d'archéologie. Cette leçon est augmentée d'un texte écrit en 2020, dans lequel l'auteur retrace son parcours de chercheur à la curiosité insatiable. -
10 ans de trésors : Acquisitions patrimoniales 2014-2024
Therstappen Aude
- Bnu Strasbourg
- 4 Juin 2024
- 9782859231002
"10 ans de trésors" est un ouvrage qui rassemble et présente les acquisitions les plus remarquables de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU) au cours de la dernière décennie. Ce livre offre un aperçu de la diversité et de la richesse des collections de la BNU, englobant des manuscrits, incunables, parchemins, sceaux-cylindres, et autres objets précieux.
Les acquisitions ont été réalisées par divers moyens: achats soutenus par le Fonds Régional de Restauration et d'Acquisition des Bibliothèques (FRRAB) et la Région Grand Est, dons d'auteurs, de leurs descendants, ou de communautés religieuses, ainsi que par mécénat. Le livre met également en lumière les métiers et les compétences mobilisés pour la préservation et l'étude de ce patrimoine, avec des exemples de restauration de documents très détériorés.
L'ouvrage présente une sélection de pièces emblématiques reflétant l'éclectisme des collections de la BNU, couvrant des domaines tels que les alsatiques, l'aire culturelle germanique et scandinave, la cartographie, les sciences religieuses, et bien d'autres.
"10 ans de trésors" illustre également l'importance des archives et documents uniques collectés par la BNU, offrant un aperçu des matériaux essentiels pour la recherche future. Ce livre est un témoignage de l'histoire et des savoirs, et une trace visible de notre identité commune, préservée pour les générations à venir.
Ont contribué à cet ouvrage : Thierry Aubry , Gisela Bélot , Daniel Bornemann , Gwénaël Citérin , Julien Collonges ,Dmitry Kudryashov, Claude Lorentz , Catherine Soulé-Sandic , Aude Therstappen -
Fracas et poétique du théâtre : entretien réalisé par Laure Adler
Laure Adler, Julien Gosselin
- Editions Universitaires D'Avignon
- 25 Juillet 2017
- 9782357680531
« Dans le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, on a besoin d'avoir des littératures immenses, d'être face à des choses qui sont gigantesques, pas par la taille ou la durée, mais par la pensée, l'élégance, la puissance de l'écriture. La situation est tellement critique qu'il ne suffit pas de choses « grandes » ou « bonnes », il faut des choses gigantesques. »
Faut-il lire au théâtre? Julien Gosselin montre à quel point il peut être intéressant, voire essentiel, d'aller au-delà du théâtre parlé. Le théâtre, c'est aussi une lecture, des vidéos, de la poésie, de la musique. Un mélange des genres mis en pièces autour de grandes oeuvres.