l'usage du monde est le récit d'un voyage qui dura dix-sept mois, au début des années 1950 de yougoslavie à l'afghanistan.
depuis trente-cinq ans il ne cesse d'inspirer d'innombrables écrivains-voyageurs. la délicate préface d'alain dufour, l'ami éditeur, nous fait assister à la genèse et à la composition du chef-d'oeuvre de nicolas bouvier, alors qu'un choix de lettres et de reproductions illustre l'amitié de l'écrivain et du peintre vagabonds de par le monde. en l'honneur du 75e anniversaire de sa création, la librairie droz réédite à l'identique l'édition originale qu'elle a publiée en 1963, avec tous les dessins de thierry vernet.
Bibliolycée : une collection d'oeuvres classiques conçue pour les élèves de lycée et recommandée par les enseignants - Le texte intégral annoté.
- Un questionnaire bilan de première lecture.
- Des questionnaires d'analyse de l'oeuvre.
- Des corpus accompagnés de questions d'observation et de travaux d'écriture.
- Une présentation de l'auteur et de son époque - Un aperçu du genre de l'oeuvre et de sa place dans l'histoire littéraire.
La trentaine d'illustrations, en couleur et en noir et blanc, qui accompagneront le texte de Voltaire ont été publiées par The Folio Society au Royaume-Uni dans un volume de luxe, au tirage limité à 1 000 exemplaires et vendu à 195 livres.
Elles sont inédites en France. Le volume Folio sera imprimé sur du Périgord mat 120g ; il ne comprendra pas d'appareil critique.
« ... L'amour crée, comme par enchantement, un passé dont il nous entoure. Il nous donne, pour ainsi dire, la conscience d'avoir vécu, durant des années, avec un être qui naguère nous était presque étranger. L'amour n'est qu'un point lumineux, et néanmoins il semble s'emparer du temps. Il y a peu de jours qu'il n'existait pas, bientôt il n'existera plus ; mais, tant qu'il existe, il répand sa clarté sur l'époque qui l'a précédé, comme sur celle qui doit le suivre. » Introduction, notes et commentaires de Gilles Ernst.
Qu'est-ce qu'une peine juste ? Qu'est-ce qu'une violence juste ? À partir de quelques principes clairs et évidents, Beccaria fonde le droit pénal moderne : principe de proportionnalité, distinction du crime et du péché, codification (principe de légalité), principe d'utilité, dépénalisation des délits d'opinion et de moeurs, etc. Des délits et des peines reste d'une brûlante actualité en nous apprenant que le droit pénal a toujours pour vocation de défendre le plus faible contre le plus fort : ce plus faible qui, au moment du crime, est la victime ; ce plus faible qui, au moment du procès, est le prévenu ; ce plus faible qui, au moment de l'exécution, est le condamné.
Dans Folioplus classiques, le texte, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
- Mouvement littéraire : Révolutions rimbaldiennes - Genre et registre : Poétique de l'image et de la contradiction - L'écrivain à sa table de travail : Difficultés du recueil - Groupement de textes : « Le lieu et la formule » : rêve, poésie et mouvement - Chronologie : Arthur Rimbaud et son temps - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée.
Le tome III est le coeur du récit. Marco Polo parvient à la cour de Khoubilai Khan. Il découvre sa capitale, ses palais, ses femmes et concubines. Il décrit la magnificence des chasses et des fêtes ainsi que l'efficacité du gouvernement du plus grand souverain de l'univers. Il signale des choses singulières : la remise annuelle de tributs par les peuples soumis, l'usage d'une monnaie de papier, l'organisation d'un service de messagers se déplaçant à vive allure d'un relais de poste à l'autre, la distribution de vivres aux nécessiteux dans les moments de disette. Le portrait de l'empereur tracé par le voyageur vénitien est en partie idéalisé, mais il ne manque pas de vérité. Ce personnage hors du commun a ébloui Marco Polo. De nos jours, il continue de fasciner.
Le plus tendre, le plus séduisant, le plus funambulesque des écrivains fin de siècle.
Hamlet, lohengrin, pan, persée, salomé sont les héros des moralités légendaires ; dépouillés de leur défroque de mythologie ou d'histoire, ils évoluent dans un monde irréel dont l'invraisemblance et la fantaisie relèvent à la fois de la fable philosophique et de la loufoquerie d'un canular de potache. contemporain de jarry et de verlaine, ami de seurat et de fénéon, laforgue, mort phtisique à vingt-sept ans, a été un des princes de l'absurde et le gérard de nerval de l'esprit décadent.
En plaçant cet ouvrage sous le signe de l'Archange saint Michel, nous voulons rappeler que l'entreprise apologétique du comte de Maistre est tout le contraire d'une entreprise oecuménique : l'erreur peut bien transiger avec l'erreur, le mensonge et même le demi mensonge avec le mensonge, c'est leur nature, la vérité, en revanche veut la droite ligne, la règle unique.
L'Effet Pygmalion procède d'une incursion dans l'immense fortune littéraire, visuelle, audiovisuelle enfin, du mythe fondateur de la première histoire de simulacres consignée par la culture occidentale. La légende raconte qu'un sculpteur chypriote tombe amoureux de l'oeuvre qu'il façonne; dans un élan de magnanimité, les dieux décident de l'animer. Devenue, par la volonté divine, femme et épouse de son créateur, cette dernière reste néanmoins un artefact qui, s'il est doué d'âme et de corps, n'en demeure pas moins un fantasme. Un simulacre, précisément. Artifice privé de modèle, le simulacre ne copie pas un objet réel, il s'y projette plutôt et l'escamote, il existe en soi. Ne procédant pas de la copie d'un modèle, n'étant nullement fondé sur la ressemblance, le simulacre transgresse la mimésis qui domine la pensée artistique.
Ambitieux, l'ouvrage ne se satisfait pas d'une approche interdisciplinaire. Ainsi définit-il son objet critique non par une succession de témoignages artistiques ou littéraires, mais par la conception même de la représentation, le statut du modèle et de la copie. En ce sens, si un texte d'Ovide ou de Vasari, une miniature médiévale, une statue vivante de la Renaissance, une peinture romantique, une photographie, un film et jusqu'à la poupée Barbie sont convoqués par Victor Stoichita, c'est pour être examinés avec les mêmes principes critiques et contribuer à un discours herméneutique sur la conception occidentale de l'image.
Le mythe de Pygmalion, parabole de l'infraction même de la représentation, de l'éviction de la mimésis et de la déviation du désir, fonde une anthropologie de l'objet esthétique et donne à voir la feinte originelle dans toute société captivée par les simulacres et ses leurres, telle que la nôtre.
A l´époque moderne, l´éclatement de la chrétienté en confessions rivales, en un "catholicisme" et des "protestantismes", a suscité le développement de la controverse et l´élaboration d´une immense littérature religieuse. L´écrit, et particulièrement l´imprimé, devenait l´instrument du débat théologique et philosophique. Ce faisant, l´interprétation des écrits - la Bible, les Pères, les auteurs spirituels -, l´établissement du sens des textes et l´émergence de l´ " auteur " au sens moderne du terme entraînaient à leur tour un problème philosophique autant que théologique et donnaient naissance à des disciplines autonomes, l´exégèse et l´herméneutique. Les travaux rassemblés dans ce livre constituent un essai d´interprétation de plusieurs corpus textuels, d´oeuvres de philosophes, de théologiens et d´auteurs spirituels. Ils fournissent une réflexion sur la constitution ou la modification des références fondatrices (le rapport à une origine, les structures psychiques ou anthropologiques). Que les questions de la spiritualité, de la dévotion et de l´institution soient centrales dans ces recherches n´étonnera pas : l´homme moderne y est engagé, s´affirmant comme sujet de son expérience.