C'était l'été où Coltrane est mort, l'été de l'amour et des émeutes, l'été où une rencontre fortuite à Brooklyn a guidé deux jeunes gens sur la voie de l'art, de la ténacité et de l'apprentissage. Patti Smith deviendrait poète et performeuse, et Robert Mapplethorpe, au style très provocateur, se dirigerait vers la photographie. Liés par une même innocence et un même enthousiasme, ils traversent la ville de Brooklyn à Coney Island, de la 42? Rue à la célèbre table ronde du Max's Kansas City, où siège la cour d'Andy Warhol. En 1969, le couple élit domicile au Chelsea Hotel et intègre bientôt une communauté de vedettes et d'inconnues, artistes influents de l'époque et marginaux hauts en couleur. C'est une époque d'intense lucidité, les univers de la poésie, du rock and roll, de l'art et du sexe explosent et s'entrechoquent. Immergés dans ce milieu, deux gamins font le pacte de toujours prendre soin l'un de l'autre. Romantiques, engagés dans leur pratique artistique, nourris de rêves et d'ambitions, ils se soutiennenet et se donnent confiance pendant les années de vache maigre. Just Kids commence comme une histoire d'amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 60-70, de ses riches et de ses pauvres, de ses paumés et de ses provocateurs. Véritable conte, il retrace l'ascension de deux jeunes artistes, tel un prélude à leur réussite.
Tout commence par la correspondance entre deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, 28 ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, 65 ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d'échanges de livres, de lettres et de pensées à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu'Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis - et pas uniquement les personnages de ses romans préférés - et ils l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu'Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance. Mais lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel...
Et si vous appreniez que toute votre vie repose sur un mensonge?
Kim, une Australienne de trente ans, est sous le choc. Un inconnu vient de lui révéler qu'elle s'appelle en réalité Sammy Went, qu'elle a été enlevée vingt-huit ans auparavant et que sa vraie famille l'attend aux États-Unis. Kim n'en croit pas un mot mais ne peut s'empêcher de se poser des questions. Pourquoi est-il impossible de mettre la main sur des photos d'elle bébé? Et qui est cette petite Sammy, enfant disparue, à qui elle ressemble tant?
Pour remonter le fil de son histoire, Kim devra affronter les dangers et la terrible réalité qui l'attendent dans le Kentucky.
Un roman à suspense de haute volée qui mêle kidnapping, secrets de famille et conspiration.
Qui irait soupçonner que mener une vie de bâton de chaise, sous son apparence bon enfant, cache probablement une gauloiserie des plus vertes ? Ou qu'avoir la puce à l'oreille eut pendant des siècles un sens uniquement érotique ? Que casser la graine est parti d'une plaisanterie de vignerons, que le rapprochement des vessies et des lanternes (qu'il ne faut pas confondre !) remonte à l'époque romaine ?
L'histoire des expressions est une véritable boîte à surprises. Après vingt-cinq années de recherches et de publications diverses sur le sujet - parmi les plus récentes dans la rubrique « Le plaisir des mots » du Figaro -, Claude Duneton, auteur du Bouquet des expressions imagées, dévoile ici les doubles fonds des images qui parlent.
Peter et Eva viennent de perdre leur bébé, la petite Lieve. Après des années consacrées à la conception d'un enfant, les rapports programmés et les inséminations artificielles, le choc est terrible. D'autant qu'ils doivent emménager dans la maison qu'ils avaient achetés pour élever leur fille. Dans cette banlieue pavillonnaire encore peu fréquentée, Peter et Eva ont le coup de foudre pour Rebecca et Steef, les voisins d'en face, beaux, musclés, bronzés et très épanouis. Pratiquant un amour libre sans honte ni tabous, ces amicaux voisins adeptes de l'échangisme ne demandent qu'à initier Peter et Eva, qui se laissent séduire. Mais Rebecca et Steef ont bien d'autres secrets, et Peter voit d'un mauvais oeil sa femme se rapprocher du voisin. Le désir et la jalousie vont faire naître une vague de folie meurtrière qui pourrait bien les submerger...
Poupées, sacs à main, carnets de notes, téléphones, lunettes... On ne s'intéresse jamais aux objets trouvés. Pourtant, ils ont appartenu à quelqu'un, ils ont été, peut-être, aimés, contemplés, caressés avant d'être perdus et oubliés. Le seul plaisir dans la monotone vie de Michele, chef de gare solitaire et maussade, est de recueillir ces objets délaissés pour les ranger ensuite méticuleusement chez lui, dans la minuscule station de Miniera di Mare. Lui dont la mère est partie, un jour qu'il rentrait tout juste de l'école, emportant le journal intime de son fils comme seul souvenir, ne s'est jamais remis de cet abandon.
Et puis, un jour, Michele trouve, coincé entre deux sièges, un petit cahier rouge tout racorni : c'est le journal intime de son enfance ! Il a l'intime conviction que sa mère l'a laissé là exprès. Sa seule amie, Elena, jeune femme fantasque et imprévisible, l'encourage à partir en quête de la vérité... et peut-être même d'un remède pour son coeur cabossé.
Qui n'a jamais été tenté, en passant devant un pré où se vautrent, se prélassent, flânent quelques bovidés placides, de devenir vache à son tour ? C'est la surprise que la vie, taquine, réserve à Philippe Bonneval, adolescent sensible et insouciant. Drôle de vacherie ! Au sens littéral, le fils unique de Monsieur et Madame Bonneval, propriétaires du beau magasin de confection de Rochebrune, se métamorphose en vache. Passé l'effet de surprise, Philippe, enfin Blanchette, abandonne la cigarette, prend 200 kilos et rumine cette transformation impromptue. Face au rejet paternel de cette nouvelle condition, se sachant paria à jamais, il quitte les siens pour les prés. Or, comme chacun le sait, l'amour est dans le pré. La coquette Blanchette, y rencontre un fier taureau de Bilbao, l'amour de sa vie, le père de son veau.
Meuh ! est le témoignage digne et émouvant, loufoque aussi, d'une jeune vache qui ose s'affirmer pour trouver sa voie, quitte à rompre avec son passé. La route est longue pour trouver de l'herbe verte et sa place au soleil. Blanchette, elle, a su y parvenir. « La vache que je suis devenu est primesautière et rêveuse, la nuit comptant les étoiles, le jour cherchant les trèfles à quatre feuilles, craignant d'en avaler. » François Morel, avec sa verve et son humour habituels, nous offre une fable drôle et édifiante.
Dans le Brésil du siècle dernier, l'histoire loufoque, drôle et émouvante de deux soeurs qui tentèrent d'échapper au sinistre destin de « femme au foyer »...
Euridice Gusmão et sa soeur, Guida sont nées dans le Rio de Janeiro des années 1920, dans un quartier populaire où on boit, on danse, on mange, on crie. Les deux soeurs grandissent dans cette atmosphère exubérante, et quand vient le moment de se marier, Euridice épouse docilement le garçon rencontré lors d'un bal. Elle est ambitieuse, déborde d'idées plus brillantes les unes que les autres et a de l'or dans les doigts, mais elle comprend vite que son employé de banque de mari, tout comme sa famille, ne peuvent accepter qu'elle sorte du rang. Guida, elle, choisit un chemin différent. Reniée par ses parents après s'être enfuie avec Marcos, riche héritier avec qui elle vit un amour passionnel, elle devra assumer seule l'éducation de son fils après le départ de son mari. Et elle le fera sans jamais demander de comptes à personne. Autour d'elles, gravite une galerie de personnages terriblement humains, aussi bien dans leurs moments de bonté et de grâce que dans leurs petites bassesses. Zélia, la voisine d'Euridice, commère devant l'éternelle ; Filomena, ancienne prostituée reconvertie en nourrice ; Antonio, vieux garçon dominé par une mère revêche et hypocondriaque, et fasciné par les deux soeurs...
À travers ces destins entrecroisés, Martha Batalha raconte l'histoire de deux femmes dont le seul crime est de ne pas vouloir vivre la vie de leur mère. Chacune à sa manière va s'arracher à la force du destin par le mariage, le travail, la maternité ou l'amitié. Un roman résolument optimiste où l'on perçoit l'annonce d'un monde meilleur, un monde où les femmes opprimées par les hommes, comme par le contexte social dans lequel elles évoluent, sont aussi des rebelles incontrôlables et terriblement attachantes.
Vivre à son propre rythme, lire des auteurs oubliés, jouer au tennis sans esprit de compétition, faire la sieste au fond du jardin, contempler un vol de grues, repenser aux rêves de la nuit : autant d'expériences mystérieuses que le bruit assourdissant de la planète rend aujourd'hui presque impossibles. Dans l'esprit du Petit traité de désinvolture, L'art difficile de ne presque rien faire aborde avec un humour délicieux l'une des questions insolubles de l'existence : comment préserver la jouissance de l'instant ? Quelque part entre la sagesse chinoise du tao et le désir d'enfance, avec un scepticisme assumé face aux délires de la consommation ou du sport-spectacle, Denis Grozdanovitch nous invite avec une poésie quotidienne et lumineuse sur des sentiers qui ne mènent nulle part.
Vous retrouverez, dès les premières pages du Génie de la Bastille, les héros des derniers chapitres du Lit d'acajou : Ethis, l'enfant trouvé devenu prince du vieux faubourg Saint-Antoine, Bertrand, le poète compagnon du tour de France, et la douce Marie. Vous découvrirez les charmes de l'imprévisible et superbe Louise, de sa fille Élisabeth née le jour où était posée la première pierre de la colonne de Juillet. Ce monument symbolique, la petite fille le verra grandir en même temps qu'elle, jusqu'à ce que, sept ans plus tard, le génie ailé de la Bastille, équilibriste de l'Histoire, vienne veiller dans le ciel sur la patrie des ébénistes. L'aventure séculaire des artistes du bois et de leurs familles se poursuit. À travers leur existence quotidienne, vous vivrez, dans l'amour, les larmes et la gaieté, les secousses du XIXe siècle... Vous partagerez avec les descendants de Boulle, de Riesener et de Jacob, les enthousiasmes et les craintes suscités par la IIIe République naissante et les douleurs de la Grande Guerre. Le royaume du meuble perdra sans doute un peu de son âme au cours de ces événements prodigieux, mais le savoir-faire incomparable des «fines lames», artistes des cours et des passages, perpétuera une suprématie vieille de trois siècles en épousant le lyrisme floral du style de la Belle Époque, l'Art nouveau, puis l'ornementation moderne de l'Art déco.
La fabuleuse histoire d'une civilisation disparue : celle du royaume de Bahreïn et de ses pêcheurs de perles.
- Voilà un moment que je t'observe. Tu es insensé. La vie à laquelle tu aspires, tu ne la trouveras jamais. Abandonne ! Ta quête est vouée à l'échec.
- Non ! Je refuse que mon corps redevienne poussière. Non ! Je veux continuer à contempler la lumière, je veux encore m'enivrer des splendeurs de la vie ! Je veux vivre !
Alors le vieux sage murmura :
- Très bien, je vais te révéler un secret. Il existe une plante. Une plante qui vit ici, au fond des eaux. Elle a des reflets argentés. Si l'on ne prend pas garde, elles écorchent les mains comme fait la rose. Si tu parviens à la trouver, alors mange-la et tu obtiendras la vie éternelle.
Entre légende et vérité, aux limites du rêve, Le Royaume des deux mers est un fabuleux voyage initiatique qui nous transporte aux confins de l'une des plus anciennes civilisations du monde : Dilmoun. Dilmoun, le « pays où le soleil se lève », Dilmoun où, d'après la tradition sumérienne, résidait le seul survivant du Déluge. Dilmoun, le jardin d'Éden.
Ce témoignage extraordinaire est né d'une rencontre, celle, un soir d'été, de Sarah Marty, propriétaire d'une vaste maison dans les Yvelines, et de Yoldas, maçon kurde qui lui propose de reconstruire le mur d'enceinte écroulé de sa propriété. Au fil des jours, Yoldas va se confier, raconter son histoire. Comme un pont suspendu entre sa vie et celle de Sarah, comme s'il existait une reconnaissance entre les pauvres hères qui traînent la mort à leurs basques. Avec une infinie pudeur, Sarah raconte :
« Obstinément, chaque soir j'ai retracé la fuite de cet homme et j'ai traversé des forêts, des plaines, marché comme un automate, je me suis glissée parmi ses quatorze compagnons, je les ai entendus. J'ai avancé au son de leurs murmures et du fracas des tirs auxquels ils échappaient. Flanc contre flanc j'ai partagé leurs souffles, leurs doutes, leurs sourdes angoisses. J'ai eu froid. Souvent j'ai tremblé. Je n'ai fait aucune concession, durant des nuits, j'ai cherché sans relâche à retracer la vérité, la justesse de leurs émotions, j'ai tout fait pour ne pas les trahir. Ceux qui ont vécu cette histoire ont habité en moi, écrasant mon ombre, m'offrant une allure différente quand je marchais, un visage éthéré, un corps qui ne cessait de maigrir. Ces personnes ne m'ont pas happée, c'est moi qui les ai avalées et je savais qu'elles ne se tairaient pas tant que je n'aurais pas posé le dernier mot de leur histoire sur ces feuilles qui s'amoncelaient.¿ J'ai congédié les mots fades et étriqués, les relevés de situation blêmes, chassé le récit et fait place au roman. J'ai désiré de l'ampleur et j'ai tenu à habiller chacune de ces personnes de lumière pour qu'ils ne restent pas dans l'ombre de leur souffrance et qu'ils deviennent les héros de cette vie si peu ordinaire. La douleur des hommes n'a pas de frontières. Entendez les hommes tomber. Entendez toutes les guerres qui grondent à nos portes. Entendez les pleurs. Entendez les cris, un jour, peut-être, seront-ils les vôtres. »
« Célibataire, peu d'amis, pas de parents, pas de mec ni d'enfants, Sylvie est persuadée que sa vie ne rime à rien. Le suicide semble être l'option la plus alléchante. Elle est suivie par Franck, un psy, qui lui suggère des épreuves les plus farfelues les unes que les autres. Mais elle n'en démord pas : le 25 décembre sera le jour de son suicide, jusqu'à ce qu'elle rencontre une SDF qui va bouleverser toutes ses certitudes. Tour à tour hilarant et émouvant, Joyeux suicide et bonne année est un roman salutaire par les temps qui courent : un hymne à la vie, le tout raconté avec finesse et impertinence par Sophie de Villenoisy. Quelque part entre La vie est belle de Franck Capra et Bridget Jones, elle installe son style dès les premières lignes, un mélange savoureux d'humour et de tendresse qui réserve bien des surprises. »
L'été de ses 18 ans, Anita Grankvist s'était fixé trois objectifs dans la vie : apprendre à conduire une moto, acheter une maison et devenir complètement indépendante.
Presque vingt ans plus tard, Anita est certes indépendante, mais n'a toujours pas réalisé ses deux autres rêves. Elle mène une petite vie tranquille, seule avec sa fille, et travaille au supermarché local. Le départ d'Emma pour l'université va bouleverser ce quotidien un peu plan-plan. Anita réalise qu'elle va devoir gérer quelque chose qui lui a cruellement manqué ces deux dernières décennies : du temps libre.
Qu'à cela ne tienne, Anita commence à prendre des leçons de moto, se lance dans un projet impossible, apprend à connaître sa mère légèrement sénile, et tombe follement amoureuse. Finalement, n'est-ce pas merveilleux de réaliser ses rêves d'adolescence à l'approche de la quarantaine ?
Écrivain et jeune épouse, Murielle rêve de créer, mais la vie refuse obstinément d'exaucer son souhait. Après autant de fausses couches que de manuscrits refusés, elle s'est péniblement résignée à ne donner naissance qu'à des articles sur les vermifuges dans la rubrique animalière d'un journal télé. Mais un jour tout bascule : un éditeur l'appelle, son dernier roman, La Femme stérile, l'a fasciné, il veut absolument le publier. Murielle n'en revient pas, ce roman-confession qu'elle avait écrit pour elle-même lui ouvrira donc les portes du cénacle !
Pour elle et son mari, la roue semble tourner, mais c'est sans compter les ondes de choc que va provoquer la parution de ce roman, dans leurs familles et dans leur couple. Les révélations de sa mère et de sa soeur ainsi que l'affirmation du désir de création de son mari vont retourner la vie de Murielle de fond en comble. Cette consécration littéraire dont elle a toujours rêvé serait-elle un cadeau empoisonné ?
L'actualité de ces deux dernières années façon François Morel, c'est une centaine de chroniques décapantes, tendres, impertinentes, méchantes aussi. Des chroniques indispensables, entre billets d'humeur malicieux et coups de gueule salutaires:La météo ferait-elle le jeu du FN? Peut-on survivre aux blagues ratées de Manuel Valls? Les Daeschiens sont-ils de retour? Pas marrant d'être le cardiologue d'Alain Finkielkraut. Ne renoncer à rien... À 8 h 55, chaque vendredi sur France Inter, François Morel nous offre une bouffée d'air pur, quelques minutes qui font voir la vie différemment. Le vendredi, grâce à lui, c'est le jour où on est ravi d'arriver un peu en retard au boulot, le jour où la culture reprend des couleurs, le jour où l'on est sûr de rire un peu. Jaune, aux éclats, à en pleurer parfois. Comédien, auteur, metteur en scène, chanteur et chroniqueur de radio, François Morel réenchante le quotidien, le saupoudre d'un on-ne-sait-quoi de nostalgie et de dérision qui donne un peu l'impression d'être de ses amis.
Lorsque vous aviez fait la connaissance d'Emma, Alice, Andréa et Chloé, elles traversaient la fameuse crise de milieu de vie, fatiguées de tout gérer pour tout le monde tout le temps. Partir une semaine en Grèce avait été leur « grève des femmes formidables » et leur avait permis de mieux comprendre ce qui les avait conduites à cette situation, ce dont elles avaient envie et ce sur quoi elles pouvaient agir. À leur retour à Paris, l'imprévu avait décidé de s'en mêler. Pendant les mois qui avaient suivi, chacune avait tenté de mettre en place ses bonnes résolutions tout en intégrant Laurence à leur quatuor. Deux années se sont désormais écoulées, leurs vies ont évolué, pas toujours comme elles l'auraient souhaité, mettant à mal leur amitié et leurs projets. Toutes femmes formidables qu'elles sont, elles vont découvrir à leurs dépens qu'elles ne peuvent pas tout avoir et se retrouver à l'heure des choix. Choix conjugal, choix professionnel, choix familial, rien ne leur sera épargné !
Rio de Janeiro, 1904. Johan Edward Jansson arrive à Rio en tant qu'ambassadeur de Suède au Brésil. Lui et sa femme, l'exotique et sensible Brigitta, s'installent et commencent à transformer la petite station balnéaire d'Ipanema en une des destinations les plus prisées au monde. Par amour pour cette ville, Johan fait construire un château au bord de l'eau. La magnificence et les mystères d'Ipanema prennent vie. Le quartier se peuple de figures de tous bords : Brigitta, hantée par des voix dans sa tête, Laura Alvim, une petite-bourgeoise qui se rêve actrice, et Alvaro, un médecin célèbre rongé par les conséquences de ses expériences.
Un demi-siècle plus tard, le petit-fils de Johan, Octavio, voit Ipanema se métamorphoser sous une vague de tourisme et de modernité. Le pays aussi subit un bouleversement profond et porte maintenant la marque de la dictature militaire.
Un château à Ipanema mêle figures historiques et personnages fictifs pour composer un récit complexe et riche. C'est une histoire qu'on a entendue résonner en Amérique latine pendant un siècle, dans ce monde où la mémoire s'efface vite et les décisions à court terme de quelques-uns suffisent à détruire la vie de tous les autres.
À 43 ans, Caroline d'Adhémar de Gransac a tout ce dont une femme peut rêver : la beauté, l'argent, l'amour de ses enfants et l'admiration de ses amis.
Sa vie ressemble à une pub de magazine, elle est aussi réussie que son brushing. Paul, son ex-mari et avocat d'affaires, pourvoit à son standing.
Jusqu'au couac, le congé parental de Paul, qu'elle n'a pas vu venir et qui la laisse du jour au lendemain sans revenus. Caroline, qui n'a jamais travaillé, va devoir mettre les mains dans le cambouis et sa manucure va prendre cher. Son ego aussi. Acculée, elle va faire un choix terrible, que la morale et sa bonne éducation réprouvent. Ses proches pourront- ils lui pardonner ?
Auditeur assidu, attentif écouteur, ponctuel allocutaire, je t'imagine. Dans ta voiture ou dans ta salle de bains, dans ton lit ou dans ta cuisine, je te suppose. Tu prêtes l'oreille et tu t'interroges.
« De quoi va-t-il nous parler cette semaine ? » Oui, car c'est la question que se pose chaque vendredi matin la France branchée sur France Inter. « Comment va-t-il nous faire réfléchir en nous amusant ? Comment va-t-il nous émouvoir en nous bousculant ? » Voici résumées les interrogations de la France la plus sagace, la plus éveillée, la plus dégourdie.
Parmi les célèbres chroniques :
- « C'est pour qui la banane ? C'est pour toi, pauvre petite conne », chronique du 1/11/2015.
Billet adressé à la fillette d'une dizaine d'années qui a lancé à Christiane Taubira : « C'est pour qui la banane ? C'est pour la guenon » lors d'une visite de la ministre de la Justice à Angers.
- « Valérie, j'ai lu votre livre ! », chronique du 12/09/2014.
- « Pleurs et rage », hommage à Charlie Hebdo, chronique du 9/01/2015.
TOC TOCQuelques mois après la disparition brutale d'April May et des Carl, ces statues géantes extraordinaires, un livre mystérieux semblant prédire l'avenir apparaît sur le pas de la porte d'Andy. Avec lui, c'est l'espoir de retrouver la trace d'April qui renaît, mais aussi de nouvelles interrogations qui surgissent : pourquoi les Carl sont-ils partis ? L'humanité est-elle en danger ? Et que penser de cette jeune entreprise, Altus, qui promet de recréer le Rêve pour ses clients ?Andy, Miranda et Maya vont devoir trouver leur voie dans un monde qui semble décidé à les séparer et à s'embraser, mais ils rencontreront sur leur route des alliés inattendus.Une plongée au coeur de la génération Z qui interroge avec une inventivité jubilatoire notre mode de vie et notre avenir.
Peter Mickelsson, professeur respecté, a de terribles problèmes d'argent. Il vient d'acheter une très vieille maison, prétendument hantée. Des bizarreries commencent à perturber sa vie: un soir, il est obligé de tuer un chien d'un coup de canne ; son nouveau foyer est cambriolé ; une voiture verte semble le suivre et plusieurs de ses proches trouvent une fin tragique. Peter en est convaincu, quelqu'un lui en veut. Mais les suspects sont trop nombreux : l'un de ses étudiants, l'agent du fisc tatillon qui le harcèle au téléphone, Donnie, la prostituée qu'il fréquente, les mormons qui vivent à côté...
Vibrante icône dont l'anticonformisme délicieusement scandaleux et le mode de vie solaire ont incarné les rêves de plusieurs générations depuis l'après-guerre, Françoise Sagan habite notre imaginaire. Marie-Dominique Lelièvre l'a prise en filature et revisite son mythe.
Menant une enquête littéraire à suspense, elle a eu accès à des archives confidentielles. Elle a rencontré les amis intimes de Sagan, Florence Malraux et Bernard Frank, mais aussi ses secrétaires, sa dernière compagne, son fils, sa banquière, ses médecins, ses éditeurs, sa gouvernante. Elle a visité ses maisons, feuilleté ses livres, consulté ses manuscrits et sa garde-robe, écouté ses disques et même dormi dans son lit... De cet incroyable et bouleversant voyage au pays de Sagan, elle nous ramène une biographie étonnamment vivante, un magnifique récit au lexique fin et inventif, un kaléidoscope foisonnant de documents secrets, de coups de théâtre, d'émotions, de révélations, brossant le portrait en clair-obscur d'une femme fragile et attachante...
Comment l'orpheline Gabrielle est-elle devenue la grande Coco Chanel ? Grâce aux soeurs du couvent d'Aubazine, à Adrienne Chanel, Misia Sert, Colette, Marie Pavlovna, Vera Bate, Marthe Davelli, Polaire, Mona Williams, Romy Schneider, Claude Delay.Des religieuses, une petite-fille du tsar, une grande muse, la cousine du duc de Windsor, des actrices, une jeune psychanalyste...
Sans ses amies, Chanel ne serait pas Chanel.
Elles ont échangé leurs hommes, leurs bijoux, leur garde-robe, leur biographie, leur science du glamour et leur goût.
Elle les aimait et les détestait. Elles le lui rendaient bien.
De cette Cendrillon, elles ont fait une reine.
Des archives, des correspondances, des témoignages inédits révèlent une Chanel terriblement vivante dans une Europe en ébullition. C'est Sex and the City avec un siècle d'avance.
Marie-Dominique Lelièvre a rencontré ses amies, ses mannequins, ses ouvrières, ses petits-neveux, les petits-enfants de ses amants. De la rue Cambon à la Pausa, du Ritz au Palace hôtel de Lausanne, elle ouvre des portes secrètes.
Le premier portrait humain de Gabrielle Chanel, le Napoléon des femmes libres.