150 ans après sa fin tragique, la Commune de Paris demeure paradoxalement mondialement connue et largement méconnue à la fois. En cause les débats, enjeux de mémoire et relectures ultérieures qui en ont été faites et ont nourris les mythes et fantasmes qui l'entourent.
Mais que fut, en réalité, la Commune de Paris ?
Quels enjeux a-t-elle soulevé, et quelles controverses en entourent la mémoire ? Quels lieux emblématiques de la capitale a-t-elle marqué de son empreinte ? Enfin, et surtout, qui étaient celles et ceux qui y ont pris part ? Que furent leur vie, leurs engagements ?
À l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de cet événement emblématique, un collectif d'une trentaine de chercheurs et chercheuses a rassemblé pour la première fois, en un seul et même volume, l'ensemble des connaissances cumulées à son sujet, embrassant une grande variété de contenus (biographies, synthèses thématiques, présentations de lieux, retour sur des questions controversées).
Très richement illustré, il constitue une entrée sans équivalent dans cette page méconnue de l'histoire sociale française et internationale.
Que s'est-il passé dans la chambre 406 de la clinique Santa María à Santiago du Chili le 23 septembre 1973 ? C'est là un mystère qui entoure la mort de l'un des plus grands écrivains d'Amérique du Sud : Pablo Neruda.
C'est là l'histoire d'une énigme jamais résolue... jusqu'à présent et qui secoue encore l'histoire politique de ce pays.
Passionnée de cuisine, Hélène Leclerc a été cuisinière en cheffe du Campus de la Transition. Situé dans le département de Seine-et-Marne en Ile-de-France, cet organisme est entièrement dédié aux enjeux de la transition écologique. Un lieu d'enseignement, de recherche et d'expérimentation créé en 2018 par un collectif d'enseignants-chercheurs, d'entrepreneurs et d'étudiants réunis par une volonté commune : promouvoir une transition écologique, économique et humaniste. Elle y a expérimenté et appris une cuisine souvent collective, végétarienne, locale, de saison, antigaspi, mais surtout savoureuse et décomplexée !
Pour ces recettes Hélène applique quelques grands principes intangibles mais ses choix sont avant tout guidés par son intuition, et surtout, par ses convictions ! Dans ce livre, on va parler de comment et pourquoi on mange végé, on compose un repas équilibré, on mange local au maximum, on évite le gaspillage (alimentaire et énergétique), on s'adapte aux saisons, on cuisine les restes. Alors, envie de réinvestir ta cuisine, pour faire l'expérience de la transition et pour t'initier à son art culinaire engagé ? (Car ici le tutoiement est de rigueur) ? La sobriété est au coeur de la démarche et on va voir ensemble comment essayer de changer quelques habitudes pour consommer moins mais mieux !
Peut-on encore prendre soin du monde et s'en émerveiller ? N'y-a-t-il pas d'alternatives à la prédation généralisée ? S'il y a une crise des énergies fossiles, y-aurait-il une voie pour les énergies spirituelles dans nos manières d'habiter le monde ?
Nos existences hors-sols ne dureront pas telles quelles bien longtemps, en tout cas pas pour tout le monde. Nous allons devoir, à un moment ou un autre, quitter notre confort extractiviste, nous devrons le faire pour bien vivre. Notre rôle à nous, humains, pourrait être alors de prendre soin de la Terre comme si notre vie, tant matérielle que spirituelle, en dépendait. C'est ce que propose Jean-Philippe Pierron dans cet ouvrage, en explorant la dimension spirituelle et personnelle de l'écologie.
Depuis vingt ans, les rapports de force en géopolitique du numérique ont profondément changé : tandis que le numérique a glissé progressivement de la sphère publique à la sphère privée, on a vu naître des Géants, et avec eux des rapports de dépendance inquiétants : dépendance des États à l'égard des Gafam, mais aussi vis-à-vis d'autres géants moins connus et pourtant tout aussi puissants, tels que, par exemple, des entreprises d'infrastructure (Lumen, Cogent...) sans lesquelles internet ne fonctionne plus.
Cette dépendance, déjà visible (câbles sous-marins, coupures de services, réseau interrompu en Russie...), va l'être de plus en plus avec le temps, et tend à devenir un moyen de pression ou de négociation. Quels risques courons-nous vraiment ? Et comment peut-on (encore) en sortir ?
«Le français s'appauvrit», «Avec ces réformes de l'orthographe, on écrira bientôt en phonétique», « Une «autrice», c'est laid », « Le français est la langue officielle depuis Villers-Cotterêts »... La langue française, si elle était morte, se retournerait dans sa tombe : tour à tour sacralisée par les chantres du roman national, ou instrumentalisée par ceux qui veulent nous faire croire que nous vivons une époque décadente, la langue est indéniablement un outil politique.
« Bon français », accents, langues régionales, écriture inclusive, influences étrangère...
Une mise au point s'impose ! Le linguiste Médéric Gasquet-Cyrus, dans un ouvrage aussi drôle que savant, déconstruit un à un les mythes qui entourent la langue française, et montre à quel point notre langue est assurément vivante
À quoi servent les maths ?
À penser, à apprendre, à patienter pour trouver une solution, à contrarier nos mauvaises intuitions, à nous surprendre souvent, parfois à nous rassurer, et même, nous apporter de la joie, une sorte d' « épiphanie ».
Le numérique a envahi nos vies. Et pourtant, la transition vers une société numérique est loin d'être achevée !
Or nous sommes loin de mesurer les nombreuses conséquences de l'arrivée massive du numérique dans nos vies. Cette transition se fait au prix de fractures numériques qui deviennent des enjeux éthiques majeurs : c'est le cas de la digitalisation des administrations et services publics, qui laisse une partie des usagers sur le bord du chemin. Cybercriminalité, addictions, trafics de données, désinformation... il s'agit d'accompagner la numérisation non pas par une « transformation » - terme généralement employé dans le débat public - de l'État et de la société, mais par une véritable transition vers une société numérique dont les contours auront été pensés pour atténuer ces fractures. Car tel n'est pas encore le cas.
D'autre part, cette transition numérique doit aller dans le sens d'une transition environnementale : l'enjeu écologique est en effet majeur en matière numérique. Ainsi, les premières études sur l'impact climatique des datacenters et de l'usage du cloud, pour ne prendre que cet exemple, sont particulièrement réservées quant à notre capacité mondiale à maintenir un tel régime. Il s'agit donc de penser l'application de la transition environnementale au domaine numérique, mais surtout d'anticiper d'ores et déjà une transition de nos modèles numériques, qui ne sont en l'état ni tenables, ni durables.
En 2020, quelque 7 millions de personnes ont eu besoin de dons pour se nourrir.
Des centaines de milliers d'autres ménages, parce que leurs revenus sont trop bas, doivent se rabattre sur une nourriture à bas coût.
Cette alimentation contrainte, très souvent de mauvaise qualité, pose de vrais problèmes de santé publique et de justice sociale. Quelle(s) solution(s) imaginer pour permettre à tous d'accéder dignement à une alimentation saine et durable ? Un peu partout en France, des élus, des acteurs associatifs ou citoyens, des universitaires cherchent LA réponse.
Néanmoins, au gré des réflexions et des expérimentations, des pistes intéressantes se dessinent. Il ne s'agit plus de répondre par des solutions épisodiques, de compensation mais bien plutôt d'inventer un nouveau modèle.
La globalisation marchande n'a cessé de se heurter aux diversités géographiques, historiques, religieuses et culturelles des sociétés humaines. Aujourd'hui, elle touche à sa limite, avec son cortège de guerres, de pandémies, d'insécurité économique et alimentaire, de migrations forcées et de destruction des milieux physiques et biologiques nécessaires à la vie humaine. Le modèle de développement qu'il promeut est en faillite, et il est temps de le repenser à la lumière des savoirs et des cultures qu'il a disqualifiés ou écrasés.
Fruit de son expérience et de ses réflexions sur le droit social en Afrique de l'Ouest, Ousmane Sidibé permet de rompre avec l'unilatéralisme et les malentendus hérités de la colonisation et fait place à l'échange d'idées et de connaissances entre les continents. Il s'agit de suivre la voie d'une véritable mondialisation, échappant aussi bien aux impasses de la globalisation qu'à celles des replis identitaires. Dans une langue limpide et accessible à tous, l'auteur réfute la prétention à l'universalité des catégories normatives véhiculées par les sciences sociales, pour penser et agir au plus près des réalités et des expériences du travail.
Cet ouvrage réhabilite les formes de travail inadéquates avec la définition forgée dans les pays industriels au tournant des XIXe et XXe siècles. Renvoyé à ce qu'on appelle le « travail informel », ce secteur abrite en réalité de multiples « formes » institutionnelles, riches de savoirs, de mécanismes de solidarité, d'interdits et de rituels. Ce livre participe ainsi au processus d'apprentissage mutuel, sans perdre de vue nécessité de la diversité des modèles sociaux tout autour du monde. Car il ne s'agit pas de trouver des « ressources » appropriables et exploitables à grande échelle, mais d'établir un nouvel ordre du monde rendu solidaire par le respect des différences et l'enrichissement mutuel des expériences et des connaissances.
Les théologies féministes, nées au milieu du xxe siècle, sont aujourd'hui encore perçues comme inquiétantes et suspectes, car s'attaquant à une question de fond : la religion chrétienne peut-elle exister sans l'oppression qu'elle génère dans le domaine sexué ? C'est aussi la question que pose cet ouvrage, qui interroge les représentations de Dieu×e, les rites, les mots pour le dire, l'organisation institutionnelle de la religion, autant que les attitudes des Églises à l'égard des sexualités, des genres, des modèles familiaux, des conceptions du corps et de la reproduction.
Ce livre met à disposition d'un large public toutes ces réflexions fécondes, encore peu diffusées en France, et qui, loin d'être incompatibles avec le christianisme, sont, sans aucun doute, son nouveau souffle.
(Mieux) vivre ensemble demain est l'une des questions urgentes à résoudre.
À travers 100 idées fausses, l'ouvrage interroge un élément essentiel pour chacun d'entre nous, l'habitation comme lieu de vie, et propose un large panorama de la situation du logement en France.
Il ouvre également au futur, en abordant les tendances récentes liées à la pandémie, les nouvelles politiques du logement, les défis de demain, environnementaux en particulier.
Bâtiment responsable, passoires thermiques, HLM et logement social, mal-logement, APL, squats, bidonvilles, habitat alternatif ou intergénérationnel...
Physique, philosophique, psychologique, le logement imbrique étroitement le « dedans » et le « dehors » : de la chambre au quartier, du collectif au plus intime.
Au printemps 1938, lors des grèves chez Citroën, le photographe Willy Ronis réalise un reportage pour le magazine Regards dans l'usine Javel à Paris. Il prend en photo Rose Zehner, militante et ouvrière, alors qu'elle harangue une foule de camarades. Mais il ne confie pas cette photographie à la rédaction du journal et l'oublie.
Ce n'est qu'en 1980 que Willy Ronis, parcourant ses archives, retrouve ce cliché. L'année suivante, L'Humanité le publie ; l'image se met alors à circuler dans la presse et arrive sous les yeux de Rose Zehner. Celle-ci entre en relation avec le photographe, tandis que le grand public découvre une photographie qui, quarante ans après, va faire de Rose une figure de la lutte et du féminisme ouvriers.
Des grandes grèves de 1938 à la naissance d'une figure iconique en 1980, de Willy Ronis à Rose Zehner, Tangui Perron raconte l'histoire singulière de cette célèbre photographie longtemps oubliée.
Accompagnée dans cet ouvrage d'une vingtaine d'autres clichés de Willy Ronis, la photo de Rose Zehner est le point de départ d'une enquête pour comprendre l'origine et le destin d'une image. L'auteur reconstitue un contexte politique, social et culturel, et retrace les parcours d'une militante et d'un photographe engagé qui, chacun à leur manière, ont écrit un morceau de notre histoire.
« La laïcité est contre les religions. », « Les signes religieux n'ont rien à faire dans l'espace public. », « À l'école, on n'a pas le droit de parler des religions. », « Il n'existe qu'un seul type de laïcité dans le monde. » Objet de fantasmes, la laïcité est régulièrement au coeur de débats médiatiques et politiques. Au risque de briser le fragile équilibre posé par la loi de 1905, de nombreux discours visent à la « durcir », aux dépens des libertés qu'elle garantit. Ces dernières années, les polémiques à son sujet se sont multipliées, se focalisant essentiellement sur l'islam.
Pour sortir des préjugés, il est indispensable de se réapproprier la laïcité telle que définie par le droit et notre histoire en éclaircissant les confusions, déconstruisant les idées reçues et représentations fausses. Face à une instrumentalisation dangereuse de la laïcité, aux contestations et pressions contre la République, ce livre s'attache à définir ce qu'elle rend possible et ce qu'elle interdit, et sous quelles conditions.
Lancés sur le marché en 2002 et proposés aux femmes souhaitant s'orienter vers une contraception définitive, les implants Essure, alternative à la ligature des trompes, sont de simples ressorts dont la pose s'effectue en 10 minutes, sans anesthésie, dans le cabinet du médecin. Tellement facile... Et pourtant ces petits morceaux de métal ont ravagé la vie de dizaines de milliers de femmes, en France et dans le monde. Fatigues intenses, douleurs chroniques, hémorragies, troubles musculosquelettiques, cardiovasculaires, ou du système nerveux... Leur quotidien est devenu un enfer.
Autorisé en Europe grâce à un procédé de marquage particulièrement laxiste, l'implant Essure est retiré de la vente en 2017, au terme d'une saga où se mêlent dénis corporatistes, conflits d'intérêts et défaillances des autorités sanitaires... En France, aujourd'hui, 23 000 femmes ont déjà été obligées de se faire retirer ces implants au prix de mutilations violentes. Et, souvent, sans que leur santé ne s'améliore.
Tandis que Bayer a indemnisé « à l'amiable » 39 000 patientes américaines pour un montant de 1,6 milliard de dollars, en France, le volet judiciaire s'ouvre enfin, avec des plaintes au pénal. Parmi les plaignantes, d'Anne-Cécile Groléas, implantée en 2013, dont la parole scande les chapitres, offrant une voix à la souffrance de toutes ces victimes.
Menée par deux journalistes indépendantes, cette enquête implacable révèle l'incurie et la corruption en cause dans cette affaire, et met en lumière les raisons pour lesquelles, bien trop souvent, les principales victimes des maltraitances et scandales sanitaires sont les femmes.
L'identité nationale fait l'objet de vives controverses. Sur quelle vision de l'histoire doit-elle reposer ? Celle d'une France gauloise continuée par les rois, accomplie définitivement avec la République ? Ou celle d'une France métissée, faite de diversités culturelles et ethniques, ouverte sur l'avenir ? Pour repenser l'histoire de France, il faut d'abord décortiquer à travers les anciens manuels scolaires le schéma du « roman national » de la Troisième République. Ce récit linéaire et continu d'une France pré-incarnée dans la Gaule légitime, en occultant victimes et vaincus, les pouvoirs et les conquêtes qui ont non seulement créé la France mais encore la « plus grande France », c'est-à-dire un empire colonial. Les recherches portant sur l'histoire de Vichy, la colonisation et l'immigration de la guerre d'Algérie, tout comme les débats autour des lois mémorielles, ont provoqué d'incontestables avancées. Mais ont-ils vraiment révisé le mythe hérité de l'avant-dernier siècle ou n'en ont-ils égratigné que quelques pans ? Cette nouvelle édition du Mythe national s'attache, en s'appuyant sur la rigueur du travail historique, à revisiter le passé pour donner sens à une France aux multiples racines, membre de l'Union européenne, morceau de la planète et segment de l'histoire humaine.
Léa, Perrine, Adrien, Marlène, Eva et Amélia racontent chacune et chacun, dans des récits personnels et sensibles, leur vie de jeunes aidants aux côtés d'une mère, un frère ou une soeur malade, autiste, handicapé·e... Blandine Bricka a recueilli les paroles de ces jeunes aidants, confrontés à la difficulté de grandir avec cette responsabilité qu'ils n'ont pas choisie. Ils décrivent ce quotidien où l'aide grignote le temps qu'ils devraient consacrer à leurs études, à leurs amis ou à leurs loisirs, cette préoccupation constante qui leur interdit toute insouciance, ce décalage avec les autres jeunes de leur âge.
Vivre avec un proche malade ou handicapé·e, c'est s'en occuper chaque jour, quand on est encore enfant, adolescente, jeune adulte : c'est le quotidien d'un grand nombre de jeunes qui, la plupart du temps, n'ont pas même conscience d'être des aidants. La plupart ont découvert ce mot à l'occasion d'une rencontre avec d'autres jeunes aidants, au sein d'une association, ou bien en livrant leur témoignage.
Or ce ne sont pas des aidants comme les autres. Ce sont des personnes au seuil de la vie, qui ont une existence à inventer, à construire : ce dont ils témoignent dans ces récits, c'est combien il est difficile de se projeter dans l'avenir quand le quotidien est si prégnant, parfois si pesant, et quand un fil invisible vous attache à un parent : qui s'occupera de mon frère handicapé quand mes parents seront morts ? Et même, bien avant : puis-je m'éloigner du foyer alors que ma soeur a besoin d'une assistance permanente, et que ma présence permet à mes parents d'avoir quelques heures de répit ?
Ces récits montrent la difficulté d'être jeune aidant, mais également la richesse et les moments de joie que procure l'expérience d'une telle relation. Un apprentissage anticipé de la vie qui peut peser, mais qui peut aussi porter, voire devenir un projet de vie. Un livre qui nous offre des parcours de vie extraordinaires pour des jeunes presque ordinaires...
« Dans 20 ans une bonne partie des églises seront des mosquées. » « L'islam opprime les femmes », « est inadapté au mode de vie moderne », « incompatible avec les valeurs de la République française ». « Les salafistes sont tous des terroristes. ».
Les clichés et les idées reçues sur l'islam et les musulmans foisonnent et infusent de façon croissante dans notre société, plus particulièrement encore en contexte de campagne électorale, Sur fond d'ignorance et de confusion on mélange indistinctement le Coran, la Charia, les cultures et les civilisations dont l'islam a été le vecteur. Or, l'islam ne se résume pas à une pratique rigoriste ; à des groupes intégristes prônant l'instauration d'une société régie par la Charia, ou qui adoptent une lecture figée du Coran et de la Tradition prophétique. L'islam est divers, traversé de tensions. La pratique religieuse des musulmans est très variée, leur lecture du Coran très personnelle. Et les nombreux préjugés masquent la réalité de ce que vit l'immense majorité des musulmans qui participent à la société.
Statut du Coran, relations avec les pays occidentaux, rapports hommes/femmes, vie quotidienne, place de la religion dans la laïcité, géopolitique, violence...
Aucune question n'est éludée.
Articulant le Coran, en tant que source primordiale de l'islam, avec l'histoire des idées dans le champ islamique, mais également une analyse des pratiques religieuses et de la réalité de ce que sont les musulmans aujourd'hui, ce livre se veut un outil indispensable pour construire une société apaisée.
À travers des chapitres thématiques, le livre propose de sortir des clichés et des peurs en déconstruisant une soixantaine d'idées reçues sur la santé mentale et la psychiatrie.
L'ouvrage interroge les mécanismes et les effets de la stigmatisation véhiculée par des idées reçues que l'on entend quotidiennement ainsi que la banalisation des souffrances psychiques. Il explore les craintes et fascinations à l'égard des traitements ; les mythes autour des psychothérapies et des « psy » ; la peur du contrôle social.
Malgré une prise de conscience récente par la société civile et les pouvoirs publics, les choses ne changent pas assez vite en matière de santé mentale, enjeu de santé publique majeur en France et dans le monde.
Par une combinaison d'approches cliniques, sociologiques, historiques, psychologiques, philosophiques et biologiques, accessible au grand public, ce livre met en perspective la place de la santé mentale dans notre société. Un outil précieux pour informer et sensibiliser à la santé mentale, se défendre contre les préjugés, susciter des échanges, lever les tabous.
Le travail est, à l'échelle du monde, le théâtre de trois bouleversements de grande ampleur, qui sont autant de défis à relever : révolution technologique, péril écologique et conflit, institutionnel, entre le « marché total » et la justice sociale.
La révolution informatique.
Une nouvelle révolution technologique, celle de « l'intelligence artificielle », est en route. Elle fait courir de nouveaux risques, en même temps qu'elle crée de nouvelles opportunités pour l'établissement d'un régime réellement humain du travail.
Le péril écologique.
La révolution industrielle a fait basculer notre planète dans ce que certains nomment l'âge de l'« anthropocène ». Dès lors, la question de l'organisation du travail et celle de l'empreinte écologique sont les deux faces d'une même médaille.
La schizophrénie normative.
Depuis 40 ans, un conflit de logiques juridiques s'est fait jour entre d'une part les principes et règles du commerce et de la finance internationale, et d'autre part les principes et règles de justice sociale ou de justesse écologique.
Globalisation vs diversité des expériences Cet ouvrage collectif, qui croise plusieurs disciplines et réunit des chercheurs du monde entier, a pour objet d'analyser chacun de ces défis au prisme de la diversité des expériences et des cultures, à rebours d'une globalisation qui nie la diversité des histoires et des cultures du travail.
Une partie de la finance devient « verte », censée favoriser la transition écologique et énergétique, voire sauver le monde pour les plus audacieux de ses défenseurs.
Impressionnante transformation quand la raison d'être de la finance reste... de faire de l'argent avec de l'argent !
Comment les mêmes acteurs financiers pourraient d'une part, faire ce qu'ils font normalement, c'est-àdire maximiser le rendement de leurs investissements et, d'autre part, accepter de le réduire pour limiter la dérive climatique, dépolluer ou rendre l'air respirable ?
« Obligations vertes », « green bonds », titres mirifiques, slogans prometteurs...
Certes tout le monde ne prend pas pour argent comptant ce storytelling généralisé. Mais le fonctionnement des marchés financiers est opaque et mal connu (y compris de nombre de banquiers « responsables » !). Une grande variété d'acteurs et d'observateurs ont l'intuition que le récit proposé par la finance verte ne colle pas à la réalité mais n'arrivent pas à voir exactement où le bât blesse.
Les auteurs le montrent : ce récit ne résiste pas à l'analyse. Ces produits ne constituent pas une nouvelle classe d'actifs qui favoriseraient la transition.
La finance ne fait ni mieux ni pire que ces entreprises qui se sont mises au « vert », au « durable » ou à « l'éco-responsable » de manière superficielle, exploitant une nouvelle forme de suggestion commerciale, un nouveau business. Malgré les belles promesses, la solution au financement de la transition ne viendra pas du marché lui-même car la transition implique un changement de modèle économique.
Soixante idées fausses sur les migrations décryptées et déconstruites, pour sortir des discours qui laissent croire qu'une politique d'accueil est impossible.
Dans le contexte particulier de la prochaine campagne présidentielle, les discours d'inquiétude et de crispation, voire de rejet, à l'égard des migrants, réfugiés, exilés et étrangers, risquent d'occuper une large partie de l'espace médiatique.
Il est indispensable de répondre à ces discours, ce qui suppose dans un premier temps de les écouter et de les décrypter. C'est ce que cet ouvrage propose de faire : il examine et analyse les préjugés, les représentations fausses et les idées reçues sur les migrations, afin de les déconstruire point par point.
En réponse aux détracteurs de toute politique d'accueil, mais aussi à tous ceux qui hésitent ou qui s'inquiètent, ce livre propose un tour d'horizon des migrations en mettant à la disposition des lecteurs un très grand nombre d'informations, de chiffres, de données et de faits. Organisé par thématiques et rédigé dans un style très accessible, l'ouvrage s'attache à prendre le contrepied de 60 idées fausses, pour convaincre que l'accueil des exilés est non seulement possible, mais surtout souhaitable.