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Editions des Régionalismes
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Mireille / Mirèio
Frédéric Mistral
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Mai 2017
- 9782824008523
Mirèio (Mireille), poème « provençal » en douze chants, dédié à Lamartine, est composé en 1859. Mirèio est bien la pièce maîtresse de l'oeuvre littéraire de Frédéric Mistral.
En vers et en provençal, c'est la Provence que Mistral met en scène pour la première fois, la Provence, son histoire, ses moeurs, ses traditions, ses hommes et ses femmes. Se référant peut-être à un amour contrarié de jeunesse, il nous conte, avec un talent et dans une langue superbe, les amours de deux jeunes gens - Mirèio et Vincèn - que leurs conditions sociales respectives vont contrarier tragiquement.
La présente édition reprend les 43 illustrations - ici traitées en noir et blanc - de Jean Droit, parues initialement dans l'édition en français de H. Piazza en 1923. Destiné plus particulièrement à un public francophone, le texte principal est la traduction en français (faite par Mistral lui-même) du texte provençal d'origine.
Frédéric Mistral (1830-1914), né et mort à Maillane (Bouches-du-Rhône), est l'infatigable artisan de la renaissance de la langue d'oc - à partir du milieu du XIXe siècle, en co-fondant le Félibrige en 1854 et en publiant un monumental dictionnaire des parlers d'oc, Lou Tresor dóu Felibrige. Mais c'est son oeuvre littéraire (couronnée par un Prix Nobel, en 1904) qui donnera - huit siècles après les premiers Troubadours d'oc - ses véritables lettres de noblesse à l'occitan, dans sa variante provençale.
Cent ans après la mort du poète de Maillane, son chef-d'oeuvre est proposé dans une version bilingue, français-provençal, qui permettra, à tous ceux qui ne maîtrisent pas - ou trop peu - l'occitan, de découvrir et d'apprécier toute la beauté tragique de l'histoire de Mireille/Mirèio et de Vincent/Vincèn... -
Un royaume sous la mer
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 18 Octobre 2018
- 9782824009261
Le roman de l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992), Un royaume sous la mer, à plus d'un titre, se présente comme une suite chronologique de Tempête sur Douarnenez : Au large de la Bretagne, du Comté de Cornouailles et de l'Irlande du Sud, et en bordure du grand fossé de l'Atlantique, s'étendent les eaux baptisées de ce nom prestigieux: la mer Celtique. C'est là que Jean Modénou, patron du Gamineur, un palangrier de Douarnenez, vient poser ses treize kilomètres de cordes et ses trois mille hameçons sur un merveilleux lieu de pêche qu'il a découvert et qu'il entend se réserver. Mais saura-t-il défendre son royaume sous la mer mieux qu'il n'a su garder intacte l'affection de Madeleine Modénou, épouse négligée ? Du secret de Modénou Bank naît une tragédie aux résonances chrétiennes, où s'affrontent les passions de la vengeance et de l'amour.
Avec le recul de soixante années (première édition en 1957), Un royaume sous la mer prend des allures de témoignage ethnologique sur le pays d'Armor dans la seconde moitié du XXe siècle. Mais le charme des livres d'Henri Queffélec ne peut fonctionner à vide. Pour le saisir et y être sensible, pour percevoir les demi-mots et les clins d'oeil de l'auteur, pour transformer la lecture en communion et voir s'instaurer une relation de connivence, il faut savoir regarder, connaître et aimer l'océan.
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Un recteur de l'île de sein
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 15 Mars 2014
- 9782824002569
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec. En 1944, il y a tout juste 70 ans, la publication d'Un recteur de l'île de Sein balisa l'ouverture d'une ère nouvelle dans l'histoire de la littérature française : elle plantait un décor neuf dans le paysage littéraire, en rompant avec le pessimisme des années sombres et en préparant le renouveau de l'après-guerre. Un Recteur de l'Île de Sein, est le premier des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Un voyage à l'île de Sein à l'hiver 1937 lui sera l'occasion de découvrir l'île, ses habitants et, de la bouche du recteur d'alors, l'histoire de François Guilcher, le sacristain devenu prêtre de l'île au XVIIe siècle, alors que Sein se trouve dépourvue de desservant religieux.
Dans son roman, Henri Queffélec nous offre un tableau vivant de l'île de Sein sous l'Ancien Régime. La communauté chrétienne sénane, depuis le départ de son recteur, se trouve dans le plus grand désarroi et se sent délaissée par l'Eglise de Quimper, voire par le continent tout entier... Dans ce contexte, le sacristain, homme pieux et respecté, est amené presque malgré lui, sous la pression des îliens, à prendre en main les destinées de la paroisse et finira, après bien des péripéties, par être « validé » par la hiérarchie catholique comme authentique recteur de l'île, désormais titulaire en droit de la paroisse qu'il dirige en fait depuis des décennies.
L'ouvrage a également fait l'objet d'une libre adaptation cinématographique dans Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy en 1950, Pierre Fresnay prêtant ses traits au pêcheur devenu curé.
Un Recteur de l'île de Sein s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans cette petite île de Sein, si grande dans sa volonté de ne jamais abdiquer, ni en 1613, ni en 1940, ni aujourd'hui. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Un feu s'allume sur la mer
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Juin 2016
- 9782824006390
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
Henri Queffélec (après Un Recteur de l'île de Sein) s'intéresse à nouveau à l'île de Sein en 1956. Passionné par la construction des phares de mer, il entreprend de raconter celle du phare d'Ar-Men, dans la Chaussée de Sein, entre 1867 et 1881. Il témoigne ainsi de son attachement à la petite île, qui lui a inspiré son roman le plus célèbre, et de ses qualités de narrateur, quand il s'agit de rendre par des mots l'héroïsme des hommes. Un siècle plus tard, il reste admiratif devant les ingénieurs et les ouvriers qui ont réussi à élever un phare de 35 m sur un rocher de 100 m².... L'écrivain se fait historien pour rappeler la précarité de l'existence des Iliens.
Le personnage central de Un feu s'allume sur la mer est le phare d'Ar-Men. Autour de lui s'organisent deux intrigues qui s'entrecroisent : l'une décrit les angoisses des pouvoirs publics quant à l'achèvement du phare, l'autre dépeint la vie quotidienne des Sénans. Entre les deux, le lien est fait par un jeune marin-pêcheur, Alain Le Gonidec, embarqué à bord de la Jeune Adèle commandée par le patron Matthieu Louarn. Quand Alain est sauvé par Pierre Guivarch, un maçon de la pointe du Raz, c'est tout l'antagonisme séculaire entre Sein et le Cap-Sizun qui s'écroule d'un coup.
Comme pour balayer les objections qui lui avaient été faites à propos des «sauvages» de son premier roman, Queffélec réhabilite complètement les Sénans. Ce ne sont pas des naufrageurs, mais tout le contraire, de courageux sauveteurs. Il rappellera dans Le phare l'acharnement dont ils ont fait preuve pour l'érection de la tour de mer (extrait de l'Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
Le phare de la Jument (ar Gazek-Coz en breton), « morceau de sucre piqué droit dans le gosier du Fromveur », est bel et bien le personnage principal du roman. A tout le moins l'épopée de son érection entre 1904 et 1911 : un ancien négociant, Charles-Eugène Potron, lègue 400.000 francs-or à l'Etat pour édifier un nouveau phare dans les parages d'Ouessant, sous condition de le construire sur une durée maximale de sept ans. Nous suivons donc les péripéties - et les hommes - qui jalonnent la jeunesse de la Jument lors de sa difficile mise en oeuvre, de sa construction, de ses oscillations anormalement fortes dans les tempêtes, enfin de la consolidation de ses fondations dans les années 1920-30.
Dans le même temps, un pêcheur molénais, Alain Creignou, fonde un foyer avec la fille d'un agriculteur ouessantin, Françoise Mescam. Alain Creignou est subjugué par la Jument. A bord du Sant Mikkaël, il initie son fils François, qui rêve de devenir gardien de phare. Il croit à un pouvoir quasi surnaturel de ces tours de mer qui revivent dès que tombe la nuit ou la brume...
Le phare s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition simple depuis 40 ans. Nul doute que sa lecture vous passionnera. La Lumière enchaînée (parution en 2016) poursuit l'aventure de la Jument. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Ils étaient six marins de Groix... et la tempête
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 10 Juin 2015
- 9782824005324
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres. Il désirait faire revivre un des derniers temps forts de la marine à voile mais ce n'est que tardivement qu'il l'a abordé dans Ils étaient six marins de Groix... et la tempête, édité en 1979. Mais l'hommage rendu aux pêcheurs de thon est vibrant. Les « scènes de la vie groisillonne » décrivent la lutte entre la flotte des dundées et la terrible tempête d'équinoxe des 19 et 20 septembre 1930. A Groix, il y eut 6 navires coulés et 40 morts. Le grand centre d'armement pour la pêche au thon, qui fut doté de la première conserverie de France ne s'en remit jamais et les derniers dundées disparurent à la fin des années 1940...
Ils étaient six marins de Groix... et la tempête s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition simple depuis sa première publication. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans cette île de Groix, si grande face aux tragédies marines.. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Calendau / calendal
Frédéric Mistral
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Mai 2014
- 9782824001166
Frédéric Mistral, principal artisan de la renaissance de la langue d'oc - du milieu du XIXe siècle jusqu'à la première guerre mondiale -, obtint, en 1904, le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son oeuvre en langue provençale.
Calendau, que Mistral mit sept années à écrire, parut pour la première fois en 1867 et valut au poète de Maillane d'être taxé de « séparatisme ».
En effet, Frédéric Mistral - avec le talent multiforme qu'on lui connaît mais qui surprend toujours quand on lit ou relit ses oeuvres - met en scène, au long des XII chants, la Provence elle-même et son histoire et sa civilisation spécifiques au travers des aventures du marin de Cassis - Calendal, amoureux de la princesse des Baux - l'Esterello - et de son irréductible ennemi, le comte Sévéran...
L'oeuvre est présentée en version bilingue provençal-français, dans sa graphie "mistralienne" d'origine, avec les précieuses notes de l'auteur (ainsi que la traduction en français, également due à Frederi Mistral). -
Au pays des brûleurs de loup ; contes & légendes du Dauphiné
Paul Berret
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 7 Octobre 2014
- 9782824002439
S'il fut un spécialiste de l'oeuvre de Victor Hugo, Paul Berret (1861- 1943) n'en oublia pas pour autant son pays natal dauphinois.
Il publia ce Au pays des brûleurs de loups en 1904, lequel connut, tout au long de la première moitié du XXe siècle, un succès constant.
Alors laissez vous entraîner dans ces contes et légendes qui, d'une façon ou d'une autre, vous amènerons dans le passé du Dauphiné, proche ou lointain :
De l'affaire tragi-gastronomique du fameux repas de Saint-Marcellin lors des guerres de Religion à l'évocation légendaire de la première Dauphine, ou de la fameuse graille, cet oiseau maléfique qui fit, même mort, tant d'ombrage à la notoriété de M. de Saint-André, intendant du Dauphiné, aux amours impossibles de Djem, frère du Sultan, et de Philippine de Sassenage : entrez dans la ronde des contes et des légendes !... -
Memòris e racòntes
Frédéric Mistral
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 10 Avril 2016
- 9782824006338
Paru en 1906, Memòris e racòntes retrace la vie de l'enfant de Maillane - et prix Nobel de littérature - qui était alors âgé de soixante-quinze ans.
Au terme de sa vie, Frédéric Mistral, pour remémorer et illustrer la Provence de sa jeunesse, et léguer au monde à venir son image immortelle, raconte ses souvenirs les plus chers et les plus intimes.
La figure lumineuse de sa mère, les traits austères de son père - le maître du «Mas du Juge» -, tous ceux qui ont entouré son enfance, les récits des épisodes de la vie familiale, l'évocation des antiques maisons aux décors immuables, ressuscitent, pour le bonheur du lecteur, les douces heures enfuies de la Provence éternelle.
C'est aussi pour le lecteur occitanophone l'intérêt de lire Mistral dans sa langue provençale de tous les jours. Une opportunité que l'on ne trouve que dans ce texte et dans les Còntes provençaus.
Une mise stricte en graphie occitane permet également à tous les lecteurs de langue d'oc - des Alpes aux Pyrénées, comme la définissait Frédéric Mistral lui-même - de pouvoir enfin apprécier au mieux la prose du maître de Maillane.
Frédéric Mistral (1830-1914), né et mort à Maillane (Bouches-du-Rhône), est l'infatigable artisan de la renaissance de la langue d'oc - à partir du milieu du XIXe siècle, en co-fondant le Félibrige en 1854 et en publiant un monumental dictionnaire des parlers d'oc, Lou Tresor dóu Felibrige. Mais c'est son oeuvre littéraire (couronnée par un Prix Nobel, en 1904) qui donnera - huit siècles après les premiers Troubadours d'oc - ses véritables lettres de noblesse à l'occitan, dans sa variante provençale. -
La littérature du duché de Savoie ; anthologie (1032-1860)
Rémi Mogenet
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 14 Juin 2013
- 9782824000084
Le duché de Savoie, issu du Saint-Empire romain germanique, fut généralement francophone, mais, distinct de la France jusqu'en 1860, il posséda une tradition propre, représentée par une littérature originale et souvent méconnue.
Marqué par la littérature religieuse, il chercha à développer une imagination demeurant dans les principes de l'Église, ainsi que le recommandait François de Sales, parlant à cet égard des bouquets mille fois renouvelés avec les mêmes fleurs. Certes, aux franges de ce fil obligé, la poussée de l'histoire influença profondément la littérature savoyarde,la tirant vers le protestantisme, les Lumières, la France. Mais elle conserva jusqu'au bout sa tendance à concilier l'imagination et la tradition, ne voyant entre les libertés de la première et les servitudes de la seconde qu'un paradoxe à surmonter.
Ainsi, des origines médiévales et latines au romantisme de la « Restauration sarde », on voit passer les évocations mystiques des saints, les chroniques de la dynastie, la poésie de cour, la littérature apologétique de Joseph de Maistre, puis le retour aux symboles anciens et le chant du paysage alpin, reflet de l'âme des poètes. Une large place est laissée au XIXe siècle, si peu connu, mais si rempli d'images chatoyantes - nourries de mythes, de légendes. Les poètes bressans et vaudois de l'époque savoyarde de leurs provinces en occupent une importante également, tout comme les premiers poètes en langue savoyarde, imprégnés de folklore et de vie champêtre.
Facile d'accès, aisé à la lecture, cet ouvrage complet résume huit siècles d'histoire littéraire en faisant apparaître une couleur spécifique, une nuance singulière, au sein de la littérature francophone.
Rémi Mogenet, poète et professeur de littérature, est né à Paris en 1969 et habite la Haute-Savoie depuis 1980. Dans la bibliothèque de son grand-père savoyard, il a déniché nombre de vieux ouvrages d'écrivains du duché de Savoie aujourd'hui oubliés. Après ses études à la Sorbonne, il a décidé de leur consacrer du temps, ce qui lui a valu de devenir membre associé de l'Académie de Savoie. Après avoir publié un ouvrage sur les écrivains qui ont évoqué les Pays de Savoie dans leurs souvenirs de voyage, il se consacre dans ce livre à ceux qui, savoyards eux-mêmes, ont culturellement animé le duché au cours des siècles. -
Pleins feux sur l'estuaire
Jean-paul Videau
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 10 Mai 2016
- 9782824006383
C'est la guerre dans l'estuaire de la Gironde. Au grand dam de trois « Sang-bouillants » : Petit Jean, Moïse et Jacob qui vont donner bien du fil à retordre aux troupes allemandes d'occupation. Ils n'ont qu'entre dix et quatorze ans, mais plus que leurs aînés, ils n'acceptent que des étrangers se servent de leur estuaire pour faire la guerre.
Sur leur gabare, entre Pauillac, les deux rives de la Gironde et Bordeaux, vont se jouer leurs destins respectifs : Petit Jean, intrépide fils et petit-fils de gabarier ; Moïse, enfant maltraité aux sangs mêlés du Médoc et de Madagascar ; Jacob, camarade de classe et juif voué à une rafle certaine.
Entre souvenirs de guerre et fiction, l'auteur nous amène dans ce monde des marins de la Gironde qu'il connaît sur le bout des doigts, dans une aventure haute en couleurs, haletante et pleine de verve. Pour peu que l'on connaisse l-estuaire, ses caprices et ses cachettes, alors l'histoire de Petit Jean et de ses copains devient possible.
Dailleurs, certains lieux, personnages et évènements sont parfaitement authentiques.
Jean-Paul Videau est né sur un bateau, au large de l'Île Verte dans l'estuaire de la Gironde, c'est tout dire... quinze ans de vie sur les gabares et, à l'âge adulte, patron marinier... De ses innombrables souvenirs sont déjà nés une série de romans, recueils, poèmes et récits pour enfants. Alors rompez les amarres et rejoignez l'aventure sur la Gironde - nous sommes en pleine guerre, au début de ces sombres années 1940... -
Rédigé à Sisteron, en 1868, Jean-des-Figues est certainement le chef-d'oeuvre de jeunesse de Paul Arène, dédié à Alphonse Daudet, et où la vie de l'auteur se confond avec celle du héros.
Jean-des-Figues, ainsi surnommé parce qu'il se promène sur son âne avec des figues sèches en poche, c'est l'histoire d'un jeune Provençal qui abandonne son pays natal où il s'ennuie pour « monter » à Paris. Il va y essayer, deux ans durant, tous les ingrédients de ce qui caractérise la vie de bohème dans la capitale, en ce milieu de XIXe siècle. Mais, au final, il devra bien s'apercevoir que rien ne vaut la vie tranquille de Sisteron et de sa Provence...
Paul Arène (1843-1896), né à Sisteron, licencié en philosophie, maître d'études en lycée, il opte pour Paris, le journalisme et la littérature. Il y fréquente Alphonse Daudet et collaborera fortement à l'écriture des Lettres de mon Moulin. Il participe à la guerre de 1870 au grade de capitaine. Il publie, après 1870, nombre de pièces de théâtre, poésies et contes. On retiendra les oeuvres « provençales » passées quasi seules à la postérité et toujours appréciées depuis lors : La Chèvre d'Or, La Gueuse parfumée, les Contes de Provence, le Midi bouge, etc.
En 1932 paraît une édition de Jean-des-Figues, illustrée par François de Marliave en une soixantaine de planches en couleur : c'est celle-ci que nous proposons dans une nouvelle version entièrement recomposée et qui fait pendant à celle de La Chèvre d'or, illustrée par René Bénézech ou celle de Mireille/Mirèio par Jean Droit. -
Quelques contes de Provence
Paul Arène
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Mars 2014
- 9782824003023
Plus célèbre qu'Alphonse Daudet au XIXe siècle, Paul Arène, cet écrivain provençal qui sera l'inspirateur des Lettres de mon Moulin du même Daudet, mérite amplement d'être "réhabilité".
Tout le charme et l'originalité de la Provence se retrouvent dans ces quelques contes qui vous donneront un aperçu des qualités de l'écrivain et du conteur. -
C'est à la suite d'un séjour de quatre mois sur l'île d'Ouessant en 1907, - à la pointe de Pern - dans l'ancien bâtiment de la sirène de brume (la « villa des tempêtes », que l'écrivain allemand Bernhard Kellermann (né à Fürth en 1879) publie, en 1910, ce roman : das Meer, traduit après-guerre en français (1924).
Si Ouessant n'y est jamais explicitement citée, l'atmosphère du livre en est complètement imprégnée ; le roman comme l'île suivent bien la même problématique : ils sont constamment confrontés à la mer, cette mer qui est le véritable héros du roman de Kellermann.
Un livre qui a impressionné des générations de lecteurs et d'écrivains. A (re)découvrir. -
Contes populaires de la Gascogne ; Gers-Armagnac
Jean-François Bladé
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 30 Avril 2002
- 9782824004020
Les contes populaires de la Gascogne recueillis par Jean-François Bladé dans les départements du Gers et du Lot-&-Garonne sont un des monuments de la littérature orale de la Gascogne.
Ils furent publiés en français à la fin du XIXe siècle, puis un siècle plus tard dans leur version originale gasconne.
Pour la première fois, il est enfin loisible d'apprécier les deux textes, en vis-à-vis : l'on pourra ainsi s'aider de l'un pour mieux comprendre l'autre, et goûter le dépouillement, quasi classique dans l'expression, de ces contes de la Gascogne orientale.
Los contes de Gasconha amassats preu Joan-Francés Bladèr capvath los departaments deu Gèrs e d'Òut-e-Garona que son ua de las jòias de la literatura orau de Gasconha.
Qu'eston publicats en francés a la fin deu sègle XIXau, puix, cent ans après dentz la loa version originau gascona.
Preu permèir còp, qu'an enfin lo leser de legir los dus tèxtes cap-e-cap : cadun que's poirà ajudar de l'un entà mielhe compréner l'aute, e presar com cau lo despulhament, casi classic de l'espression, d'aqueths contes de la Gasconha de Davant. -
Alors qu'abondent les livres contant les légendes d'Alsace, de Bretagne, de Franche-Comté, d'Auvergne, de Gascogne, de tous les coins de France, il n'existe pas, du moins à ma connaissance, un seul recueil en langue française des légendes de Lorraine. Le fait paraît surprenant, car il est peu de provinces où le passé demeure l'objet d'un culte aussi fervent, où tant d'historiens éminents, d'érudits, de chercheurs se soient attachés à faire revivre la vieille gloire du pays jalousement aimé. Dira-t-on qu'il est bien dans le caractère lorrain de préférer le réel à la rêverie et l'Histoire à la Légende ? Cette raison sera-t-elle valable ? Peut-être... Je ne cherche pas à expliquer ; je constate seulement. Qu'on n'aille pas imaginer cependant qu'en publiant ces légendes je prétende combler une lacune, apporter une oeuvre attendue : je les dédie à mes petits-enfants, et cela montre assez combien mes intentions sont modestes. J'ai rassemblé quelques-uns des récits qui ont enchanté ou enthousiasmé mon jeune âge et qui m'ont fait ressentir, dès l'enfance, l'amour de ma petite patrie et la fierté d'être Lorrain. Si des lecteurs trouvaient plaisir à feuilleter ce livre, je me tiendrais pour largement satisfait et si j'osais penser que ce regard jeté dans le passé légendaire de la Lorraine puisse donner à certains d'entre eux le désir de mieux connaître, pour mieux l'aimer, une des plus glorieuses provinces de France, j'éprouverais la joie, un peu orgueilleuse peut-être, d'avoir dépassé le but que je m'étais d'abord proposé (Avant-propos de l'édition originale de 1953).
On doit également à André Dorny un ouvrage sur Colmar et ses environs, un Légendes d'Alsace et un roman historique La Dame de Hungerstein. -
Dans le sillage des gabares
Jean-paul Videau
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 13 Mai 2017
- 9782824007922
C'est presqu'une encyclopédie de ce qu'il faut savoir sur ces bateaux qui, autrefois, sillonnaient les trois rivières : ESTUAIRE DE LA GIRONDE, GARONNE ET DORDOGNE... Autrefois : c'est il y a tout juste cinquante ans ! C'est, sûrement, au fil du récit, une histoire des Gabares et des Gabariers, mais c'est avant tout une formidable histoire vécue ! Celle de « Petit Jean », fils et petit-fils de gabarier, né sur l'eau, qui découvre la « terre » et les « terriens » tardivement et qui restera, contre vents et marées, indéfectiblement attaché à la vie sur le fleuve ; celle de la grande famille des gabariers avec leurs bonheurs et leurs malheurs, leurs grandeurs et leurs faiblesses !
Une chronique humaine qui vous mènera dans un monde aujourd'hui révolu mais qui ne demande qu'à revivre sous la plume alerte et précise de Jean-Paul Videau, le véritable Jean des Gabares !
Jean-Paul Videau est né sur un bateau, au large de l'Île Verte dans l'estuaire de la Gironde, c'est tout dire... Quinze ans de vie sur les gabares et, à l'âge adulte, patron marinier... De ses innombrables souvenirs sont déjà nés une série de romans, recueils, poèmes, récits pour enfants.
Un hommage émouvant et sincère aux marins, pêcheurs, gabariers et pilotes de l'estuaire de la Gironde, de la Garonne et de la Dordogne. -
Contes populaires de la Gascogne Tome 2 : les contes mystiques, les superstitions
Jean-François Bladé
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 9 Septembre 2021
- 9782824007281
Les Contes populaires de la Gascogne recueillis par Jean-François Bladé dans les départements du Gers, du Lot-et-Garonne et des Hautes-Pyrénées sont un des monuments de la littérature orale de la Gascogne. Ils furent publiés originellement en gascon en deux ouvrages confidentiels, en 1867 et 1874, puis ils connurent la consécration avec la version en français (1886). Et il fallut un bon siècle pour redécouvrir la version originale gasconne...
Pour la première fois, il est enfin loisible d'apprécier les deux textes, en vis-à-vis : l'on pourra ainsi s'aider de l'un pour mieux comprendre l'autre, et goûter le dépouillement, quasi classique dans l'expression, de ces contes de la Gascogne orientale. Ce tome II comprend les Contes mystiques et les Superstitions.
Los contes de Gasconha amassats preu Joan-Francés Bladèr capvath los departaments deu Gèrs, d'Òut-e-Garona e de las Pireneas-Hautas que son ua de las jòias de la literatura orau de Gasconha. Qu'eston publicats permèir en gascon dab dus libis confidenciaus en 1867 e 1874 apuish que coneishon la consecracion dab l'arrevirada en francés (1886). E que caló bèth cent ans mei per tornar descubrir la version originau gascona...
Preu permèir còp, qu'an enfin lo leser de legir los dus tèxtes cap-e-cap : cadun que's poirà ajudar de l'un entà mielhe compréner l'aute, e presar com cau lo despulhament, casi classic de l'espression, d'aqueths contes de la Gasconha de Davant. Que i càben en aquest tòme dusau los Contes mistics e mei las Legendas.
Jean-François Bladé, né à Lectoure dans le Gers (1827-1900), magistrat, historien et folkloriste. Il a mené tout au long de sa vie une double activité : d'un côté il travaille à une monumentale Histoire générale de la Gascogne jusqu'à la fin de l'époque ducale jamais achevée, d'un autre il recueille contes et légendes populaires dans les départements du Gers, du Lot-et-Garonne et des Hautes-Pyrénées.
Deuxième des trois tomes des Contes populaires de la Gascogne, dans une unique version bilingue gascon-français. -
Viatge amb un ase per cevenas
Robert-Lois Stevenson
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Juillet 2019
- 9782824009988
En 1878 comença son viatge per Cevenas acompanhat de Modestina, una sauma qu'a crompada per far lo carreg. Partis del Monestièr de Gaselha dins Velai e camina cap al sud d'aqui a St-Joan de Gardonenca. Aprèp Velai, travèrsa Gavaudan Naut, puèi davala dins lo pais dels Camisards. Tot long de son escorreguda, Stevenson, sens nos amagar çò que lo còrcacha e sos desavènis amb Modestina o amb lo monde encontrats, nos far partejar son apròcha poetica e sensibla de la natura e a l'encòp son camin interior. Nos convida a tastar l'embelinament de la natura salvatja, los plasers de la marcha, las nuèits passadas a la serena e qualques còps la calor de l'espitalitat. Nos fa remembrar que qualques 180 ans abans son viatge, Cevenas foguèt lo teatre d'una guèrra sens pietat ont tot un pòble luchava per poder viure sa fe. Aqueste libre es benlèu l'istòria pus bèla escricha al sègle XIXen sus Velai, Gavaudan e Cevenas. Lo camin seguit per l'autor es integrat al malhum dels GR, lo GR 70, sonat lo Camin de Stevenson.
En 1878, Stevenson commence son voyage dans les Cévennes accompagné de Modestine, une ânesse achetée pour porter ses bagages. Parti du Monastier sur Gazeille, en Velay, il chemine jusqu'à St-Jean du Gard. Après avoir traversé le Velay et le Gévaudan, il descend dans le pays des Camisards. Ce faisant, il nous rappelle que 180 ans auparavant, les Cévennes furent le théâtre d'une guerre sans pitié où tout un peuple lutta pour vivre sa foi. Au cours de son excursion, sans cacher ses ennuis et déboires avec Modestine ou les gens qu'il croise, il nous fait partager son approche poétique et sensible de la nature, mais aussi son cheminement intérieur. Il nous invite à partager son enchantement pour les paysages traversés, les plaisirs de la marche, ses nuits passées à la belle étoile et quelquefois la chaleur de l'hospitalité reçue. Ce livre est probablement la plus belle histoire écrite au XIXe siècle sur le Velay, le Gévaudan et les Cévennes. L'itinéraire suivi par l'auteur est aujourd'hui intégré au réseau des GR sous le nom de GR 70, ou chemin Stevenson.
L'escrivan escocés Robèrt-Lois Stevenson foguèt un grand viatjaire que percorreguèt la planeta tota. Nasquèt a Edimborg (1850-1894) e moriguèt dins las Isclas Samoà. Entre temps aguèt léser d'escriure qualques cap-d'òbras universals, atals son : L'Iscla del Tresaur e L'Afar estranh del doctor Jekyll e d'En Hyde.
Robert-Louis Stevenson (1850-1894), né à Edimbourg, écrivain écossais, grand voyageur qui a parcouru la planète entière. Il a écrit quelques chefs-d'oeuvre universels tels L'île au trésor et L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde.
L'ouvrage paraît simultanément avec celui de Sèrgi Viaule : Dins las pesadas d'En Robèrt-Lois Stevenson. L'occasion d'un parallèle passionnant, à 140 ans d'intervalle, et dans la langue même du pays d'Oc. -
La bèstia dau vacarés
Jouse De Arbaud
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 10 Juillet 2021
- 9782824010847
Dins la Camarga del sègle XV, un gardian rescontra un èstre estranh, mitat boc, mitat òme. Aquel mièg-dieu - lo darrièr - li conta sa vida qu'es condemnat a acabar dins la solitud dels paluns del Vacarés e implora sa pietat. Pauc a pauc, en despièch de son asir, nais dins lo còr del gardian de la compassion, puèi de l'amistat per « la Bèstia dau Vacarés » e un quite desespèr quand compren que la tornarà pas veire.
La Bèstia dau Vacarés, lo joièl de l'òbra de pròsa de Jousè d'Arbaud, es un raconte fantastic, tendre e salvatge sus las valors immutablas de la natura simbolizada per la Camarga e sus la mòrt dels mites per la disparicion de la Bèstia, mas al delà, benlèu tanben, la disparicion d'una Provença mitica somiada per l'autor.
Ambe la discrecion e la pudor que cal per conténer sa fervor, l'autor suggeris al legeire l'ànsia de l'individú davant la fragilitat de l'existéncia dels èstres e de las causas ambe de paginas de poesia enfachinantas. Espectator de las oras, de las sasons demest los buòus e los cavals, complice del vent, de la pluèja, del solelh, de la nuèch, sa poesia ganha dins la contemplacion una monotonia que tradusis l'anma inquieta de las causas e nos comunica l'emocion. L'engenh de l'autor es d'aver vestit aquel raconte misteriós de detalhs realistas per lo rendre cresible.
La lenga de Jousè d'Arbaud es d'una qualitat esbleugissenta, autentica mas personala, es a l'encòp populara e literària. Per l'equilibri de son estil estetic e simple, sap interessar, esmòure e apassionar lo legeire.
Jousè d'Arbaud (1874-1950) nais dins una familha de l'aristocracia terrenala que sosten l'accion del Felibritge, sa maire li ensenha la lenga provençala. Aprèp qu'aja abandonat sos estudis de drech, va viure pendent qualques annadas en Camarga ont farà gardian, puèi cromparà una manada, mas sa santat lo fòrça a quitar aquel mestièr e, aprèp un sejorn dins Alps, tornarà a Ais e s'i consacrarà a las Letras e al jornalisme duscas a sa mòrt. Majoral del Felibritge en 1918, sa pròsa (La Sóuvagino, La Caraco, La Bèstio dóu Vacarés, eca...) e sa poesia fan d'el un dels escrivans provençals màgers del sègle XX.
Version en graphie occitane de la version provençale du célèbre court roman fantastique La Bête du Vaccarès de Joseph d'Arbaud. -
Le reve caraïbe
Jean Castets
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 1 Décembre 2007
- 9782846185219
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Lou pouèmo dóu rose ; le poème du Rhône
Frédéric Mistral
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 31 Octobre 2013
- 9782824001647
Frédéric Mistral, artisan de la renaissance de la langue d'oc - du milieu du XIXe siècle jusqu'à la première guerre mondiale -, obtint, en 1904, le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son oeuvre en langue provençale.
Le Pouèmo dou Rose, certes moins connu que Mirèio, est un des chefs-d'oeuvre du poète de Maillane.
Cette imposante fresque - en vers et en provençal (avec traduction française de l'auteur) - raconte l'épopée de la batellerie fluviale, entre Lyon à la Méditerranée, au XIXe siècle, alors que la vapeur et le chemin de fer vont bientôt prendre, définitivement, la relève.
Frédéric Mistral en profite, - avec le talent multiforme qu'on lui connaît mais qui surprend toujours quand on lit ou relit ses oeuvres - pour dérouler, au fil de l'eau et des étapes, à la fois l'histoire épique de la Provence mais aussi la vie humble et les amours du petit peuple provençal.
L'oeuvre est présentée dans sa graphie "mistralienne" d'origine, ainsi qu'avec sa traduction française. -
Le crucifié de Keraliès
Charles Le Goffic
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Août 2013
- 9782824000404
D'un fait divers particulièrement horrible qui l'a marqué dans sa jeunesse - Le crucifié d'Hengoat -, Charles Le Goffic tire un roman régionaliste âpre, dur et réaliste (1891) qui marque la nouvelle modernité des écrivains bretons de la toute fin du XIXe siècle.
Cette affaire du crucifié d'Hengoat bouleversera et passionnera toute la Bretagne (avant d'être détrônée, bien plus tard, par l'affaire Seznec) car il y a là tous les ingrédients susceptibles de déclencher la curiosité, la stupéfaction, l'horreur et le frisson du public.
Un jeune paysan est retrouvé « crucifié » aux brancards d'une charrette après avoir été étranglé dans son sommeil. La soeur et le beau-frère sont rapidement accusés, mais sans preuves matérielles, ce qui motivera leur acquittement lors du procès, en 1883.
Pourtant, au cours du procès, l'on découvre aussi les singuliers agissements des protagonistes autour de la sulfureuse statue de saint Yves-de-Vérité ! Le saint a été de tout temps révéré pour sa clairvoyance dans les litiges les plus embrouillés et pour rendre des arrêts de justice divine... Et dans ce pays du Trégor, l'on continue, en cette fin de XIXe siècle, à « vouer » à saint Yves ses ennemis intimes. Et si le saint en reconnaît le bon droit, les personnes « vouées » mourront dans un strict délai de neuf mois !
Le décor est planté : il reste à rentrer dans l'histoire du Crucifié de Keraliès, passionnant témoignage de la haine et du mysticisme religieux venant du fond des âges.
Le post-scriptum donne les clés du roman et permet de comprendre les tenants et aboutissants de la véritable affaire criminelle. Passionnant de bout en bout !
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Le comte de Toulouse
Frederic Soulie
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 15 Juin 2018
- 9782824008530
Le Comte de Toulouse, paru en 1835, est le deuxième volume de la trilogie (Le Vicomte de Béziers-Le Comte de Toulouse-Le Comte de Foix) que Frédéric Soulié a consacré au Languedoc du XIIe et du XIIIe siècle, terre des Comtes de Toulouse, en proie aux passions antagonistes de la religion et de la liberté puis livrée aux atrocités de la guerre et de la répression religieuse.
Raimond VI le Vieux comte déchu de Toulouse, son frère Baudoin, l'évêque Foulque et Simon de Montfort sont les protagonistes sombres de cette tragédie qu'est la Croisade contre les Albigeois pour ces terres de la Langue d'Oc, tragédie que met en scène Frédéric Soulié, mêlant, avec quelle maestria dans le suspens, la grande Histoire et l'intrigue romanesque autour d'Albert de Saissac et sa folle vengeance...
Intransigeance des religieux, fanatisme et cupidité des Croisés français, manoeuvres retorses du Comte de Toulouse sont les ingrédients de ce roman historique noir avec, en toile de fond, la bataille de Muret et la chute annoncée de l'Occitanie... Laissez-vous donc entraîner dans cette haletante équipée que vous propose un des maîtres incontestés du roman-feuilleton historique, Frédéric Soulié, en quelque sorte l'Alexandre Dumas occitan !!!
Frédéric Soulié, né à Foix en 1800, après des études de droit et divers métiers alimentaires, se lance dans le journalisme et l'écriture de romans qui connaîtront rapidement le succès. Il meurt prématurément à 47 ans laissant une oeuvre inachevée qui en aurait fait l'égal d'un Alexandre Dumas ou d'un Eugène Sue.