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Ibis Rouge
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Petit guerrier pour la paix : Les luttes amérindiennes racontées à la jeunesse (et à tous les curieux)
M. Alexis Tiouka, Mme Hélène Ferrarini
- Ibis Rouge
- 10 Octobre 2017
- 9782375205334
Dans un jeu de questions-réponses, Alexis Tiouka raconte les luttes qui animent les peuples amérindiens de Guyane depuis les années 1980, et dont il a été lui-même acteur.
Il retrace le parcours de la première génération de leaders du mouvement autochtone guyanais, passée par les « homes indiens » et l'école française. Du grand rassemblement des Amérindiens de Guyane en 1984 aux revendications pour la terre et aux négociations internationales : quatre décennies de luttes ont façonné le mouvement autochtone guyanais.
Pourtant, 10 ans après l'adoption par les Nations Unis de la Déclaration des droits des peuples autochtones, la France a toujours tendance à oublier qu'en faisant des Amérindiens des citoyens français, elle inscrivait de fait la question de la diversité au sein de la République. -
Le Nègre du Gouverneur (1978) est suivi de Guyane pour tout dire (1980) et Le mal du pays (1980), deux longs poèmes.Au-delà de l'intérêt historique, de l'intrigue bien menée et d'une technique narrative fondée sur la mise en abyme, cette chronique est ainsi une interrogation de Serge Patient sur l'idéologie de l'assimilation, un siècle après l'abolition de l'esclavage et trente ans après la loi de la départementalisation de 1946. Qu'elle s'appelle assimilation, intégration ou même marronnage intérieur, cette quête n'est-elle pas une illusion ? A l'esclavage, il n'y a qu'une alternative : la liberté totale, ou alors la soumission totale.Questions toujours d'actualité, n'est-ce pas, en ces temps où le « changement de statut » remplace, dans le langage politique comme dans le discours social, les trop illusoires « indépendance », « autonomie ». Mais attention, nous sommes dans un de ces pays où une illusion en appelle toujours une autre.
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La Route des rhums : Martinique, Guadeloupe, Marie-Galante, Guyane... Visiter les distilleries, choisir ses bouteilles
Sandrine Colombo
- Ibis Rouge
- 8 Octobre 2002
- 9782844501745
Il existe encore 18 distilleries aux Antilles françaises qui fument toujours, pour la fabrication du rhum agricole, produit né de ces Iles du sucre.
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Cécile BERTIN-ELISABETH nous invite à rencontrer Joseph ZOBEL autrement, à partir du témoignage de son amitié envers deux compatriotes martiniquais: Roland ROSÉLIE et Jean Dedieu Léon ARMÈDE. Ces échanges épistolaires permettent d'appréhender l'extrême sensibilité, les difficultés et espoirs quotidiens de l'homme ZOBEL et de réévaluer la réception de ce romancier et poète de génie.
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Lang a fanm : Ou ce que ditle créole des femmes !
Marie-Rose Lafleur
- Ibis Rouge
- 2 Mars 2005
- 9782844502681
Après le succès de Pa ban gaz, une étude sur le créole des jeunes, Marie-Rose Lafleur nous revient avec une étude de l'image des femmes dans la littérature orale et la culture populaire.
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Laurence, jeune femme active, quitte le foyer familial pour s'installer dans son propre appartement. Au cours d'une soirée chic, elle fait la connaissance de Mike, jeune responsable commercial au charme dévastateur, qui la séduit immédiatement grâce à sa joie de vivre et sa galanterie. Elle partage avec insouciance sa vie de fêtes et de prestige.
Mais, jour après jour, le portrait de Prince Charmant moderne de Mike s'écaille laissant deviner un être manipulateur, spectre d'une vie pleine de paillettes, qu'elle n'aurait jamais imaginé. Aveuglée par son amour pour lui, elle le laisse l'entraîner sur la pente d'une dangereuse addiction à la cocaïne.
C'est alors pour cette jeune femme, une inexorable descente aux enfers.
Quand les voies de l'amour et de l'ambition vous mènent sur les chemins de la dépendance, être fort c'est parfois savoir demander de l'aide... -
L'expérience missionnaire et le fait colonial en Martinique (1760-1790)
Cécilia Elimort
- Ibis Rouge
- 17 Octobre 2014
- 9782844504487
L'édit de mars 1685 qui définit le cadre réglementaire de ce qui deviendra ultérieurement le Code noir, se fixe pour objectif de « maintenir la discipline de l'Eglise catholique, apostolique et romaine ». Les six premiers articles portent sur le respect des rites, des oeuvres et des sacrements de la dite Eglise aux colonies; baptême et instruction religieuse, repos du dimanche.
La présence missionnaire aux colonies, à cette époque, est conséquente. Les pères Dutertre et Labat comptent parmi les premiers chroniqueurs de la nouvelle société coloniale des îles.
Cet ouvrage, qui présente la crise religieuse dans les trois décennies pré-révolutionnaires, est ainsi un jalon important dans la connaissance des sociétés coloniales, martiniquaise en l'occurrence. Il incite en creux à un prolongement pour la période révolutionnaire, et surtout impériale, encore bien mal connue, pour faire le lien avec les perspectives tracées pour le xixe siècle par Philippe Delisle (Catholicisme, esclavage et acculturation au xixe siècle, Ibis Rouge). Mêlant histoire institutionnelle, histoire sociale et histoire culturelle, Cécilia Elimort très jeune chercheuse s'inscrit avec brio dans le renouvellement à l'oeuvre de la recherche en histoire de la colonisation moderne.
Extrait de la préface de Bernard Gainot -
L'esclave avait-il donc une âme ? ; la fête serville à la Martinique dans la première moitié du XIXe siècle
Albanie Burand
- Ibis Rouge
- 1 Avril 2009
- 9782844503541
A fête serville à la Martinique dans la première moitié du xixe siècle Le thème de la fête servile nous offre de découvrir un aspect de la vie des esclaves que les études et recherches avaient négligé ou traité de façon très superficielle. La connaissance de ce groupe social s'en est trouvée lourdement déformée et aujourd'hui encore, nombreux sont ceux qui croient que la vie de l'esclave ne s'est résumée qu'au travail avec ses corollaires de souffrances, de privations et toutes les cruautés qui font que la mort semblait pour un grand nombre l'issue la meilleure.
Il est vrai, la vie des esclaves a particulièrement été évoquée par des intellectuels engagés1 dans l'action politique. Leur discours exprime souvent toute l'émotion d'un peuple en quête de réhabilitation. La justification du désir de répondre au besoin de compensation de la population actuelle les a conduits à procéder, de façon inconsciente peut-être, à la sélection des faits étudiés, occultant ceux qui ne soutenaient pas leur plaidoyer. L'histoire de l'esclavage n'est alors devenue, dans cet esprit, qu'un moyen de reconnaissance identitaire.
Nous montrerons aussi les significations de la fête servile à la Martinique au xixe siècle et essaierons de répondre à l'interrogation : la fête ne deviendra-t-elle pas un instrument que le groupe dominant utilisera pour instaurer, sinon rappeler une distance effective entre colons et esclaves ? Ne deviendra-t-elle pas un élément du code de détermination du statut des groupes ?
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Chers amis, Dans les aventures de notre célèbre Toti la tortue, vous allez faire la connaissance de tous ses amis -Ils feront la fête avec elle à Noël, où une drôle de surprise les attend !
-Puis au carnaval, Toti se déguisera et parira qu'ils ne la reconnaîtront pas. Il s'en suivra un bon repas !
-A Pâques, ses amis ne veulent pas l'aider à préparer son succulent bouillon d'awaras. Ils sont bien trop occupés ! Que va-t-il donc arriver ?
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Thibault vient d'être reçu à un concours de la fonction publique, il choisit la rue Oudinot comme affectation.
De cette nouvelle qu'il annonce à son père libraire du 15e arrondissement de Paris, il accompagne des résultats d'analyse qui prouvent leur filiation. Pourquoi une telle démarche ? Ce roman, dont le récit se construit sur trois siècles nous entraîne dans les méandres de la génétique et d'une histoire délibérément dissimulée.
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Severo Blanco est un négrier rusé et ambitieux, prêt à tout faire pour s'enrichir. Son bateau échoue un jour sur les côtes africaines et il parvient à capturer les meilleurs hommes afin de les réduire en esclavage.
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Eté 1785. Marcelle, esclave sur l'habitation « Le Collège » voit s'accomplir un prodige: son fils Théo lui est mystérieusement restitué. Ce même été, Alexandre et Charles, deux frères de petite noblesse désargentée, viennent s'installer sur les terres marécageuses de l'Approuague pour y bâtir une habitation pour le compte du baron de Bessner leur cousin, gouverneur de la colonie, dont les fonctions lui interdisent d'être « habitant ». La Guyane est une colonie peu prospère et la vie sur les terres noyées est éprouvante. Charles et Alexandre, de caractère totalement opposé, devront apprendre à vivre ensemble, à diriger un atelier d'une centaine d'esclaves et tenter de faire leur chemin sur une terre qui peut parfois s'avérer hostile, à la veille de la première abolition de l'esclavage.
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Sociétés marronnes des Amériques : Mémoires, patrimoines, identités et histoire du XVIIe au XXe siècles
Jean Moomou
- Ibis Rouge
- 13 Octobre 2015
- 9782844504517
Te yu koko yu futu, san di meki yu kaï no de na fesi, a de na yu baka
En marchant, l'homme qui bute sur un obstacle et trébuche ignore la raison de sa chute s'il ne se retourne pas pour en connaître la cause. Elle peut s'expliquer par la présence d'une motte de terre, d'une pierre, d'une souche d'arbre sur le chemin ou provenir de l'individu lui-même. Cet adage bushinengue appelle à la vigilance sur le passé pour construire le présent. Le colloque Marronnages et leurs productions sociales et culturelles dans les Guyanes et le bassin caribéen du xviie-xxe siècles: bilan et perspectives - Mémoires, patrimoines, identités et histoire, organisé par des descendants de Marrons dont les actes sont publiés ici, s'inscrit dans cette démarche. Jusqu'à une époque récente (1960-1970), l'histoire du marronnage n'avait pas droit de cité dans le contexte surinamien, guyanais, antillais (Martinique, Guadeloupe) car elle rappelait le souvenir d'individus qui s'étaient dressés contre l'ordre établi, qui avaient refusé la « civilisation » pour s'enfuir dans la forêt. Les plus grands spécialistes de ces rété sizé (ceux qui sont restés assis et muets), c'est-à-dire les groupes socio-culturels en marge de l'histoire officielle ou globale, nationale ou régionale sont ici réunis pour déloger le passé esclavagiste et marronniste de son enveloppe émotionnelle, catégorielle, clanique, familiale, individuelle ou collective afin de favoriser un dialogue des cultures et de redonner au terme « marron » sa dimension historique, culturelle et géographique en mettant en lumière la personnalité et les pratiques de ces esclaves qui avaient décidé de prendre leur destin en main. Ils sont issus des Amériques, de l'Afrique et de l'Europe et se sont retrouvés en territoire marron pour présenter les travaux les plus récents. -
Comment une portion de l'Amazonie est-elle devenue française? Comment l'arrière-pays de la Guyane, historiquement constitué en résistance à l'intrusion de la colonisation, fut-il intégré à un espace national? Quel rôle jouèrent les tribus d'Indiens, de descendants d'esclaves marrons ou encore les orpailleurs et évadés du Bagne qui peuplaient ces confins?
L'histoire de l'Inini, colonie d'administration directe créée en 1930, maintenue en dérogation au principe d'assimilation et normalisée en 1969 seulement, explicite les étapes d'une expansion étatique menée par la France dans l'hinterland de la Guyane. Après une synthèse de la genèse autochtone de l'Inini, cet ouvrage décrit son système politique qui suscita l'opposition vive des élus locaux. Le projet initial, conçu sur le modèle des colonies africaines, fut infléchi par le Front populaire, par l'agitation anticolonialiste des déportés indochinois chargés des grands travaux et par la rencontre avec les populations sylvicoles. Après-guerre, les mesures de développement social et de protection des populations tribales renforcèrent la vison d'un sanctuaire dont le parc amazonien serait une ultime expression. Enfin, l'Inini renouvela la situation de contact colonial sur cette marge amazonienne avec la rencontre entre les fonctionnaires de terrain - administrateurs coloniaux, médecins militaires, gendarmes - et les populations de l'arrière-pays - tribus de frontières, migrants travaillant l'or et aventuriers de la jungle -, contact décrit ici avec précision et pittoresque.
L'Inini offre une nouvelle lecture du processus historique de la région de la Guyane, à la fois connecté à l'échelle impériale et pleinement inséré dans son histoire continentale sud-américaine. -
Gaston Monnerville (1897-1991) : Un destin d'exception
Jean-paul Brunet
- Ibis Rouge
- 1 Octobre 2013
- 9782844504357
Un homme au destin exceptionnel, tel fut Gaston Monnerville, par sa spectaculaire ascension sociale, par l'exemple d'intégration républicaine qu'il représente, par le modèle de vie qu'il nous offre.
Descendant d'esclaves des Antilles, petit boursier de Cayenne, Monnerville devint un avocat à l'éloquence éclatante, défenseur des victimes du racisme, radical-socialiste épris des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité. Député de la Guyane puis secrétaire d'État aux Colonies avant la Deuxième Guerre mondiale, il s'implanta ensuite dans le Lot et, pendant près de vingt-deux ans, présida le Conseil de la République, puis le Sénat.
En octobre 1962, Gaston Monnerville s'insurgea contre la décision du général de Gaulle de soumettre à référendum un projet de loi instituant l'élection du président de la République au suffrage universel, jugeant la procédure contraire à la constitution. C'est la raison pour laquelle il taxa de « forfaiture » - le mot fit mouche - le Premier ministre Georges Pompidou. De Gaulle ne lui pardonnera pas cet affront, et durant plus de six années, Monnerville dut effectuer sa « traversée du désert ». L'avenir et sa « justice immanente » devaient finalement lui donner raison.
Professeur émérite d'histoire contemporaine, Jean-Paul Brunet retrace l'itinéraire exemplaire de cet homme d'État dont la vie fut consacrée à la défense du droit et qui apparaît comme une conscience de la République. -
La Guyane pour un développement durable amazonien
Daniel Mangal
- Ibis Rouge
- 1 Septembre 2010
- 9782844503602
La Guyane, qui est le plus vaste département français, possède l´unique forêt tropicale de l´espace européen. En raison de ses particularités historiques, sociales et de sa position géographique, une problématique récurrente se pose : l´aménagement et la valorisation du territoire.
L´Administration française prône une préservation totale de ce dernier espace forestier, resté intact grâce à de multiples mesures de protection. Les Guyanais, quant à eux, revendiquent le désenclavement de leur département, l´exploitation et la réglementation des ressources naturelles (tels que le pétrole et l´or) afin d´accéder à un certain développement économique.
L´histoire politique et sociale de la Guyane, ses ressources naturelles insoupçonnées, sa faune, ses populations et leurs cultures sont autant de thèmes que l´auteur aborde dans cet ouvrage très bien documenté afin de démontrer l´urgente nécessité d´une nouvelle vision du développement guyanais.
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Juile Blanchin, jeune illustratrice est partie en Amazonie brésilienne suivre le travail d'une ONG locale. Suite à cette aventure humaine, elle a réalisé la maquette d'un livre / CD-Rom documentaire, dans le cadre de son diplôme de fin d'étude.
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L' Ampleur du labeur : Cacao, un village Hmong
Cathy Beauvamlet, Anne-Laure Boselli
- Ibis Rouge
- 1 Février 2004
- 9782844502124
Il y a eu ces mots d'une amie... Quelques mots enflammés teintés d'émotion qui nous ont peu à peu entraînées en Guyane. Un an avant le vrai départ, nous étions dans cet "avant" qui mûrit le voyage.... De la Guyane, j'attendais des mots sur le bagne. Révoltée par les injustices des peines non méritées, dans cet ailleurs épouvantable, éloignés des leurs, je pensais à Guillaume Seznec... Mais la Guyane ne ressemble plus à cela. C'est une terre de contrastes, bouleversée et bouleversante par les forces des éléments, de l'eau au sol et dans l'air, le feu du soleil, l'air immense au-dessus de la forêt, et la terre envahissante, rouge, poussiéreuse ou boueuse. C'est dans cette puissance enivrante qu'une population émigrée est venue partager cette immensité avec les amérindiens. Comme le reste du continent américain, les peuples, les cultures, les langues, les religions sont venues s'ajouter, se juxtaposer ou malheureusement parfois se remplacer.
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Histoire de la Guyane : Du temps des Amérindiens à la crise de mars-avril 2017
Serge Mam lam fouck, Apollinaire Anakesa
- Ibis Rouge
- 18 Juillet 2018
- 9782375205280
Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, une nouvelle société naît de la départementalisation de la colonie de la Guyane française (loi du 19 mars 1946). Le nouveau département est alors doté d'un niveau de vie relativement élevé. Mais, en moins de deux décennies (1947-1960), il est enfermé dans le cercle vicieux de la dépendance économique. Depuis, il est confronté au double défi que posent, d'une part, les contraintes de l'immigration récente, qui a multiplié par sept la population en moins d'un demi-siècle (1970-2017), d'autre part, celui d'un inégal développement, dénoncé lors de la grande protestation, qui a paralysé la vie du territoire de la Guyane durant les mois de mars-avril 2017. La rapidité des changements qui ont affecté la vie des Guyanais au cours de la seconde moitié du XXe siècle est à la mesure de la pauvreté de la colonie, qui n'a donné durant trois siècles (1676-1946) qu'une médiocre production (en comparaison de celle des colonies voisines) de coton, de cacao, de roucou, de sucre ou de bois de rose, tandis qu'est constamment menacé d'extinction l'ensemble de la population (moins de 30 000 habitants en 1946), qu'il s'agisse des Amérindiens, des Métropolitains, des Créoles, des Bushinenge ou des immigrants du temps post-esclavagiste. L'ouvrage présente une synthèse de la complexité des événements politiques etéconomiques donnant les clefs de la compréhension des problèmes majeurs de la société guyanaise contemporaine, confrontée à la question de l'aménagement de l'ensemble du territoire et à celle de la gestion d'une diversité culturelle, accentuée par les dernières grandes migrations. Par un jeu de photographies, l'ouvrage en montre également le remarquable patrimoine culturel.
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Sur les traces de Boni : Histoires de maronnages. Suivi de l'émergence d'un peuple
Collectif Mama Bobi
- Ibis Rouge
- 4 Décembre 2018
- 9782375205464
Mama Bobi a été fondé il y a 30 ans sous l'impulsion des Autorités Coutumières et d'érudits du bas Maroni dans le contexte de la guerre civile du Suriname. Ses membres sont attachés essentiellement à la transmission des connaissances, des langues et de l'héritage issu du Marronnage.
Mama Bobi défend l'idée que la démarche interculturelle offre à la Guyane un modèle social de gestion de notre diversité culturelle ouvert sur l'avenir.
Un projet commun pour un avenir commun. -
Les Hollandais à Cayenne : La présence néerlandaise, en Guyane française (1655-1677)
Lodewijk Hulsman, Martijn Van Den Bel
- Ibis Rouge
- 10 Janvier 2019
- 9782375205501
Le territoire des Guyanes, délaissés par les pouvoirs ibériques, est disputé entre Anglais, Français et Néerlandais au XVIIe siècle. Ces derniers, notamment les Zélandais et Hollandais, s'installent sur toute la côte dont l'Île de Cayenne sera un chef lieu pour les Zélandais pendant les années 1630 et entre 1655 et 1664 pour les Hollandais de la WIC d'Amsterdam. Cette dernière période présente le coeur de ce livre qui montre pourquoi les Français de Colbert s'emparent finalement de Cayenne en 1664. La courte présence néerlandaise et notamment celle des Juifs d'Amsterdam avait transformé l'Île de Cayenne dans une colonie prometteuse par rapport à toute tentative précédente : l'introduction de la culture du sucre et la traite négrière transatlantique prendra pied, soit la graine de l'histoire coloniale de la Guyane.
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La Perspective du mal : Des dérèglements du corps à l'ordre du monde chez les Wayana de Guyane
Jean Chapuis
- Ibis Rouge
- 9 Juin 2015
- 9782844504623
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Fables de La Fontaine, travesties en patois créole par un vieux commandeur.
Dépi nanni-nannan, ni moun ka matjé fab an kréyol ek nou pé di ki sé kanman litérè a ki trapé plis siksé jik jòdi-jou. Sé pa koté Moris ek La Rénion, épi dé matjè blan kréyol kon F. Chrestien (1820) ek L. Héry (1828), ki lanmod-tala tijé. Atè sé péyi kréyolopal l'Anmérik la, sé an Bétjé matinitjé, François Marbot, ki batjé adan sa primié douvan épi an liv yo ka kriyé « Les Bambous. Fables de La Fontaine travesties en patois créole par un vieux commandeur ». Apré'y, nou ka jwenn Gwadloupéyen kontel P. Baudot (1860), Guiyanè kontel A. de Saint-Quentin (1874) oben Ayisien kontel G. Sylvain (1905). Pannan tout xxè siek-la, moun kontinié matjé bon enpé fab atravè bannzil kréyol la.br> Sé an lanné 1846, kivédi anni dé lanné avan labolision ladjoukann, François Marbot, ki té an fonksionnè Lamarin (é pa an plantè kann), pibliyé liv-li a. Tit liv-la za ka montré nou ki chimen i té lé pwan ek, lè nou ka fè tan jété an zié anlè moral sé fab-la, nou ka konpwann lamenm : Marbot té ka défann kou koupé lod djoukanniè a. Men abo larel-lidé'y té kon sa, nou pé di ki i mété an brik adan konstriksion gran masonn litérati kréyolopal la. I pèmet lang-lan sòti adan pawol palé pou batjé adan pawol matjé ek, abo i pa té ka rikonnet kréyol kon an vré lang men kon an « patwa », liv-li a ba lang-lan an fos, an balan i pa té janmen ni avan.br> Nou pé pa di Les Bambous sé an metpies-liv kon Fab Konpè Zikak éti Gilbert Gratiant, an Milat matinitjé, mété déwò nan lanné 1958, kivédi pres yon siek pli ta, men liv Marbot a ka chayé anlo endik ba nou asou léta lang kréyol-la nan mitan xixè siek-la ek sa krey-sosial bétjé a té ni nan lespri'y an lépok-tala. Sé pou sa yo viré édité'y senk fwa ek adan dènié édision-tala, nou ka ba zot teks-la adan dé model lékriti diféran : ta Marbot a ek nouvo grafi gerec-f la. Nou fè an tradiksion nef tou davwè ta Michel Thaly a, adan édision 1976, la té ni anlo lérè ki grav andidan'y.br> L'auteur François Marbot, ki fet lè 29 mé 1817 atè Foyal (ansien non Fodfwans), té yich an Bétjé-Fwans ki té enstalé kò'y Matinik nan koumansman xixèsiek-la. An lanné 1829, Marbot ka antré adan ladministrasion Lamarin kon papa'y menm ek i ka sèvi Matinik, Gwadloup ek Guiyàn pannan pliziè lanné. An 1863, i ka trapé an pos ki pòtalan toubannman : owdonatè La Rénion ki sé pres an pos gouvènè. Men lanmò ka baré'y twa lanné apré, lè 31 oktob 1866 La Rénion éti i téré. Sé lè i té Matinik, an 1846, kivédi dé lanné avan labolision ladjoukann, i pibliyé sel liv-li, Les Bambous. Fables de La Fontaine travesties en patois créole par un vieux commandeur, ki trapé anpil siksé ek ki yo ka viré édité jik jòdi-jou.
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Une trentaine d´historiens présentent dans cet ouvrage "Histoire & Mémoire" un éclairage nouveau et varié sur la Guyane au temps de l´esclavage, période de genèse de nos sociétés contemporaines. A travers des discours sur la Guyane française au temps de l´esclavage, ces chercheurs s´interrogent sur des problématiques telles la traite, le statut et la police des esclaves. L'analyse historique peut rendre intelligible les pratiques économiques au temps de l´esclavage, mettre en évidence les postures de rebelles, décrire les rapports complexes entre la religion et l´esclavage. Elle met aussi en lumière comment la société guyanaise inscrit, aujourd´hui, l´esclavage dans la mémoire collective. Cet ouvrage a pour ambition d'offrir des clés pour aborder un période historique complexe et tente d´élargir des champs peu explorés de la recherche scientifique.