Littérature traduite
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La rose blanche : six Allemands contre le nazisme
Inge Scholl
- Minuit
- Double Minuit
- 10 Avril 2008
- 9782707320513
Le printemps 1943 : la bataille de Stalingrad venait de se terminer par la défaite des forces allemandes. Apparurent alors à Munich des affiches où on lisait :
Ont été condamnés à mort pour haute trahison :
Christoph Probst, 24 ans, Hans Scholl, 25 ans, Sophie Scholl, 22 ans.
La sentence a été exécutée.
Les trois étudiants décapités à la hache étaient, avec trois de leurs compagnons qui seront exécutés plus tard, les animateurs d'un mouvement de résistance, " La Rose blanche ", dont les Munichois avaient pu lire les tracts depuis quelques mois.
Inge Scholl, soeur des deux premiers, raconte ici leur histoire : l'enfance en Bavière dans une famille catholique, l'entrée dans la Jeunesse hitlérienne, puis, peu à peu, la découverte de la réalité nazie et, enfin, cette décision déchirante : la résistance contre leur propre pays en guerre. " La vraie grandeur, écrit Inge Scholl, est sans doute dans cet obscur combat où, privés de l'enthousiasme des foules, quelques individus, mettant leur vie en jeu, défendent, absolument seuls, une cause autour d'eux méprisée. " Ces six universitaires ont plus que personne contribué à sauver l'honneur de l'Allemagne. Pascal disait : " Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger. " Nous devons croire celle-ci, entre toutes, aujourd'hui.
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Lorsqu'il entre au service de monsieur Knott, Watt pénètre dans une demeure où règnent une stricte hiérarchie et une rigo ureuse observance des horaires quotidiens. Nouvel arrivant, l'activité culinaire et ménagère de Watt se cantonnera d'abord au rez-de-chaussée où il obéira aux ordres de l'autre serviteur, un nommé E rskine alors promu au service rapproché de M. Knott sis au premier étage. Toute une lignée de serviteurs ont précédé Erskine et Watt, bien d'autres leur succéderont sans doute lorsque, de nouveau venu en nouveau venu, Watt aura pris la place d'Erskine puis achevé le cycle qui lui est imparti...
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Comme un thème que propose un compositeur, auquel les interprètes musiciens peuvent apporter toutes sortes de variations personnelles, c'est un thème que Samuel Beckett nous propose dans Le Dépeupleur. Il crée avec une rigueur mathématique et géométrique un microcosme totalement clos, un « cylindre surbaissé » qu'il peuple d'une foule d'êtres captifs. Il y fait régner des castes, des hiérarchies très précises, et des lois extrêmement rigoureuses. Pour autant, l'interprétation du thème reste ouverte et c'est même dans la multiplicité des lectures qu'il suscite que réside son infinie richesse.
Le Dépeupleur est paru en 1970.
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Si Samuel Beckett assiste souvent aux discussions du groupe des artistes et des écrivains qui s'est formé, à Paris en 1947, autour de la revue de langue anglaise Transition que dirige Georges Duthuit, il n'aime guère y prendre directement part. C'est davantage dans une correspondance suivie, et au cours de conversations en tête à tête avec Georges Duthuit, qu'il se livre à un échange d'idées sur l'art en général et la peinture en particulier. En 1949, Samuel Beckett résume ces nombreux échanges et les transpose en trois dialogues imaginaires sur Tal-Coat, Masson et Bram van Velde.
Ce recueil est paru en 1998, traduit de l'anglais en partie par l'auteur, en partie par Edith Fournier.
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Traduit de l'anglais et présenté par Edith Fournier.
C'est le son de la voix d'un très jeune Samuel Beckett que l'on entendra ici, une voix qui peut parfois sembler bien étrange comparée à celle qui s'exprime dans ses oeuvres plus tardives. Mais les thèmes de ces poèmes feront résonner leur écho dans l'ensemble de son oeuvre.
Les treize poèmes qui constituent ce recueil ont été écrits entre 1928 et 1935 : Le Vautour - Enueg I - Enueg II - Alba - Dortmunder - Sanies I - Sanies II - Serena I - Serena II - Serena III - Malacoda - Da Tagte Es - Les Os d'Écho.