Quelle force mystérieuse a poussé sept sages - un lama tibétain, un moine chrétien américain, une mystique indienne, un kabbaliste israélien, une philosophe néerlandaise, un maître soufi africain, une chamane de Mongolie, un maître taoïste chinois -, représentant les grandes traditions spirituelles de l'humanité, à se retrouver dans un monastère perdu du Tibet ?
Pressentant l'imminence d'une catastrophe mondiale, ils sont venus enseigner au jeune Tenzin les clés fondamentales de la sagesse.
Oubliant volontairement ce qui les sépare de par leurs cultures et religions respectives, ils vont transmettre un message philosophique et spirituel fondé sur leur expérience personnelle. Un message qui répond aux questions cruciales que se pose tout être humain : Pourquoi suis-je sur terre ? Comment réussir ma vie ? Un enseignement universel qui aide à vivre, au-delà de tout dogme et de toute croyance.
Et le cataclysme redouté se produit... Une poussière noire monte des vallées, l'obscurité engloutit la terre durant quarante jours et quarante nuit. Quand le jour renaît enfin, Tenzin comprend qu'il est le seul survivant des lieux. Armé des clés de la sagesse universelle, les yeux baignés de larmes, il prend la route de la vallée à la recherche de ce qu'il reste d'humanité.
Rintarô Natsuki, lycéen flegmatique, est sur le point de fermer la librairie héritée de son grand-père quand il reçoit une visite inattendue. Au milieu des livres, il découvre un gros chat brun tigré, un chat qui parle ! Et ce félin exprime une requête plutôt inhabituelle : il demande - ou plutôt exige - l'aide de l'adolescent pour aller sauver des livres.
Le monde serait en effet peuplé de livres solitaires, non lus et mal aimés que le chat et Rintarô se doivent de libérer de leurs propriétaires négligents.
Le duo atypique se lance alors dans une quête périlleuse au coeur de labyrinthes extraordinaires...
Une édition collector inédite du best-seller home body comprenant une introduction et un poème inédits.
Avec ses mots limpides et doux comme le miel, Rupi Kaur pose des pansements sur les blessures de l'existence, comme le ferait une soeur. Elle après s'être sentis déconnectés pendant si longtemps mon esprit et mon corps finissent par se retrouver - home body Après les best-sellers lait et miel et le soleil et ses fleurs, home body est le troisième recueil de poésie de rupi kaur.
À la fois sombre et lumineux, home body célèbre l'acceptation de soi, le corps, la féminité, et délivre un message d'amour et d'espoir en ces temps troublés
Le soleil et ses fleurs est un recueil de poèmes sur le deuil.
L'abandon de soi.
L'importance d'honorer ses racines.
L'amour.
La volonté de s'aguerrir et de s'émanciper.
Il est divisé en cinq chapitres :
Se faner. tomber. pourrir. se redresser. fleurir.
Après le succès phénoménal de lait et miel, traduit dans plus de 35 langues et qui a figuré plus de deux ans dans la liste des best-sellers du New York Times, Rupi Kaur revient avec un deuxième opus, le soleil et ses fleurs, qui s'est lui aussi hissé dans le classement des meilleures ventes dès sa parution.
Mêlant courts textes en prose, empruntant au journal intime comme aux maximes de sagesse indienne, à des dessins aux traits élégants et simples, sa poésie est à la frontière des genres - inclassable et universelle.
Divisé en cinq parties, ce recueil est construit comme un voyage existentiel conduisant à la guérison : se faner, tomber, pourrir, se redresser puis fleurir et célébrer l'amour sous toutes ses formes. Un voyage transcendant où il est question de racines, d'apaisement, d'épanouissement - mais aussi d'expatriation et de rébellion ; où il s'agit de trouver sa place et de s'accepter.
Celle qui avait secoué la toile avec « self-love » - poème sur les menstruations - est devenue à 25 ans une des porte-parole les plus puissantes des femmes dans le monde. Désir, féminité, corps, acceptation de soi sont autant de thématiques dont elle s'empare pour s'adresser au plus grand nombre.
Une voix résolument moderne à (re)découvrir d'urgence !
Pavot de californie, rhubarbe du tibet, grande berce du caucase, renouée du japon.
Portées par le vent, par les animaux ou sous la semelle de nos souliers, les plantes vagabondes ont conquis, avec témérité et vitalité, nos jardins, nos talus, nos friches. elles n'ont pas bonne presse. on les appelle mauvaises herbes, fleurs sauvages et elles sont trop souvent interdites de jardin. au nom de la diversité ou au nom du passé, écologistes intégristes et conservateurs extrémistes se retrouvent pour les déclarer ennemies, pestes, envahisseuses.
Sont-elles si dangereuses et, surtout, à qui la faute ? gilles clément, un de nos plus célèbres paysagistes, inventeur du jardin en mouvement oú il cultive avec bonheur ces plantes aux noms exotiques, a choisi de faire ici leur éloge. il nous raconte leur histoire, leurs origines, comment il les a rencontrées. il nous explique aussi comment l'homme, les désherbants, le béton, les défrichages et les cultures industrielles, ont permis à ces vagabondes de s'installer et de se développer.
Conjuguant les talents du jardinier et de l'écrivain, il nous offre, pour prendre la défense du brassage planétaire, un livre oú la polémique, la botanique et la poésie se mêlent.
Si l'apprentissage de la méditation est un long chemin que même les plus grands sages suivent toute leur vie durant, un exercice quotidien peut déjà transformer notre regard sur nous-mêmes et sur le monde. Tel est le propos de cet essai très accessible, à la fois guide spirituel et philosophique et initiation concrète à la pratique de la méditation.
Riche de sa double culture, de son expérience de moine, de sa connaissance des textes sacrés, de sa fréquentation des maîtres, Matthieu Ricard montre le caractère universel d'une méditation fondée sur l'amour altruiste, la compassion, le développement des qualités humaines. Et révèle les bienfaits que méditer peut apporter à chacun dans notre société ultra-individualiste et matérialiste pour découvrir et cultiver ses aspirations les plus profondes.
Après le succès du moine et le philosophe, un véritable traité du bonheur mais aussi un guide précieux et convaincant pour nos individualismes en mal de repères.
Nous aspirons tous au bonheur, mais comment le trouver, le retenir et même le définir ? a cette question philosophique par excellence, traitée entre pessimisme et raillerie par la pensée occidentale, matthieu ricard apporte la réponse du bouddhisme : une réponse exigeante mais apaisante, optimiste et accessible à tous. cesser de chercher à tout prix le bonheur à l'extérieur de nous, apprendre à regarder en nous-mêmes mais à nous regarder un peu moins nous mêmes, nous familiariser avec une approche à la fois plus méditative et plus altruiste du monde.
Riche de sa double culture, de son expérience de moine, de sa fréquentation des plus grands sages, de sa connaissance des textes sacrés aussi bien que de la souffrance des hommes, l'ambassadeur le plus populaire et le plus reconnu du bouddhisme en france nous propose une réflexion passionnante sur le chemin du bonheur authentique et les moyens de l'atteindre.
Pratique millénaire, prônée tant par les Grecs anciens que par les bouddhistes et validée par la recherche scientifique, la méditation nous apprend le calme mental et nous permet de développer nos capacités d'attention et nos perceptions sensorielles, qui se dissolvent dans nos vies agitées, suractives et trop cérébrales.
Plus riche que les méthodes classiques centrées sur la seule capacité d'attention, ce livre, avec le CD de méditations guidées qui l'accompagne, s'attache à développer nos qualités de coeur. Frédéric Lenoir, qui médite chaque jour depuis plus de trente ans, nous aide à harmoniser durablement notre esprit, notre corps et notre coeur afin que nous retrouvions le goût de la bienveillance, de la confiance, du pardon et de la gratitude. Méditer à coeur ouvert nous invite au plus beau des voyages, le voyage intérieur, un chemin vers la sérénité et la joie.
Ce CD comprend 10 méditations guidées :
Détente du corps et de l'esprit.
Présence.
Reliance.
Confiance.
Amour.
Pardon.
Consolation.
Acceptation.
Sérénité.
Gratitude.
Gloucestershire, août 1971. Un bébé est retrouvé dans les bois du manoir de Foxcote. La famille Harrington, endeuillée par une terrible tragédie, recueille avec joie la petite fille et décide de l'élever en secret. Mais ce bonheur familial est très vite ébranlé par la découverte d'un cadavre sur la propriété.
Des années plus tard, Sylvie, désireuse d'éclaircir des zones d'ombre de sa vie, est à son tour entraînée dans les bois majestueux et sauvages de Foxcote, là où rien n'est tout à fait ce qu'on croit. Sylvie découvrira-t-elle la vérité et osera-t-elle la révéler ?
Onirique et mystérieux, Les Filles du manoir Foxcote nous plonge au coeur de sombres secrets de famille qui bouleverseront à jamais les vies de trois femmes.
Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d'un prénom commun - le plus donné en Corée du Sud en 1982, l'année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, de trois ans son aîné, et leur petite fille. Elle a un travail qu'elle aime mais qu'il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour, elle commence à parler avec la voix d'autres femmes. Que peut-il bien lui être arrivé ?
En six parties, qui correspondent à autant de périodes de la vie de son personnage, d'une écriture précise et cinglante, Cho Nam-joo livre une photographie de la femme coréenne piégée dans une société traditionaliste contre laquelle elle ne parvient pas à lutter. Mais qu'on ne s'y trompe pas : Kim Jiyoung est bien plus que le miroir de la condition féminine en Corée - elle est le miroir de la condition féminine tout court.
Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s'exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d'un groupe fondamentaliste, a décidé d'abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s'affranchir - et sa fille avec elle - de son quota de mots. Mais ce qu'elle va découvrir alors qu'elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix...
Christina Dalcher nous offre avec Vox un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.
Rose Napolitano se dispute avec son mari, Luke, à propos de vitamines prénatales. Elle lui avait promis qu'elle en prendrait mais ne l'a pas fait. De son côté, lui assurait, avant leur mariage, qu'il ne voudrait jamais d'enfant, mais il a changé d'avis. La suite de leur relation dépend maintenant de cette seule question : Rose se résoudra-t-elle à devenir mère ? La dispute prend fin et, avec elle, le mariage de Rose et Luke.
Mais le récit se poursuit - Rose est à nouveau en pleine dispute avec son mari. Seulement, cette fois, les choses prennent une tournure légèrement différente, et le destin de Rose aussi. Alors que la jeune femme hésite à abandonner la seule certitude qu'elle ait sur elle-même, elle se demande si elle pourrait imaginer son futur autrement. Neuf fois, Rose réinvente ainsi sa vie.
Avec Les Neuf Vies de Rose Napolitano, Donna Freitas soulève une question encore taboue dans nos sociétés : celle du non-désir d'enfant et de ses conséquences. Mais explore aussi ce que devenir mère peut engendrer de surprises, de bouleversements, de retournements.
La petite fille posa sa cruche sur le bord de la route et courut jusqu'au village en criant de toutes ses forces : « La Vivante, la Vivante ! Elle arrive ! Elle vient nous visiter ! » À ces mots, les visages des vieux comme des jeunes s'illuminèrent. La foule se pressa à l'entrée du village pour accueillir la jeune femme qui marchait d'un pas lent et gracieux. Une horde d'enfants l'accompagnait partout. Tous avaient perdu leur famille pendant la Grande Catastrophe.
Tandis que les enfants se dispersaient joyeusement, la jeune femme proposa aux villageois de s'asseoir en cercle autour d'elle. « Ô survivants, merci pour votre hospitalité et pour vos coeurs grands ouverts. Que voulez-vous savoir ? » Une femme, tenant un bébé dans les bras, prit la parole : « Dis-nous la qualité la plus importante que nous devons développer pour être de bons êtres humains et ne plus reproduire les erreurs du passé ? » Dans L'Âme du monde, pressentant l'imminence d'un cataclysme planétaire, sept sages étaient « appelés » à se retrouver dans un monastère tibétain afin de transmettre à Natina et Tenzin, deux adolescents, les clés de la sagesse universelle. La catastrophe a finalement eu lieu, décimant les populations et entraînant des années noires de pillages, de violences et de maladies.
Natina a perdu les siens, mais pas sa foi en la possible amélioration de l'être humain. La jeune femme marche de village en village afin d'enseigner aux survivants ce qu'elle a appris des sages de l'ancien Monde : comment vivre en harmonie avec soi-même, avec les autres et dans le respect de la nature. Elle découvre aussi que des facultés méconnues de l'esprit humain se développent - intuition, capacité de communiquer par la pensée avec tous les êtres vivants -, qui laissent entrevoir l'émergence d'un monde nouveau. Au fil de cette quête, Natina retrouvera-t-elle celui à qui elle pense secrètement et qui vient parfois la visiter dans ses rêves ?
Yvetot, un dimanche d'août 1950. Annie a dix ans, elle joue dehors, au soleil, sur le chemin caillouteux de la rue de l'École. Sa mère sort de l'épicerie pour discuter avec une cliente, à quelques mètres d'elle. La conversation des deux femmes est parfaitement audible et les bribes d'une confidence inouïe se gravent à jamais dans la mémoire d'Annie. Avant sa naissance, ses parents avaient eu une autre fille. Elle est morte à l'âge de six ans de la diphtérie. Plus jamais Annie n'entendra un mot de la bouche de ses parents sur cette soeur inconnue. Elle ne leur posera jamais non plus une seule question.
Mais même le silence contribue à forger un récit qui donne des contours à cette petite fille morte. Car forcément, elle joue un rôle dans l'identité de l'auteur. Les quelques mots, terribles, prononcés par la mère ; des photographies, une tombe, des objets, des murmures, un livret de famille : ainsi se construit, dans le réel et dans l'imaginaire, la fiction de cette " aînée " pour celle à qui l'on ne dit rien. Reste à savoir si la seconde fille, Annie, est autorisée à devenir ce qu'elle devient par la mort de la première. Le premier trio familial n'a disparu que pour se reformer à l'identique, l'histoire et les enfances se répètent de manière saisissante, mais une distance infranchissable sépare ces deux filles. C'est en évaluant très exactement cette distance que l'auteur trouve le sens du mystère qui lui a été confié un dimanche de ses dix ans.
Christopher a quinze ans.
Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Ce qu'il ne comprend pas bien, ce sont les autres êtres humains. Il aime les listes, les plans et la vérité. Il déteste le jaune et le marron. Il n'est jamais allé plus loin que le bout de sa rue tout seul. Pourtant, lorsqu'il découvre le chien de sa voisine transpercé d'une fourche, il décide de partir à la recherche du meurtrier et de s'en inspirer pour écrire un roman policier.
Mais son enquête va bouleverser le délicat équilibre de l'univers qu'il s'était construit... " Pour vous faire une idée de ce roman, pensez à des livres tels Le Bruit et la Fureur, L'Attrape-coeurs ou l'un des récits d'Oliver Sacks. ", New York Times. " Une oeuvre exceptionnelle. ", Sunday Telegraph. " Un écrivain empreint de sagesse et d'humour noir, doué d'une rare qualité de compassion. Un succès sans précédent.
", lan McEwan. " D'une inventivité brillante... ce n'est pas seulement le roman le plus original que j'aie lu depuis des années, c'est surtout l'un des meilleurs. ", Douglas Kennedy.
La lettre de Nancy Huston a Grisélidis Réal, poétesse et prostituée.
?Longtemps je t'ai détestée, Gri. On eût dit que tu acquiesçais à tout ce que les hommes te demandaient. Tu semblais n'avoir aucun problème pour incarner leur fantasme : la pute au grand coeur, celle qui aime ça, celle qui comprend les messieurs et ne les juge jamais, celle qui accepte avec le sourire leur tout et leur n'importe quoi.
Grisélidis Réal, écrivaine et prostituée suisse, a fui le milieu où elle est née, bourgeois, calviniste et rigide, pour mener une vie libre. Une vie marquée par des histoires avec des hommes violents, des dizaines de milliers de relations tarifées, quatre enfants placés, des fausses couches, mais une vie illuminée par l'art et l'engagement militant au nom des travailleuses du sexe.
Poétesse magnifique, figure rebelle et courageuse, Grisélidis Réal fascine Nancy Huston qui, malgré quelques désaccords, se retrouve beaucoup en elle. À l'aune de son destin, elle questionne le sien, son rapport à la mère, aux hommes, au danger.
Véritable déclaration d'admiration, cette lettre révèle une grande artiste de la fin du XXe siècle dont la modernité de pensée annonce les débats contemporains. Un texte résolument féministe, qui interroge avec puissance le rôle du corps féminin dans l'écriture et le rapport au monde.
Cornouailles, 1968. Pencraw, un grandiose manoir en ruine dans lequel les Alton élisent domicile l'été. Le temps semble s'y être arrêté et défile sans encombre. Jusqu'au drame qui vient bouleverser leurs vies et arrêter le temps à jamais.
Cinquante ans plus tard, avec son fiancé Jon, Lorna roule à la recherche du manoir des Lapins noirs, cette maison où elle a séjourné enfant. Elle rêve d'y célébrer son mariage. Tout dans cette vieille demeure l'appelle et l'attire. Mais faut-il vraiment déterrer les sombres mystères de ce manoir en Cornouailles ?
Eve Chase nous entraîne dans une passionnante spirale unissant deux femmes séparées par les années, mais que la force de l'amour et le poids des secrets réunissent en une seule voix, mélancolique et entêtante.
Alors qu'Agnes Sharp et ses colocataires retraités viennent à peine de résoudre leur première enquête, un nouveau cadavre apparaît à Duck End. La tension monte et tous auraient bien besoin de changer d'athmosphère ! Et voilà qu'Edwina remporte un séjour dans un hôtel de luxe en bord de mer. La petite troupe s'envole donc pour les Cornouailles. Mais à peine sont-ils installés qu'Agnes assiste à ce qui a tout l'air d'être un meurtre...
Entre deux repas bio, une séance de massage et un cours d'aquagym, nos détectives tentent d'arrêter le meurtrier avant que la clientèle ne soit décimée.
Après ses best-sellers Le Moine et le Philosophe, Plaidoyer pour le bonheur et L'Art de la méditation, le grand livre de Matthieu Ricard sur l'altruisme : en cette période de doutes tous azimuts, un sujet urgent, et qui nous concerne tous.
Abreuvés d'images violentes, confrontés à une société en crise, on n'imagine pas la force de la bienveillance, le pouvoir de transformation positive qu'une véritable attitude altruiste peut avoir sur nos vies au plan individuel et, partant, sur la société tout entière. Moine bouddhiste depuis près de quarante ans, Matthieu Ricard, lui, expérimente les vertus de l'altruisme au quotidien. Au carrefour de la philosophie, de la psychologie, des neurosciences, de l'économie, de l'écologie, son Plaidoyer pour l'altruisme est la somme d'années de recherches, de lectures, d'expériences, d'observation et de réflexion. Avec le sens de la pédagogie qui le caractérise et toujours en s'appuyant sur des exemples très concrets, l'auteur de Plaidoyer pour le bonheur démontre point par point que l'altruisme n'est ni une utopie ni un voeu pieux, mais une nécessité, voire une urgence, dans notre monde de plus en plus interdépendant à l'heure de la mondialisation. Un essai passionnant, inspiré par un humanisme et une lucidité qui emportent l'adhésion.
Vers qui se tourner quand le monde semble partir à la dérive ? Pour Geneviève Brisac, ce sera Virginia Woolf, cette amie des sombres temps à qui elle doit tant. Sous sa plume aiguisée, Virginia Woolf apparaît sous toutes ses facettes : débordant d'humour, visionnaire sans pareille, féministe avant l'heure et penseuse de génie.
À l'amie des sombres temps nous offre, en cette époque troublée, le précieux réconfort d'une figure nécessaire telle que Virginia Woolf qui, à la manière de Montaigne qu'elle aimait tant, nous aide à comprendre qui nous sommes et comment penser notre fragilité, nos chagrins, et à en faire de la beauté.
Léonie, 27 ans, a le flegme pragmatique. Elle travaille chez McDo pendant la journée, garde la petite Eulalie le soir et se laisse porter par la vie. C'est souvent l'image d'Angela qui lui vient quand elle ferme les yeux et se laisse aller à une douce rêverie ou à des fantasmes plus crus - car Léonie a souvent la dalle. Le jour où elle se retrouve avec Eulalie sur les bras, elle met les voiles, direction le sud de la France où, croit-elle, Angela, se languit depuis dix ans...
Avec J'ai des idées pour détruire ton ego, Albane Linÿer nous offre un premier roman troublant sur le désir et ses limites. Quand la colère et la vengeance se substituent à l'amour, ne restent plus que les idées pour détruire l'ego de l'autre et la fuite en avant pour oublier.
« - Elle a mis un #MeToo. Une espèce d'onde de choc envahit mon sternum. Tout mon corps se raidit. Comme une agression.
- Putain, mais qu'est-ce qu'elle ressort cette histoire d'il y a dix mille ans ? C'est pas possible !
- C'était pas il y a dix mille ans, c'était il y a six ans, Édouard.
- Et elle dit quoi ?
- Elle raconte tout. » Édouard et Alison, dite Ali, sont en couple depuis deux ans quand l'ex d'Édouard publie un #MeToo dans lequel elle accuse un de leurs amis de l'avoir violée. Au cours des quelques heures qui suivent, le destin d'Édouard et d'Ali bascule à tout jamais...
Alternant les voix d'Édouard et d'Ali, Déborah Saïag et Mika Tard signent un thriller psychologique haletant qui questionne la complexité de l'ère #MeToo et les répercussions d'une accusation de viol au sein d'un groupe d'amis. D'une écriture vive et contemporaine, Ta main sur ma bouche explore la zone grise et nous force à nous interroger : qu'aurions-nous fait à leur place ?
« «C'est le dernier recours des hommes blancs traqués, volés, dépouillés, assassinés par les Sémites, et qui retrouvent aujourd'hui la force de se dégager de l'abominable étreinte. Mort ! Mort au Juif ! Oui. Répétons. Répétons-le. Mort ! M.O.R.T. AU JUIF ! Là !» Et, avec une satisfaction amère, pensant à la Juive que j'aimais d'un amour fou et que je voulais sauver plus que moi-même, je signai - de même que je signerai tout à l'heure cette lettre à vous destinée, Monsieur le Commandant -, je signai, à grands traits rageurs de mon stylo : «Paul-Jean Husson.» »
L'histoire d'un homme prisonnier d'une maison et qui va prendre de plus en plus goût à cette dépendance.
Jean-Paul Kauffmann a pourtant acheté cette propriété dans le Sud-Ouest pour dissiper le souvenir d'un enfermement. Au retour de ses trois années de captivité au Liban, dans un état second, il découvre Les Tilleuls, une maison perdue dans la forêt au coeur de la Haute Lande. L'ex-otage va créer avec cette demeure un étrange lien de dépendance dû en large part à ce qu'elle symbolise dans sa vie retrouvée.
Dans une fusion totale, presque païenne avec la nature dont il a tant été privé, le narrateur campe au milieu des travaux, se délectant de cette atmosphère transitoire propre à la convalescence, cet entre-deux qui sépare confusément la fin de l'épreuve du retour au monde des vivants.
Le récit ne porte volontairement que sur l'installation en 1989. Défilent une galerie de personnages inégalement pittoresques : deux ouvriers discrets et énigmatiques, l'indéfinissable agent immobilier, un architecte pressé, les voisins qui conseillent, émettent des jugements, l'épouse du narrateur qui passe chaque week-end et attend avec stoïcisme la fin des travaux... Dans un court épilogue situé en 2004, l'auteur nous dit ce qu'est devenue la maison de la résurrection tout en tentant de répondre à la question subsidiaire : la maison l'a-t-elle guéri oe
Le livre, très attendu, d'un grand écrivain dont chaque rare parution est saluée par la critique.
Dix-huit ans après, à travers l'histoire des Tilleuls, Jean-Paul Kauffmann peut enfin revenir sur sa captivité. Mais avec élégance il a choisi de se garder le plus souvent de l'esprit de sérieux. Jamais complaisant ou victimaire, c'est au contraire un joyeux témoignage sur son amour de la vie, sur son optimisme qui a résisté à toutes les épreuves.