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À travers Fille de samouraï, Etsu Sugimoto raconte son enfance au sein d'un Japon traditionnel dans lequel elle doit s'affranchir des pesanteurs sociales et culturelles imposées aux femmes de cette époque. De Nagaoka dans la province d'Echigo (qui signifie " derrière les montagnes ") à Cincinnati aux États-Unis où elle épouse un marchand japonais expatrié, elle revient sur son parcours singulier où elle a dû conquérir sa liberté. Experte en culture japonaise, Amélie Nothomb a saisi dans sa préface toute l'importance de ce témoignage. Selon elle, la fille du samouraï " subit toutes les contraintes du samouraï lui-même sans bénéficier d'aucun de ses privilèges ". L'auteur de Stupeur et tremblements ajoute : " Un temps autre y est contenu. J'ai pris un plaisir immense à me plonger dans la prose délicate et minutieuse d'Etsu. Elle est irrésistible. " Autant dire toute l'importance de cette autobiographie pionnière.
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Edith Hope, l'héroïne d' Hôtel du Lac, s'est retirée mystérieusement sur les bords du Léman, contrainte de s'éloigner de ses proches. Elle y demeurera jusqu'à la fin de la saison d'été, isolement qui donnera lieu à toutes les spéculations. Que s'est-il passé ? La narratrice nous révélera progressivement comment elle a dû changer sa vie.
Le temps passé à l' Hôtel du Lac est l'occasion pour l'autrice de dépeindre les caractères les moeurs et les vies cachées des pensionnaires, dont la vérité de chacun finira par éclater. Parmi eux se trouvent Monsieur Neville avec lequel une relation particulière se noue, une vieille comtesse, le patron de l'établissement... Dans cette atmosphère singulière de huis-clos haletant s'ébauche un suspens en clair-obscur...
Hôtel du Lac a obtenu en 1984 le Booker Prize, le plus important et prestigieux prix littéraire britannique. Dans la préface, son ami l'écrivain Julian Barnes rend ici à Anita Brookner un hommage subtil en forme de portrait. -
Ce volume rassemble des articles et des conférences sur l'Europe jamais réunis en volume qui traitent d'un sujet qui a obsédé Zweig une grande partie de sa vie et plus encore au cours de ces dix dernières années. Il a vécu tragiquement l'avènement de l'Europe hitlérienne, non seulement à titre personnel puisqu'il a dû fuir son Autriche natale et se réfugier en Angleterre avant de finir ses jours au Brésil, mais aussi de manière collective car le destin de la civilisation européenne était au coeur de ses pensées.
Zweig plaide pour une unification de l'Europe, pas celle que nous connaissons, mais une Europe de la culture et de l'humanisme. Zweig s'est toujours considéré comme un « bon Européen ». Sa vision de l'organisation du continent à rebours de ce que nous connaissons, bien qu'empreinte de bons sentiments voire d'un idéalisme politique, trouve un écho aujourd'hui où nous recherchons d'autres voies, d'autres correspondances. La problématique européenne a toujours été un enjeu dans la pensée de Stefan Zweig, dès ses premières écrits. Dans les années 1930, vingt ans après la Première Guerre mondiale, elle n'en a été que plus forte.
La préface susbstantielle de Jacques Le Rider, éminent connaisseur de la pensée de Zweig, le rappelle avec force.
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Ferdinand von Saar, que l'on peut définir comme la « Maupassant viennois », analyse avec subtilité les problèmes psychologiques liés aux mutations et aux tensions sociales de son temps. Ses nouvelles mettent en scène les travers et les dérives d'un monde figé dans ses traditions mais déjà engagé sur la pente de la décadence. Le Lieutenant Burda s'inscrit pleinement dans cette veine cruelle. Cette nouvelle, raconte l'histoire d'un officier d'origine petite-bourgeoise épris d'une jeune femme de la haute aristocratie et décrit les désillusions paralysantes que provoque cette passion impossible. Le destin de cet officier soucieux d'élégance, de savoir-vivre et d'ascension sociale s'achèvera de la manière la plus brutale. Ferdinand von Saar excelle dans la description d'une société où les codes de caste et la pesanteur des conventions suscitent de violents désirs de transgression. Brisé par ses maladresses et ses illusions, le lieutenant Burda connaît le sort funeste d'un héros de tragédie.
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- Seule édition complète sur le marché avec un appareil critique.
- Livre de voyage, de philosophie et de science.
- Quelques illustrations essentielles - Un titre suivi et réimprimé régulièrement - Pour la première fois en Collection Omnia - Jean Lacoste éminent germaniste maître d'oeuvre de l'édition -
Deux mille îles grecques... Il fallait le talent de Lawrence Durrell pour les évoquer en un volume charmant. En effet, Durrell a passé là de longues années de sa vie. Il y a puisé l'inspiration d'ouvrages devenus célèbres : Citrons acides, L'Ile de Prospero. À l'occasion de ce livre, il a revisité nombre de ces îles, dans le dessein de les étudier et de les décrire de façon plus approfondie et plus vaste. Dans un style remarquable, Durrell a mêlé ensemble dans un même élan, une seule coulée, une égale harmonie, la description et l'évocation des sites, l'histoire, les mythes, l'architecture, l'archéologie et les souvenirs d'un voyageur exceptionnel. Exceptionel, car Lawrence Durrell ne peut faire oublier qu'il est l'auteur de l'une des oeuvres majeures du XXe siècle : Le Quatuor d'Alexandrie. Et l'on devine alors que cet ouvrage possède une admirable beauté littéraire. Les îles grecques demeurent un des hauts lieux de la planète. Durrell nous le rappelle avec une langue admirable.
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- Célèbre récit autobiographique d'Ernst von Salomon, (1902-1972).
- Oeuvre emblématique d'un génération perdue, entre première guerre mondiale et montée des périls.
- Une grande oeuvre littéraire et historique plusieurs fois réimprimée dans l'édition Bartillat Les Réprouvés, récit autobiographique paru en 1930, se situe dans la période troublée des lendemains de la Première Guerre mondiale. Issu d'une famille huguenote, Ernst von Salomon s'engage dès 1918 à la sortie de l'Ecole militaire dans les corps francs qui combattent en Haute-Silésie et dans les pays baltes pour écraser la révolution rouge. En 1922, il est condamné à huit ans de réclusion pour sa participation à l'assassinat de Walther Rathenau. Il sera gracié fin 1927.
Dans Les Réprouvés, il décrit ces mouvements en perpétuelle rébellion contre le gouvernement issu de la défaite, confrontés au vide et au nihilisme lors des premières années de la république de Weimar. Il signe là le témoignage saisissant d'une génération perdue -
Paru pour la première fois en 1899, L'Été solitaire se présente comme le journal d'une châtelaine anglaise de Poméranie que les lecteurs britanniques et américains avaient découvert l'année précédente dans le premier volume du journal, Elizabeth et son jardin allemand, un des plus grands succès littéraires de la fin du XIXe siècle. Pour s'abandonner pleinement au sentiment romantique de la nature, que ce soit en son jardin sauvage ou au coeur des forêts profondes qui s'étendent jusqu'au rivage de la Baltique, la jeune femme a exigé de son irascible mari, « l'Homme de Colère », qu'il interdise toute visite au Schloss pendant plusieurs mois. Le lecteur est donc entraîné dans la chronique charmante d'un été de solitude et de liberté où chaque jour semble fait de la matière des rêves. Avec une passion contagieuse, Elizabeth décrit comme personne une colline couronnée de lupins sous le soleil d'août, un bois de pins au parfum de mûre ou une procession de nuages dans le ciel.
Mais Elizabeth Von Arnim, « la femme la plus spirituelle de son siècle » pour H.G. Wells, donne aussi, au fil des jours, une suite de scènes irrésistibles de drôlerie ou la vie quotidienne du château, du village et de la famille von Arnim, est peinte avec la verve d'une Jane Austen au pays de Thomas Mann.
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(1775), le Faust I (1808), le Faust II (1832). Accompagnée d'un important apparat critique, elle rend ces textes accessibles au lecteur d'aujourd'hui et lui ouvre des perspectives d'interprétation contemporaines. L'Urfaust, texte méconnu, constitue une préfiguration de la première partie de la tragédie à venir.
Cette pièce caractéristique du XVIIIe siècle allemand a gardé sa fraîcheur et sa force : c'est une oeuvre autonome. Dans le Faust I, le célèbre savant aspire à la connaissance totale du monde. Faust signe un pacte avec Méphistophélès et, en échange de son âme, retrouve une nouvelle jeunesse. Le héros séduit l'innocente Marguerite, qu'il abandonnera peu après avec son enfant. Meurtrière de l'enfant, Marguerite est condamnée à mort, mais son repentir la sauvera.
Faust et elle incarnent le tragique de la condition humaine. Riche en symboles poétiques, la seconde partie de la tragédie montre un Faust assoiffé de pouvoir et de possessions, servant à sa manière l'empereur, qui revisite l'Antiquité classique pour retrouver Hélène, la plus belle des femmes, et qui meurt après avoir perpétré d'abominables crimes, sauvé tout de même de la damnation à laquelle son pacte avec Méphistophélès le condamnait.
Faust II fait l'inventaire de notre tradition culturelle, juge les temps modernes avec une lucidité toujours actuelle et synthétise l'humanisme et l'art goethéens.
Grand format 14.00 €Indisponible
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« Ayant eu, au dernier moment, des difficultés avec mon billet, je n'arrivai à Barcelone qu'à minuit par un autre train que celui que je devais prendre. Personne ne m'attendait. C'était la première fois que je voyageais seule, mais je n'en étais pas impressionnée, au contraire. Cette profonde liberté dans la nuit avait un goût piquant d'aventure. Après le voyage long et fatigant, mon sang recommençait à circuler dans mes jambes engourdies ; je regardais avec un sourire étonné la vaste gare de France, les gens venus attendre l'express et nous, qui arrivions avec trois heures de retard. » Andréa débarque à Barcelone pour suivre des études de lettres à l'Université. Elle loge dans sa famille rue Aribau et se heurte à une réalité aussi décadente que conventionnelle. Nada met en scène l'étouffante mesquinerie qui affecte la condition féminine dans l'Espagne de l'après-guerre.
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Ce volume rassemble différents textes que Zweig a eu l'occasion de composer au cours de la dernière décennie de son existence. Plusieurs contributions sont à classer dans le genre autobiographique : L'Histoire de Demain, la Pensée européenne dans son développement historique, La Vienne d'hier (sa dernière conférence prononcée à Paris au théâtre Marigny en avril 1940). Son âme de Viennois y éclate avec force. Le contexte dramatique y ressort avec d'autant plus de force que Zweig mettra fin à ses jours au Brésil en 1942 en raison de la situation politique dramatique.
Le Secret de la création artistique dévoile le fond de la pensée artistique de Zweig. C'est aussi ce thème qu'il explore à travers des essais sur Tolstoï, Nietzsche ou Byron.
Ce volume rassemble le meilleur de la pensée de Zweig.
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Voici un recueil de souvenirs et de témoignages directs de James Edward Austen-Leigh (1798-1874) sur sa tante Jane Austen (1775-1817). On y découvre à l'oeuvre la romancière dans son intimité. Observatrice hors-pair de la société anglaise de son temps, elle aurait pu être l'héroïne d'une de ses propres oeuvres.
Quels sont les secrets de fabrication d'une des plus grandes romancières anglaises, vénérée de Virginia Woolf ? Sa vie nous les découvre-t-elle ?
En levant ici un voile victorien sur l'emblème de l'élégance de la Régence, le neveu de la grande Jane Austen n'a pas fait qu'oeuvre de reconnaissance et de fidélité : il nous a donné un classique et installé sa gloire. -
En 1936, Elizabeth von Arnim vit retirée à Mougins, dans le Midi, ne recevant que fort peu, mais entretenant une correspondance considérable. C'est alors que l'idée lui vient d'abandonner pour un temps son Journal, et de rédiger son Autobiographie, mais une autobiographie particulière qui lui permettrait de retracer sa vie - tout en s'en défendant -, de dessiner le portrait de ses amis, de ses amants, de ses enfants, au travers de celui des chiens qui l'ont accompagnée dans son existence, depuis sa plus tendre enfance.
Au travers de cette « vie en chiens », c'est le monde de la Prusse des Hohenzollern, de l'Angleterre de l'entre-deux-guerres, d'une société disparue, qu'elle ressucite avec ce ton moqueur qui séduisit tant E.M. Forster, l'ancien précepteur de ses enfants au temps de son séjour en Poméranie.
Tous les chiens sont présentés : Bijou, Bildad, Cornelia, Ingraban, Ingulf, Ingo et Ivo, Prince, Coco, Pincher, Knobbie, Chunkie, Woosie et Winkie.
Avec Tous les chiens de ma vie, Elizabeth von Arnim referme la boucle d'une carrière littéraire ouverte, précocement, avec Elizabeth et son jardin allemand, dont ce livre est le pendant.
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Le héros de ce récit a onze ans quand il franchit les grilles de l'Institut du corps royal des Cadets de Karlsruhe un jour de novembre de 1913. Rêvant à la gloire de leurs aînés qui tombent dans les tranchées, ces futurs soldats poursuivent sans trêve leur entraînement jusqu'à la dissolution de leur corps exigée par les vainqueurs après l'armistice de 1918. Ernst von Salomon livre son témoignage, brut et bouleversant d'une éducation, destinée à former les cadres de l'armée impériale.
Ce document vibrant et authentique sur le militarisme allemand du début du XXe siècle, dans la lignée d'un Ernst Jünger, permet de mieux cerner l'itinéraire et la personnalité de l'auteur des Réprouvés. Il est suivi d'une étude de Jean-Pierre Bonicco : « Ernst von Salomon ou le dernier des Prussiens. »
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Préface, traduction et notes à la Bible d'Amiens de John Ruskin
Marcel Proust
- Omnia
- 9 Juin 2022
- 9782841007325
Le projet de cette édition est de remettre en circulation ce texte de Ruskin revu et corrigé par Marcel Proust et de comprendre le processus secret qui a amené l'auteur de La Recherche à se lancer dans cette entreprise monumentale. Proust s'est beaucoup impliqué dans la diffusion de ce livre qui lui tenait à coeur. Ruskin a composé une sorte de guide de la célèbre cathédrale dans lequel il précise ses conceptions esthétiques. Proust lui-même ne considérera pas autrement l'architecture de son cycle romanesque : une cathédrale.
La préface, la traduction et les notes, dont certaines se développent sur plusieurs pages, reflètent le style de Proust et ses préoccupations à l'époque où il n'en est encore qu'à élaborer ce qui deviendra La Recherche. Proust voulait transmettre à ses lecteurs une perspective anglaise d'une cathédrale française. A l'époque, il admire les analyses pénétrantes de Ruskin, qui magnifie le monument, en mariant architecture, littérature et religion.
Après cinq ans de travail sur ce livre, Proust a mis fin à sa période d'apprentissage afin de pouvoir se consacrer à sa propre oeuvre. La Bible d'Amiens représente l'antichambre ou le laboratoire de ce qui deviendra une des plus grandes oeuvres de l'humanité. -
Séjournant en Sicile avec son épouse, Frieda, David Hebert Lawrence décide de s'éloigner un temps de son île. Se pose alors la question de la destination. Finalement il choisit la Sardaigne, cette Sardaigne « à part, en dehors du circuit de la civilisation », cette Sardaigne « indomptée ». Il quitte Catane pour Palerme et de là s'embarque vers la Sardaigne qu'il traverse du Sud au Nord (Cagliari, Mandas, Sorgono, Nuoro). Puis de là, il oblique vers Olbia, sur la côte orientale, où il rembarque vers Civitavecchia sur le continent. Et de là s'en retourne à Naples. lawrence est un observateur prodigieux des êtres et des paysages. En une phrase il sait deviner la dimension secrète de chaque chose. Il ressent l'âme primitive, à l'écart des mouvements de civilisation. Dans ce périple, rien ne lui échappe, en particulier la vérité profonde des êtres, l'antagonisme des sexes, les forces les plus profondes dissimulées au coeur des vivants. Tout est prétexte à une description bien sentie : les arbres, les fleurs, les fruits, la mer, les montagnes... Chaque parcelle du monde est saisie dans son intime vibration.
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Bien connu pour ses romans salués comme des classiques, 1984 et La Ferme des animaux, George Orwell est aussi un essayiste hors pair. Dans ces textes d'intervention s'expriment toute son attention et toute son humanité. Le présent volume recueille quelques-unes de ses plus importantes contributions de 1931 à 1946 : " Une pendaison ", " Comment j'ai tué un éléphant ", " Au fond de la mine ", " Souvenirs de la guerre d'Espagne ", " L'esprit du sport ", " Pourquoi j'écris ", " Comment meurent les pauvres ". On y trouvera aussi une évocation de Marrakech, ainsi qu'un essai capital consacré à Charles Dickens, un de ses modèles littéraires qui l'inspire également dans le champ politique et social. Comme le rappelle dans sa préface Lucien d'Azay, Orwell " se range toujours, quelles que soient les circonstances, du côté des laissés-pour-compte, des indigents et des êtres vulnérables : prolétaires, ouvriers, mineurs de fond, paysans, clochards, colonisés, immigrés, forçats, fugitifs, victimes de préjugés racistes, proscrits, excommuniés, réfugiés politiques, malades, infirmes, orphelins, veuves, femmes battues ou mises au ban de la société, etc. "
Orwell fut un écrivain engagé dans son temps. Sa capacité de vision continue d'inspirer notre présent et notre avenir. Nul doute que ce précieux recueil rassemblant ses essais les plus pertinents contribuera à éclairer sa pensée large et démocratique, interprétée par les esprits les plus divers en un temps empreint de profondes interrogations. Plus que jamais la présence d'Orwell s'inscrit dans le débat contemporain. -
Traduit pour la première fois en français et accompagné d'une introduction de Jacques Le Rider, Le Langage permettra au public français de découvrir un texte important et représentatif de la pensée et de la personnalité de Mauthner dont, jusqu'à présent, aucune oeuvre théorique n'avait été traduite en français. Cet ouvrage permet de comprendre au plus près le scepticisme radical de Mauthner qui s'affirme des Contributions à une critique du langage au Dictionnaire de la philosophie. C'est au printemps 1906 que Martin Buber a proposé à Mauthner de rédiger un volume sur Le langage pour sa collection La société (Die Gesellschaft), afin de récapituler les thèses de ses Contributions à une critique du langage et de dégager de nouvelles perspectives sociolinguistiques. Mauthner insiste sur le caractère contraignant de la langue qu'il considère comme un facteur décisif du conditionnement social et culturel des individus. Il s'agit du condensé le plus clair et concis que Mauthner ait donné de ses thèses qui ont marqué de nombreux intellectuels au XXe siècle parmi lesquels Landauer, Hofmansthal, Wittgenstein, Hugo Ball, Döblin et les avant-gardes des années 1968, mais aussi Borges, Joyce, Beckett et George Steiner.
Jacques Le Rider a publié une biographie intellectuelle de Fritz Mauthner aux éditions Bartillat.
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ABC de la lecture se présente comme une initiation aux grandes oeuvres littéraires du monde entier et le manifeste d'une théorie esthétique.
Il s'agit pour Ezra Pound de développer sa propre doctrine littéraire et poétique. Les chapitres de la première partie exposent les thèmes de la critique poundienne : la littérature est un langage chargé de significations et de règles qu'il s'agit de connaître et d'utiliser. Pound s'emploie donc tout au long de son travail à entraîner le lecteur à sentir et à juger. Il ne se limite à aucune époque, de Dante et des troubadours à Walt Whitman en passant par Gautier, Corbière, Rimbaud et Laforgue.
Pound ouvre ici de nouvelles voies à la littérature et explore aussi bien des oeuvres méconnues que des classiques. Dans une deuxième partie, l'auteur des Cantos a composé une anthologie poétique, où l'on retrouve notamment des extraits de Chaucer, Marlowe, John Donne, Samuel Butler, Pope, Browning et bien d'autres.
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Moine trappiste, cet américain est un des rares chrétiens à avoir compris la métaphysique orientale et notamment le bouddhisme et le taoïsme.
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On a blâmé l'impudeur des Tropiques, longtemps restés à l'index, et l'on s'est étonné que leur auteur puisse écrire par ailleurs de forts sérieux essais. Dans Le Monde du sexe, H. Miller entend s'expliquer sur cette prétendue dualité et justifier son oeuvre en précisant sa philosophie.
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De toutes les aventures qu'a connues Jack London (1876- 1916) au cours de sa vie exceptionnelle, il en est une plus décisive que les autres, qui l'a révélé à lui-même et lui a permis d'accomplir sa vocation d'écrivain.
C'est la Ruée vers l'or : le Klondike Gold Rush qui de 1897 à 1899 a vu quelque cent mille hommes, venus des quatre coins du monde, affluer aux confins du nord-ouest du Canada et de l'Alaska. Jack London a ramené du pays des neiges un bien beaucoup plus précieux que le métal jaune : l'inspiration. C'est le thème central de ces histoires ici rassemblées.
Grand format 12.17 €Indisponible
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- Un des plus grands romans italiens du XXe siècle.
- Un portrait sublime de Venise.
Dès les premières pages du Feu, le héros Stelio Effrena condamne le regret " d'être né trop tard ou trop tôt ". Inspiré des théories nietzschéennes, il incarne celui-là même qui entend ignorer toutes les limites et toutes les chaînes, y compris la douleur humaine. Sa devise : " Créer avec joie ", puisqu'il est à la fois poète et musicien.
C'est Venise qui forme le cadre de l'intrigue, Venise ville luxurieuse et royale, surtout en automne. Ici la volupté se confond avec la gloire. La femme aimée, c'est la Foscarina, tragédienne fameuse entre toutes (en laquelle on peut reconnaître l'amie de D'Annunzio, la Duse). Devenue la maîtresse du héros, elle souffre de l'admiration dont elle est l'objet, de son passé orageux et du déclin de sa jeunesse. C'est dire qu'elle saura s'effacer en beauté : plutôt se sacrifier que de devenir plus tard un poids pour l'homme qu'elle aime. D'Annunzio excelle dans la description des tourments de la Foscarina : la jalousie qui la dévore, le drâme de l'âge, la pitié qu'elle ressent pour elle-même et son trop jeune amant. Dans Le Feu plus que dans aucun autre de ses livres, D'annunzio excelle dans la peinture des sentiments et des passions.