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Omnia
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Deux mille îles grecques... Il fallait le talent de Lawrence Durrell pour les évoquer en un volume charmant. En effet, Durrell a passé là de longues années de sa vie. Il y a puisé l'inspiration d'ouvrages devenus célèbres : Citrons acides, L'Ile de Prospero. À l'occasion de ce livre, il a revisité nombre de ces îles, dans le dessein de les étudier et de les décrire de façon plus approfondie et plus vaste. Dans un style remarquable, Durrell a mêlé ensemble dans un même élan, une seule coulée, une égale harmonie, la description et l'évocation des sites, l'histoire, les mythes, l'architecture, l'archéologie et les souvenirs d'un voyageur exceptionnel. Exceptionel, car Lawrence Durrell ne peut faire oublier qu'il est l'auteur de l'une des oeuvres majeures du XXe siècle : Le Quatuor d'Alexandrie. Et l'on devine alors que cet ouvrage possède une admirable beauté littéraire. Les îles grecques demeurent un des hauts lieux de la planète. Durrell nous le rappelle avec une langue admirable.
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Les arbres de France ; histoires et légendes
Jacques Brosse
- Omnia
- Omnia Poche
- 22 Juin 2017
- 9782841004737
Qui ne côtoie dans son jardin, dans les parcs ou la forêt voisine, l'un de ces arbres, représentant une centaine d'espèces. Jacques Brosse, amoureux et connaisseur des arbres de France, nous donne pour chacun d'entre eux leur portrait, leur histoire, leurs légendes et leurs propriétés.
Parmi les entrées du Dictionnaire : l'abricotier, l'amandier, l'aubépine, le cèdre, le cerisier, le cyprès, le figuier, le houx, l'if, le marronnier, le sapin, le platane, le pommier, le sapin, le sorbier, le tilleul, le tremble...
Au moment où les arbres sont de plus en plus menacés, tant par les phénomènes naturels que par les massacres de l'homme, il est grand temps de réapprendre à les aimer.
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Au cours de sa vie, Pierre Loti s'est rendu cinq fois au Japon pour des séjours de plusieurs semaines à chaque fois, entre 1885 et 1901. L'archipel nippon lui a inspiré deux romans : le célèbre Madame Chrysanthème (1887) et La Troisième Jeunesse de Madame Prune (1905). C'est entre ces deux oeuvres qu'ont paru les Japoneries d'automne (1889) qui rassemblent des impressions de voyage sur différents sites comme l'indiquent les titres des chapitres : « Kioto, la ville sainte », « Un bal à Yeddo » (bal donné au palais Rokou Meïkan), « Extraaordinaire cuisine de deux vieux » (visite dans la campagne proche de Yokohama), « Toilette d'impératrice » (séjour à Kamakura, ancienne capitale), « Trois légendes rustiques », « La Sainte Montagne de Nikko », « Au tombeau des samouraïs » (Loti se rend sur la tombe des fameux quarante-sept samouraïs), « Yeddo » et « L'impératrice Printemps ». Cette relation de voyage offre une excellente image du Japon à l'époque de l'ère Meiji où il commence à s'ouvrir.
Dans son style admirable, Loti invite le lecteur à le suivre dans son regard qui cherche à comprendre cette civilisation si difficile d'accès. En témoigne cet extrait du chapitre consacré à la montagne de Nikko : « C'est, sous le couvert d'une épaisse forêt, au penchant de la Sainte Montagne de Nikko, au milieu de cascades qui font à l'ombre des cèdres un bruit éternel, - une série de temples enchantés, en bronze, en laque aux toits d'or, ayant l'air d'être venus là à l'appel d'une baguette magique, parmi les fougères et les mousses, dans l'humidité verte, sous la voûte des ramures sombres, au milieu de la grande nature sauvage ».
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- Un des plus grands romans italiens du XXe siècle.
- Un portrait sublime de Venise.
Dès les premières pages du Feu, le héros Stelio Effrena condamne le regret " d'être né trop tard ou trop tôt ". Inspiré des théories nietzschéennes, il incarne celui-là même qui entend ignorer toutes les limites et toutes les chaînes, y compris la douleur humaine. Sa devise : " Créer avec joie ", puisqu'il est à la fois poète et musicien.
C'est Venise qui forme le cadre de l'intrigue, Venise ville luxurieuse et royale, surtout en automne. Ici la volupté se confond avec la gloire. La femme aimée, c'est la Foscarina, tragédienne fameuse entre toutes (en laquelle on peut reconnaître l'amie de D'Annunzio, la Duse). Devenue la maîtresse du héros, elle souffre de l'admiration dont elle est l'objet, de son passé orageux et du déclin de sa jeunesse. C'est dire qu'elle saura s'effacer en beauté : plutôt se sacrifier que de devenir plus tard un poids pour l'homme qu'elle aime. D'Annunzio excelle dans la description des tourments de la Foscarina : la jalousie qui la dévore, le drâme de l'âge, la pitié qu'elle ressent pour elle-même et son trop jeune amant. Dans Le Feu plus que dans aucun autre de ses livres, D'annunzio excelle dans la peinture des sentiments et des passions.