Le premier chef d'oeuvre de la littérature grecque et européenne. L'Iliade raconte le siège de Troie par les armées grecques, qui dura dix ans. L'oeuvre a nourri vingt siècles de littérature et d'art. L'abondance des personnages, le romanesque des situtations, les nombreuses tragédies que renferme l'épopée, l'alliance des dieux et des hommes, les leçons politiques, la violence des conflits, la beauté des scènes, la poésie font la richesse d'une oeuvre de près de 15 000 vers qui se lit sans reprendre haleine.
Je pense avoir, dans ce traité, développé dans presque toute son étendue la question sur la nature des biens et des maux ; et que, non content d'émettre mon avis, j'ai rassemblé les opinions professées par toutes les écoles philosophiques.
C'est un sujet bien étendu que l'art oratoire et dont les combinaisons sont bien variées ; chaque jour on y découvre du nouveau, et jamais on n'aura tout dit sur cette matière.
J'essayerai toutefois de faire connaître ce que les maîtres ont enseigné, et sans me faire scrupule d'indiquer ce qu'il me paraîtra mieux d'y changer, d'y ajouter ou d'en retrancher. Et quoique cet ouvrage ait principalement pour objet de former un orateur, je dirai un mot en passant de tout ce qui aura rapport à l'enseignement qu'on donne dans les écoles.
Et pourtant la fortune laisse dans l'ombre ceux même qui combattent, tant qu'ils n'ont pas touché le but suprême ; c'est elle qui donne les succès et les revers ; souvent la ruse du faible suffit à renverser le fort. Vous savez comment Ajax baigna de sang ses mains valeureuses, lorsque, au déclin de la nuit, il se perça de son glaive, et couvrit de honte tous les enfants des Grecs accourus au siège de Troie ; Homère cependant l'a rendu fameux parmi les hommes, Homère a exalté ce grand courage, et, de l'autorité de ses divins poèmes, l'a recommandé aux chats des poètes à venir. Les beaux vers ont une voix immortelle, et par eux les grandes actions brillent d'un éclat éternel sur la terre féconde, et franchissent les mers.
Le devoir de l'orateur est de pouvoir parler sur toutes les questions de l'ordre civil qui sont réglées par les coutumes ou par les lois, en se conciliant, autant qu'il est possible, l'assentiment des auditeurs.
Il y a trois genres de causes que l'orateur doit embrasser, le démonstratif, le délibératif et le judiciaire. Le démonstratif est consacré à louer ou à blâmer une personne déterminée ; le délibératif, qui suppose une consultation, a pour but de conseiller ou de dissuader ; le judiciaire, qui repose sur une controverse, renferme l'accusation ou l'attaque, et la défense. Nous allons indiquer à présent les conditions indispensables pour être orateur.
Nous montrerons ensuite comment il faut traiter ces trois genres de causes.
A partir du livre XIV et jusqu'à la mort d'Hérode la source principale de Josèphe est le grand ouvrage de Nicolas de Damas, qui, pour cette période, avait une valeur de premier ordre. Nicolas était un peu suspect de partialité envers Hérode (dont il avait été le secrétaire) et envers le père de celui-ci, Antipater, mais son récit était d'ailleurs exact et très détaillé ; Josèphe paraît l'avoir suivi de très près, en se contentant de corriger de temps à autre ses appréciations trop favorables aux Iduméens et en ajoutant quelques anecdotes édifiantes empruntées à la tradition rabbinique.
Livre XIV. L'intervention romaine de Judée.
Livres XV et XVI. Hérode.
"A partir du livre XIV et jusqu'à la mort d'Hérode la source principale de Josèphe est le grand ouvrage de Nicolas de Damas, qui, pour cette période, avait une valeur de premier ordre. Nicolas était un peu suspect de partialité envers Hérode (dont il avait été le secrétaire) et envers le père de celui-ci, Antipater, mais son récit était d'ailleurs exact et très détaillé ; Josèphe paraît l'avoir suivi de très près, en se contendant de corriger de temps à autre ses appréciations trop favorables aux Iduméens et en ajoutant quelques anecdotes édifiantes empruntées à la tradition rabbinique.
Livre XVII. Fin d'Hérode, Archélaüs.
Livre XVIII. La Tétrarchie.
Livres XIX et XX. Agrippa.
"Si l'on mesure la valeur d'un historien au nombre et à l'importance des informations dont on lui est redevable, il est peu d'historiens qui puissent êtres comparés à Flavius Josèphe. Son ouvrage le plus considérable - les Antiquités judaïques ou Histoire ancienne des Juifs - est, dans la première moitié, un abrégé de la Bible à l'usage des lecteurs païens, où l'on remarque avec intérêt les tendances rationalistes d'une exégèse qui s'oppose curieusement à l'exégèse allégorique, presque contemporaine, de Philon ; de plus, l'insertion discrète de traits légendaires, étrangers à l'Ecriture et empruntés à la tradition orale, nous montre comme le début d'un genre littéraire qui devait prendre un si riche développement dans la partie haggadique du Talmud et dans le Midrasch.
"Comme personne ne trouvait d'issue et qu'on restait là comme devant une énigme dont le mot échappait à des esprits aveuglés, seul le roi eut une idée. Il fait apporter l'enfant mort et le vivant, appelle un de ses gardes du corps et lui ordonne de tirer son glaive et de couper en deux les corps des deux enfants afo, qie chacune des mères eut la moitié du vivant et la moitié du mort. Là-dessus, tout le peuple de se moquer tout bas d'un roi aussi puéril. Mais voici que la plaignante, qui était la vraie mère, s'écria qu'il ne fallait pas agir de la sorte, mais qu'on livre l'enfant à l'autre femme comme si c'était vraiment le sien : tout ce qu'elle demande, c'est qu'il vove et qu'elle puisse le voir, dût-il passer pour l'enfant d'une autre. L'autre femme, au contraire, se tenait prête à voir trancher l'enfant en deux et désirait en outre que sa rivale subisse la torture.
Livre VI. Saül ;
Livre VII. David ;
Livre VIII. Salomon ;
Livre IX. Rois d'Israël et de Juda.
"Artaxerxés envoya des messagers chargés de rassembler les jeunes filles les plus belles de son royaumme et de les lui amener. Dans le nombre de celles qui furent convoquées se trouvait une jeune fille de Babylone, orpheline de père et de mère, évevée auprès de son oncle appelé Mardochée. Il arriva qu'Esther - c'était le nom de cette jeune fille - l'emportait en beauté sur toutes les autres. On la confia à un eunuque, qui l'entoura de tous les soins ; elle fut parfumée avec les aromates les plus variés et tous les onguents les plus rares que peut exiger la toilette du corps ; ce fut le régime auquel furent soumises pendant six mois toutes ces jeunes filles, qui étaient au nombre de quatre cents. Quand fut venu le tour d'Esther, Artaxerxès en devint amoureux, la prit comme femme légitime, et célébra son mariage la septième année de son règne dans le douzième mois, appelé Adar.
Livre X. La captivité de Babylone ;
Livre XI. Esdras, Esther ;
Livre XII. Les Septante, Judas Macchabée ;
Livre XIII. De Jonathan à Alexandra.
Il faut jouir de la vie :
Pourquoi m'apprendre les lois et les sophismes de rgéteurs ? A quoi me servent de pareils discours ? Certes, il faut bien mieux m'apprendre à boire la douce liqueur de Bacchus, à jouer avec la belle Cypris. Déjà ma tête se couronne de cheveux blancs.
Enfant, apporte-moi de l'eau et du vin écumant : il plonge mon âme dans l'oubli des peines. Bientôt après tu me couvriras d'un linceul : les morts n'ont plus de désirs.