Quatre-vingts cartes de toute époque représentant le monde naturel, sélectionnées par un collectif d'artistes et de philosophes et accompagnées de commentaires et de citations littéraires.
Comment conçoit-on une chaise ?
Et surtout pourquoi conçoit-on une chaise ?
D'où viennent les idées qui nourrissent le travail d'un grand designer ?
Comment faut-il regarder et comprendre le monde pour l'améliorer, même à travers les objets du quotidien?
C'est à toutes ces questions que Mario Bellini, designer et architecte de renom international, répond dans son premier livre pour enfants : un voyage dans son univers, accompagné d'illustrations originales, pour saisir la beauté et l'importance des choses qui peuplent nos maisons, celles que nous avons continuellement sous les yeux et qui décorent nos vies.
« Chacun de nous aime l'idée de dessiner le monde, les choses. Il suffit de regarder autour de soi et les idées sont suspendues là, comme les pommes sur un pommier...
Cet ouvrage consacré à l'adaptation de l'habitat aux menaces qui pèsent sur notre planète est une combinaison des genres. Beau livre par ses dimensions et sa mise en valeur visuelle, il s'adresse aussi bien aux acteurs du bâtiment qui souhaitent adopter une démarche plus écologique qu'au grand public en quête d'idées inspirantes qui font envie et donnent de l'espoir. C'est en outre un appel à l'action pour se mettre au diapason des urgences mondiales ; et, enfin, le témoignage au travers de cent cinquante exemples d'une créativité bouillonnante, et souvent ingénieuse, qui n'attend qu'à se mettre au service d'un monde meilleur.
Pour mettre de l'ordre dans cette profusion de projets, certains très audacieux et d'autres pleins de bon sens, le livre a fait l'objet d'un découpage en dix-neuf verbes correspondant à dix-neuf stratégies architecturales. Les chapitres, intitulés « respirer », « coopérer », « démocratiser », « remplir », « flotter », « imprimer », « transformer », « tisser »... invitent le lecteur à un tour du monde des expériences, des prototypes et des solutions efficaces déjà mises en oeuvre, et sont l'occasion d'entendre les architectes expliciter leur démarche. Implantées sur les cinq continents, depuis les quartiers chic d'Amsterdam jusqu'aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie et aux îles menacées par la montée des eaux, ces maisons d'un genre nouveau émanent de tous types d'acteurs.
Grâce au travail de recueil d'expériences mené par les deux auteurs, on comprend qu'une révolution architecturale est en cours, qui s'intéresse à toutes les dimensions du bâti : rapport au paysage et à l'environnement, économie, matériaux, confort, aménagement intérieur, climatisation, autonomie, efficacité énergétique, accessibilité, etc. Et qu'étant donné la performance des matériaux et technologies modernes, la seule limite à l'innovation est l'imagination des concepteurs.
Quand les années soixante-dix clamaient « small is beautiful », l'avenir proche ne devra-t-il pas scander le nouveau slogan « low is beautiful » ? Car, dans le contexte de crise écologique, tous les domaines de la vie -- consommation, déplacement, logement -- doivent emprunter la voie de la sobriété et de la résilience. Qu'il s'agisse de neuf ou de rénovation, le secteur très polluant et énergivore de la construction, n'est pas en reste. Là, l'introduction de la low-tech se fait par le biais de technologies légères, du recours aux matériaux recyclés, au réemploi...
L'Ademe, acteur majeur de la recherche dans le secteur des économie d'énergie, propose dans cet ouvrage un état des lieux d'expérimentations menées par différentes équipes.
Manhattan est l'arène où se joue le dernier acte du monde occidental. Avec l'explosion démographique et l'invasion des nouvelles technologies, Manhattan, depuis la fin du XIXe siècle, est devenu le laboratoire d'une nouvelle culture, celle de la « congestion » ; une île mythique où se réalise l'inconscient collectif d'un nouveau mode de vie métropolitain. New York délire est un « manifeste rétroactif » ; c'est le récit des intrigues d'un urbanisme qui, des origines à Coney Island jusqu'aux théoriciens du gratte-ciel, a fait exploser la grille d'origine. Ce livre, polémique et prémonitoire (publié en 1978), illustre les relations entre un univers métropolitain mutant et la seule architecture qu'il puisse produire. Il dit aussi que, souvent, l'architecture génère la culture.
Le Territoire de l'architecture, publié en 1966 (la même année que deux autres essais fondamentaux : L'Architecture de la ville d'Aldo Rossi et De l'ambiguïté en architecture de Robert Venturi), est un classique de la littérature architecturale du XXe siècle. Son auteur, Vittorio Gregotti, est alors déjà un architecte très actif à Milan et un intellectuel présent sur la scène culturelle italienne et internationale. Dans cet ouvrage, véritable manifeste, il aborde des thèmes qui seront de plus en plus au centre des préoccupations des architectes : le rapport de la géographie avec l'architecture, mais aussi une réflexion sur le devenir du métier d'architecte au-delà de toute utopie et de toute « capitulation dans un professionnalisme servile ».
Les années cinquante et soixante sont parmi les plus marquantes et les plus créatives de l'histoire du design.
Dans cet après-guerre consumériste, la nouveauté est portée aux nues et s'invite dans tous les secteurs de la conception. De la Vespa à l'Instamatic, des meubles Knoll aux caractères Helvetica, studios, ateliers et usines, inventent et diffusent les formes d'un monde nouveau.
Tour d'horizon complet du style années cinquante, cet ouvrage, riche de mille photographies et d'articles signés par les plus grands spécialistes du domaine, est une aubaine aussi bien pour l'antiquaire et le collectionneur que pour le simple amateur d'objets aux lignes incomparables.
Art, design, architecture, mobilier, luminaires, objets, textiles, intérieurs, graphisme...
Le charme mystérieux des îles prend forme dans les cartes, la beauté des cartes se cristallise sur le contour des îles, deux mondes se croisent dans des formes riches et colorées et voilà Mappa insulae, le livre consacré à la carte de l'île.
Jules Verne, Thomas More, Stevenson, Melville, aujourd'hui la télé-réalité, les jeux vidéo.
Peut-on dessiner, peindre ou cartographier l'île ?
Et comment le faire, selon qu'elles sont réelles ou imaginaires, habitées ou pas, qu'elle servent de prison ou de lieu de vacances ?
Le collectif Stevenson est composé de cinq artistes et chercheurs animés par la passion des images et des cartes du monde entier.
Mappa insulae présente leur récolte, amassée au fil des ans, leurs coups de coeur dans la bibliothèque infinie des cartes d'îles.
Ce nouveau livre de J. B. Jackson, composé d'une dizaine d'articles, réunit les qualités fondamentales du regard de l'auteur sur les réalités paysagères contemporaines : sens de la précision, observation des détails révélateurs, attention aux changements plus ou moins visibles des paysages et de leurs contenus, le tout dans une écriture légère, et parfois incisive.
Ce recueil aborde notamment l'évolution de l'interprétation des paysages, celle de la notion de « paysage public », l'importance de la grille comme moyen d'organiser l'espace rural et urbain aux États-Unis et celle de la route et du chemin dans la structuration de l'espace... Un ouvrage précieux pour apprendre à déchiffrer ce que nous disent les paysages de l'histoire géologique longue et du temps court des sociétés humaines.
Un roadtrip d'étude de trois mois dans l'Est des États-Unis à la découverte de l'architecture vernaculaire.
Un témoignage en douze étapes, qui associe constructions modernes et traditionnelles, pour s'imprégner et s'inspirer de principes architecturaux encore riches d'enseignements.
Ce livre s'établit dans le flux et le reflux sémantique d'un terme, celui de «construction», entendu au regard du terme d'«architecture» qui joue si habilement de sa dépendance et de son émancipation du phénomène. Construction comme une matérialité doublement activée : par l'architecture qui la raconte et le travail qui l'anime. Construction comme moteur, comme figure, comme théâtre.
Une des thèses de cet ouvrage est que le secteur du bâtiment est structuré sur le mode de la manufacture - et ce depuis plusieurs siècles et malgré les évolutions techniques - et que l'exercice de l'architecture s'en trouve nécessairement dépendant.
« On me dit que certains ne s'intéressent pas aux cartes ; j'ai peine à le croire... » Robert Louis Stevenson Il y eut, à l'instar de Rome, les capitales « nombrils du monde », phares spirituels des civilisations. Aujourd'hui, question villes, l'éternité n'a plus cours. Plus aucune d'elles n'est le centre ni la carte du monde.
Sous l'effet d'une modernité dévorante, elles enflent, débordant bientôt les planches des plans-guides. Parfois elles se déplacent, meurent aussi ou changent de nom.
Une chose reste : il n'y a pas deux cités semblables. Et quand le planisphère veut embrasser le monde, l'échelle du plan de ville fait surgir - parfois dans l'extrême détail - leurs réalités particulières.
De marbre, de papier, de tissu - et choisis tels les morceaux d'une anthologie -, les plans réunis ici convoquent la minutie cartographique et le trait à l'aquarelle, l'économie politique et la poésie, le rationnel et l'inventif..., se donnant à lire comme autant d'histoires, de rêves et autant d'aventures.
Au fil des pages, ils dessinent sous nos yeux un curieux atlas urbain qui, plus qu'à trouver notre chemin, nous invite à nous perdre.
Exigeante, la transition écologique est aussi stimulante pour les territoires qui sont appelés à relever de multiples défis : améliorer le cadre de vie en l'adaptant au changement climatique ; atteindre la neutralité carbone ; promouvoir la sobriété ; accroître la résilience face aux risques en respectant les milieux vivants et les paysages... Pour aborder ces sujets sous l'angle de l'action publique locale, six sites de projet ont rejoint le dispositif de l'Atelier des territoires et ont construit des propositions stratégiques d'aménagement durable répondant à des problématiques concrètes.
Quelles opportunités de bifurcation écologique l'arrivée d'une nouvelle autoroute offre-t-elle à un département comme l'Allier? ? Des alternatives au véhicule individuel sont-elles un moyen de repenser le développement et la gouvernance dans le Sud des Landes? ? Quelles perspectives agro-écologiques et de création de filières courtes se dessinent-elles dans deux pays de Bourgogne-Franche-Comté? ? Quelle recomposition de son territoire littoral et rétro-littoral l'agglomération sétoise envisage-t-elle pour anticiper les conséquences du dérèglement climatique? ? Comment la frange sud-ouest de la métropole nantaise se réoriente-t-elle à travers la restauration et la valorisation de ses ressources naturelles, et en misant sur un aménagement qui favorise la proximité et la sobriété foncière? ?
Ce livre, riche de cas concrets et de témoignages, s'articule autour de cinq thèmes comme autant de fils conducteurs avec lesquels composer : les paysages, les infrastructures, les modes de vie, les processus de résilience, et les modèles économiques. Témoignant de l'intensité des débats et de la force des enjeux, il s'achève sur un état des controverses rencontrées et des initiatives pour faire évoluer les postures et les politiques publiques et réussir collectivement à accélérer, en tout lieu et au plus près des territoires, la transition écologique.
Ce manuel, qui a connu un succès considérable depuis les années 1980 en Amérique latine (Brésil) puis en Amérique du Nord (Mexique et États- Unis), est pour la première fois traduit en français. Il s'agit d'un traité sur l'approche intuitive, empirique et contextuelle de la construction, dont Johan van Lengen a collecté le savoir-faire auprès des gens de la campagne et des zones précaires des grandes villes pendant de nombreuses années : Indiens, paysans, habitants des favelas, délogés... Il observe ce qu'il est possible de faire avec peu de ressources, notamment industrielles, et présente de manière didactique et essentiellement grâce au dessin un éventail de possibilités économiques et à faible impact environnemental. Une source d'inspiration pour les candidats à un mode de vie alternatif.
L'Agence de la transition écologique (Ademe) définit l'économie circulaire comme un système économique d'échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des biens et des services, vise à rationaliser l'utilisation des ressources et à réduire son impact sur l'environnement, tout en augmentant le bien-être des individus. Le secteur du bâtiment se doit d'intégrer cette vision dès la phase de conception, dans une démarche d'anticipation. La construction neuve des logements est en effet beaucoup plus consommatrice de ressources que leur rénovation.
Il devient donc primordial pour les métiers de la construction de limiter la consommation des matières premières, d'anticiper les usages par la réversibilité et la modularité des systèmes constructifs et enfin d'intensifier le tri, le réemploi et la valorisation des déchets. Sur le terrain, nombre d'acteurs sont d'ores et déjà engagés dans cette voie, mais les questions de moyens et de méthode ne sont pas partout résolues. De fortes disparités existent aussi bien entre les filières de matériaux qu'entre les territoires.
Cet ouvrage collectif, coordonné par l'Ademe, présente un «?benchmark?» des initiatives européennes et met en lumière les grands enjeux de la circularité dans le secteur de la construction, en même temps qu'il pose un cadre de définition et d'indicateurs. Il a pour ambition de capitaliser les expériences pionnières et de les diffuser afin d'encourager ces pratiques d'avenir.
Célèbre designer et architecte « de campagne », Marc Held livre ses réflexions sur un monde urbain toujours plus dense, plus étendu, plus mortifère. Un monde qui incarne les « valeurs » de notre société consumériste et destructrice, prête à tous les abus pour assurer sa survie.
Refusant de voir cette évolution comme une fatalité, l'auteur trace les contours de ces villes de la bio-croissance qu'il imagine, en phase avec les modes de vie respectueux du vivant qu'une certaine jeunesse expérimente déjà.
Si la dénonciation des mégapoles et de leurs effets délétères a déjà été largement faite, le regard empathique et généreux d'un professionnel du design et de l'architecture aussi créatif vient enrichir notre horizon et nous redonne envie de ville.
Être moins qu'un chien c'est, dit Charles Mingus, être noir et musicien de jazz dans une Amérique blanche qui ne quitte l'indifférence ou le mépris de la communauté noire que pour piller ses valeurs culturelles. Être moins qu'un chien c'est, tout en luttant contre le pouvoir blanc par la charge revendicative de la création, être forcé, dans le quotidien, de jouer son jeu. « Ma musique est vivante, elle parle de la vie et de la mort, du bien et du mal. Elle est colère. Elle est réelle parce qu'elle sait être colère. » Quand la rage de Mingus passe par les mots, cela donne cette fresque corrosive qu'est Moins qu'un chien, cynique souvent, impitoyable envers lui-même, mais surtout pour ceux qui oppressent ou transigent.
Présentation d'une centaine de maisons remarquables bâties depuis 1900, qui, célèbres ou méconnues, révèlent les valeurs et les tendances de leur époque.
" les choses changent.
Les rêves et les visions d'aujourd'hui seront peut-être la réalité de demain. nous pourrions faire un usage plus simple des technologies modernes. l'architecture et les installations climatiques devront changer, tout autant qu'évoluent nos idées sur l'utilisation de l'énergie. les possibilités de capter les énergies passives naturelles pour alimenter notre cadre de vie sont immenses. " david wright.
Cet ouvrage au carrefour de l'histoire des techniques, de l'histoire militaire et de l'histoire de l'aménagement territorial, comble une lacune importante en matière d'histoire de la production cartographique française pour la période contemporaine.
Après un important essai sur la production cartographique la seconde partie est composée de dossiers qui traitent chacun d'une série cartographique particulière et de ses dérivés, soit plus de deux cents séries.
Ce livre a été composé à partir d'archives manuscrites, de textes imprimés et des documents cartographiques proprement dits, soit plus de 40 000 pièces qui ont été consultées à l'Institut géographique national (IGN).
Les cartes publiées sont issues des archives de l'IGN et ont été spécialement numérisés pour cette publication.
Technique et Civilisation - paru initialement aux États-Unis en 1934 sous le titre Technics and Civilization -, est publié pour la première fois en français en 1950 (Seuil).
Lewis Mumford y analyse le mode de pensée industriel et retrace l'histoire de l'évolution technologique, du règne de la machine et de la paupérisation de l'homme au travail.
L'ouvrage est alors considéré à bien des égards comme révolutionnaire et visionnaire. Lewis Mumford y présente le développement technique dans le cadre d'une écologie sociale plus générale, comme un élément de la culture humaine. Véritable pionnier, il développe une vision du monde où la surenchère technologique est observée à l'aune des effets dévastateurs qu'elle a sur l'environnement et sur le rapport de l'homme au travail.
Contre la réduction formaliste des Modernes qui n'ont de cesse de séparer l'homme de la nature, Maurice Sauzet a cherché à créer des lieux répondant aux attentes profondes de ses clients et constituant des vecteurs d'expériences sensorielles et émotionnelles.
Ce manuel explique à la fois les fondements de sa démarche et, de manière progressive et didactique, sa méthode de travail à travers deux types d'habitations - une création et une rénovation.
Le lecteur, qu'il soit maître d'oeuvre ou candidat à la réalisation de sa propre maison, trouvera dans cet ouvrage un support de réflexion sur l'art vital d'habiter un lieu dans une immédiateté existentielle.
Un livre à mettre entre toutes les mains, écrit par un architecte militant.