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Pierre Mainard
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La présente édition rassemble les poèmes de Thierry Metz (1956-1997) jamais parus en livre et, pour la majorité, extraits de la revue Résurrection qu'animait Jean Cussat-Blanc. Il fut le premier à reconnaître le poète, au point d'alerter Jean Grosjean alors lecteur chez Gallimard - maison où seront publiés Le Journal d'un manoeuvre (1990) et Lettres à la bien-aimée (1995). Les poèmes présentés courent sur deux décennies durant lesquelles l'écriture façonne une oeuvre à travers laquelle une voix observe, « attend quelque chose qui ne viendra pas... », et fait résonner un chant intensément intime.
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Prolongeant notre projet de donner à lire des écrits introuvables du poète Thierry Metz, nous rééditons le poème Terre, paru précédemment aux Éditions Opales / Pleine page, en 1997.
Cette nouvelle édition s'accompagne de sept peintures de Véronique Gentil dont la minéralité offre un écho à la substance du poème. Avec Terre, Thierry Metz se collette avec la matière du monde, son pas arpente les chemins, sa main cherche la voie qui fera entendre la voix du poète, une mise à nu du silence, une prière.
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« Une paix m'envahit, je ne vis plus le grainetier et la bouche lentement s'estompa. Je me réveillai, reposé comme au sortir d'un bain, entrant dans cette journée comme dans une étable chaude. Après le bol de café, je m'assis devant mon poème et lui parlai... » Dans ce récit initiatique aux accents tout-ensemble cosmiques, oniriques et poétiques, le narrateur subit une série d'épreuves dont la plus importante est le passage par la mort qui lui permettra de re-naître : Le Grainetier, oeuvre séminale de Thierry Metz (1956-1997), marque de même la naissance du poète.
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"Avec Le Bois des hâtes, Christine Delcourt retrouve la compagnie d'Anne-Marie Beeckman et de Pierre Peuchmaurd chez Pierre Mainard. En effet, ces deux poètes ont publié (entre 1996 et 2004) plusieurs de ses poèmes aux éditions La Morale merveilleuse et Myrddin (Cf. la bibliographie). Nous reprenons ici Vous, comme le loup et Folle, l'éperdue paru respectivement en 1996 et 1999 aux éditions La Morale merveilleuse, qu'accompagne un inédit : Le Bois des hâtes.
Poèmes évocateurs où transpire la sensualité à l'état pure ; pages vibrantes, dont le raffinement fera dire à Pierre Peuchmaurd : « Et si je ne disais rien (...) ? Rien de la gorge serrée, rien du tremblement des mains, des images qui se lèvent entre les images, des lueurs, des frissons, de l'émotion très grave de celle qui écrit ça, et qui donne ici des poèmes où l'on ne sait ce qu'il faut admirer, aimer le plus, de la violence ou de la maîtrise, ou de l'extrême qualité morale et poétique de ce qui est trouvé, de l'accord entre le cherché et le trouvé. »" -
De José Triana, Alexandra Carrasco, sa traductrice, écrit dans sa préface informée et chaleureuse : « Cette disponibilité à l'autre, cette curiosité sans frontières qui faisait fi des goûts en vogue, d'une quelconque hiérarchie ou de l'échelle des valeurs dictée par l'establishment intellectuel, étaient le reflet d'une liberté d'esprit et d'une capacité d'étonnement qui transparaissent dans son oeuvre ». Elle ajoute : « En toute logique, la recherche du sens incluait chez lui une éthique rigoureuse, et c'est bien en cela aussi qu'il habitait en poète sur la terre. » Les poèmes de Voltes du miroir, traduits avec justesse et implication, se font l'écho de cette conduite, si rare aujourd'hui. Convoquant mythologie, rêves, souvenirs, enjeux de l'existence..., ils interrogent et disent avec lyrisme « le métier de vivre », sans complaisance ni lamentation.
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"« Quoi de plus émouvant, quoi de plus électrisant dans la poésie et la philosophie surréalistes d'André Breton que la métaphore du signe ascendant ? », interroge Joël Cornuault dans son essai. Elle est capable de conduire, poursuit-il, « droit au coeur de la sensibilité personnelle d'André Breton. Et dans le secret de sa conception du surréalisme ».
Pourquoi, dans ces circonstances, « un thème magnifique, demeuré en pleine effervescence », est-il généralement si méconnu ?
Telle est la question qui sous-tend l'ensemble de ces réflexions passionnées.
Le livre, dont l'auteur ne cache certes pas son attrait pour la chambre aux prestiges du principal animateur du surréalisme, est accompagné d'un long poème intitulé « Cette fraîcheur dont nous sommes avides »."
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Après sa « transposition » des Chansons pour un amour lointain de Jaufre Rudel, puis des poèmes satiriques de Peire Cardenal, Yves Leclair nous offre la surprise de redécouvrir « une oeuvre qui a traversé quelque mille ans d'histoire, venue, et d'autant plus enluminée, de ses mille et une nuits ». Sa voix de poète contemporain nous offre « la joie de boire à l'amont de notre poésie (celle qui nourrira un Ronsard ou un Aragon) », ce plaisir d'en savourer « toute la fraîcheur » et « la grâce », « cette chance d'entendre la bonne chanson d'un homme à la recherche d'un monde dont le rêve d'humanité, toujours d'actualité, rime avec Beauté ».
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Tes prairies tant et plus reprend les quatre « Petits Poèmes » amoureux parus entre 2004 et 2010 ; quatre inédits et un essai De la lyrique amoureuse les ont rejoints ici avec des dessins de Jean-Marc Scanreigh. Joël Cornuault poursuit la tradition des troubadours, écrivait Claude Chambard, pour lequel « ces poèmes d'amour sensuels, par touches discrètes, secrètes, effleurent à peine l'objet même du désir. Et ainsi, d'allusion en allusion, d'effleurement en baisers, de caresse en mordillement, modèlent sous nos yeux un corps tendre et lourd d'abandon. »
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« Les êtres humains ne restent pas jusqu'au bout main dans la main. Il y a en eux une forêt vierge, dense, impénétrable ; une étendue de neige où l'on ne trouve pas la moindre empreinte de pattes d'oiseaux. Nous avançons seuls et préférons qu'il en soit ainsi. » (V. Woolf, De la maladie).
Ainsi, s'ouvre par cette épigraphe La vie dans les Mailles, une vie aux prises avec les souvenirs d'une enfance blessée, les souvenirs de ceux qui ne sont plus et qui ont laissé la terre sous nos pieds à fouler, voire une peine que Véronique Gentil égrène avec les mots : prend forme alors une manière de poèmes qui « sont la mémoire du chaos, ils se chargent de résidus, de tremblements, de retournements, de désordres qui s'étendent extrêmement, de combustions (...) » et font éclore des vers qui éclairent « pour un temps l'obscure versant de la vie ».
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« Les poèmes de Semen-Contra, tout comme ceux de L'Arbre acide (publiés en 1968), semblent éclos de l'oeuf primordial, l'oeuf d'avant toute chose, quand les mots et leur sens jouaient au chat et à la souris. Ses mots arrivent sur la table d'opération et une machine à coudre se charge de relier plus ou moins fortuitement leur toile imperméable, révélant une mélancolie altière, rigoureuse, impitoyable.
Le son y joue également son rôle, comme une espèce de vêtement à transformation. C'est sur ce principe d'essayage verbal que se sont fomentés les vingt poèmes de HARR (Hommage à Raymond Roussel), chacun des titres se démarquait d'une séquence des Impressions d'Afrique (exemple : "Pergovédule" devient "Perversion des Ulsters"). Le travail mental n'y est pas moins intense que dans Semen-Contra ou L'Arbre acide. Camacho ne s'est pas abandonné à écrire des poèmes. Les siens ont tout du diamant : la beauté, le mystère, la densité et bien sûr la rareté. » (propos extraits de la postface de François-René Simon)
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Maurice Blanchard ; vie supposée & choix de textes
Pierre Peuchmaurd, Maurice Blanchard
- Pierre Mainard
- 21 Octobre 2019
- 9782913751750
Pierre Peuchmaurd qui a publié un grand nombre de poètes de sa génération, a contribué à faire découvrir l'extraordinaire Maurice Blanchard, en exaltant on ne peut mieux son surréalisme anarchiste dans son introduction (80 pages) qui ouvre le livre paru chez Seghers (coll. Poètes d'aujourd'hui, 1988) et que nous rééditons cette année. Pierre Peuchmaurd ne se propose rien d'autre que de donner à Maurice Blanchard "ce qui lui fut le plus refusé sa vie durant, sa mort suivant : la possibilité d'une écoute." La seconde partie du livre propose un choix de textes du poète Blanchard tel qu'il figurait dans l'édition originale.
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« Je n'aime pas, sur les tourterelles, l'emplacement marqué du lacet sur leur cou. Je n'aime pas ma plainte lancinante. Plutôt la vie. Le doigt sur les carotides, le souffle bec à bec. Plutôt la vie. » Qu'elle les pende à l'échafaud des mois, qu'elle les croche à la grande ourse et à sa robe, qu'elle les asservisse à ces temps moyenâgeux où les bêtes menaient grand bruit, Anne-Marie Beeckman, sous cet écrin rouge, nous livre son livre d'heures.
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L'amante érectile
Anne-marie Beeckman, Diane de Bournazel
- Pierre Mainard
- 3 Novembre 2017
- 9782913751644
Quand la poésie (et ce n'est pas la première fois) d'Anne-Marie Beeckman rencontre les oeuvres de Diane de Bournazel deux univers s'agrègent, libérant en nous des songes bercés par l'amour, la mort, les animaux, les plantes... tout un monde fait la ronde et tourneboule nos sens.
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« Qui ? dites-vous : «Qui exagère la Tour Eiffel ?» C'est une de vos devinettes ? Eh bien, je dirais... Guillaume Apollinaire ?
- Ah oui : Bergère, Ô Tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin... oui, bien sûr, mais non.
- Sonia Delaunay, alors ?
- Non plus.
- Son mari, en décorateur de produits dérivés, tabliers, torchons et serviettes à la page 23 ?
- Pas davantage.
- Et si je disais... Raoul Dufy ! page 23, pareil ?
- Vous n'y êtes plus du tout ! Vous allez chercher bien trop loin : c'est tout bêtement Bernard Ollier qui exagère la Tour Eiffel.
- Alors là, c'est vous qui exagérez, je le sais bien que c'est Bernard Ollier, puisque c'est le titre qui le dit ! Mais le titre ce n'est qu'un titre, et tout ça ne nous dit pas qui est l'auteur du titre.
- Ah ça, par exemple ! mais l'auteur... L'auteur du titre, c'est justement Bernard Ollier ! ».
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Le tabac est ouvert : je n'ai pas fermé l'œil de ta nuit
Olivier Hobe
- Pierre Mainard
- 16 Juin 2021
- 9782913751781
"D'aucuns disent qu'on peut encore bien vivre dans les arrêts de je.
* La plume dans tes yeux c'est un Navajo à cheval.
* Je veux vivre d'un seul tenon.
Ces textes brefs, pour certains squelettiques, parfois soumis à la poussée de leur in-actualité, n'ont été convoqués que par eux-mêmes ou presque, malgré la piste imposée pour leur atterrissage, soit le poème à 17 mores ou le tercet dégingandé, évoquant des haïkaï ou des aphorismes. Ils composent une pelote où drôleries, légèretés, frivolités, ironies et contemplations ne s'écartent jamais complètement des propriétés de la poésie."
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Pays habitables - t05 - des pays habitables n 5 - naivete - utopie - exuberance
Collectif
- Pierre Mainard
- 17 Mars 2022
- 9782912753618
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Pays habitables - t04 - des pays habitables n 4 - naivete - utopie - exuberance
Collectif
- Pierre Mainard
- 15 Septembre 2021
- 9782912753588
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"Giroflées" compte quatre parties, les trois premières ont fait l'objet de publication dans des revues entre 1990 et 2004, dont "Les Giroflées" dans La Nouvelle Revue Française en 1990. La quatrième "Vie et mort d'un miroir de lierre" est inédite. Quatre parties donc ! quatre temps, quatre respirations comme les saisons forment une boucle dans laquelle se tient, grâce au grimoire du poète, un monde qui se déploie sous nos yeux. "Le conducteur de lune" fixe sur nos pensées des nostalgies de bêtes, de souvenirs, de terres, d'astres, de couleurs qui nous portent au voyage. Pierre Peuchmaurd est mort le 12 avril 2009 des suites d'une longue maladie. La discrétion de ce "Témoin élégant" ne l'empêchait pas d'être tenu, par quelques-uns, pour l'un des plus grands poètes français actuels.
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"Plein vent" rassemble 111 haïku en hommage au premier livre dans ce genre que Pierre Peuchmaurd publia chez Pierre Mainard (Au chien sédentaire, 2005). Les deux auteurs étaient proches et s'estimaient, au point que Laurent Albarracin dirigea et rédigea le volume "Présence de la poésie - Pierre Peuchmaurd" consacré au poète décédé en 2009 (éd. des Vanneaux). Dans "Plein vent", l'auteur égrène le monde au rythme de quatre saisons et à l'image de ce haïku "Le papillon posé / sur le manche de l'outil / fait s'envoler la peine", nous allège de bien des lourdeurs.
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« Je vous présente quelques relevés d'empreintes de fées, de ma forêt personnelle, en plein coeur... André Hardellet disait à propos des fées : «Elles guettent le promeneur qui leur plaît (...) et leurs fantaisies ignorent nos limites.» Ces limites, j'ai voulu les transgresser par la poésie, seul terreau propice à la plantation de mots, capables, peut-être, de les attirer. Et parfois elles ont surgi, à travers ce braconnage du merveilleux : mes rituels d'approche sont devenus de plus en plus lisibles, le bal s'ouvrait, j'étais souvent un pâle cavalier, mais la piste était là. La découverte réelle, j'entends par là, une lucidité imaginaire de ce monde sauvagement majestueux, m'a conforté pour écrire cette courte biographie de leurs ébats, et de leur secret enthousiasme quant à nous rencontrer, si elles le désirent, seulement. »
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Le secret de ma jeunesse ; les jours de rangement
Pierre Peuchmaurd
- Pierre Mainard
- 1 Octobre 2019
- 9782913751743
Le Secret de ma jeunesse compte deux parties, la première, qui porte le titre du livre, fut publiée une première fois en 1993, de façon confidentielle, aux Editions Haldernablou, la seconde Les Jours de rangements est inédite. Le livre s'ouvre par un frontispice en couleur de Jean-Pierre Paraggio.
"Les minutes qui passent / sont / premièrement les dernières / deuxièmement les dernières" Le temps, les souvenirs s'égrènent, tout au long des poèmes de ce livre, dans des métaphores où les nostalgies ne valent que parce qu'elles se métamorphosent en désirs. Désirs érotisés, dans lesquels le bestiaire de l'auteur convoque les "propriétés de la matière". S'il y a une poésie qui habite ces propriétés, c'est bien celle de Pierre Peuchmaurd. Sa poésie ne se dérobe pas à l'épreuve de la réalité, elle ouvre à la connaissance du monde, pensait-il, à la connaissance "de la réalité du monde et de l'arrière-monde qu'il n'y a pas et qu'il y a pourtant (...)" et que l'auteur nous invite sans cesse à visiter.
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Le trèfle incarnat
Anne-marie Beeckman, Georges-henri Morin
- Pierre Mainard
- 1 Octobre 2019
- 9782913751736
Les dessins contenus dans Le Trèfle incarnat sous-titré Une Journée de Nô furent offerts à Anne-Marie Beeckman, il y a quelques années, par Georges-Henri Morin. Leur composition a inspiré le poète, elle a écrit des poèmes sur ces derniers à la manière du Nô (drame lyrique) et du Kyôgen (scène comique) issus du théâtre japonais. Neuf poèmes, chacun accompagné d'un dessin, alternent donc Nô et Kyôgen : la puissance et le pouvoir du premier dans la poésie d'Anne-Marie Beeckman, font vibrer le désir, l'appellent voire le supplient à sortir de sa petite mort ; tandis que le second, sous ses masques de bêtes insolites, se joue de nous : preuve supplémentaire qu'il nous faut tordre le cou à la vie. Et comme le note, si justement, Jacques Josse : « Il y a chez Anne-Marie Beeckman une grande capacité à s'émouvoir et à s'émerveiller en assumant pleinement ces morceaux d'irréalité qui font briller sa rétine. Son écriture est inventive. Et son imaginaire sous tension. »
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Les tentations de la matière
Joël Gayraud, Virginia Tentindo
- Pierre Mainard
- 14 Juin 2021
- 9782913751804
"De sa première visite dans l'atelier de Virginia Tentindo, Joël Gayraud se souvient : « (...) J'avais débarqué sur une île n'apparaissant sur aucune carte. Une île peuplée de formes où je percevais, mêlés dans une sarabande immobile, des chats, des lions, des lièvres, des figures simiesques ou humaines et le visage même de la mort. (...) Je m'avançai parmi elles, en les caressant de la main après les avoir cajolées du regard, éprouvant la douceur sensuelle du porphyre, les courbes tendues du bronze, la peau soyeuse de l'argile. Et de la même grave candeur avec laquelle elles m'avaient regardé, elles se mirent à me parler par-delà leurs lèvres muettes. À chacune de mes visites, je recueillais leurs paroles et c'est ainsi que peu à peu sont nés les poèmes que je leur ai consacrés. * » Vingt-quatre poèmes sont donc réunis dans ce livre, chacun prolonge la main caressante du poète, répondant ainsi à l'appel de la beauté incarnée par chacune des sculptures de Virginia Tentindo.
*Extrait de Sur Les Tentations de la matière à lire sur le site internet de P. Mainard."