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Policier & Thriller
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« Ici, on a tous du sang indien et quand ce n'est pas dans les veines, c'est sur les mains ».
Le 11 juin 1981, trois cents policiers de la sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour s'emparer des filets des Indiens mig'maq. Emeutes, répression et crise d'ampleur : le pays découvre son angle mort.
Une adolescente en révolte disparaît, un agent de la faune démissionne, un vieil Indien sort du bois et une jeune enseignante française découvre l'immensité d'un territoire et toutes ses contradictions. Comme le saumon devenu taqawan remonte la rivière vers son origine, il faut aller à la source...
Histoire de luttes et de pêche, d'amour tout autant que de meurtres et de rêves brisés, Taqawan se nourrit de légendes comme de réalités, du passé et du présent, celui notamment d'un peuple millénaire bafoué dans ses droits.
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« S'il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d'expliquer sa vie. » Elle a fait de son existence une digue pour retenir le passé. Jusqu'à la rupture. Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, le hasard la ramène brutalement en arrière. Sans savoir encore jusqu'où les mots la mèneront, elle écrit à l'homme de sa vie pour tenter de s'expliquer et qu'il puisse comprendre. Il y a des choix qui changent des vies. Certains, plus définitivement que d'autres. Elle n'a que deux certitudes : elle s'appelle Oyana et l'ETA n'existe plus.
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Germán sort de prison avec une «commande» : l'attaque d'un transport de fonds blindé.
Úrsula, rencontrée lors de l'enlèvement de l'homme d'affaires Santiago Losada (L'autre femme, Quidam 2022), accepte de s'allier avec lui pour, en fait, voler les voleurs.
Úrsula épie toujours ses voisins, mais surtout tisse sa toile, sortant des clous, car elle a pris goût à la délinquance et s'est affirmée («Allons, Germán. Le monde n'est pas pour les lâches. Dieu vomit les tièdes.»).
Úrsula apparaît toujours comme une magnifique antihéroïne pleine de frustrations, mais qui garde son sens de l'humour et de l'autodérision, incarnant la subversion quant à l'esthétique féminine dominante, et prête à tout pour parvenir au but qu'elle s'est fixé. -
Après une carrière dans le feuilleton radiophonique, un comédien se retrouve au chômage. Il est approché par des services spéciaux de la police. Contre une somme importante, on lui demande de reconstituer, à partir de quelques documents, la voix d'un prisonnier politique mort sous la torture afin de lui faire jouer le rôle de celui-ci dans une fausse conférence de presse justifiant un meurtre.
Ma voix est un mensonge est le premier volume de la «trilogie mexicaine» de Rafael Menjívar Ochoa, De certaines façons de mourir dont le fil rouge est l'histoire et l'anéantissement d'une brigade spéciale de la police mexicaine. Une oeuvre qui est une formidable réflexion sur le pouvoir, la justice, la solitude et la mort et où l'efficacité narrative du roman noir donne toute sa plénitude.
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Dans la petite ville autrichienne de Furth, une nuit d'hiver, Sebastien Wilfert, un vieil homme de 87 ans, a le visage broyé, littéralement effacé.
Katharina, sa petite-flle qui a découvert le cadavre, se mure alors dans le silence. Ludwig Kovacs, le commissaire, n'aime pas trop être dérangé en fin d'année par les faits divers qui tendent à s'accumuler. Il a assez à faire avec sa tournée des auberges, ses soirées à scruter le ciel au télescope ou ses aventures fatalement érotiques avec Marlene. Mais Kovacs le nonchalant s'interroge tout de même : qui est derrière cet acte barbare ? Furth "la paisible" cache-t-elle l'horreur au quotidien ? Le pédopsychiatre Raffael Horn, un pessimiste que cette affaire semble dépasser, en est lui certain : la vie finit toujours mal mais il lui faut sortir l'enfant de son enfermement pour connaître la vérité.
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Le directeur n'aime pas les cadavres
Rafael Menjiva ochoa
- Quidam
- Les Ames Noires
- 4 Mai 2017
- 9782374910611
Depuis qu'il a vu la dépouille de sa mère, le Vieux, directeur d'un grand quotidien proche du parti au pouvoir, ne supporte plus la vue des cadavres. Cadavres dont son fils, par défi, est devenue la doublure au cinéma. Le Vieux est mal en point. Il a de gros ennuis avec la guerre implacable que se livrent les tueurs d'Ortega et du Colonel. Et la folie auto-destructrice de Milady, sa deuxième femme, risque de faire un cadavre de plus...
Le directeur n'aime pas les cadavres appartient au «cycle mexicain» de Rafael Menjívar Ochoa, De certaines façons de mourir, dont le fil rouge est l'histoire et l'anéantissement d'une brigade spéciale de la police mexicaine. Une oeuvre qui est une réflexion sur le pouvoir, la justice, la solitude et la mort et où l'efficacité du roman noir joue à plein.
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Si l'on doit "pitcher" Danses du destin, on peut d'emblée évoquer OEdipe. Raconter l'histoire d'un fils qui tue son père sans savoir qu'il tue en fait son père.
«C'est ce type-là qui a apporté la peste à Thèbes, lui et ses descendants sont devenus un mythe.» Le narrateur de Danses du destin ne sait qu'une seule chose : il a tué un flic à Paris, mais la ville n'a pas été ravagée par la peste. C'est lui qui est devenu un pestiféré.
Danses du destin est marqué du sceau de la tragédie.
Tragédie individuelle qui en croise une plus grande encore, car elle est collective : celle de l'Histoire du vingtième siècle et de la Deuxième Guerre mondiale (Shoah, collaboration, Résistance).
En 1945, la « Résistance » est devenue un mythe qui a eu ses héros. Il reste pourtant des zones d'ombre à éclairer.