Riche de son itinéraire, de son expérience et de ses rencontres, Jacques Salomé propose quelques balises pour :
- Explorer les zones d'ombre de notre personnalité et les malentendus qui nous enchaînent.
- Apprendre à dépasser les violences et les souffrances.
- Sortir des fidélités contraignantes.
- Différencier ressentis et sentiments.
- Affronter les risques et les obstacles au changement personnel.
- Apprendre à vivre les deuils et les ruptures.
- Reconnaître les cadeaux de la vie et avoir l'audace d'exister.
Un certain christianisme nous parle du Christ comme celui qui enseigne qu'il faut souffrir, un autre christianisme et la morale laïque, font de lui un être prêchant l'amour. Or ces conceptions limitent l'incroyable richesse de sa vie et de son message. Ni adepte du dolorisme, ni législateur social, le Christ révèle que nous avons en nous une destinée et des potentialités inouïes, qu'il s'agit de découvrir !
Bertrand Vergely nous propose une lecture, stimulante et novatrice, des paraboles de l'enseignement christique qui nous montre comment naître à la vie spirituelle, grandir en conscience et se libérer des passions et des jugements délétères qui nous habitent, afin de resplendir intérieurement.
Quand la religion sort de ces visions dogmatiques, quand la philosophie sait l'étayer, elles se rencontrent, en confirmant que tout est non seulement lié mais ouvert à une vie infinie.
Luis Ansa a été révélé au grand public par le best-seller d'Henri Gougaud, Les Sept Plumes de l'Aigle, aux éd. du Seuil, qui nous a présenté des épisodes particulièrement surprenants et envoûtants de son existence. Dans d'autres ouvrages, publiés au Relié, Luis Ansa nous a introduits dans le monde du chamanisme toltèque et de ses maîtres spirituels : les Naguals. Mais il n'a jamais vraiment divulgué les enseignements qu'il donnait lui-même et qu'il avait regroupés sous le nom général de « la voie du sentir ».
C'est vers la fin de sa vie que Luis Ansa confia à l'auteur la tâche de rendre public cet enseignement. Il nous donne ainsi accès à l'un des cercles de connaissance les plus secrets et les plus hauts du chamanisme, réintégrant ainsi cette très vieille tradition parmi les grandes voies mystique de l'humanité.
Le christianisme est, en effet, une voie paradoxale, car cette voie a pour origine, un être qui est le paradoxe incarné.
Yeshoua, vraiment homme et vraiment Dieu, pleinement charnel et totalement spirituel, serviteur de tous et maître de tout, humilié et Seigneur jusqu'au bout.
Il replace notre finitude au coeur de l'infini, notre être mortel au coeur de notre temps, il est dans le monde et pas de ce monde, il fait de sa chair le Temple de l'Esprit et de toutes choses. Même la plus petite, la plus improbable qui soit, est une manifestation de Dieu... Il invite ses disciples à mener une vie aussi paradoxale que la sienne, aussi incompréhensible et bienheureuse que la sienne.
Ce chemin de crête et de vertige est étrangement d'actualité. Les vrais chrétiens « passent dans le monde en faisant le bien », sans attraction, sans répulsion. Ils ne se laissent emporter ni par les polémiques ni par les a priori, les affirmations péremptoires qui occupent notre actualité... Au-delà des dogmatismes et des fanatismes laïcs ou religieux, au-delà des confusions , ils témoignent sans cesse de la grandeur de la condition humaine.
En recevant l'enseignement d'un vieux sage et chaman, le jeune Talhuic, membre d'une tribu mythique, hors de tout temps, va traverser une série d'épreuves qui sont autant de prises de conscience sur le chemin de la vie. Au cours d'une longue quête initiatique, le jeune homme s'éveille lentement à l'amour ainsi qu' à une plus large vision des êtres et des choses de notre monde. Trois moments-clés : l'homme poussière, l'homme plante, l'homme animal, rythment ce conte philosophique, trois chapitres qui sont comme autant d'étapes d'un parcours qui est, symboliquement, le miroir de chacun-e d'entre nous.
L'ouvrage retrace un périple philosophique de l'Orient à l'Occident, et la mise en pratique de ces enseignements dans le service pour addictions du Professeur Claude Olievenstein à Paris, suivie d'une phase d'études dans le département de recherche sur la méditation à l'Université de Los Angeles, UCLA.
Dans le contexte lié à la pandémie, l'ouvrage aborde les questions de solitude, de détresse, et d'addictions technologiques. Sont détaillés aussi les bienfaits de ces pratiques méditatives dans une période bouleversée par l'incertitude du lendemain, où la toxicité d'un quotidien parfois insupportable, s'avère génératrice de stress, physique et psychique.
A 97 ans, Annick de Souzenelle dit signer ici son dernier livre : elle s'y attaque à un chapitre de la Genèse qu'elle n'avait pas encore traité (V-1-10/32-VI-1/8), celui de la généalogie d'Adam, et donc des Patriarches qui ont suivi, depuis Caïn et Abel, jusqu'à Noé.
Par sa connaissance des mystères de l'alphabet hébraïque, elle découvre qu'ils symbolisent chacun un moment du développement de l'être humain venu d'Adam. « ... mais aucune sagesse ne nous ayant arrêté nous approchons aujourd'hui du viol de l'arbre de vie » : l'humanité se trouve donc au bord du gouffre.
Ce décryptage symbolique s'avère d'une force rare, il colle à notre actualité écologique, pandémique et sociale. Cela nous fait réfléchir en effet sur la nécessité d'un grand retournement, de même que le foetus se retourne dans le ventre de sa mère au septième mois pour se préparer à sortir dans une nouvelle vie. Pour l'auteur, nous en sommes là : nous devons nous métamorphoser intérieurement pour retrouver le sens perdu.
Le soufisme est la tradition mystique de l'Islam. Souvent incompris par certaines autorités religieuses formalistes et intégristes, les soufis ont de tout temps vécu leur foi avec humilité et ferveur en respectant la pluralité de pensées et la diversité des voies en fonction des aspirations de chacun. Une grande tradition spirituelle, une invitation à l'hospitalité et à la tolérance. Le soufisme n'est pas une école, ni une doctrine, c'est un état d'être. Il est le coeur de l'Islam !
Eléonore est une petite fille de sept ans qui a envoyé à l'écrivain Daniel Odier une lettre avec huit questions. Celles-ci sont les premières et les dernières que l'on se pose.
L'auteur y répond avec simplicité et clarté dans cet album magnifiquement illustré.
Dieu existe-t-il ?
Où est-il dans mon corps ?
À quoi ressemble le coeur ?
Comment se fait-il qu'il soit si petit dans notre corps ?
Pourquoi n'ai-je pas un corps comme un arc-en-ciel ?
À quoi ça sert de vivre ? Je n'ai que des soucis.
Pourquoi aime-t-on ?
C'est quoi l'amour ?
Dans Récits d'une ermite de montagne, Soeur Catherine nous faisait entrer dans le quotidien rude et bien concret de sa solitude pour Dieu. Dans ce second livre, elle nous fait entrer plus avant dans sa vie spirituelle. Elle décrit la voie abrupte qui est la sienne, en montrant qu'elle peut être vécue dans une vie toute simple. Elle nous parle de sa vie de prière, des différentes formes de méditation, de contemplation et de l'expérience de l'Un. À l'école de sainte Thérèse d'Avila et de saint Jean de la Croix, elle raconte les étapes vers l'union à Dieu et ses nuits mystiques. On rentre dans son attrait pour l'extraordinaire et son rapport avec l'ordinaire, ainsi que de quelques problèmes spirituels qui se posent aujourd'hui, avec leurs solutions. La Joie imprègne tout son parcours et sous-tend son propos.
Fort de son intimité avec le maître zen Taisen Deshimaru, Michel Bovay nous raconte des anecdotes, vécues et inédites, qui montrent de l'intérieur les rouages d'un enseignement à la fois radical, rabelaisien, plein de sagesse et de bienveillance.
Senseï (le maître) essayait toujours de convaincre ses élèves, par tous les moyens imaginables, de ne pas fuir les phénomènes et les problèmes de leurs vies mais de les harmoniser avec l'aide de la méditation zen et de la voie spirituelle initiée par le Bouddha.
Ces histoires simples et surprenantes, pleines d'humour et de force autour de ce maître, considéré comme le premier patriarche zen en Europe, montrent la richesse d'une philosophie pratique intégrée à la vie quotidienne. Une façon inattendue d'aborder et de comprendre l'esprit du zen.
Ce recueil est fait pour être fréquenté comme un ami proche. Vous pouvez lui demander de vous nourrir, il vous nourrira, de vous éclairer, il vous éclairera, de jouer, il jouera avec vous le jeu le plus mystérieux du monde, celui du hasard qui n'existe pas. Ces contes vous parlent. Ils répondent à vos questions même les plus intimes, de manière parfois déconcertante. Mais ce qui vous est dit là s'avère toujours étrangement sensé car les contes sont des vieillards immémoriaux et bienveillants. Ils savent tout de la musique du coeur du monde et des êtres. Ils sont de bons conseils en périodes de turbulences et de questionnements.
112 petits contes de sagesse, à lire en ces temps de crise pour retrouver confiance en soi et émerveillement.
La crise actuelle amène à ne plus rien savoir, plus rien comprendre, plus rien espérer. Comment et quoi penser dans un climat aussi turbulent qu'anxiogène ? Comment ne pas sombrer dans la peur et la tristesse et réactiver l'envie de vivre ?
Ce brillant essai propose de remonter aux sources. De retourner en Grèce, quatre siècles avant notre ère, auprès de Socrate, qui, à travers le questionnement philosophique, invitait ses concitoyens à une pratique inédite : le soin de soi. Cette incitation ne tombait pas d'un ciel métaphysique. Elle résonnait dans une Athènes en crise, ébranlée par une épidémie, une succession de guerres et de conflits politiques internes, au bord d'un précipice historique. Tout comme pour nous, l'existence de Socrate se joue dans un contexte violent et incertain. La philosophie voit le jour sur fond de désastres.
Socrate se voulait soignant de l'âme individuelle, de ses errements et de ses peurs. Il tentait aussi de guérir une cité divisée, soumise aux injustices et menacée par le populisme. C'est dire son actualité !!!
Face à notre avenir incertain, la réponse à cette peur qui nous agite réside dans la sagesseimmémoriale des contes. Eux seuls savent transformer les menaces en miracles. Mais encorefaut-il les écouter. « Fais comme moi, disent ces simples récits. Ne sois rien qu'une conscienceéveillée face à tout ce qui enferme, sclérose ou pétrifie. » Schéhérazade invente et dit des contes pour tenir la mort à distance. Et la vie prend le dessus.Ainsi les contes ont-ils traversé les pestes, les guerres et les révolutions. De page en page,Henri Gougaud les interroge et ils lui répondent : « Imite-moi et tu survivras. N'aie pas peur dete transformer sans cesse. » À la fois drôle et apaisant, ce récit singulier, truffé d'histoires, estun vrai livre de sagesse. Dans le CD audio, Henri Gougaud nous raconte quelques grandscontes essentiels.
. Un passionnant essai sur ce que nous apportent les contes aujourd'hui.
. La réputation de l'auteur.
. Un livre CD original dans une collection qui marche bien.
Le grand défi de cette nouvelle biographie d'Etty Hillesum (1914-1943) est de nous présenter la jeune femme juive d'Amsterdam qu'elle était vraiment : une amoureuse de la vie et de ses mystères. À la fois sensuelle, voire libertine, profondément spirituelle dans tous les sens de ce mot, audacieuse et bienveillante, elle se révèle curieuse de tout avec un foisonnement intellectuel et créatif d'une intensité rare.
Le célèbre journal d'Etty, Une vie bouleversée, et sa correspondance, reflètent ce constant paradoxe entre passion et sérénité. Elle oscille entre un Dieu qui est totalement présent, à la fois personnel et universel. Son cheminement intérieur la mène à ouvrir largement les bras et à embrasser toutes ses contradictions pour vivre au mieux sa foi dans la grandeur de l'existence.
Elle découvre que c'est en descendant au coeur de soi-même que l'on peut trouver le courage de réussir sa vie tout en étant utile envers son prochain. Un véritable basculement s'opère en effet en elle lorsqu'elle prend pleinement conscience du projet nazi : elle est internée au camp de Westerbork en Hollande, de 1942 jusqu'à son départ définitif en septembre 1943. Souriante, elle aide et réconforte jusqu'au bout tous ceux qui se trouvent autour d'elle.
À l'âge de 29 ans elle est transférée à Auschwitz où elle décède fin novembre.
Le mot « empire » désigne ici la puissance de domination territoriale et mentale que représente aujourd'hui le numérique : implantation géographique tentaculaire, politique coloniale tournée vers l'espace, accompagnement de notre vie de tous les jours, pouvoir sur nos consciences que renforce notre consentement. L'empire numérique pénètre au coeur de nos vies et de nos consciences.
Ce livre est fait pour vous si vous vous reconnaissez dans l'une de ces affirmations : il faut à la fois connaître l'histoire de l'empire numérique pour mieux comprendre les enjeux actuels ; être pleinement conscient des mutations en cours à l'heure où nous sommes appelés à devenir toujours plus compatibles avec les systèmes d'intelligence artificielle ; ne pas dissocier la culture numérique et la réflexion sur le mystère de l'existence. Désormais, et pour chacun d'entre nous, la culture numérique constitue un défi majeur pour notre lucidité et notre libre arbitre, afin d'éviter de subir la révolution en cours.
Au coeur de Paris à Belleville, l'auteur pousse la porte d'un Yeshiva, lieu discret où l'on étudie la mystique Juive. C'est là qu'il va rencontrer un personnage hors du commun, Rabbi Isaac Goldman, un kabbaliste dont il consigne méticuleusement l'enseignement durant des années. Patrick Levy raconte ses extraordinaires tête-à-tête avec Goldman qui approfondit les thèmes centraux de la Kabbale : la nature de Dieu, de la vie, du rapport aux autres, de la sexualité. en les ponctuant toujours de méditation et de pratiques qui permettent au lecteur de poursuivre la connaissance dans l'expérience.
Voici donc un livre unique sur une tradition préservée. À travers le portrait de cet homme exceptionnel, Patrick Levy expose de manière vivante et incarnée les secrets les mieux gardés de la Kabbale qui cesse ici d'être une science ésotérique et devient un art de vivre.
- tu veux voir ma cabane ? - hein ? - je me suis fait une cabane.
Tu veux la voir ? j'allais dire : " non, pas le temps, tu m'excuseras, j'aurais bien voulu tu sais, mais. " je n'ai pas osé refuser. il me regardait à présent. il ne posait pas seulement les yeux sur moi : il me regardait. il y avait de l'espoir, dans ses yeux. un espoir très grave, sensible. comment aurais-je pu le décevoir ? d'ailleurs, je n'avais pas grand-chose au programme, aujourd'hui. a part mourir, peut-être ?.
En Occident prévaut le mythe de la jeunesse éternelle. Vieillir est une source de souffrance, un sujet tabou. Or la vieillesse peut être source de progression personnelle. Ram Dass montre dans ce livre, qu'il a écrit à soixante ans, que les épreuves de la maladie et les désagréments liés à l'âge peuvent contribuer à notre guérison spirituelle à condition que nous acceptions d'apprendre à voir, et à se voir, autrement. Métamorphosons notre conscience et nos activités pour faire de ce «golden age», un âge d'or utile aux autres.
D'abord connu aux États-Unis sous le nom de Dr Richard Alpert, professeur de psychologie à Harvard, Ram Dass fut avec le Dr Timothy Leary, une figure marquante du mouvement psychédélique. Il découvre la sagesse de l'Inde et l'intérêt des soins palliatifs. Dévoué aux victimes du Sida et aux déshérités de New York, il crée alors la Seva Foundation.
- Un livre clé pour le troisième âge et au-delà.
- Un propos lumineux sur un sujet tabou : la vieillesse et le courage de bien vieillir.
- Humour, bon sens et sagesse se mêlent sans cesse dans son propos
Luis Ansa était un conteur magnifique, jubilant, joyeusement inventif... Il savait, et professait, que la connaissance véritable ne pousse pas sur les terres parfois arides du mental, mais passe plutôt par cette corde sensible qui relie tout, les êtres et les choses. C'est pourquoi il écrivit les contes qui peuplent ce livre. Pour accorder, ce qui est toujours mieux qu'expliquer. Pour tenter de faire entendre ce que la raison démonstrative ne saurait dire. Henri Gougaud.
Recueil de plusieurs textes autour de l'art de faire la paix que cela soit en couple, en famille, en société, entre ethnies, entre religions et, exemple suprême, à Jérusalem, ce livre de Jean-Yves Leloup nous pose une question radicale : qui est l'autre, qui est mon prochain et comment l'aimer plutôt que le haïr ? Il nous rappelle que donner ce que l'on a de meilleur à l'autre, ce n'est rien lui donner, si on ne s'assure pas que c'est bien cela que l'autre désire. Et que le problème de la violence demande une approche transdisciplinaire : éthologie, philosophie, spiritualité peuvent éclairer nos comportements et nous préparer à des actes « ajustés » aux situations particulières.
« Trouve la paix intérieure et une multitude sera sauvée à tes côtés » nous rappelle Jean- Yves Leloup à la suite de Saint Séraphim de Sarov, en précisant que cela devrait nous conduire à une action juste, qui sans être « volontariste » n'en demeure pas moins efficace.
« L'art de vivre est sans doute, de tous les arts, le plus précieux, le plus nécessaire et le plus utile à servir, tant pour l'instructeur que pour l'élève, car il exige un amour constamment attentif et ne tolère ni tricherie ni faux-semblant. On appelle « éveilleurs » ou « maîtres » ceux qui l'enseignent. Certains apprentis, sur les hauts plateaux des Andes, nomment ces hommes rares benefactors - bienfaiteurs. Ce dernier terme me paraît plus qu'un autre convenir à Luis Ansa. » dit Henri Gougaud dans sa préface à ce livre majeur.