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L'inclusion des enfants autistes - Une perspective psychanalytique
Patrick Landman
- Stilus
- Resonances
- 10 Septembre 2024
- 9791095543541
Pourquoi l'inclusion ? Parce que
l'inclusion dans la société des personnes porteuses d'un handicap psychique ou
mental est un projet qui, sans le moindre doute, représente un progrès social,
démocratique et éthique. Parce que l'inclusion est un signifiant apparu depuis
seulement quelques décennies, il est venu remplacer des mots comme insertion,
adaptation ou réhabilitation. Ce signifiant est nouveau car il met l'accent sur
plusieurs points qui étaient invisibles précédemment quand on parlait
d'insertion, il renverse la charge des responsabilités, c'est à la société de
rendre possible l'inclusion et pas seulement aux personnes handicapées de
s'insérer dans la société. Si les déficiences ou les particularités
appartiennent aux personnes handicapées, le handicap lui-même est liée aux
obstacles que la société oppose à ces personnes. De plus l'Inclusion de tous
épouse la tendance structurelle de la démocratie à l'égalité des
conditions. Pourquoi l'autisme ? Parce que
l'autisme est un marqueur de l'entrée massive du discours de la science dans le
champ de la pédopsychiatrie, de la psychiatrie et du handicap mental, en
particulier les neurosciences, les sciences cognitives et la génétique. Pourquoi une perspective psychanalytique ? Parce
que la psychanalyse qui avait perdu sa légitimité dans le champ de l'autisme en
raison d'hypothèses étiologiques erronées doit retrouver une place de choix car
elle permet avec l'apport de Lacan , tout d'abord d'offrir une vue critique sur
l'avancée du discours de la science et ses possibles dérives liées à une
croyance scientiste et ses conséquences en terme de ségrégation, l'annulation du
psychisme chez les personnes autistes et ensuite de proposer des alternatives
opératoires, pertinentes et complémentaires à la pensée unique cognitiviste et
comportementale qui s'impose dans les politiques et les pratiques d'inclusion
des enfants autistes. -
Il s'agit d'un recueil de textes et conférences que l'auteur transforme pour leur donner une unité. Comme dit Alain Badiou dans sa préface : « Ce qui fait l'unité du présent ensemble est d'illustrer les différentes façons qu'a la philosophie de s'immiscer dans des procédures de pensée ou d'action qui sont à la fois très différentes les unes des autres, et, en apparence, souvent fort éloignées des ambitions reconnues comme étant celles de la philosophie ». Ce recueil traite sur l'art, le cinéma, la situation politique internationale, la religion, le militantisme idéologique organisé, mais aussi ce que la philosophie peut retenir d'une théorie du sujet dont la psychanalyse fait usage.
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Ce livre explore de façon inédite une série de concepts clés de Marx développés et lus par Lacan, permettant de saisir les liens et les connexions entre la pensée marxiste et l'orientation de Lacan ainsi que les conséquences pour la clinique analytique. Il examine la complexité de ces rencontres à travers la structure d'un vocabulaire qui couvre des élaborations variées, donnant lieu à de nouvelles perspectives sur ces concepts en psychanalyse, ainsi que dans les domaines de la politique et la théorie critique. L'ouvrage rassemble les contributions de trente-quatre experts français et internationaux pour démontrer la relation dynamique entre Marx et Lacan, tout en mettant en lumière des « points intraduisibles » susceptibles d'offrir une tension productive. Cet ouvrage participe ainsi à l'élucidation de l'appropriation par Lacan des concepts de Marx, comment ils ont été remis en question, critiqués et retravaillés par Lacan, expliquant l'étendue de deux penseurs et mondes en constante homologie.
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Le concept d'irritation amène à travailler la problématique de l'autorité avec Foucault, Luhmann et Lacan. Lacan, comme Socrate, « taon de la cité », rejoint Freud lorsqu'il manifeste son irritation face à Nordau et Viereck. Freud en vient à postuler la pulsion de mort comme fondamentale, tandis que Lacan, irrité-irritant, moins « auteur » que tisseur, passe de la logique du signifiant au temps (« taon ») biologique des pulsions.
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L'art et la psychanalyse de Freud à Lacan
Anita Izcovich
- Stilus
- Resonances
- 26 Novembre 2020
- 9791095543237
Ce livre démontre pourquoi la psychanalyse a pris appui sur la peinture, la sculpture et l'architecture, pour élucider la théorie analytique en rapport avec sa pratique. Il s'agira de reprendre de façon exhaustive, l'ensemble des auteurs auxquels Freud et Lacan font référence concernant l'art. Par exemple, les oeuvres de Bosch, Goya, Léonard de Vinci, Caravage, Palladio, Holbein, Vélasquez, Munch, Dali, Magritte, permettront de saisir ce que l'art enseigne à la psychanalyse, notamment en ce qui concerne la distinction entre l'acte pictural et l'acte analytique.
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Ce livre porte sur les conditions d'émergence de la psychanalyse, de sa réception et de ses conséquences. On pourra suivre à la fois le contexte politique de l'Europe, ainsi que les débats scientifiques qui ont préparé la découverte freudienne et son accueil. L'auteur retrace de façon minutieuse comment Freud s'est détaché des préjugés de son époque dans son abord de la sexualité et ce qui l'a amené à introduire des concepts fondamentaux pour la psychanalyse comme le refoulement, l'inconscient, le transfert, la pulsion.
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Le crime ne concerne que l´être humain. Quelle est la cause de cette sorte de malédiction ? La psychanalyse met au premier plan du désir inconscient le parricide et l´inceste pour donner la première place dans l´ordre de la causalité à l´angoisse de l´inceste. La racine infantile du crime reste inconsciente et « refoulée ». On ne veut rien savoir du désir incestueux. Ce livre porte sur l´angoisse de l´inceste maternel, le trauma sexuel de l´inceste paternel, et enfin l´inceste avec la soeur, le plus méconnu, qui sera l´objet d´une attention particulière. Enfin les conséquences criminelles seront examinées : elles ne sont qu´une lentille grossissante d´une culpabilité toujours à l´oeuvre.
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En prenant appui sur la philosophie, la théorie psychanalytique et sociale ainsi que la culture populaire, Renata Salecl explore le rôle qu'aujourd'hui joue la passion de l'ignorance dans les nombreux aspects de la vie que sont, l'amour, la maladie, le trauma et face à la génétique, au big data et au mouvement incel, la crainte de déchoir - et elle conclut que l'ignorance est un phénomène complexe, qui à l'occasion peut bénéficier tout autant aux individus qu'à la société.
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Cet ouvrage qui porte sur notre époque, la plus récente et la plus factuelle, celle des masques sur le visage, démontre comment elle a fait ressurgir une dimension fondamentale dans l'humanité, celle de la présence de la voix. Mais notre époque est celle aussi d'autres voix, qui comme celle des migrants, appellent désespérément sans être entendues, c'est la voix de l'errance. Ces formes de la voix sont à distinguer de la voix de la conscience. Ce livre prend appui et développe l'approche de Lacan de la voix, pour mettre en évidence comment la voix, dans toutes ses manifestations, témoigne de l'humanité de l'homme.
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Cet ouvrage se propose de questionner les différents statuts qu'on peut donner à la malédiction sur le sexe, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Il y a tout d'abord la fonction de la civilisation qui au XIXe siècle voulait légiférer, dans la prostitution, ce qui faisait malédiction.
Nous nous appuierons sur des exemples de la littérature et de la psychanalyse. Après Freud, Wilhelm Reich redoublait la malédiction sur le sexe dans sa théorie sur la révolution sexuelle.
Quant à Simone Weil, elle l'approchait dans la souffrance au-delà du sexe dans l'expérience mystique. La perversion, avec Sacher-Masoch et Sade, en a fait un autre destin : celui d'être bien dans le mal. Quelle est alors la malédiction sur le sexe dans la névrose avec Stendhal et Flaubert ?
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En prenant appui sur Joyce, sa vie et son oeuvre, ce livre explore notamment l'hérésie dans la religion, la politique et la littérature. L'auteur suit un fil qui croise constamment ce que Derrida et Lacan avancent sur Joyce, et il reprend, à partir de Spinoza, Saint Thomas, Giordano Bruno, ce qu'il convient d'appeler le choix hérétique. C'est à travers ce parcours que sont élucidées des questions cruciales pour la psychanalyse.
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Qu'est-ce qu'une femme ? Cet ouvrage se propose d'aborder cette question dans une réciprocité d'éclairages entre la psychanalyse et les champs connexes qui marquent la civilisation, plus particulièrement la chirurgie esthétique et la mode.
Si la femme est parfois amenée à prêter son corps au chirurgien, elle le prête aussi au discours de la mode pour qu'il lui dicte comment conjuguer son être dans son vêtement et son étoffe subjective. Il s'agira alors d'interroger le style des femmes qui ont créé leur propre maison de haute couture, que ce soit Jeanne Lanvin ou Coco Chanel : comment ont-elles donné la texture d'une image à ce qui ne peut se dire de la femme ?
Ce parcours conduit à explorer ce qui constitue l'acte créateur de l'actrice au théâtre et au cinéma. Sarah Bernhardt situait l'excentricité de sa création sur la frontière entre la vie et la mort, ne serait-ce que quand elle apprenait ses rôles dans son élégant cercueil d'argent. Maria Casarès a produit l'éclat de la beauté de son acte théâtral dans un exil d'elle-même et la fissure du semblant. Quant à Marlène Dietrich, elle se donnait des airs de femme en se faisant absente à elle-même. Et si Marilyn Monroe a donné une telle puissance à une image qui jaillissait de la coupure de son être, c'est en cela qu'elle a sans doute incarné, au plus haut point, la lettre morte et la femme qui n'existe pas.
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La perdi(c)tion de Georges Bataille ; essai de psychanalyse
Albert Nguyên
- Stilus
- Resonances
- 6 Octobre 2016
- 9791095543022
Quelle expérience décerne un Nom propre ? Le risque de donner un nom, déjà évocateur par son patronyme, tient à l'affection longtemps portée par Georges Bataille à des noms... anonymes, qui cachent, car le nom est imprononçable. Quelque visage connu aux yeux bleu acier et au sourire carnassier se cache derrière ces noms ironiques : Pierre Angélique lorsque le roman met en scène « le diable au corps », Lord Auch dénonçant l'être de Dieu et le père, Louis Trente (XXX) le voeu hérétique d'une royauté déchue : autant de masques batailliens.
Ne confondons pas l'auteur et le sujet Bataille dont on peut lire aujourd'hui l'immense travail des OEuvres complètes.
Actualité de Bataille en ces temps d'horreur collective et de douleurs, opportunité de remettre en chantier la question religieuse, supportée par la question de l'érotisme, qui va du rire aux larmes.
Actualité de Bataille, opportunité de Bataille, humanité de Bataille.
Comment ne pas parler d'un Bataille avec Lacan ? Michel Surya et Christophe Bident ont noté une « proximité » peut-être supérieure à une affinité : c'est d'une communauté qu'il convient de parler : communauté conceptuelle sous la commande de l'expérience, de l'analyse pour l'un, dans l'écriture pour l'autre, chacun donnant les repères nécessaires pour s'y retrouver, pour que le sujet et le désir ne se contredisent pas, pour que le rapport de chacun au savoir réalise cette impossibilité que j'appellerai : « Horrire de savoir ».
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Rires prodigues ; rire et jouissance chez Marx, Freud et Kafka
Jean-Michel Rabate
- Stilus
- Resonances
- 21 Janvier 2021
- 9791095543244
À partir de l´élaboration de Freud sur le rire, notamment dans Les mots d´esprit et ses rapports avec l´inconscient et de la notion de « plus-value » extraite de Marx, l´auteur fait un parcours sérieux autour de la distinction entre le rire et le comique dans une série d´ouvrages fondamentaux de littérature et de psychanalyse. C´est ainsi qu´on passe de Bergson et Lipps à Freud, et de Marx à Lacan mais en gardant comme perspective littéraire des textes de Kafka. Le rapport au rire est cerné pour chacun de ces auteurs à partir de leurs lettres notamment de jeunesse, mais aussi dans ce qu´ils ont révélé à travers leurs oeuvres.
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Rester humain ; Lacan et le lien social postmoderne
Matthieu Montalban
- Stilus
- Resonances
- 18 Juin 2020
- 9791095543176
En ce début de XXIe siècle tout porte à penser et à croire que nous sommes à l´aube de grands bouleversements : humains, sociétaux, économiques, écologiques. A l´époque postmoderne le capitalisme néolibéral signe la fin des grands récits unificateurs de l´humanité, apportant fragilisation des liens sociaux et malaise dans la civilisation. Cet essai s´efforce de montrer qu´avec la mise au point des Discours, Lacan a fourni les outils pour interroger les égarements de la post-modernité et leurs effets sociaux.
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Réel de femmes, comme on dit parfum de femme. Ce que Don Giovanni dit sentir venir à l'approche de Donna Elvira : l'odor di femmina.
Aussi disparate est leur réel que désassorties sont les figures qu'en présente l'auteur de ce livre :
Entre autres, la Paulina de Jouve ; la Gradiva de Jensen ; la Marquise d'O. de Kleist ; Wendla, dans L'Éveil du printemps de Wedekind ; Pensée, dans Le Père humilié de Claudel ; l'Albertine de Proust ; la Béatrice de Dante et la Régine de Kierkegaard ; mais aussi Lucia Joyce, la fille de James Joyce, et sa mère, dont il fait une épiphanie ; ou encore, la Lulu de l'opéra de Berg, dont le nom se détache dans un fragment de rêve et y fait énigme. Le lecteur suivra pas à pas le fil logique qui, les reliant, lui permettra de ne pas s'y perdre.
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Linguisteries : pour une grammaire des affects
Federico Bravo
- Stilus
- Resonances
- 8 Avril 2021
- 9791095543268
Ce livre s'inscrit à la croisée de la linguistique et de la psychanalyse. Il vise à montrer comment les faits de langue sont traités différemment par la linguistique et par la psychanalyse. L'ouvrage est un plaidoyer pour une ouverture des sciences du langage à la psychanalyse et une illustration de ce que la linguistique « rate » à lui tourner le dos.