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Joyce Carol Oates à son sommet dans ce portrait saisissant d'une Amérique rongée par ses démons.
Détroit, fin des années 1970. Hannah et Wes Jarrett forment l'une des familles les plus en vue de l'élite blanche et bourgeoise. Mais entre les galas caritatifs et les déplacements d'affaires, ils se croisent à peine et n'ont plus en commun que leurs deux enfants, choyés par la gouvernante. Par ailleurs, des gros titres abominables font la une des journaux : des cadavres de garçons sont retrouvés nus, sans vie, comme exposés au public. Par un meurtrier dont on ne sait rien, et que les médias s'empressent de nommer Babysitter.
Alors que la peur couve dans les foyers, Hannah prend un mystérieux amant, dont elle ne connaît que les initiales. Tandis qu'un piège dévastateur se referme sur elle, les crimes de Babysitter se multiplient...
« Un condensé de toutes les peurs et de toutes les perversions. Un bonheur ! » L'Obs -
« L'auteur de Rien de grave aime Blonde parce que c'est l'une de ses obsessions : avoir tout et finir avec rien. » Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche, 17 juillet 2008.
Blonde ne ressemble à aucun livre de Joyce Carol Oates. Avec cette oeuvre monumentale et baroque, qu'elle compose à partir des fantasmes que lui inspire Marylin Monroe, l'écrivain a ainsi marqué de son empreinte un genre inédit : la « bio-fiction ». Construite en cinq actes, cette tragédie est écrite sur deux modes : l'un narratif et réaliste, l'autre surréaliste, fait de visions et d'hallucinations. Un peu comme si la folie d'une Marylin starifiée venait interrompre les voix de différents personnages tentant de raconter son histoire. Au sein de ce choeur, on entend le souffle gracile et timide de Norma Jean, l'enfant blessée et perdue que Marylin a dû être, obsédée par le pouvoir de destruction et la fragilité de sa mère.
C'est donc la part d'ombre de ce personnage devenu mythique qui a inspiré Joyce Carol Oates : « Je n'ai pas décidé de faire un livre sur Marilyn Monroe. C'est en découvrant une photo de Norma Jean prise en 1944 quand elle avait dix-sept ans que j'ai eu envie d'écrire sur cette jeune fille ordinaire, quelconque, une Américaine typique avec ses cheveux foncés et son visage rond, qui ne ressemblait en rien à Marilyn Monroe. [...] C'est grâce et à cause d'Hollywood qu'elle s'est métamorphosée, qu'elle est devenue un miracle. Ce qui compte pour moi, c'est la vie privée de Norma Jean, comment cette vie privée s'est transformée en produit. » Quand on sait que c'est à sa mère que Joyce Carol Oates a pensé en découvrant cette photo des jeunes années de Marilyn, on a très envie d'entendre l'auteur de Mauvaise fille nous raconter en quoi la lecture de Blonde a été pour elle d'une telle importance. -
Originaires du Massachusetts, Michaela et Gerard s'installent pour huit mois dans un institut universitaire renommé de Santa Tierra, au Nouveau-Mexique. Mariés depuis une dizaine d'années, ils voient dans ces paysages d'une beauté saisissante, quoique étrange, l'occasion de vivre enfin leur voyage de noces. Mais à peine sont-ils arrivés que Gerard, victime d'une mystérieuse maladie, est hospitalisé d'urgence. Loin de ses proches, Michaela est subitement confrontée à la terrifiante et vertigineuse perspective du veuvage. Tandis que Michaela exhorte désespérément Gerard à respirer, elle se demande si son amour, aussi puissant soit-il, suffira à le sauver.
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Après un tel combat
il faut aimer
l'eau noire
sans ride où
flotte l'O froid
parfait de la lune.
Dans une langue brûlante, à la croisée de l'intime et du politique, Joyce Carol Oates interroge et explore les contradictions d'une Amérique amnésique et malade. Qu'elle apostrophe « Marlon Brando en enfer », s'interroge sur les dérives passées de la science ou martèle les raisons qui mènent les femmes à un avortement, ses poèmes disent la peur de la perte, le vide intérieur, la terre boueuse de sang et les hommes ivres de pouvoir. -
Un simple néon bleu aperçu dans la vitrine d'un café, et l'esprit de Juliana se trouve brusquement cloué par d'incessants flash-backs. Les lettres clignotantes et disloquées ramènent la jeune femme tout juste enceinte, et visiblement heureuse, à ces nombreux hommes, dans ces nombreux bars, qui ont jadis croisé sa route, tandis que l'alcool coulait à flots. Lui reviennent alors plus vives que jamais ces années d'étourdissements, de violences, d'abus.
Des neuf autres nouvelles qui composent ce recueil d'histoires mystérieuses à suspense, qui saurait désigner la plus perturbante ? Un entretien en huis-clos entre une enseignante et un étudiant, prétendu vétéran de guerre, enragé par les appréciations de la professeure ? Un écrivain en mal d'inspiration, soudainement pris d'une fascination morbide pour une fragile caissière de supermarché ? Un adolescent chargé de s'occuper d'une mère malade qui se réfugie dans les délices de la cigarette électronique ? Une femme d'âge mûr propulsée dans une affreuse réalité alternative, après un accident de voiture ? Ou une poupée-clone de Marilyn Monroe qui propose ses services à des hommes libidineux réunis pour une vente aux enchères ?
Entre folie, harcèlement, fuite et enfermement, Joyce Carol Oates met en scène une variété sombre et inquiétante de femmes prises au piège, physiquement ou symboliquement. Pour le plus grand effroi des lecteurs. -
2 novembre 1999. Luther Dunphy prend la route du Centre des femmes d'une petite ville de l'Ohio et tire sur le Dr Augustus Voorhees, l'un des « médecins avorteurs » de l'hôpital. De façon remarquable, Joyce Carol Oates dévoile les mécanismes qui ont mené à cet acte meurtrier et offre le portrait acéré d'une société ébranlée dans ses valeurs profondes. Entre les foetus avortés, les médecins assassinés ou les « soldats de Dieu » condamnés à la peine capitale, qui sont les véritables martyrs ?
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Au matin de sa nuit de noces, Ariah Littrell découvre que son époux s'est jeté dans les chutes du Niagara. Durant sept jours et sept nuits, elle erre au bord du gouffre, à la recherche de son destin brisé. Celle que l'on surnomme désormais « la Veuve blanche des chutes » attire pourtant l'attention d'un brillant avocat. Une passion aussi improbable qu'absolue les entraîne, mais la malédiction rôde...
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Abandonnée par sa mère dans les marais des Adirondacks, Mudgirl est miraculeusement sauvée puis adoptée par un couple résolu à lui faire oublier son horrible histoire. Devenue Meredith Neukirchen, première femme présidente d'université, Mudwoman, brillante et irréprochable, se dévoue toute à sa carrière. Un voyage sur les lieux de sa naissance va faire resurgir les fantômes du passé...
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« Un récit virtuose, aussi fragmenté que fluide, par une observatrice sans pareil de l'âme humaine ».
Télérama.
Alors qu'il aperçoit un individu à la peau foncée se faire brutaliser par des policiers, Whitey, ancien maire de Hammond dans l'État de New York, s'interpose. Mais la situation tourne au drame lorsque ce dernier se retrouve à terre, terrassé par des coups de Taser. À soixante-sept ans, Whitey n'y survivra pas tandis que son meurtre est maquillé en accident. Que reste-t-il à une famille lorsque son socle disparaît ? Avec La nuit. Le sommeil. La mort. Les étoiles, Joyce Carol Oates signe un roman magistral sur la dislocation et la reconstruction d'une famille, où le drame intime épouse les fantômes de l'Amérique.
Joyce Carol Oates est née aux États-Unis en 1938. Auteure d'une oeuvre considérable, membre de l'Académie américaine des arts et des lettres, elle a reçu de nombreuses distinctions dont le National Book Award pour Eux, le prix Femina étranger 2005 pour Les Chutes, et le prix Jérusalem 2019.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Claude Seban -
Au cours des années 1970, dans l'État de New York, Violet Rue Kerrigan, 12 ans, dénonce ses grands frères qui ont tué un jeune Afro-américain dans un accès de violence raciste. Sa famille, d'ascendance irlandaise, ne lui pardonne pas d'avoir entraîné leur arrestation. Violet est alors bannie de chez elle.
Avec une grande finesse psychologique, Joyce Carol Oates interroge la nature du lien familial et l'écartèlement entre entre le sens de la justice et la loyauté à son clan.
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Elle, c'est Ursula.Parce qu'elle est grande, très grande, mal dans sa peau, Ursula se surnomme elle-même la Nulle. C'est pourtant, à seize ans, une belle fille, intelligente et d'une volonté peu commune. Solitaire, indépendante, elle ne ressemble pas aux autres.Lui, c'est Matt.Doué, drôle, c'est un garçon brillant, apprécié de tous. Il aime faire rire, il parle haut et fort. Trop parfois. Le jour où il a menacé de poser une bombe au lycée, Matt plaisantait. Mais les événements s'enchaînent, prenant une tournure de plus en plus dramatique : soupçonné, accusé, isolé, il voit sa vie devenir peu à peu un enfer. Seule Ursula ne cède pas à la rumeur...Joyce Carol Oates dépeint avec sensibilité et force - non sans humour - une société en butte au conformisme et à l'hypocrisie.
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Un soir de juillet à Carthage, Cressida Mayfield disparaît. Ses parents et sa soeur Juliet refusent d'imaginer le pire. Des cheveux et des traces de sang sont retrouvés dans la jeep de Brett, caporal brisé par la guerre en Irak et ex-fiancé de Juliet. Suspect numéro un, il confesse le meurtre. Mensonge ? Cauchemar ? Sept ans plus tard, un étrange personnage pourrait résoudre ce mystère impossible...
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Jusqu'alors un havre de savoir, paisible autant que réputé, Princeton est encore, en ce mois de juin 1905, une communauté anglo-saxonne riche et privilégiée sous tous les rapports.
Mais ce matin-là, à l'heure même de son mariage, au pied de l'autel, Annabel Slade, fille d'une grande famille des lieux, est enlevée par un homme étrange qui, en fait, pourrait bien être le Diable en personne. L'affaire plonge non seulement les Slade dans la honte et le désespoir, mais elle révèle l'existence d'une série d'événements surnaturels qui, depuis plusieurs semaines, hantent les habitants de la ville et ses sinistres landes voisines. Habitants parmi lesquels on compte Woodrow Wilson, président de l'Université, obsédé par l'idée du pouvoir, ou encore le jeune socialiste Upton Sinclair et son ami Jack London, sans oublier le plus célèbre des écrivains/buveurs/fumeurs de l'époque, Samuel Clempens-Mark Twain, tous victimes de visions maléfiques.
La noirceur règne parmi ces personnages formidables que Josiah, le frère d'Annabel, décidé à la retrouver, va croiser au cours de cette chronique d'une puissante et curieuse malédiction : car le Diable est vraiment entré dans la petite ville et personne n'est épargné... à part le lecteur à qui est offerte avec ces Maudits une fascinante étude des moeurs des États-Unis au XXe siècle. -
Kidnappeurs, assassins, violeurs, terroristes ou parents abusifs, on les rencontre souvent chez Oates sans s'en méfier immédiatement, pas plus que ne s'en méfient leurs victimes. À première vue, ils paraissent tellement inoffensifs. C'est alors que revient la question à la fois banale et lancinante : qui sommes-nous tous vraiment ? La personnalité est-elle quelque chose de stable et de cohérent, ou bien une nébuleuse aussi mouvante, changeante et potentiellement catastrophique que le temps ? Dans le monde de Joyce Carol Oates, notre identité même - et celle des êtres que nous croyons connaître - est sans doute le plus impénétrable des mystères. « Vous ne me connaissez pas... » De ces dix-neuf nouvelles, aussi inquiétantes que leurs personnages, le lecteur en tournera à coup sûr avidement les pages - non sans risquer d'y laisser parfois sa sérénité.
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La plume toujours ciselée, l'oeil aiguisé, d'une honnêteté brute, Joyce Carol Oates revisite les souvenirs de son enfance pauvre dans une ferme de l'État de New York. Un univers aimant, rassurant mais limité, cerné de territoires inaccessibles où la mort rôde et où les êtres souffrent. De quoi enflammer l'imagination de la jeune fille, et faire naître un grand écrivain.
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Philadelphie, 1965, Institut de neurologie de Darven Park. Margot Sharpe, jeune scientifique ambitieuse, rencontre Ehilu Hoopes, dit E.H. L'amnésique le plus fameux de l'histoire. Une infection a réduit sa mémoire immédiate à 70 secondes. Fascinée et séduite par ce sujet d'étude hors du commun, Margot fouille le passé de E.H. Au risque de s'y perdre...
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C'est pour une pneumonie sans gravité que Raymond, le mari de Joyce Carol Oates, a été hospitalisé. Pourtant, une semaine plus tard, au moment même où il devait rentrer chez lui, Raymond meurt d'une violente et soudaine infection. Rien ne laissait présager un tel drame. L'écriture aide Joyce Carol Oates à conjurer ce malheur brutal et à réaliser un exploit: réussir à rester en vie.
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Délicieuses pourritures
Joyce Carol Oates
- J'Ai Lu
- Litterature Etrangere
- 7 Octobre 2020
- 9782290239605
Un campus féminin, dans la Nouvelle-Angleterre des années 1970. Gillian Bauer, vingt ans, brillante étudiante de troisième année, tombe amoureuse de son charismatique professeur de littérature, Andre Harrow.
Celui-ci a décidé de faire écrire à ses élèves, et partager en classe, leur journal intime. Et gloire à celle qui offrira son intimité en pâture ! Anorexie, pyromanie, comportements suicidaires... un drame se noue. En son centre, l'épouse du professeur, énigmatique sculptrice qui collectionne la laideur.
Un récit haletant, un roman dense et pervers par l'une des plus grandes auteures américaines de ce siècle.
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Bliss, princesse des glaces qui a remporté tous les prix de patinage, a été assassinée. Pourtant, tout le monde l'aimait. Son frère Skyler, psychotique, un peu jaloux de son succès. Sa mère, prête à tout pour faire de Bliss une star : maquillage outrancier, tenues sexy et produits dopants. Ses fans qui l'adulent jusqu'à l'obsession. Oui, tout le monde aime Bliss, mais trop d'amour peut tuer...
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Affaibli par une étrange maladie, le riche et estimé Joshua Seigl se voit contraint d'engager un assistant. Contre toute attente, le choix de l'écrivain se porte sur Alma Busch, dite la « Fille tatouée », illettrée et démunie, le corps recouvert de mystérieuses cicatrices déguisées en tatouages. Fragile et docile en surface, Alma nourrit à l'égard de son patron une haine grandissante et malsaine...
« Alma était si naïvement douce, elle semblait si crédule et si simple, que n'importe qui pouvait abuser d'elle. »
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Avec ce recueil de nouvelles (chacune un vrai roman en soi) qui pourrait aussi s'intituler Terreurs tranquilles, Joyce Carol Oates prouve encore son incontestable maîtrise du genre. En proie, dès le début, à un malaise grandissant, impossible à analyser, l'innocent lecteur devient la victime plus ou moins consentante d'une panique subtile qui finit par le laisser, au bout de ces récits, saturé d'angoisse, incapable de distinguer un bonheur entrevu d'un malheur définitivement en marche.
Froide, sans pitié, sournoise, la violence approche, inexorable. Tout ce qui peut traverser la vie en manière de sentiments est là, semble-t-il, pour la nourrir : le désespoir - et le bonheur secret - d'aimer plus que l'on ne l'est en retour (Le Sutra du Coeur), les frustrations génératrices de vengeances mortelles (Vice de forme), les obsessions érotiques fatales (Magda Maria), les liens familiaux cruellement distendus (Veilleur de nuit) ou pervertis (L'aveugle et ses filles). Dans tous les cas - et singulièrement celui de Cher époux -, les couteaux, longs, minces et tranchants sont tirés. Prêts à servir. -
Au coeur des années 1970, Genna, issue d'une famille riche et libérale, et Minette Swift, boursière afro-américaine, fille de pasteur venue d'une école communale, sont camarades de chambre dans une prestigieuse université. Genna, dont la famille milite pour les droits civiques, se met en tête de protéger Minette de la discrimination raciale. Mais alors que celle-ci est régulièrement la cible d'actes malveillants, elle refuse cette aide trop bien intentionnée, et se laisse sombrer dans l'isolement et la dépression.
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Mon nom est Andrew J. Rush. Ici à Harbourton, je suis une véritable célébrité. Mon ascension fulgurante, celle d'un enfant du pays devenu un écrivain à succès, est connue de tous. Et dire qu'ils ignorent que leur cher « Andy » est aussi le Valet de pique, ce mystérieux auteur de thrillers noirs et dépravés. Ce secret, je l'emporterai avec moi dans la tombe. Au risque d'être pris à mon propre jeu.
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Anellia a toujours vécu envers et contre. Fille de rien, elle trompe le destin en intégrant l'université. Intellectuelle brillante, elle renvoie ses camarades à leur médiocrité et à leur ambition risible de trouver un mari. Mais sa rencontre avec Vernon Matheius, un étudiant noir qui tient tête au professeur et aux insultes racistes fusant dans l'amphithéâtre, lui fera lever un tabou beaucoup plus grand.