Bien plus qu'un sport, le surf est un art de vivre. D'Hawaï à la Californie, William Finnegan grandit entre le paradis et l'enfer des vagues. Gamin aventureux, il devient écrivain, reporter de guerre et traque les spots aux quatre coins du globe. De l'océan il fait son échappatoire et une source d'émerveillement, loin des vanités du monde. Une inoubliable ode à l'enfance, à l'amitié et à la famille.
Aucun homme n'a consumé sa vie avec autant d'ardeur qu'Emmett Grogan. Et ne l'a contée avec autant de talent. Né à New York en 1942, il vit une jeunesse des plus agitées, sillonnant plusieurs pays. Quant il s'installe à San Francisco, dans le quartier hippie de Haight Ashbury, il fonde en 1966, avec quelques amis survoltés, le légendaire groupe des Diggers. Ils vont faire de la rue un terrain de fête et d'expérimentation sociale. Au détour des pages de cette extraordinaire autobiographie, on croise les grandes figures de la contre-culture américaine des années 1960 (Angela Davis, Bob Dylan, Allen Ginsberg, Jack Kerouac, les Hell's Angels, les Panthères noires...) et l'on sent le souffle, comme nulle part ailleurs, d'une époque explosive.
La trilogie des "livres du Nord" réunit en un seul volume les trois premiers romans de la Compagnie noire avec dix illustrations originales en bichromie de Didier Graffet, présentées en encarts dépliants à l'intérieur de l'ouvrage.
Nous sommes la dernière des compagnies franches du Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. Mercenaires nous sommes et nous resterons. Depuis l'embauche de la Compagnie noire dans le port de Béryl par le mystérieux Volesprit, l'un des "Dix qui sont Asservis", jusqu'à l'affrontement final de la Rose Blanche, de la Dame et du Dominateur sur le site des Tumulus, tels que rapportés par Toubib, son médecin, dans ses annales, les pérégrinations, malheurs et affrontements de la Compagnie durant une génération.
Un joyau de la fantasy noire.
«Un flic qui trafiquait de la came a été abattu par un tueur à gages. Pour de bon. Et c'est ce qu'ils en concluront demain matin. C'est la vérité toute conne et c'est comme ça que ça s'est passé, bordel !» Sauf que le flic en question, un shérif nommé Sully, descendu par une tueuse professionnelle et sa fille adolescente, est parvenu à sortir de sa tombe. L'affaire - en vérité un vaste piège ourdi avec l'aval de la police - est étouffée. Et Sully, estropié et suicidaire, s'enfuit piteusement. Il reviendra onze ans plus tard. Histoire de rétablir le peu d'honneur qui lui reste, tout en sachant que les voyous, eux, n'ont rien perdu de leur superbe.
'Hanson ignorait encore quil venait de décider de faire ce que larmée attend précisément de certains de ses hommes, des meilleurs des siens tenter de la battre à son propre jeu. Guerre était le nom de ce jeu et, lorsquon frôle la guerre de trop près, quon la regarde au fond des yeux, elle peut vous entraîner tout entier, muscles, cervelle et sang, jusquau plus profond de son cur, et jamais plus vous ne trouverez la joie en dehors delle. Hors delle, amour, travail et amitié ne sont plus que déboires.' De son expérience dans les bérets verts au Vietnam, Kent Anderson a tiré lun des plus puissants romans écrits sur la guerre.
« Mercenaires nous sommes et nous resterons. Que nous importe si la cause de notre employeur est légitime ? On nous paye pour la servir.
Nous sommes la dernière des compagnies franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. » « C'est la Compagnie noire contre le monde entier. Il en a toujours été, il en sera toujours ainsi.
Pourtant, le jour où notre capitaine a signé pour nous enroler au service de la Dame et de ses Dix Asservis, n'était-ce pas signer avec le Mal lui-même ? N'était-ce pas renoncer à notre âme en allant combattre les rebelles et l'espoir qu'ils placent en la Rose Blanche, la libératrice mythique de ce monde qui ploie sous la sorcellerie ? »
Après l'avoir perfectionné dans toutes les branches du bel art du meurtre, le gouvernement relâchait Tony Guarino. Tony rentrait avec un nouveau visage et un tas d'idées qui s'exerceraient inévitablement lors de leur mise en pratique. Cette atroce nuit de bataille dans les bois qui lui avait rapporté ses médailles lui avait laissé aussi une longue cicatrice livide sur le côté gauche du visage. Les muscles et nerfs qui entouraient sa bouche avaient dû être impliqués dans l'affaire et, à présent, le coin gauche de ses lèvres tirait en permanence vers le bas. Quand il souriait, ce coin-là refusait de sourire et conférait à son visage un aspect étonnamment sinistre. Désormais on le surnommerait Scarface. Ecrit à la fin des années vingt, Scarface est un grand roman noir précurseur de l'âge d'or du genre. Il a servi de base au Scarface de Howard Hawks (avec Paul Muni et George Raft), le chef-d'oeuvre incontestable du film de gangsters.
Faisant suite aux "livres du Nord" parus en 2005, et aux "livres du Sud", parus en 2006, le premier tome des Livres de la Pierre scintillante réunit en un volume les deux romans suivants de la Compagnie noire (Saisons funestes et Elle est les ténèbres), avec huit illustrations originales en bichromie de Didier Graffet, présentées en encarts dépliants à l'intérieur de l'ouvrage. Je suis, pour le cas hautement improbable où mes griffonnages subsisteraient, Murgen, porte-étendard de la Compagnie noire. La guerre contre les Maîtres d'ombres fait rage. Elle doit mener de Taglios à Belvédère, puis au-delà, par la plaine de pierre scintillante, vers le mythique Khatovar. En voici le récit, sous la plume d'un vétéran du Nord, annaliste pour la circonstance.
Aujourd'hui forte de ses dix livres et complète dans sa traduction française, la saga de la Compagnie noire s'est établie comme un sommet de la fantasy. Son édition spéciale, en quatre volumes, s'achèvera l'an prochain avec le deuxième tome des Livres de la Pierre scintillante.
À San Diego, Boone Daniels ne pense qu'au surf. Avec sa bande, il affronte les vagues tous les matins. Pour assurer son quotidien, il exerce comme détective privé. Boone a l'air cool, mais un drame le ronge : quand il était flic, une gamine a disparu, et on ne l'a jamais retrouvée. La défenestration d'une strip-teaseuse va lui donner l'occasion de se racheter :
Il met au jour un trafic de très jeunes clandestines mexicaines, au moment même où la plus grosse houle jamais vue est annoncée sur le plage de San Diego...
Le surf ressemble à Un sport et un passe-temps. Pour ses initiés, c'est bien plus : une addiction merveilleuse, une initiation exigeante, un art de vivre. Elevé en Californie et à Hawaï, William Finnegan a commencé le surf enfant. Après l'université, il a traqué les vagues aux quatre coins du monde, errant des îles Fidji à l'Indonésie, des plages bondées de Los Angeles aux déserts australiens, des townships de Johannesbourg aux falaises de l'île de Madère. D'un gamin aventureux, passionné de littérature, il devint un écrivain, un reporter de guerre pour le New Yorker. À travers ses Mémoires, il dépeint une vie à contre-courant, à la recherche d'une autre voie, au-delà des canons de la réussite, de l'argent et du carriérisme ; et avec une infinie pudeur se dessine le portrait d'un homme qui aura trouvé dans son rapport à l'océan une échappatoire au monde et une source constante d'émerveillement. Ode à l'enfance, à l'amitié et à la famille, Jours Barbares formule une éthique de vie, entre le paradis et l'enfer des vagues, où l'océan apparaît toujours comme un purgatoire. Un livre rare dont on ne ressort pas tout à fait indemne, entre Hell's Angels de Hunter S. Thompson et Into The Wild de Jon Krakauer.
Édition illustrée par AJ Dungo
« Tous les hommes naissent condamnés, disent les sages. Ils tètent le sein de la mort. Son souffle appaise toutes les âmes.
Nous avons connu autrefois une ville dédiée à son culte, si vieille qu'elle avait perdu le souvenir de cette consécration. Or il lui fallut affronter une menace plus immédiate : un spectre de jadis qui cherchait à revenir chez les vivants depuis une éminence surplombant la ville. C'est pourquoi la Compagnie noire a fait route loin vers le Nord, au-delà des frontières de l'Empire de la Dame.
Mais l'histoire ne débute pas ainsi. Nous étions loin, alors. Seuls deux anciens amis et une poignée d'hommes que nous allions rencontrer par la suite faisaient face au péril. »
« Ces enfants nous touchent de près parce qu'ils sont en un certain sens des monstres : ils sont la monstrueuse réduction enfantine de toutes les névroses d'un citoyen moderne de la civilisation industrielle. En eux nous retrouvons tout, Freud, la massification, la culture absorbée par les «Digests», la lutte frustrée pour le succès, la quête de sympathie, la solitude, l'arrogance, le consentement passif et la protestation névrotique. Mais tous ces éléments-là ne jaillissent pas tels que nous les connaissons, de la bouche d'un groupe d'innocents : ils sont pensés et restitués après avoir traversé le filtre de l'innocence. » (Umberto Eco)
La force de Charlie Brown et des Peanuts vient du fait qu'ils répètent toujours, avec obstination, mais avec un sens du rythme, un élément fondamental. Tout comme un certain style de jazz qui répète invariablement une certaine phrase musicale. (Umberto Eco)
Charlie Brown est incurable. Mais doit-on guérir de son enfance ? Quelle est cette étrange familiarité qui nous envahit lorsqu'on feuillette des ouvrages de Charles M. Schulz ? Les enfants de cette série sont tous notre enfance : qui comme Linus n'a pas eu besoin de sa couverture et envie de sucer son pouce ? Qui n'a pas promis qu'il allait laisser tomber son objet transitionnel, le reprenant avec soumission ultérieurement ? Qui ne s'est pas caché comme lui sous sa couverture par peur du monde environnant, qui n'a pas eu une soeur redoutable qui essaie de lui gâcher la vie ? Préface de Marcel Rufo.
Pour la première fois réunis dans un irrésistible petit livre, cinquante ans de strips énamourés de la Saint-Valentin par l'inimitable Charles Schulz. Cette année sera-t-elle celle où la petite fille rousse enverra enfin à Charlie Brown une carte de la Saint-Valentin ? Pour toute l'équipe des Peanuts, l'amour est au rendez-vous... avec le rire, l'humour et l'amitié.
Le 2 octobre 1950 paraît la première bande dessinée des Peanuts avec Charlie Brown. Il faudra attendre 1958, avant que ce brave Charlie Brown devienne le propriétaire d'un beagle facétieux nommé Snoopy ! Pendant cinquante ans, Charles Schulz dessina le petit monde des Peanuts seul, incluant le passage à l'encre et le lettrage. Il se plaisait à rappeler que nombre d'idées amusantes provenaient de l'actualité, de la simple lecture des journaux ou des incidents insignifiants de tous les jours. Cette anthologie réunit certaines des plus belles planches de Schulz, choisies entre 1950 et le 13 février 2000, jour de la mort de l'auteur et publication des adieux de Snoopy.
Shuggie Atkins est un adolescent solitaire et obèse. Sa mère l'appelle son « petit coeur ». Son père le traite de « gros lard » et le force à s'introduire au domicile de grands malades pour y voler les « drogues » qui leur sont prescrites. Shuggie accepte, pour l'amour de cette mère qui ne cesse de le provoquer sexuellement sans avoir l'air de s'en rendre compte. Tout cela est supportable jusqu'au jour où Jimmy Vin Pearce, un grand et bel homme, surgit dans le paysage au volant d'une magnifique T-Bird...
Frank Machianno tient une boutique d'appâts sur la plage de San Diego, surfe chaque matin et s'occupe d'immobilier l'après-midi - un gars sympa et sans histoire.
Mais, dans une vie antérieure, il a été l'homme de main de la mafia de la côte Ouest. Une vraie machine à tuer, d'où son surnom, Frankie Machine. Tout bascule le jour où Frankie accepte de rendre service au fils d'un " boss " local : l'affaire tourne mal. Le voici en cavale, traqué par des tueurs impitoyables... Mené à un rythme d'enfer, à la fois violent et drôle, L'Hiver de Frankie Machine dresse le portrait d'un héros paradoxal.
La saga de Charlie Brown, Snoopy, Lucy et Linus est la plus longue histoire jamais racontée par un seul être humain, plus longue que les poèmes épiques, les romans de Tolstoï et les oeuvres de Wagner. (Robert Thompson)
« Un groupe d'enfants, Charlie Brown, Lucy, Patty, Linus, Schroeder, et le chien Snoopy, occupés par leurs jeux et leurs conversations. Sur ce schéma de base, un courant continu de variations, selon un rythme propre à certaines épopées primitives, de telle sorte que vous ne pourrez jamais découvrir la force de cette poésie ininterrompue en ne lisant qu'une ou deux ou dix histoires, mais uniquement après avoir pénétré le fond des caractères et des situations, car la grâce, la tendresse et le rire naissent uniquement de la répétition, changeante à l'infini, des schémas, de la fidélité à l'inspiration de base et demandent au lecteur un acte permanent de sympathie, une participation à la chaleur qui pénètre de l'intérieur le fil des événements. Mais il y a plus encore : la poésie de ces enfants naît du fait que nous retrouvons en eux tous les problèmes, toutes les névroses des adultes qui se tiennent dans les coulisses. » (Umberto Eco)
Jessup Dolly est parti de chez lui, abandonnant à leur sort ses trois enfants et une épouse qui n'a plus toute sa tête. Dans cette maison isolée et glaciale, où les placards sont vides, Ree, l'aînée, veille comme elle le peut sur le reste de la famille. Elle apprend que son père a bénéficié d'une mise en liberté conditionnelle moyennant une hypothèque sur la maison. S'il ne se présente pas au tribunal, les Dolly seront sans toit, au coeur de l'hiver. Alors Ree prend la route et affronte la neige, la nuit, le froid, et surtout l'hostilité des autres membres du clan, qui n'aiment pas qu'elle vienne poser des questions. Car Jessup était " le meilleur fabricant de blanche " du coin, et sa disparition est forcément liée à cette activité.
Dix ans après sa victoire à Génépi contre le Dominateur, la Dame règne sans partage...
Ne restent de la Compagnie noire, son unité d'élite transfuge, que les quelques rescapés ralliés à la Rose Blanche. À leur tête : Chérie, la jeune fille muette qui neutralise la magie, ultime espoir de briser le joug de l'Empire.
Or l'échéance de la Grande Comète approche. Elle marquera, dit-on, l'avènement définitif au pouvoir d'une des forces en présence.
C'est alors que Toubib se met à recevoir de curieuses missives. La clé de la victoire ou d'autres menaces en perspective ? Car le Dominateur n'a pas dit son dernier mot.
Relax, ultra-cool, niveau de stress minimum : Boone Daniels, ex-flic reconverti en détective privé, commence chaque journée sur les vagues avec ses amis de la Patrouille de l'aube. Quand l'icône de la communauté surf locale est tuée à la sortie d'un bar, le petit monde de Pacific Beach est secoué. Petra Halle, l'avocate so british qui met Boone dans tous ses états, lui demande de l'aider à défendre le tueur, un jeune punk. À mesure qu'il est impliqué dans l'enquête, Boone se met à dos la Patrouille de l'aube et trouve refuge auprès des quadras de l'Heure des gentlemen, les surfeurs de l'après-midi. Résultat : un mélange des genres explosif et jubilatoire où bimbos, surfeurs nantis, avocats et flics côtoient barons de la drogue mexicains, vieux punks néonazis et ados accros aux arts martiaux.
La guerre éclair de Havre a échoué. Le Royaume de Manticore dispose d'un répit. Alors les dissensions internes remontent au grand jour, qui saisissent pour enjeu le procès en cour martiale de Lord Pavel Young, accusé de désertion en présence de l'ennemi.
Le capitaine de vaisseau Honor Harrington se retrouve bien malgré elle au coeur d'une crise politique. Et, seule devant une machination diabolique fomentée pour la détruire, elle devra marcher sur le champ de bataille d'une guerre privée qui n'a que deux issues possibles : la mort ou le déshonneur.
Marine de l'espace, combats dans les étoiles... la saga d'Honor Harrington adapte la grande tradition des romans d'aventures maritimes à la science-fiction. David Weber y renouvelle le space opera classique avec une rare virtuosité.