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ISABELLE KALINOWSKI
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Découverte inopinée d'un vrai métier : La vieille dette
Stefan Zweig
- Folio
- Folio 3 Euros
- 7 Décembre 2023
- 9782073014580
Attablé dans un café parisien, un écrivain voit son attention attirée par un curieux spectacle : tout en se mêlant adroitement au flot des passants, un étrange individu semble faire les cent pas devant la terrasse du café. Policier en civil ? Détective en mission secrète ? Soudain c'est l'évidence, l'énergumène est pickpocket, «vrai métier» ardu et risqué... qui réserve bien des surprises à cet écrivain très observateur. Deux nouvelles loufoques et poignantes, pour découvrir dans un registre inattendu un des plus grands écrivains de langue allemande du XX? siècle.
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Oeuvres complètes Tome 1 ; nouvelles et récits
Franz Kafka
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 11 Octobre 2018
- 9782070144310
La littérature doit beaucoup aux testaments trahis. La plus grande partie de l'oeuvre de Kafka, par exemple. Histoire connue. Franz Kafka demande à son ami Max Brod de détruire - vernichten, dit-il, «anéantir» - après sa mort les papiers inédits qu'il laisse derrière lui, ses manuscrits littéraires aussi bien que ses écrits personnels, journaux et lettres. Brod refuse d'obtempérer. Sa trahison, si c'en est une, est double. Il ne se contente pas de conserver les inédits : il les fait paraître. Aux romans et récits s'ajoutent bientôt, dans des versions d'abord édulcorées, les écrits intimes. Quant aux éditions françaises réunissant plusieurs textes, elles ne respecteront pas les recueils organisés et publiés par Kafka, mais mêleront - nouvelle trahison - récits publiés et écrits posthumes. Sur le résultat les avis divergent. Certains lecteurs en ont plusieurs. Un expert en testaments trahis comme Milan Kundera situe Kafka au sommet de son panthéon personnel et, au sommet du sommet, place les romans, tous trois sauvés par Brod. Pourtant, Brod lui paraît coupable : divulguer ce qu'un écrivain a souhaité voir détruire, c'est «le même acte de viol que censurer ce qu'il a décidé de garder». Quant au fait de mêler posthumes et ouvrages publiés par Kafka, cela produit, selon Kundera toujours, «un flot informe comme seule l'eau peut l'être, l'eau qui coule et entraîne avec elle bon et mauvais, achevé et non achevé, fort et faible, esquisse et oeuvre». Sans renoncer à aucune oeuvre ni à aucune esquisse - Brod fut peut-être un traître, mais sa trahison était à coup sûr nécessaire -, la présente édition adopte une disposition plus fidèle à l'histoire de la découverte de l'oeuvre de Kafka. Elle propose, en ouverture, l'intégralité des textes publiés par lui, ici restaurés dans la forme (recueil, petit livre ou publication dans la presse) qu' il a voulue pour eux. Puis viennent ses récits et fragments narratifs posthumes : ceux que l'on trouve dans ses Journaux, qui servaient aussi de laboratoire littéraire, et ceux des liasses ou des cahiers dans lesquels il composait la plupart de ses récits. L'ensemble est retraduit. Les conditions d'une redécouverte sont réunies.
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Près d'un siècle après sa publication en allemand, La Domination est enfin disponible en français, sur la base de l'édition critique de référence. Il s'agit d'une pièce fondamentale de la sociologie politique de Max Weber.
Ces manuscrits, rédigés avant la Première Guerre mondiale, sont fascinants par leur érudition et leur inventivité conceptuelle. C'est en les rédigeant que Weber forge des notions aujourd'hui encore incontournables pour toute sociologie politique : les trois modes de domination légitime, le passage de la domination des notables à la domination des partis de masse, l'opposition groupe de statut ( Stand)/classe ( Klasse), le patrimonialisme, la hiérocratie, la domination charismatique et le charisme de fonction n'en sont que les exemples les plus célèbres.
Weber se lance dans une sociologie historique comparative qui préfigure l'histoire globale. Brossant un tableau impressionnant par son ampleur, l'auteur construit les idéaux-types des différents régimes de domination pour mettre le monde occidental moderne en perspective et étudie les relations entre domination spirituelle et domination temporelle. -
Oeuvres complètes Tome 1 et Tome 2 ; nouvelles et récits, romans
Franz Kafka
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 11 Octobre 2018
- 9782072798207
La littérature doit beaucoup aux testaments trahis. La plus grande partie de l'oeuvre de Kafka, par exemple. Histoire connue. Franz Kafka demande à son ami Max Brod de détruire - vernichten, dit-il, «anéantir» - après sa mort les papiers inédits qu'il laisse derrière lui, ses manuscrits littéraires aussi bien que ses écrits personnels, journaux et lettres. Brod refuse d'obtempérer. Sa trahison, si c'en est une, est double. Il ne se contente pas de conserver les inédits : il les fait paraître. Aux romans et récits s'ajoutent bientôt, dans des versions d'abord édulcorées, les écrits intimes. Quant aux éditions françaises réunissant plusieurs textes, elles ne respecteront pas les recueils organisés et publiés par Kafka, mais mêleront - nouvelle trahison - récits publiés et écrits posthumes. Sur le résultat les avis divergent. Certains lecteurs en ont plusieurs. Un expert en testaments trahis comme Milan Kundera situe Kafka au sommet de son panthéon personnel et, au sommet du sommet, place les romans, tous trois sauvés par Brod. Pourtant, Brod lui paraît coupable : divulguer ce qu'un écrivain a souhaité voir détruire, c'est «le même acte de viol que censurer ce qu'il a décidé de garder». Quant au fait de mêler posthumes et ouvrages publiés par Kafka, cela produit, selon Kundera toujours, «un flot informe comme seule l'eau peut l'être, l'eau qui coule et entraîne avec elle bon et mauvais, achevé et non achevé, fort et faible, esquisse et oeuvre». Sans renoncer à aucune oeuvre ni à aucune esquisse - Brod fut peut-être un traître, mais sa trahison était à coup sûr nécessaire -, la présente édition adopte une disposition plus fidèle à l'histoire de la découverte de l'oeuvre de Kafka. Elle propose, en ouverture, l'intégralité des textes publiés par lui, ici restaurés dans la forme (recueil, petit livre ou publication dans la presse) qu' il a voulue pour eux. Puis viennent ses récits et fragments narratifs posthumes : ceux que l'on trouve dans ses Journaux, qui servaient aussi de laboratoire littéraire, et ceux des liasses ou des cahiers dans lesquels il composait la plupart de ses récits. L'ensemble est retraduit. Les conditions d'une redécouverte sont réunies.
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Hindouisme et bouddhisme s'inscrit dans la série des grandes études de sociologie des religions que Max Weber consacra successivement au protestantisme, au confucianisme et au taoïsme, et au judaïsme. Paru en 1916-1917, ce texte constitue une oeuvre majeure du point de vue de la connaissance des religions, de la sociologie et de l'anthropologie de l'Inde. Cent ans après sa publication, il révèle une puissance de synthèse et une pertinence de vues que l'évolution de la recherche n'a souvent fait que confirmer. Hindouisme et bouddhisme décrit une société dominée par les savants et les religieux, et analyse les relations qu'ils entretiennent avec les puissances temporelles et économiques. Une présentation et une annotation précises viennent soutenir la lecture de ce texte essentiel pour la connaissance de l'Inde et des pays d'Asie, mais aussi, plus largement, pour celle de la fonction sociale des intellectuels.
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Vivantes figures : textes esthétiques
Carl Einstein
- Rue D'Ulm
- Aesthetica
- 20 Septembre 2019
- 9782728806379
Vivantes figures - tel est le titre que nous avons donné à un ensemble d'essais de Carl Einstein qui ont en commun de traiter de questions esthétiques, abordées aussi bien en rapport avec les arts plastiques ou les arts vivants (théâtre, danse) qu'en lien avec la littérature. Ainsi réunis pour la première fois, ces textes, pour partie posthumes, dont la rédaction s'étend des années 1910 aux années 1930, renouvellent fortement l'image de Carl Einstein.
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Aimer hier ; notes pour une histoire du sentiment (New York 1947-1949)
Günther Anders
- Éditions Fage
- 27 Septembre 2012
- 9782849752678
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Peu de mots sont si souvent utilisés et si rarement compris que le mot « capitalisme ».
Dans ce livre, l'historien Ju?rgen Kocka explique les formes diverses que le capitalisme a prises au fil des siècles et comment ses exploits et ses échecs ont façonné le monde moderne.
Le capitalisme s'est transformé sans cesse, de ses débuts médiévaux jusqu'à l'arrivée des entreprises multinationales. La dernière vague de la globalisation, avec la croissance énorme des marchés financiers, caractérise seulement l'étape la plus récente de sa longue histoire.
Source à la fois de richesses et de problèmes sociaux auparavant inimaginables, le capitalisme a radicalement transformé le travail et la relation entre le marché et l'État. Aucune de ses innovations n'a échappé à la critique et à la résistance, que ce soit par l'Église, par les penseurs politiques ou par les mouvements populaires. Cette opposition n'a pas conduit à sa disparition, mais contribué à sa domestication.
Alors qu'aucune alternative sérieuse au capitalisme n'est en vue, cette fonction de la critique reste importante car, comme l'explique Kocka, beaucoup de variantes du capitalisme sont pensables. -
Combien de cadeaux peut-on faire à partir d'un rouleau de tissu rouge tout doux? Pile-poil ce qu'il faut pour que Noël soit l'occasion de faire plaisir à tous, petits et grands.
Une adorable histoire, facile à lire et à partager pour Noël et pour toute l'année. Une jolie façon de célébrer le plaisir d'offrir.
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Correspondance, 1897-1919
Stefan Zweig
- Le Livre de Poche
- Biblio Romans
- 28 Septembre 2005
- 9782253108566
Stefan Zweig
Correspondance 1897-1919
Stefan Zweig a dix-neuf ans en 1900.
A peine sa thèse de philosophie achevée, il échappe aux devoirs de sociabilité que lui impose sa famille pour se vouer à l'écriture et voyager, de Vienne à Paris, de Londres à la Belgique, du Tyrol aux Etats-Unis, de l'Italie à l'Inde. Il rencontre de grands contemporains tels Rilke, Hesse, Schnitzler, Buber, Hofmannsthal ou Romain Rolland, auxquels il écrira les lettres rassemblées dans ce volume. Il parvient à faire jouer son théâtre sur les plus grandes scènes, publie des chroniques littéraires dans des revues prestigieuses et met à profit sa familiarité presque instinctive avec les rouages du monde éditorial afin d'imposer en Allemagne le succès de son « cher maître » Emile Verhaeren.
Il faut l'expérience de la guerre pour que Zweig découvre le lien qui le rattache à l'Autriche et comprenne les contradictions qui opposent son identité juive et son patriotisme. Il mesure aussi les limites de ses amitiés d'écrivain cosmopolite.
Ces lettres passionnantes, dont certaines furent écrites en français, dévoilent au jour le jour les mondes de Stefan Zweig : la bourgeoisie juive viennoise, les réseaux lettrés européens, les revues et maisons d'édition autrichiennes et allemandes, les itinéraires de l'errance distinguée et les terribles « années d'apprentissage » de la guerre.
Ce choix de lettres constitue le témoignage d'un des auteurs majeurs de la littérature mondiale sur une période essentielle de l'histoire européenne.
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L'imitation de la nature ; et autres essais esthétiques
Hans Blumenberg
- Hermann
- Le Bel Aujourd'hui
- 17 Avril 2010
- 9782705668822
Préface de Marc de Launay
Traduction d'Isabelle Kazlinowski et Marc de Launay
Pourquoi pendant près de deux millénaires a-t-on pensé l'oeuvre d'art comme une imitation de la nature ? Comment la conception grecque de l'art au sens large a-t-elle pu être conciliée avec la doctrine chrétienne de la création ? La réponse à ses questions fait apparaître les arrière-plans philosophiques et théologiques des grands tournants fondateurs de la modernité esthétique. Cette dernière repose également sur la tentative sans cesse renouvelée d'articuler le sens des oeuvres et l'histoire de leur genèse, plus encore l'historicité même qui les parcourt : la critique de la tradition philosophique du concept débouche alors sur une anthropologie où la notion de métaphore permet de relire l'histoire des tentatives de définir l'homme en réhabilitant la rhétorique. La critique de la philosophie ne s'appuie pas alors sur un scepticisme finalement relativiste, mais permet au contraire d'intégrer l'historicité essentielle du langage à la compréhension des oeuvres. L'originalité de la pensée de Blumenberg est là : entrecroiser Nietzsche, Cassirer et Husserl pour dynamiser la modernité philosophique dans la perspective d'une phénoménologie de l'histoire qui ne peut plus désormais se passer de l'art. -
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Entre la vienne fin de siècle et la catastrophe de la première guerre mondiale, qui coïncide avec la disparition de l'empire austro-hongrois, stefan zweig, dix-neuf ans en 1900, dévore les premières années du siècle nouveau avec un appétit frénétique.
A peine sa thèse de philosophie achevée, il échappe aux devoirs de sociabilité que lui impose une famille de la grande bourgeoisie viennoise pour se vouer à l'écriture et voyager, de vienne à paris, de londres à la belgique, du tyrol aux etats-unis, de l'italie à l'inde. il rencontre de grands contemporains tels rilke, hesse, schnitzler, buber, hofmannsthal ou romain rolland auxquels il écrira les lettres rassemblées pour la première fois dans ce volume. il parvient à faire jouer son théâtre sur les plus grandes scènes, publie des chroniques littéraires dans les revues prestigieuses et met à profit sa familiarité presque instinctive avec les rouages du monde éditorial pour imposer en allemagne le succès de son " cher maître " emile verhaeren.
Il faut l'expérience de la guerre pour qu'il découvre le lien qui le rattache à l'autriche et comprenne les contradictions qui opposent son identité juive et son patriotisme. il mesure alors aussi les limites de ses amitiés d'écrivain cosmopolite.
Ces lettres passionnantes, dont certaines furent écrites en français, dévoilent ainsi au jour le jour les mondes de stefan zweig, la bourgeoisie juive viennoise, les réseaux lettrés européens, les revues et maisons d'édition autrichiennes et allemandes, les itinéraires de l'errance distinguée et les terribles " années d'apprentissage " de la guerre.
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Histoire franco-allemande Tome 4 ; du Roi-Soleil aux Lumières, 1648-1789
Guido Braun
- Pu Du Septentrion
- Histoire Et Civilisations
- 27 Septembre 2012
- 9782757404072
La paix de Westphalie appartient indéniablement aux lieux de mémoire allemands, et à double titre : en tant que traité de paix européen et en tant que constitution de l'Empire qui consacre son fédéralisme sur le plan politique et y établit un ordre pluriconfessionnel unique en Europe. Les traités de 1648 marquent également l'essor de la France qui, sous Louis XIV, devient la première puissance politique et culturelle de l'Europe et, en particulier, un modèle culturel pour l'Allemagne. Le Versailles de Louis XIV, souverain qui disputait le rang de « Monarque-Soleil » à son homologue impérial Léopold Ier, et la transposition des us et coutumes de la cour française dans les cours princières allemandes s'imposent d'office pour évoquer le baroque. Voltaire dînant avec Frédéric II à Sans-Souci : voilà peut-être l'une des « images » les plus célèbres que l'on associe, de part et d'autre du Rhin, à l'histoire franco-allemande du siècle des Lumières. Aucune synthèse de l'ensemble de la période - si féconde en contacts franco-allemands, tant dans les sciences que dans la politique, l'économie et la culture - n'a vu le jour depuis 1912. Le présent ouvrage relève ce défi et associe une histoire politique à une nouvelle histoire culturelle, au sens large du terme. Il s'interroge sur les échanges commerciaux et technologiques, sur la place des arts français (architecture, littérature, musique, langue) outre-Rhin et vice versa, évoquant les processus réciproques de transfert et d'adaptation.