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MARIE-ANNE DE KISCH
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Un beau jour d'octobre 1949, la new-yorkaise Helene Hanff écrit à la librairie Marks & Co., au 84, Charing Cross Road à Londres. Passionnée, un peu fauchée, extravagante, Miss Hanff réclame au libraire Frank Doel des livres pour assouvir son insatiable soif de découvertes. Très vite, leurs échanges laissent place aux confidences et à une relation unique...L'histoire vraie, émouvante et inoubliable de deux êtres que rapproche l'amour des lettres.
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A la fin du XIXe siècle, Kate Chopin, après avoir vécu à La Nouvelle-Orléans et dans les bayous de Louisiane, se lance dans la traduction de Maupassant avant de se mettre à écrire elle-même des récits qui sont aussitôt publiés et appréciés.
Mais le scandale provoqué par son roman L'Eveil, l'histoire d'une femme à l'esprit trop indépendant pour son époque, mettra un terme à sa carrière d'écrivain. Observatrice au regard à la fois tendre et acéré, elle brosse dans ces nouvelles le tableau d'un monde encore marqué par le souvenir de la guerre de Sécession, dans lequel se côtoient Créoles, Cajuns, Noirs et Indiens. De sa plume légère, elle campe des personnages attachants d'enfants, de femmes et de vieillards, tout en nous transportant dans la nature luxuriante et parfumée du Sud des Etats-Unis.
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De tous les classiques français, Rabelais est sans doute l'auteur qui se lit aujourd'hui le moins directement. On ne peut tout comprendre de Pantagruel et de Gargantua si l'on n'est pas familier de grec, de latin et même d'hébreu. Mais l'obstacle n'est pas seulement la langue. Une bonne partie de la verve satirique de Rabelais est au service d'une cause politique et religieuse, " évangélique " ; son génie, très conscient de ses moyens, consiste à enrober dans une irrévérence que condamnèrent à la fois Rome et Genève un immense répertoire de culture et une chronique d'actualité. C'est ce tissu très serré dont le meilleur connaisseur de Rabelais nous aide à démêler les fils, à aplanir le terrain et faire revivre le contexte. Pour le lecteur, voilà restituée la gaieté gaillarde et scandaleuse de ces rires d'un siècle éloigné.
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Rome et les Goths ; III-V siècle ; invasions et intégration
Michael Kulikowski
- Autrement
- Memoires/histoire
- 21 Septembre 2009
- 9782746712614
Vers la fin d'août 410, l'armée des Goths, à court de vivres et au bord de la mutinerie, stationne aux portes de Rome affamée. Son chef Alaric n'a plus d'autre issue que de piller Rome. En trois jours, la Ville éternelle succombe... pour la première fois depuis huit cents ans. Cette date de 410 fut longtemps considérée comme marquant la fin brutale de l'Antiquité. Les Goths, des barbares venus de l'est, auraient, en cent ans de guerres incessantes en raison de cultures supposées irréconciliables, attaqué l'Empire romain jusqu'à sa perte. Il n'en est rien. Ce sac de Rome par Alaric vient clore une période de deux cents ans - les IIIe et IVe siècles - au cours de laquelle les Goths, peuples des confins, se sont intégrés peu à peu au monde romain. Rome et les Goths explique, grâce à une relecture critique des textes anciens, les premières mentions des Goths aux frontières du monde romain, leur entrée en relation avec l'immense puissance de Rome et leur riposte violente quand l'armée romaine fut envoyée pour les détruire. Amis ou ennemis de l'Empire, les Goths sont inséparables de l'histoire de Rome, entre invasions et intégration. Une relecture passionnante et provocante de la fin de l'Empire romain d'Occident.
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Restitue la correspondance qui s'échangea entre Helene Hanff, scénariste new-yorkaise passionnée, maniaque et extravagante et Frank Doel, l'austère gentleman directeur de la librairie Marks et Co qui, pendant vingt ans, fit tout pour lui procurer les livres introuvables qu'elle lui réclamait. Une étrange histoire d'amour par procuration qui est aussi un hymne aux livres et aux librairies.
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De tous les classiques français, Rabelais est sans doute l'auteur qui se lit aujourd'hui le moins directement. L'obstacle n'est pas seulement la langue. Ses contemporains ne comprenaient pas le dixième de Pantagruel et de Gangantua s'ils n'étaient pas familiers de grec, de latin et même d'hébreu. À l'intérieur d'un milieu humaniste de très haute culture, Rabelais passait pour exceptionnellement docte et savant. Jamais il n'a été un auteur «populaire», si l'on entend par là un auteur compris par le peuple et qui s'adresse à lui.
À ces difficultés s'ajoutent celles du milieu et des péripéties historiques. Rabelais écrit pour les «patrons» évangéliques : Marguerite de Navarre, François Ier, le cardinal «luthérien» Jean du Bellay, le cardinal de Châtillon, futur anglican. Une bonne partie de sa verve satirique est au service d'une cause politique et religieuse ; et son génie, très conscient de ses moyens, consiste à enrober dans une irrévérence que condamnèrent à la fois Rome et Genève un immense répertoire de culture et une chronique d'actualité.
C'est ce tissu très serré dont le meilleur connaisseur de Rabelais nous aide à démêler les fils. Trente ans de familiarité avec Rabelais et la Renaissance permettent à Michael Screech d'aplanir le terrain et de faire revivre le contexte. Par une ironie qu'aurait appréciée Rabelais, c'est un érudit d'Oxford et un humour tout britannique qui viennent redonner leur gaieté gaillarde et scandaleuse à ces rires français d'un siècle éloigné.
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Justice et législation
Antonio Padoa-Schioppa
- Puf
- Les Origines De L'etat Moderne En Europe
- 31 Juillet 2000
- 9782130504863
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Une amitié d'adolescence entre deux lycéens, empreinte d'une rivalité aussi sourde qu'inexpliquée, conduit inexorablement l'un d'entre eux à la mort.