Dans Madame la Présidente, Helene Cooper raconte la vie d'Ellen Johnson Sirleaf, la première présidente d'Afrique. Cette femme battue devenue une leader mondiale iconique, militante pour le droit des femmes, est nommée en 2005 à la tête d'un Libéria ravagé par des années de guerre civile. Figure d'exception, Nobel de la paix en 2011, elle parvient à renouer des liens entre son pays et le reste du monde, négocie avec les Américains pour obtenir leur soutien financier, gère l'épidémie d'Ebola... Cooper rend avec vigueur les événements marquants qui ont ponctué la trajectoire d'Ellen Johnson et infuse dans ces pages toute la tendresse qu'elle éprouve pour le Libéria, non sans jeter un regard critique, toujours honnête, sur ses travers.
Helene Cooper a grandi dans le très privilégié milieu des Congos, ces descendants d'esclaves affranchis d'Amérique venus créer le Liberia au XIXe siècle en Afrique. Un mois après le coup d'État du 12 avril 1980, elle fuit aux États-Unis avec sa mère et sa soeur. Ce texte autobiographique fait se superposer l'histoire tragique du Liberia contemporain à une enfance enjouée et insouciante, brusquement interrompue par la guerre civile. Avec un subtil mélange de tendresse et d'honnêteté, elle raconte comment des gens comme elle se sont rendus coupables d'effroyables injustices sans être pour autant monstrueux.
Une fois entamé, impossible de lâcher ce texte aux images, aux couleurs et aux senteurs puissantes qui lève le voile sur le Liberia. Alexandra Schwartzbrod, Libération.
Ce qui était encore impensable il y a peu est devenu réalité : il est aujourd'hui possible, grâce aux récents et fulgurants progrès des technologies génétiques, d'extraire et d'interroger l'ADN de restes fossiles. Les archéologues et les paléontologues ne sont plus les seuls à écrire l'histoire : il faut désormais compter avec les spécialistes de l'ADN ancien, et ce qu'ils nous révèlent bouleverse l'idée que nous nous faisions de nos origines.
Faire parler l'ADN ancien, c'est lever le voile sur des vagues de migration incessantes et oubliées, et sur les innombrables ascendances dont nous sommes aujourd'hui les héritiers. Le généticien David Reich, dont l'équipe a été à l'avant- garde de ces découvertes, expose dans ce livre événement tout ce que la génétique dit de nous et de nos surprenants ancêtres.
Enterrant définitivement tout fantasme de pureté raciale, l'ADN fossile dévoile pourtant de profondes et surprenantes inégalités entre populations, sexes et individus ; des différences biologiques bien réelles, et qui sont autant d'occasions de tordre le cou aux stéréotypes habituels et insidieux.
Dans Comment nous sommes devenus ce que nous sommes, David Reich raconte l'histoire immémoriale de notre espèce, telle que l'ont vécue nos ancêtres, et telle qu'elle subsiste aujourd'hui encore au plus profond de nous.
David Reich est américain, biologiste et généticien, pionnier mondial de l'analyse de l'ADN ancien. Il est actuellement Professeur à la faculté de médecine de l'Université Harvard à Boston (Massachusetts), spécialiste des études comparées sur le génome humain, des chimpanzés et des hommes préhistoriques. Il a été salué en 2015 par Nature comme l'une des "10 scientifiques qui comptent". En 2017, il a reçu le prix Dan David en Archéologie et Sciences naturelles pour ses travaux qui ont mis en évidence les croisements entre l'Homme de Néandertal et les humains modernes.
"Remarquable. Spectaculaire. Passionnant." The Gardian "Un récit palpitant de l'épopée humaine à travers le temps et l'espace... La génomique et les statistiques ont levé le rideau sur des luttes de pouvoir et entre sexes dignes de Game of Thrones." Nature "Un livre impressionnant" The Daily Telegraph "Que signifie la "race" de nos jours ? A quel point sommes-nous semblables et différents ? Qu'est-ce que l'identité ? Ce livre donne à réfléchir ; j'ai parfois eu besoin de me lever et me vider la tête avant de poursuivre cette lecture aussi étonnante qu'essentielle." Siddartha Mukerjee, Prix Pulizer et auteur de L'empereur de toutes les maladies et Il était une fois le gène
Dans ces dix nouvelles, Chinelo Okparanta nous fait goûter de l'intérieur à l'univers de ses personnages. Des amitiés, des solitudes, des faux pas au Nigéria, la vie mal protégée des immigrés, habités par leurs souvenirs, souvent victimes de leurs proches, eux-mêmes victimes. Elle les décrit d'une voix très simple, presque détachée et pourtant bouleversante. La violence domestique, que tous cherchent à dissimuler, la superstition, si forte qu'elle peut amener à tuer, à concurrencer l'amour de ses proches, la religion, et surtout l'immigration, faite de mille choses, les vêtements, les légumes, la température de l'air, les rêves qu'on trimbale avec soi. C'est un monde sensible, sensuel, qui vous déchire par sa frêle subtilité.