Un aperçu du regard des artistes français du XIXe siècle sur leur séjour pendant les fouilles archéologiques de Pompéi. On y découvre les décors, les fresques, les mosaïques. Avec de nombreuses feuilles et aquarelles inédites.
Henri Bellange, Alexis-Simon Belle, le Bernin, Philippe de Champaigne, Michel II Corneille, Daniel Dumonstier, Hendrick Goltzius, Bartholomaeus Hopfer, Lagneau, Ottavio Leoni, Claude Mellan, Jean-Baptiste Oudry, José de Ribera, Hyacinthe Rigaud, Elisabetta Sirani, Louis Tocqué, François de Troy, Antoon Van Dyck, Diego Vélasquez, ; Jan De Visscher, Jabob Ferdinand Voet et Simon Vouet : trente-trois chefs-d'oeuvre sont réunis dans l'exposition Portraits dans les collections de l'Ecole des Beaux-Arts.
Sous la direction d'Emmanuelle Brugerolles.
D'origine hongroise, Mathias Polakovits quitte son pays en 1949 pour s'installer à Paris, où il devient célèbre reporter à Paris Match. C'est dans les années 1970, qu'il achète ses premiers dessins et se spécialise dans l'école française. Donnée en 1987 à l'École des Beaux-Arts, sa collection qui rassemble trois mille feuilles fait l'objet en 1989 d'une publication scientifique dressant un panorama inédit du dessin français du XVIe siècle à la Révolution.
En 1881, le prince Georges Stirbey fait don à l'École des Beaux-Arts de 696 dessins de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) réunis dans deux albums en maroquin rouge. Croquis extraits de différents carnets ou feuilles isolées de grand format, ces oeuvres traitent de sujets les plus divers dans des techniques très variées, allant de la pierre noire à la gouache sur des papiers colorés parfois très vifs. Couvrant toute sa carrière, ils témoignent de la culture et du bagage culturel de l'artiste, sensible dans ses copies à l'art de grands maîtres, notamment Michel-Ange, Watteau, Rubens, Géricault et Delacroix. Ils rendent compte aussi de son insatiable curiosité et de son sens de l'observation, croquant des scènes de la vie quotidienne ou des portraits. Enfin certaines études correspondent à des premiers projets pour des scultpures comme la Danse de l'Opéra Garnier. Ce carnets d'études rassemble 90 dessins exceptionnels de Carpeaux accompagnés de notices de présentation. Il est introduit par une préface de Nicolas Bourriaud. Un texte d'Alain-Madeleine Perdrillat, Un dessinateur inquiet, traite à la fois de la vie, de l'art de Carpeaux et de son rapport au dessin. Cette étude est complétée par deux textes d'Emmanuelle Brugerolles, conservatrice du Cabinet des dessins qui analysent Les caractéristiques stylistiques de Carpeaux dessinateur et précisent La provenance des albums de l'École des Beaux-Arts. Cet ensemble est complété par une bibliographie.
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Dürer et son temps qui se tiendra aux Beaux-Arts d'octobre 2012 à janvier 2013.
Il présente l'exceptionnelle collection de dessins allemands de l'École des Beaux- Arts, qui conserve des oeuvres allant du milieu du XVe au milieu du XVIIe siècle.
Rares, les dessins allemands sont peu collectionnés en France et mal connus. Cette publication rassemble pour la première fois un ensemble de textes très complets sur les artistes de cette période et plus de mille illustrations en couleur. Aux côtés de la centaine de dessins de l'École exposés et tous reproduits dans le livre, plus de neuf cents images de comparaison (tableaux, gravures, dessins, sculptures) provenant de collections publiques et privées et souvent inédites documentent la collection.
Il offre un panorama passionnant de la création artistique des grands centres allemands de la Réforme à la guerre de Trente Ans : Nuremberg, Augsbourg, Munich et Prague pour ne citer que les principaux. Les artistes les plus célèbres, comme Dürer, Baldung Grien, Hans Holbein l'Ancien, Graf, sont représentés par des oeuvres magistrales.
Cette publication est le résultat de recherches menées depuis plus de vingt ans par Emmanuelle Brugerolles, conservateur du Cabinet des dessins des Beaux-Arts et David Guillet, historien de l'art et directeur adjoint du musée de l'Armée. Outre les notices documentaires sur les dessins de la collection des Beaux-Arts, les deux auteurs, qui ont fait appel à la contribution de Camille Debrabant, dans un long texte introductif nous livrent une étude passionnante sur Dürer et ses influences. Elle est complétée par un texte de Naïma Ghermani sur le contexte historique et artistique de la Réforme et par une contribution de Thomas DaCosta Kaufmann sur l'importance des cours à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècles. Ce catalogue que l'on pourrait qualifier d'encyclopédique, effectue une recension attendue des spécialistes mais aussi de tous les collectionneurs et amateurs. Il est complété par un appareil historique (bibliographie, index, catalogue raisonné des filigranes)
Présentation de l'oeuvre dessinée de celui qui a été professeur aux Beaux-Arts de Paris entre 2010 et 2016.
Une cinquantaine d'oeuvres rendant compte de l'essor architectural des deux premières décennies du pouvoir soviétique.
Une sélection de dessins anciens émanant des collections des beaux-arts de Paris et réalisés par des Maîtres français entre le XVIIe et le XIXe siècle.
À partir d'une centaine de dessins - d'Avercamp, Buytewech, Rembrandt, Van Goyen, Van Ostade, Dusart et Bega, entre autres -, l'ouvrage se propose d'explorer le foisonnement des motifs tirés de la vie quotidienne au sein de la production graphique des artistes hollandais du XVIIe siècle. Il donne à voir ce que nous appelons - depuis le XVIIIe siècle seulement - des « scènes de genres », mais aussi des paysages, portraits ou études de fi gures, qui tous participent d'une même volonté, spécifi quement hollandaise, de représentation du quotidien : scènes de rue ou de taverne, intérieurs urbains, vie domestique, divertissement, monde militaire, paysans, pêcheurs, marginaux et indigents... Il met également en lumière la complexité des relations qu'entretiennent dessin et peinture, entre observation et reconstruction du réel, impression d'instantané et conventions de représentation et nous rappelle ainsi à la fois la grande diversité et le caractère nettement codifi é des représentations du quotidien au Siècle d'or.
C'est avec Paul Baudry (La Roche-sur-Yon, 1828 - Paris, 1886) que le cabinet des dessins Jean Bonna poursuit son cycle de présentation de l'oeuvre dessinée d'artistes du XIXe siècle, entamé l'année dernière avec l'exposition consacrée au sculpteur James Pradier. Organisée de février à avril 2008, cette manifestation prend la suite de celle du musée de Vendée à la Roche-sur-Yon intitulée Les Portraits de Paul Baudry (novembre 2007 - février 2008). Notre publication s'attache à mettre en valeur le travail de dessinateur de cet artiste décorateur comptant parmi les plus reconnus de la deuxième moitié du XIXe siècle. Plusieurs aspects de sa carrière sont abordés : tout d'abord ses participations au concours du Prix de Rome, évoquées par les calques de 1848, 1849 et 1850. Lauréat du Grand Prix en 1850, il séjourne comme pensionnaire à l'Académie de France à Rome, où il se livre à la pratique du portrait-charge, comme en témoignent quelques exemples du fonds de l'École des beaux-arts ici reproduits. Mais c'est principalement autour de l'ensemble des dessins préparatoires au décor de l'Opéra de Paris, son chef d'oeuvre que s'articule l'ouvrage. Pour ce chantier, (1866 - 1874) l'architecte Charles Garnier confie à Paul Baudry les peintures du grand foyer (3 plafonds, 30 panneaux d'encadrement). Inscrit dans cette prestigieuse tradition des Grands décors, cet ensemble connut un immense succès. Révélatrices de la méthode et des influences de Baudry, les nombreuses feuilles préparatoires sont exécutées au crayon, à la pierre noire ou à la sanguine. Plus d'une dizaine de feuilles inédites issues d'une collection particulière étoffent cette publication, complétées de la correspondance entretenue par l'artiste avec l'épouse de Charles Garnier, et dans laquelle
il évoque notamment son voyage à Londres en juillet 1868 et la découverte des cartons de Raphaël.