LE TOUT PREMIER LIVRE OFFICIEL !
Publié à l'occasion du 10e anniversaire de BTS, ce livre dévoile des anecdotes qui vont au-delà de ce qui a déjà été dit sur BTS et comprend des photos inédites, des QR codes vers des vidéos, et toutes les informations sur la discographie complète du groupe.
Après avoir fait leurs premiers pas dans le monde le 13 juin 2013, BTS célèbrera le dixième anniversaire de leurs débuts en juin 2023. Le groupe de K-Pop emblématique, qui a su se hisser au sommet, est devenu une icône mondiale. Dans ce tout premier livre officiel, ils reviennent sur leur parcours. Ce faisant, BTS choisit de faire un pas de plus sur une voie que personne n'avait empruntée avant, et espère ainsi apporter sa contribution pour un avenir plus lumineux.
BTS y partage des histoires personnelles, les coulisses de leur parcours, à travers des interviews étalés sur plus de trois ans de travail en immersion complète par Myeongseok Kang, qui a déjà écrit sur la K-pop et sur d'autres pop-culture coréennes dans divers médias. Présentées par ordre chronologique en sept chapitres, des débuts de BTS jusqu'à aujourd'hui, leurs voix saisissantes et leurs opinions s'harmonisent pour raconter leur histoire sincère, vivante et profonde. Au cours d'entretiens individuels réalisés sans fard et sans caméra, les BTS abordent leur parcours musical sous de multiples angles et discutent de ce que cela signifie pour eux.
Le livre s'ouvre sur des portraits montrant les garçons de BTS en tant qu'individus et artistes, mais il présente également des photos conceptuelles, ainsi que la tracklist de tous les albums et plus de 330 QR codes. En tant qu'artistes connectés, les membres du groupe BTS ont communiqué avec le monde entier sur Internet et ce livre permet aux lecteurs d'accéder immédiatement aux trailers, aux vidéos de leurs chansons, et plus de contenu encore, pour mieux comprendre tous les moments clés de l'histoire du groupe. Complet, avec la chronologie de toutes les grandes étapes de leur parcours, BEYOND THE STORY constitue une remarquable archive - tout ce qu'il faut savoir à propos de BTS réuni dans un seul livre.
Pour le centenaire de la naissance de Maria Callas, Jean-Jacques Groleau rend hommage à la femme autant qu'à l'artiste. Ce récit vif et limpide tente de retracer avec un grand réalisme la vie d'une chanteuse entièrement dévouée à son art.
Vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait de porter un nom qui n'est pas le sien. La vie a refusé à Eunice Waymon d'être la première pianiste classique noire du monde, mais Nina Simone est devenue l'une des plus grandes divas de tous les temps. Proche des poètes, elle a donné sa voix à la cause du peuple noir, celle des femmes en particulier, et créé un style qui s'affranchit des catégories, incrustant les thèmes de Bach ou Chopin dans ses songs, renversant les paroles de Bob Dylan. Libre, sans peur, follement aimée, Nina reste pourtant la petite fille blue de son premier album.
Pianiste et compositrice née Eunice Waymon à Tryon (Caroline du Nord) en 1933, Nina Simone s'est éteinte à Carry-le-Rouet en 2003. Elle venait de recevoir le titre de docteure honoris causa en musique du Curtis Institute.
Une musique spirituelle qui provient de l'âme, voilà comment Joe Lovano, célèbre musicien, décrit le jazz.Issu du croisement du blues, du ragtime et de la musique européenne, le jazz, né au début du XXème siècle aux Etats-Unis, n'a cessé d'évoluer jusqu'à aujourd'hui. A travers cinquante portraits choisis parmi les plus grandes figures du jazz, ce livre nous fait revivre leurs morceaux inoubliables qui font chavirer, tanguer, frémir... De Jelly Roll Morton à Keith Jarret, en passant par Sydney Bechet, Lester Young, Sarah Vaughan, John Coltrane, Ornette Coleman pour n'en citer qu'une infime partie, c'est un formidable hommage qui est ici rendu à ces fascinantes légendes aux personnalités étonnantes et passionnées.
Du Palais Garnier à l'Opéra Bastille, la journaliste Laetitia Cénac et l'illustratrice Laure Fissore se sont glissées de l'autre côté du rideau de scène pour nous dévoiler les coulisses de ces lieux mythiques. Elles racontent comment plus de 1 500 personnes - danseurs, musiciens, chanteurs, artistes des Choeurs, machinistes, décorateurs, couturiers... - y assurent plus de 350 représentations à l'année. Mais aussi comment ces équipes dévouées conservent et transmettent leur savoir-faire unique. Mi-enquête, mi-documentaire, ce reportage dessiné se veut résolument moderne, contemporain, croqué sur le vif - sans se priver de références à l'histoire exceptionnelle de cette scène française.
« Un, deux, trois, quatre ! » Août 1976, Mont-de-Marsan (Landes) accueille le premier festival punk de l'Histoire. Le mouvement ne remet pas seulement à plat les préjugés sur le rock au pays de Giscard :
Oubliés Johnny, Ange et Martin Circus. Il explicite surtout d'autres façons de créer et de s'organiser, parfois en marge totale du show-business.
Groupes et labels fleurissent partout en France, du Havre à Lyon en passant par Rennes, Nancy ou Bordeaux. Ils donnent naissance à des courants atypiques sur la scène internationale : jeunes gens modernes, rock alternatif français, nouvelle chanson... Entre appropriation et volonté d'émancipation vis-à-vis des modèles anglo-saxons, cette anthologie dresse le panorama de quatre décennies de rock en France, sous le sceau du do it yourself.
The Cure, c'est d'abord l'histoire d'un groupe gravitant autour de Robert Smith, de ses naissances et renaissances, de cette galaxie d'hommes et de femmes, de querelles et d'amitiés retrouvées. Une histoire forcément subjective mais documentée que Philippe Gonin retrace sur près d'un demi-siècle. Il s'intéresse par la suite à cette étrange alchimie qu'est la création. Il explore, au coeur des influences et des modèles, les connexions qui forgent l'identité propre, unique, indépassable de The Cure, celle là même qui inspire aujourd'hui d'autres artistes. Finalement c'est sur l'oeuvre que l'auteur se concentre : les disques qui, année après année, depuis plus de 45 ans, font de lui un groupe désormais incontournable.
Paru en 1955, Le livre du jazz de Langston Hughes propose au lecteur un merveilleux voyage dans le temps qui l'invite à parcourir les différents lieux et moments clés de l'histoire du jazz, depuis ses racines anciennes en Afrique jusqu'à son succès à Broadway et sa reconnaissance internationale en tant que musique à part entière. C'est aussi une plongée profonde à la découverte de la nature enjouée et unique de ses rythmes syncopés et de ses mélodies improvisées, joués avec des instruments nouveaux et anciens, qui rend hommage à la virtuosité des plus grands compositeurs et interprètes de jazz, de Jelly Roll Morton à Dizzy Gillespie. En suivant le tempo de la vie du trompettiste Louis Armstrong, Hughes chante en mots tout ce qui fait jazz : du souvenir des danses et des tambours des esclaves africains de Congo Square de La Nouvelle-Orléans raconté par la grand-mère du petit Louis, à l'inventivité et à l'audace des musiciens révolutionnant le plaisir du jeu en commun de la musique - des débuts faits d'instruments de fortune au coeur du Deep South américain aux orchestres prestigieux de Carnegie Hall en passant par les jam sessions entre musiciens noirs et blancs dans les clubs des grandes villes de l'Est comme Chicago ou New York. Les illustrations qui ponctuent le texte jouent elles aussi avec le noir et le blanc, et suivent à travers le trait délicieusement « fifties » du dessinateur américain Cliff Roberts la percussion dansante de la musique que l'on devine tout au long de sa lecture. La grande qualité de conteur de Langston Hughes rend vivants les lieux et les personnages de cette histoire et les mots de son récit rappellent au lecteur, qu'il soit petit ou grand, que le jazz est au coeur de l'histoire des États-Unis, et que cette musique est une contribution merveilleuse du peuple africain-américain au monde entier.
Erik Satie naît Éric avec un C. En 1884, il compose Allegro, sa première oeuvre inspirée de l'air populaire Ma Normandie , et décide d'écrire son prénom avec un K pour souligner son ascendance viking mystérieuse. Entre Montmartre et Arcueil, Erik Satie imagine un cirque musical : une partition pour bouteillophone, un tour d'escamoteur de notes, une femme-hercule tordant des barres de mesure entre ses mains. Un numéro d'hypnose.
Postulez en vous-même. Ouvrez la tête. Enfouissez le son.
Erik Satie que John Cage aimait d'amour.
Erik Satie, pianiste et compositeur, est né à Honfleur en 1866 ; il s'est éteint à Paris en 1925. À sa mort, ses amis découvrent dans sa chambre à Arcueil des milliers de bristols calligraphiés.
L'ouvrage se basera sur une série d'entretiens avec le journaliste Michka Assayas, producteur de l'émission hebdomadaire Very Good Trip sur France Inter. Dans ce livre où il évoque plus de 300 chansons, il raconte l'histoire d'une initiation. On y retrouve le ton de son émission « Very good Trip » : Souvenirs et anecdotes viennent éclairer l'aventure du rock au sens large, de Bob Dylan à Eminem, en passant par Kurt Cobain. Michka Assayas nous fait aussi partager ses archives personnelles. Mémorial sensible d'une existence passée à accumuler les trésors et les connaissances qu'il a eu la passion de transmettre ...
Avec lui, Maud Berthomier renoue avec les techniques qui lui sont chères - l'entretien - pour écrire un voyage en musique où mémoire individuelle et collective s'entremêlent.
Patrick Roussel est resté dix-sept ans au service de Johnny Hallyday, de 1999 à 2016. Tout le monde l'appelait Johnny mais, pour lui, il était le patron .
Embauché comme chauffeur et chargé de sécurité, Patrick Roussel est devenu l'homme de confiance de l'artiste. Il était à ses côtés au quotidien et l'accompagnait dans chacun de ses événements publics comme privés. Il était avec lui lors des tournées, des émissions de télévision, des soirées festives, du road trip en Harley-Davidson sur la route 66, du Paris Dakar, mais aussi lors des voyages au Vietnam pour les adoptions de Jade et de Joy ou ses hospitalisations. Il l'a suivi de Marnes-la-Coquette à Los-Angeles en passant par Gstaad.
Dans ce livre, Patrick Roussel raconte sans concession son quotidien auprès de Johnny, les moments de joie, de doute et de complicité, mais sans passer sous silence les fragilités et les angoisses du chanteur ou l'influence de son entourage.
Très connu des fans de Johnny, Patrick Roussel livre ici un témoignage inédit d'une grande sincérité et riche en anecdotes, avec en toile de fond un portrait de l'artiste qui ne laissera personne indifférent.
« Ce putain d'endroit devrait être rayé de la surface de la terre. » Si David Bowie a vécu ses heures les plus sombres à Los Angeles, on ne saurait pourtant être d'accord avec lui. Car la Cité des Anges a beau avoir accompagné nombre de stars dans leur chute, elle a aussi été le témoin d'histoires, de rencontres, de hasards et de coups de génies qui ont marqué durablement l'histoire de la musique. Philippe Brossat ausculte cette ville démesurée, cette grande cité du rock, quartier par quartier, boulevard par boulevard, et le générique est impressionnant : Beach Boys, Beatles, Doors, Ray Charles, Joni Mitchell, Frank Zappa, Janis Joplin, Mamas & Papas, Byrds, Crosby, Stills, Nash et Young, Eagles, Fleetwood Mac, Dr. Dre, Kendrick Lamar, tous ont fait vibrer le Sunset Strip, Laurel Canyon, le Chateau Marmont, le Hollywood Bowl, le Whisky a Go Go et d'autres lieux mémorables. À l'image de la vie, Los Angeles est certainement faite de hauts (il suffit de regarder la liste à couper le souffle des albums ayant vu le jour sur des labels et dans des studios angelins) et de bas (on pense aux assassinats de Sam Cooke, Marvin Gaye ou Notorious B.I.G.), mais ne laisse personne indifférent.
Savez-vous quel est le lien entre la mort de Robespierre le 28 juillet 1794 et le jazz ? Le jazz est-il vraiment né à Storyville ? Quelle est l'origine du mot « jazz » ?
Après le succès de son premier opus, Sur les routes de la musique, André Manoukian revient avec 40 nouvelles chroniques qui retracent l'histoire du jazz. Un art qui prend racine en Afrique, mère de toutes les musiques, et grandit aux Amériques avec les esclaves qui donnent naissance au jazz afro-cubain, au gospel, au reggae candomblé. Ce genre musical retourne au berceau africain avec les musiques éthiopiques, l'afro beat, la rumba congolaise, mais aussi - et de manière beaucoup plus contemporaine - via maître Gims et Aya Nakamura...
Du quadrille au cake-walk, de Bussy à Miles Davis, de Paris à La Nouvelle-Orléans, André Manoukian nous initie à cet art et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique.
Pékin, 1969. Zhu Xiao-Mei est un « être de mauvaise origine », c'est-à-dire qu'elle est issue d'une famille de bourgeois cultivés. Une tare d'autant plus lourde à porter pour la jeune Xiao-Mei qu'elle a un don précoce pour le piano et une passion pour la musique décadente - Shumann, Mozart, Bach. Logique, par conséquent, qu'elle soit envoyée en camp de rééducation par les autorités de la Chine communiste.
Frontière de la Mongolie, 1974. Zhu Xiao-Mei n'a plus rien d'une bourgeoise cultivée, plus rien d'une pianiste, plus rien d'une artiste. Elle est devenue une machine à obéir et à dénoncer. Son unique livre est le Petit Livre rouge, son unique rêve de manger à sa faim. Mais un jour, Xiao-Mei trouve dans le camp un vieil accordéon. Elle caresse les touches, se risque à jouer un accord, quelques notes de musique s'élèvent... Par enchantement l'espoir renaît : Xiao-Mei se jure qu'elle rejouera du piano.
Paris, 1985. Il a fallu à la jeune femme dix ans d'obstination pour pouvoir pratiquer ce qui est depuis toujours son vrai métier, pianiste. Partie de Chine dès les premiers signes d'ouverture, en 1979, elle reprend ses études musicales aux États-Unis tout en travaillant pour survivre comme baby-sitter, femme de ménage, serveuse, cuisinière... Puis elle s'exile encore, cette fois vers Paris. Et là, le miracle survient. Pour la première fois, on l'écoute, on lui donne sa chance... Sa carrière est lancée, elle ne s'arrêtera plus.
Pendant trop longtemps, la musique a été une affaire d'hommes. Heureusement, plusieurs groupes de femmes ont réussi à imposer leurs voix, à faire retentir un cri et un son féministes. Les Slits, les Raincoats, Gina Birch, Brigitte Fontaine, le groupe Orchidée et Agnès Varda, Bikini Kill, Le Tigre, Peaches, Sonic Youth et surtout Kim Gordon ont contesté le sexisme par leurs performances et leur radicalité pour s'approprier la scène et défendre le droit des femmes. Par le choix de dix chansons qui abordent différentes thématiques liées au féminisme, Paula Ringer met en relation le punk rock et la chanson française avec la pensée féministe de Simone de Beauvoir, Hélène Cixous, Monique Wittig et Judith Butler. L'ensemble des chansons choisies par Paula Ringer transmettent un message féministe et anti-patriarcal.
La « vague core´enne » est incontestablement en marche et perd progressivement son e´tiquette pe´jorative. Avec l'essor des webtoons, ces bandes dessine´es verticales conc¸ues pour les smartphones, du cine´ma - la palme d'or de parasite au festival de cannes a mis en avant la richesse du cine´ma core´en -, mais aussi des drama - du nom que l'on donne aux se´ries te´le´vise´es core´ennes popularise´es gra^ce a` netflix, la core´e du sud de´ploie un soft power extre^mement dynamique, a` l'image de son e´conomie
Ça fait trois ans que l'on demande à Philippe Manoeuvre : Quand est-ce que vous écrivez la suite de vos mémoires ?
Les voilà !
Trop sage, Philippe Manoeuvre ? Ramolli du perfecto, le rédac-chef mythique de Rock & Folk et de Métal Hurlant ? C'est ce qu'en substance un lecteur de ses précédents Mémoires lui a glissé un jour - on a connu des acides plus faciles à avaler...
Qu'à cela ne tienne. Cette fois, Manoeuvre dit tout.
L'alcool. La drogue. La corde raide du rock n'roll.
Du premier rail au dernier verre : cuites again à Moscou la rouge, trip champi à Amsterdam avec Virginie D., des tournées, et encore des tournées, entre mille virées gonzo sous LSD... Passent Bowie, Lemmy, Iggy, Lou Reed - tous les fantômes hallucinés...
Bref, depuis 20 ans Philippe est clean, mais qu'on se rassure :
Punk is not dead.
L'opéra est un art qui intéresse un nombre toujours croissant d'amateurs. Ce petit livre offre une synthèse magistrale sur tous les aspects de ce genre, du livret jusqu'au décor Depuis sa création à la cour de Mantoue en 1598 jusqu'à l'ère du streaming, l'opéra occidental parcourt plus de quatre siècles de notre civilisation. Un des paradoxes de cette longue histoire tient à une sophistication que ne contredit en rien le succès populaire élargi d'une époque globalisée. De même, la longévité exceptionnelle d'oeuvres au répertoire s'accompagne d'une rénovation permanente tant de l'écriture du genre que de sa réalisation scénique. Ce bref ouvrage se veut donc d'abord un précis aidant à situer les étapes et les enjeux d'un art parfois prétendu total, pour aider le novice à s'orienter et lui donner l'envie décomplexée d'y trouver son opéra. Mais il propose aussi à l'amateur plus chevronné une synthèse et une mise à jour des questionnements de l'art lyrique sous tous ses aspects, depuis le livret et la partition jusqu'aux lieux et métiers qui le rendent possible.
Il y a eu un avant et un après Miossec dans la chanson française, quand est sorti en 1995 son premier album Boire, déflagration crue, mélancolique, rock et poétique devenue un marqueur pour beaucoup. Au moment où sort son 12e album Simplifier et que va débuter sa tournée, Christophe Miossec évoque lors d'entretiens avec Grégoire Laville, les liens entre ces deux albums épurés, leur genèse, ses commencements, son enfance, sa jeunesse, sa famille, la scène, l'écriture, ses influences, Brest...
Des fondamentaux, qui bouclent la boucle, racontés avec humour et sans retenue
C'est dans la douceur du coton que naquit la musique la plus authentiquement mélancolique du XXe siècle. Des fronts qui suent le jour, des doigts qui saignent la nuit : tel fut le destin des pères fondateurs du blues. Voici le livre définitif sur la musique la plus influente du siècle passé. C'est avec un talent de romancier qu'il brosse le portrait des figures séminales du blues, de Robert Johnson à Muddy Waters... Il décrypte les fondements de cette musique avec la précision du musicologue. Et c'est avec l'exactitude de l'historien, qu'il en écrit les annales. Ou plutôt une Odyssée, commencée en Afrique pour s'achever sur le Delta du Mississipi. L'exode maritime et des décennies d'asservissement feront mûrir chez les esclaves cette musique écorchée et mystique : le blues.
Detroit, Motor City. Ce nom est depuis 100 ans synonyme de l'industrie automobile américaine, mais dans la musique, il signifie haute énergie, usine à hits, PFunk, techno. Il évoque John Lee Hooker et Iggy Pop, Marvin Gaye et Jeff Mills, Bob Seger et George Clinton. Il embrasse toute l'histoire de la musique américaine, des big bands Swing qui soulevaient des ballrooms parmi les plus grandes du pays aux soirées techno qui faisaient vibrer les murs des friches industrielles, en passant par les shows télévisés prestigieux de la Motown, le chaos des soirées psychés des années de braise de l'après-68 et la brutalité du hardcore des années Reagan. Detroit sampler raconte cette épopée de vinyle, de furie et d'électricité par une analyse libre et passionnante de l'évolution musicale de la ville.
À l'automne 1959, deux Français passionnés de blues, Jacques Demêtre et Marcel Chauvard, s'envolent pour la première fois aux États-Unis, missionnés par le magazine Jazz Hot. Ils rencontrent Muddy Waters, John Lee Hooker, B.B. King, Champion Jack Dupree, Buddy Guy, J.B. Lenoir, Tampa Red, Elmore James et bien d'autres au cours de leur périple entre New York, Détroit et Chicago.
De Harlem au South Side de Chicago en passant par le Black Bottom de Détroit, ils arpentent les lieux où se joue et se vit le blues: boîtes de nuit, salles de concerts, appartements modestes, églises, sous-sols, studios d'enregistrement et maisons de disques, pour en rapporter un témoignage ainsi que des photographies sans précédent pour l'époque.
Voyage au pays du blues retrace cette odyssée au plus près des artistes, dans leur intimité et leur quotidien, bien avant que ceux-ci ne deviennent des figures tutélaires et indétrônables du blues.
Il y a 50 ans, Aretha Franklin réclamait le "respect", dans les années 1990, les Riot Grrrls émergent et aujourd'hui, des superstars comme Beyoncé commercialisent une version sexy du féminisme. Les charts regorgent de voix féminines, mais les scènes de festival, les magazines musicaux et les nightclubs restent dominés par les hommes. Pourtant, il y a des rebelles présentes à chaque coin de rue, dans chaque décennie où les femmes ont pris la guitare, le micro ou les platines de DJ.
Chacune a sa propre histoire. Il est question d'émancipation, de colère, de drogue et de rock n'roll, de sexe et de sexualité. Mais avant tout, de musique. Qu'il s'agisse de voix dans la soul, de battles dans le rap, de solos de guitare dans le rock, de grands tubes dans la pop ou dans la techno.
Toutes ne sont pas des rockeuses au sens propre du terme, mais si l'on estime que le rock définit une rupture, alors oui, toutes ces femmes sont de sacrées rockeuses.
À travers plus de 100 textes instructifs, divertissants et personnels, des journalistes, des musiciens ou des fans parlent des groupes qui les ont marqués, des artistes féminines qui ont donné une nouvelle facette au féminisme, de leurs disques préférés, des oeuvres de leur vie et des chansons qu'ils reprennent en choeur, du classique à l'outsider.
Dans l'histoire du jazz, il a une place unique. C'est un génie, et un musicien inclassable qui dépasse le genre où il s'est illustré. C'est aussi un personnage énigmatique dont on n'a jamais fini de faire le tour...
Il y a quarante ans, le 17 février 1982, disparaissait l'une des figures essentielles du jazz : Thelonious Sphere Monk. Poète de l'essentiel, il a écrit quelques unes de plus belles pages du jazz moderne avec Charlie Parker, Miles Davis, Sonny Rollins et John Coltrane. Le pianiste est singulier, le compositeur, auteur du célèbre standard « Around Midnight », est l'un des plus prolifiques de l'histoire du jazz. L'homme est fantasque, mutique, mystérieux.
Dans Mystère Monk, Franck Médioni a rassemblé plus de cent-vingt contributions de par le monde. Ils sont musiciens (Sonny Rollins, Herbie Hancock, Chick Corea, Martial Solal, Archie Shepp, Bill Frisell, Joe Lovano, John McLaughlin, Laurent de Wilde, Yaron Herman, Henri Texier, Bernard Lubat, Jean-Claude Vannier, Alain Planès, Pascal Dusapin...), journalistes (Michel Contat, François-René Simon, Guy Darol, Edouard Launet...), musicologues (Leila Olivesi, Lewis Porter, Philippe Baudoin), écrivains (Jacques Réda, Yannick Haenel, Philippe Sollers, Jean Echenoz, Yves Buin, Zéno Bianu, Allen Ginsberg, Christian Bobin, Sylvie Kandé, Jack Kerouac, Thomas Vinau, Esther Tellermann, John Edgar Wideman, Julio Cortázar, Roberto Bolano, Nimrod, Eric Sarner, Marcuse Malte, Pacôme Thiellement...), photographes (Jean-Pierre Leloir, Guy Le Querrec, Bob Parent, Roberto Polillo, Marcel Fleiss, Christian Rose...), dessinateurs (Enki Bilal, José Muñoz, Cabu, Serguei, Willem, Blutch, Youssef Daoudi, Edmond Baudoin, Louis Joos, Jacques Loustal, Jacques Ferrandez, Serge Bloch, Jochen Gerner, Charles Berberian, Christophe Chapouté, Albin de la Simone...), peintres (Victor Brauner, Willem de Kooning, Miquel Barceló, Ben Vautier, Ernest Pignon-Ernest, Charlélie Couture...) ou réalisateurs (Bertrand Tavernier, Clint Eastwood).
Cet ouvrage collectif est kaléidoscopique. Il multiplie les angles (témoignages, analyses, récits, fictions, poésies, photographies, dessins, peintures). Un livre polyphonique qui est à la fois chronologique et thématique. Écritures variées, rythmes éclatés, images et couleurs démultipliées, un portrait saisissant de Monk s'esquisse.