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«La scène est au Pirée. Attablés dans la maison du vieux Céphale, Socrate et quelques amis entreprennent de discuter des récompenses promises au juste dans l'au-delà. Qui peut le mieux cerner l'essence de la justice ? La sagesse traditionnelle, les mythes anciens semblent impuissants et Socrate a vite raison des prétentions du sophiste Thrasymaque.Alors s'amorce avec Glaucon et Adimante, les frères de Platon placés en position d'interlocuteurs philosophes, un long entretien qui, de la justice dans la cité, remonte vers la justice de l'âme. L'histoire d'Athènes traverse sans cesse ce dialogue puissant, où la proposition d'une cité parfaite et de la royauté des philosophes est à la fois la réponse à la tourmente politique de la démocratie grecque et la recherche métaphysique des vertus de l'âme et des objets de la raison.Dans la traduction et le commentaire que je présente ici, j'ai cherché à construire l'équilibre le plus rigoureux possible entre une lecture centrée sur l'histoire et une autre qui prend la métaphysique comme foyer principal. Un des effets de cette perspective est d'éviter une position trop courante aujourd'hui, la dépolitisation de l'oeuvre. L'inquiétude de celui qui aspire à la justice, Platon ne cesse de le rappeler, n'est-elle pas indissociablement éthique et politique ?» Georges Leroux.
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Ils sont allongés sur des lits et parlent de l'amour et de la beauté. Leurs discours se succèdent, parfois se répondent, car il y a plusieurs amours et plusieurs manières de désirer le Beau. À ces hommes vivant en un temps et un lieu où l'éducation des garçons est indissociable de la sexualité qui règle les rapports du maître et du disciple, une étrangère, Diotime, oppose un modèle féminin de transmission du savoir. Dans ce célèbre dialogue, Socrate énonce les étapes de l'apprentissage du philosophe capable de se détacher du monde sensible pour devenir l'«amant» par excellence qui guide l'«aimé» dans sa quête du Vrai et du Beau.
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Athènes, 399 avant notre ère. Socrate, citoyen sans fortune ni pouvoir politique, comparaît devant le Tribunal de la cité. Quels sont les faits reprochés ? On l'accuse de ne pas reconnaître l'existence des dieux traditionnels, d'introduire de nouvelles divinités et de corrompre la jeunesse. Face à ses juges, Socrate assure seul sa défense et met en garde les Athéniens : le philosophe est un bienfait pour la cité et celle-ci se condamne elle-même en mettant à mort son héros. Mais le verdict est sans appel : la condamnation à mort. Élevée au rang de mythe fondateur de la philosophie, l'Apologie de Socrate expose les exigences d'une vie vertueuse telle que la défend Socrate : amour du savoir, souci du vrai, recherche de l'acte et du mot justes. DOSSIER - Le philosophe au banc des accusés - La place du philosophe dans la cité.
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En 399 avant notre ère, à Athènes, Socrate comparaît devant le Tribunal de la cité. Accusé de ne pas reconnaître l'existence des dieux traditionnels, de créer de nouvelles divinités et de corrompre la jeunesse, il est condamné à mort. De son procès, il nous reste peu de témoignages, mais celui que Platon nous livre dans l'Apologie de Socrate élève au rang de mythe fondateur de la philosophie un fait qui aurait pu demeurer banal au regard de l'histoire. Face à ses juges, Socrate mène sa défense en invoquant la pratique de la philosophie, qui seule fait que la vie vaut d'être vécue. Plus tard, dans la prison où il attend son exécution, Socrate oppose à son ami Criton, qui lui propose de fuir, le verdict du philosophe : mieux vaut affronter la mort que contrevenir aux lois de la cité et ainsi commettre l'injustice. Si l'on en croit Platon, il fallait que Socrate meure pour que vive la philosophie.
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Comment parler, pourquoi écrire ? En cette fin du Ve siècle avant notre ère, voilà de quoi discutent deux Athéniens étendus près d'un gattilier en fleur, à l'ombre d'un platane sous lequel coule une source, tout près de l'Acropole. Mais comment évoquer la puissance du langage sans parler de l 'âme humaine ? Résidu de ce principe qui meut les corps célestes et même l'univers en son entier, elle produit le discours et en subit les effets.
Extraordinairement riche par sa forme - on y trouve descriptions, discours, mythes et prières -, le Phèdre aborde des thèmes très variés : la rhétorique, l'écriture, la mort et l'amour. Il déploie tout l'art littéraire de Platon et constitue l'un de ses plus grands dialogues.
Dossier :
1. Rhétorique et philosophie 2. Parole et énonciation 3. Parole et dialectique 4. Oralité et écriture.
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Si j'ai désiré, après tant d'autres, traduire en français La République, c'est d'abord pour avoir pensé qu'il était possible de faire mieux que ce qui avait été fait avant moi : de se tenir plus près du texte grec, de l'articulation de ses phrases, de son économie dans le choix des mots, de sa souplesse, de la variété des tons qu'il prête aux participants du dialogue que rapporte Socrate ; mais c'est aussi, et peut-être surtout, par désir de m'approcher le plus possible de ce texte, l'un des plus beaux du patrimoine littéraire, en me soumettant à la nécessité de le lire et relire, puis d'écrire des mots, des expressions, des phrases dignes de le représenter, de se substituer à lui.Il s'agissait seulement de traduire, non de commenter. J'ai voulu faire lire ce dialogue, en considérant qu'il s'adressait au public le plus large, qu'il n'était pas d'abord une oeuvre de philosophie, puisque justement la philosophie, dans ce texte, doit faire valoir son utilité, se distinguer de ses contrefaçons ou de ses formes dégradées, chercher sa définition, mais que c'était un livre par lequel un esprit exceptionnel a cherché à capter l'attention, à stimuler l'imagination, à faire penser. Faire penser qui ? Un lecteur indéterminé, et non un philosophe professionnel.
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Comment parler des origines ? Comment dire ce que furent la naissance de l'univers, celle de l'homme, celle de la société ? Du Timée au Critias, la réponse ne varie pas : c'est à un discours qui constitue son objet que revient la tâche explicative. D'un côté, la cosmologie du Timée qui cherche les conditions d'une connaissance du monde sensible. De l'autre, le récit de la guerre qui opposa l'Athènes ancienne à l'Atlantide, relaté par deux fois (Timée, Critias) ; ou comment naît un mythe toujours présent à notre imaginaire d'hommes modernes.Platon raconte ici des histoires et fonde la méthode scientifique. Poète ou philosophe ? Il ne choisit pas. «Ayant été doté des vivants mortels et immortels et ayant atteint ainsi sa plénitude, il est né notre monde, vivant visible comprenant les vivants visibles, dieu sensible, image d'un dieu intelligible, très grand, très bon, très beau, et très parfait, ciel unique qui est le seul de sa race.»
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En s'appuyant sur sa vie, cet essai présente Platon comme un moraliste et un législateur.
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Le Lachès et l'Euthyphron sont l'un et l'autre des dialogues dits «de jeunesse» que Platon écrivit entre 399 (date de la mort de Socrate) et 388 (date du premier voyage de Platon en Sicile). Ils partagent aussi une même exigence de méthode : si le Lachès s'intéresse à l'éducation et à la nature du courage et si l'Euthyphron cherche à déterminer l'essence de la piété, ils témoignent ensemble du souci socratique de parvenir à une définition universelle dans les matières éthiques ; illustrations remarquables de la dialectique réfutative de Socrate, ils ne parviennent ni l'un ni l'autre à définir la vertu qui leur est échue. Mais cet échec apparent est pour le lecteur une invitation à la vigilance.
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La tradition nous a légué treize lettres de Platon. La Lettre VII, l'une des seule à être jugée authentique, occupe l'essentiel de sa correspondance. C'est l'un des rares textes où le philosophe s'exprime à la première personne, et évoque sa doctrine philosophique, largement transmise à l'oral. Cette lettre, adressée aux proches de son disciple et ami Dion de Syracuse, mort assassiné, est le texte d'un homme âgé, qui laisse place à la colère et à la confusion. Entre récit, justification et blâme, le philosophe revient sur ses ambitions et ses échecs, en particulier dans sa mission de conseiller du roi. Tour à tour penseur, coach et gourou, Platon délivre ici une philosophie du quotidien, loin de la pensée rationnelle à laquelle on associe le platonisme.
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Platon inaugure, par l'intermédiaire de Socrate, ce geste intellectuel primordial : s'interroger, sans préjugés, sur ce qui fait que la vie de l'homme et de la cité vaut d'être vécue. C'est pourquoi nous n'avons pas cessé d'être les contemporains de Socrate qui, dans les rues d'Athènes et sur la place publique, discutait avec ceux qui l'entouraient de ce qui fait la valeur d'une vie humaine, de ce qui motive telle ou telle action individuelle ou civique, des buts que poursuivent l'individu et la cité. Cette édition comprend la totalité des dialogues de Platon, ainsi que la traduction inédite des oeuvres douteuses et apocryphes. Elle comporte en outre une introduction générale, des notices de présentation pour chaque dialogue, des annexes, un index des noms propres et des notions, et un répertoire des citations, qui permettent à tous, néophytes ou familiers, de redécouvrir Platon. Nouvelle édition revue et corrigée.
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«Après la mort de son maître Socrate (399 av. J.-C.), Aristoclès s'exile pendant dix ans puis se rend en Sicile où il rencontre le pythagoricien Archytas. De retour à Athènes, il fonde l'Académie dont les jardins s'ornent de platanes : il prend peut-être alors le
nom de Platon. Si le contenu de son enseignement oral ne nous est connu qu'indirectement, il nous reste fort heureusement les Dialogues, forme supérieure de divertissement intellectuel, que Platon compose comme autant d'images d'un album-souvenir, à feuilleter dans sa vieillesse. Il s'y montre à la fois rigoureux dialecticien, poète inventif créateur de mythes, et surtout metteur en scène de spirituels entretiens. Car il aimait tant le théâtre qu'à sa mort, on trouva sous son oreiller une édition de petites comédies en prose, les Mimes de Sophron.» Jean-Paul Dumont. -
Platon, philosophe grec (IVe s. av. J.-C.), disciple de Socrate, héritier d'Héraclite et de Parménide, auteur d'une oeuvre considérable écrite sous la forme de Dialogues, est au point de départ de la pensée occidentale. Tous les philosophes de notre tradition s'y réfèrent. La critique dialectique des opinions fausses et la contemplation de la vérité, l'exigence de la justice, le chemin de la vie morale vers le Bien et l'organisation d'une cité harmonieuse, font de sa philosophie une pensée toujours vivante. Quiconque a le désir de découvrir la philosophie peut commencer par mettre ses premiers pas dans les siens : il y trouvera toujours la source vive, s'il en a la soif. Apprendre la philosophie, c'est apprendre à platoniser.
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Coffret de deux volumes vendus ensemble, réunissant des réimpressions récentes des premières éditions (1940, 1943)
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Manger de la chair est une conférence en deux parties que le philosophe platonicien Plutarque mène comme un virulent réquisitoire contre une habitude alimentaire aussi malsaine que fâcheuse moralement : notre consommation de viande nous pousse à tuer des animaux sans véritable nécessité et à nous faire du tort à nous-mêmes, en adoptant un régime d'excès qui ne fait qu'exciter notre goût du sang.
Pour en finir avec le carnage, pour être enfin pleinement humains, Plutarque en appelle à notre « philanthropie », dont il fait une vertu de douceur et de justice. La nourriture que la terre offre à nos cultures est à ses yeux le premier remède contre la sauvagerie dont nous sommes capables.
Avec Manger de la chair, le philosophe grec défend des arguments qui n'ont rien perdu de leur actualité tant ils sont au coeur des débats sur l'alimentation carnée et le végétarisme. -
«La scène est au Pirée. Attablés dans la maison du vieux Céphale, Socrate et quelques amis entreprennent de discuter des récompenses promises au juste dans l'au-delà. Qui peut le mieux cerner l'essence de la justice ? La sagesse traditionnelle, les mythes anciens semblent impuissants et Socrate a vite raison des prétentions du sophiste Thrasymaque. Alors s'amorce avec Glaucon et Adimante, les frères de Platon placés en position d'interlocuteurs philosophes, un long entretien qui, de la justice dans la cité, remonte vers la justice de l'âme. L'histoire d'Athènes traverse sans cesse ce dialogue puissant, où la proposition d'une cité parfaite et de la royauté des philosophes est à la fois la réponse à la tourmente politique de la démocratie grecque et la recherche métaphysique des vertus de l'âme et des objets de la raison. Dans la traduction et le commentaire que je présente ici, j'ai cherché à construire l'équilibre le plus rigoureux possible entre une lecture centrée sur l'histoire et une autre qui prend la métaphysique comme foyer principal. Un des effets de cette perspective est d'éviter une position trop courante aujourd'hui, la dépolitisation de l'oeuvre. L'inquiétude de celui qui aspire à la justice, Platon ne cesse de le rappeler, n'est-elle pas indissociablement éthique et politique ?» Georges Leroux.
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Whitehead affirmait que la tradition philosophique de l'Occident était une série de notes au bas d'une page de Platon... Cet ouvrage, interprétation inédite de la pensée platonicienne, tente d'établir comment le disciple de Socrate a fondé la philosophie en articulant le logos dialectique et l'hypothèse des Idées (eidos). Une même structure de pensée, présente aussi bien dans les récits mythiques que dans les discussions scientifiques, se dégage ainsi des dialogues pour évoquer la formation de l'âme et l'ordre du monde (cosmos), la loi qui gouverne la cité (nomos), et l'enseignement moral du mythe (muthos), du récit de la caverne à la légende de l'Atlantide.
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«Lire Platon est un grand plaisir. C'est même une grande joie. Les textes admirables où une perfection unique de la forme se marie avec une profondeur unique de la pensée ont résisté à l'usure du temps. Ils n'ont pas vieilli. Ils sont toujours vivants. Vivants comme aux jours lointains où ils furent écrits. Les questions indiscrètes et gênantes - qu'est-ce que la vertu? le courage? la piété? qu'est-ce que ces termes veulent dire? -, questions par lesquelles Socrate ennuyait et exaspérait ses concitoyens, sont aussi actuelles - et, d'ailleurs, aussi embarrassantes et aussi gênantes - que jadis.»Alexandre Koyré.
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Lire Platon est un grand plaisir. C'est même une grande joie. Les textes admirables où une perfection unique de la forme se marie avec une profondeur unique de la pensée ont résisté à l'usure du temps. Ils n'ont pas vieilli. Ils sont toujours vivants. Vivants comme aux jours lointains où ils furent écrits. Les questions indiscrètes et gênantes - qu'est-ce que la vertu? le courage? la piété? qu'est-ce que ces termes veulent dire? -, questions par lesquelles Socrate ennuyait et exaspérait ses concitoyens, sont aussi actuelles - et, d'ailleurs, aussi embarrassantes et aussi gênantes - que jadis. Alexandre Koyré
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«Lire Platon est un grand plaisir. C'est même une grande joie. Les textes admirables où une perfection unique de la forme se marie avec une profondeur unique de la pensée ont résisté à l'usure du temps. Ils n'ont pas vieilli. Ils sont toujours vivants. Vivants comme aux jours lointains où ils furent écrits. Les questions indiscrètes et gênantes - qu'est-ce que la vertu? le courage? la piété? qu'est-ce que ces termes veulent dire? -, questions par lesquelles Socrate ennuyait et exaspérait ses concitoyens, sont aussi actuelles - et, d'ailleurs, aussi embarrassantes et aussi gênantes - que jadis.»Alexandre Koyré.
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Platon : Le philosophe-roi
Olivier Battistini
- Ellipses
- Biographies & Mythes Historiques
- 16 Avril 2024
- 9782340087316
Platon est né en 428/27, peu après le début de la guerre du Péloponnèse. Il n'a pas connu la grandeur, la puissance et l'apogée de l'empire des Athéniens maîtres de la mer, le siècle initié par les Perses d'Eschyle. Il est le contemporain d'une cité à l'agonie, bientôt vaincue, d'une démocratie devenue démagogie, tyrannie du peuple, puis de l'agrandissement menaçant du royaume macédonien.
Il meurt en 347/346.
Il est né, il est mort. Entre temps, il a écrit.
Ce sont les génies qui ont les plus courtes biographies. Ils ont vécu dans leurs écrits. La biographie de Platon est intérieure. Il s'efface devant son oeuvre. Elle seule subsiste et s'accompagne d'incertitudes fascinantes, d'ombres intelligentes, de subtils et d'élégants secrets pour conduire à méditer, comme pour résoudre une énigme.
Platon fascine. Il promet l'extraordinaire. Mais son lecteur qui ne peut l'abandonner s'il a commencé à le lire doit le chercher en lui-même...
Maître de la métapolitique, il est notre contemporain.
Platon a déjà l'idée des ruines d'hommes et d'empires et sait les civilisations mortelles. Quelle leçon pour nous !
Il faut lire Platon, le philosophe-roi.
Avant qu'il ne soit trop tard... -
Lire platon est un grand plaisir.
C'est même une grande joie. les textes admirables où une perfection unique de la forme se marie avec une profondeur unique de la pensée ont résisté à l'usure du temps. ils n'ont pas vieilli. ils sont toujours vivants. vivants comme aux jours lointains où ils furent écrits. les questions indiscrètes et gênantes - qu'est-ce la vertu ? le courage ? la piété ? qu'est-ce que ces termes veulent dire ? -, questions par lesquelles socrate ennuyait et exaspérait ses concitoyens, sont aussi actuelles - et, d'ailleurs, aussi embarrassantes et aussi gênantes - que jadis.
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Démiurge du réel : Le langage de l'être selon le Sophiste de Platon
Anca Vasiliu
- PUF
- Epimethee
- 17 Avril 2024
- 9782130860426
Anca Vasiliu nous offre ici une lecture lumineuse de l'un des dialogues les plus difficiles de Platon intitulé Le Sophiste . Elle commente ce dialogue en le mettant en perspective avec le Timée , autre dialogue tardif du fondateur de l'Académie connu pour sa complexité, et d'autres textes d'Aristote et de Plotin. À travers l'analyse et la confrontation de ces textes, ce que l'auteur met au jour est l'émergence d'une ontologie, c'est-à-dire d'une science de l'être, avant l'heure qui serait issue de la cosmologie. L'originalité de ce texte réside aussi dans le dévoilement proposé par Platon du pouvoir du langage sur la réalité, autrement dit sa fonction démiurgique.
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Hippias mineur, Alcibiade, apologie de Socrate, Euthyphron, Criton, Hippias majeur, Charmide, Lachès, Lysis
Platon
- Gallimard
- Tel
- 26 Septembre 1991
- 9782070722365
«Lire Platon est un grand plaisir. C'est même une grande joie. Les textes admirables où une perfection unique de la forme se marie avec une profondeur unique de la pensée ont résisté à l'usure du temps. Ils n'ont pas vieilli. Ils sont toujours vivants. Vivants comme aux jours lointains où ils furent écrits. Les questions indiscrètes et gênantes - qu'est-ce que la vertu ? le courage ? la piété ? qu'est-ce que ces termes veulent dire ? -, questions par lesquelles Socrate ennuyait et exaspérait ses concitoyens, sont aussi actuelles - et, d'ailleurs, aussi embarrassantes et aussi gênantes - que jadis.» Alexandre Koyré.