Voici le récit, de l'intérieur, d'un an de haines sanglantes, de règlements de comptes toxiques et de tractations secrètes qui ont failli tuer la gauche.
Les électeurs ont assisté, médusés, à la bérézina d'Anne Hidalgo et au fiasco de la campagne 100 % non recyclable de Yannick Jadot. Le journaliste Laurent Telo en raconte les dessous : la guerre intérieure qui précipite le Parti socialiste au bord du précipice, les implacables trahisons qui font vaciller les écologistes, mais aussi les frénésies politiques d'un Jean-Luc Mélenchon aux irrépressibles tentations hégémoniques...
Ce livre aurait pu être le faire-part de décès d'une gauche expirant sous le poids de ses divisions morbides et de la macronie triomphante.
Avant le coup de tonnerre de la Nupes.
Voici le journal de bord d'une folle histoire qui s'est jouée dans les coulisses, celle d'une renaissance politique.
Le dictionnaire des mots et des concepts que l'extrême droite instille dans notre société depuis la seconde mondiale en façonnant son imaginaire et ses représentations.
L'histoire secrète d'un crime politique féroce, où la victime est le Parti socialiste et les suspects ne manquent pas. Quand la réalité dépasse le thriller...
Un crime politique a été commis. Il est 20 heures, ce 10 avril 2022, et le Parti socialiste est mort. Anne Hidalgo, sa candidate à l'élection présidentielle, n'a recueilli que 1,7 % des suffrages. Le pire score de l'histoire du parti.
Qui donc a tué le PS ? Autour du cadavre, trop de suspects, trop de mobiles et si peu d'alibis. Est-ce Anne Hidalgo, dont la campagne, famélique et chaotique, aura été la dernière du parti tel qu'on l'a connu ? François Hollande, un président au quinquennat irrésolu dont les secousses sismiques n'en finissent pas, et qui s'agite secrètement pour tenter un impossible retour ? Bernard Cazeneuve, qui n'a pas eu le courage de porter le drapeau, d'être candidat comme beaucoup le lui demandaient ? Arnaud Montebourg, mû par l'orgueil ? Christiane Taubira, persuadée d'être intouchable et dont l'envie de revanche sur les socialistes venait de si loin ? Jean-Luc Mélenchon, qui l'a prise, lui, sa revanche sur cet appareil qui l'a vu grandir et qu'il a tant détesté ? Qu'en est-il du discret et énigmatique Olivier Faure, qui a fait allégeance aux forces radicales de la gauche ?
Sept suspects, mais un seul assassin.
Ce livre raconte de l'intérieur la campagne présidentielle du Parti socialiste, la chute tragique et la mort d'une force politique qui a donné deux présidents à la Ve République, régné sur le territoire avec ses baronnies du Sud, du Nord et de l'Ouest.
Une enquête politique et policière.
Dossier: La gauche (im)morale N'en déplaise aux apôtres du politiquement correct, la droite n'a pas le monopole de l'immoralité. Des guerres de Vendée au Traité de Maastricht en passant par la colonisation, l'histoire de la gauche française est jonchée de crimes et de fautes, qui n'effacent pas bien sûr les acquis sociaux et la conquête des libertés, mais qui devraient pour le moins inspirer une certaine humilité aux progressistes d'aujourd'hui.
« Edgar Morin prend la plume pour dire ce qu'est la gauche, son histoire, ses combats, ses erreurs, ses évolutions. Le célèbre sociologue dresse le portrait sans concession d'une gauche qui cherche son souffle. Il nous rappelle les valeurs qui sont celles du peuple de gauche et qu'il serait grand temps de retrouver.
Remontant aux sources libertaires, socialistes et communistes de ce mouvement populaire, il y ajoute la nécessaire dimension écologique qui pousse plus que jamais l'humanité vers une communauté de destin.
Comme toujours quand il fait entendre sa voix, Edgar Morin parle avec empathie pour l'homme et son devenir.
Ses mots et ses pensées nous arrivent telles des vibrations qu'il nous revient de transformer, chacun d'entre nous, en actions lucides et responsables. » Éric Fottorino
Voici un livre novateur à plus d'un titre et qui a fait date. Pour aller à l'essentiel, la gauche s'incarne plutôt dans les idées et la droite dans des hommes providentiels. La réalité s'avère autrement plus nuancée comme le prouve ce passionnant collectif d'historiens orchestré de main de maître par Michel Winock. Il fait le pari de raconter pour la première fois la riche histoire de la gauche depuis 1789 à travers les figures de proue successives qui l'ont incarnée. La gauche, ou plutôt les gauches, la fracture entre gauche révolutionnaire et gauche de gouvernement existant depuis l'origine et se déclinant à chaque génération. Historien de la politique et de la littérature, Michel Winock a pris soin d'ajouter aux figures de proue (Robespierre, Gambetta, Clemenceau, Jaurès, Blum, Thorez Mendès-France, Mitterrand, Rocard...) les grands écrivains et intellectuels indissociables de son histoire et dépositaires de son aura (Proudhon, Michelet, Sand, Hugo, Zola, Sartre, Camus, Beauvoir...).
Au final, trente chapitres d'envergure rédigés par les meilleurs historiens parmi lesquels: Mona Ozouf, Christophe Prochasson, Quentin Deluermoz, Serge Bernstein, Pascal Ory, Alain Bergounioux et Annette Wieviorka.
De qui la droite porte-t-elle le nom ? Depuis la Révolution française, le mot recouvre trois grandes familles de pensées identifiées par le politologue René Rémond : légitimiste, orléaniste et bonapartiste. Contrairement à la gauche, ces droites se structurent par essence autour d'individus, dirigeants et/ou écrivains qui ont marqué sa riche histoire et contribué à définir ou redéfinir son identité multiple et évolutive depuis deux siècles. Voici pour la première fois racontés et expliqués la vie et les apports des plus célèbres d'entre eux dans ce livre collectif rassemblant historiens et journalistes de renom.
En voici le sommaire :
Rivarol (Paulin Césari) ;
Constant (Philippe Raynaud) ;
Maistre (Charles-Éloi Vial) ;
Chateaubriand (François Rouvillois) ;
Napoléon (Patrice Gueniffey) ;
Duchesse du Berry (Eugénie Bastié) ;
Tocqueville (Laetitia Strauch-Bonart) ;
Guizot (Laurent Theis) ;
Thiers (Pierre Cornut-Gentille) ;
Broglie (Marie-Hélène Baylac) ;
Barrès (Bruno de Cessole) ;
Maurras (Jean-Christophe Buisson) ;
Poincaré (Arnaud Teyssier) ;
Tardieu (Maxime Tandonnet) ;
Pinay (Christiane Rimbaud) ;
De Gaulle (Éric Roussel) ;
Aron (Nicolas Baverez) ;
Simone Veil (Anne Fulda) ;
Giscard (Jean-Louis Bourlanges) ;
Chirac (Guillaume Tabard) ;
Le seul véritable gagnant des élections de 2022 est le Rassemblement national :
Marine Le Pen a progressé sensiblement au second tour de la présidentielle et son parti a pu constituer un groupe de 89 députés à l'Assemblée nationale.
Cette progression s'explique par l'accumulation de plusieurs facteurs : droitisation de l'opinion, transformation de l'offre politique du RN, prise en charge du malaise social né du mouvement des Gilets jaunes, une position désormais centrale dans la droite qui attire les classes moyennes, etc. Le RN est parvenu à passer pour le parti qui entend protéger le mode de vie des Français en dépit des effets de la mondialisation et du dérèglement climatique. Dans la tension historique qui l'oppose au macronisme, il est devenu le porte- drapeau de la vulnérabilité
La récente percée de la Nupes n'y change pas grand-chose : depuis l'élimination historique de Lionel Jospin au second tour de la présidentielle en 2002, jusqu'à l'échec de 2022, la gauche ne parvient pas à se relever. Elle est prisonnière des vices universels décrits par les péchés capitaux : paresse, colère, envie, avarice, luxure, orgueil et gourmandise.
Des affaires DSK à Cahuzac, du déni aux coups bas en passant par la guerre des égos, la lente décomposition de la gauche s'explique au prisme de ces passions dévastatrices. Vingt années d'affaissement au profit du Rassemblement national et de l'abstention.
D'une plume incisive, Astrid de Villaines offre une nouvelle lecture politique, aussi originale que révélatrice.
La grève, l'affaire Olivier Duhamel, le Covid-19, les Gilets Jaunes, Emmanuel Macron... Une trentaine de chroniques, publiées chaque premier lundi du mois dans Le Figaro, sont rassemblées dans ce volume.
Les observations d'un grand intellectuel français sur le monde d'aujourd'hui.
Dans un puissant démenti des analystes déclinistes qui estiment que la gauche est une force politique obsolète, Rémi Lefebvre invite à déjouer le piège du défaitisme et à se tourner vers l'avenir.
Connaisseur minutieux de la vie politique française, il nous explique pourquoi les partis de gauche ne parviennent pas à incarner l' effervescence des luttes contemporaines. Une parole vivifiante dans un contexte préélectoral morose pour les forces progressistes
Le livre se veut d'abord un rapide rappel historique donnant les éléments essentiels afin de connaître et de suivre les grandes lignes d'intervention politique de la gauche dans l'histoire du pays depuis la proclamation de la République en 1870 et la Commune de Paris. Il étudie les tensions entre aspirations de rupture révolutionnaire et celles de construction et de coopération républicaine. Il cherche à établir leurs contradictions et leurs complémentarités, afin de procéder à un premier état des lieux et des éventuels « succès » ou « échecs » de la ou des gauches françaises. Il souhaite ainsi saisir au mieux l'originalité de la gauche française, autour du projet vaste et aux définitions multiples longtemps résumé par l'expression de « République sociale » afin de déboucher sur une analyse de ses difficultés comme des possibilités actuelles d'intervention.
Le destin de fureur et de sang de la droite française implosée, anéantie par les scandales politico-judiciaires. De 2012 à aujourd'hui, huit ans de malheurs et de trahisons, mettant en scène deux protagonistes principaux, Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Gagner. Tuer. Survivre. Quand les cannibales se dévorent entre eux, à la fin, il ne reste plus personne.
Tout est vrai, au détail près, dans ce thriller politique haletant, raconté par Gérard Davet et Fabrice Lhomme : voici l'histoire secrète de la droite française et de son implosion sur fond d'affaires judiciaires. Du dossier Bygmalion au scandale Fillon, huit ans de malheurs et de coups bas, de trahisons et de vengeances, autour de deux protagonistes principaux, Nicolas Sarkozy et François Fillon. Deux hommes aveuglés par la haine qu'ils se vouent mutuellement, au point d'entraîner leur famille politique dans la chute.
La Haine et Apocalypse, les deux enquêtes spectaculaires des auteurs, sont ici regroupées pour former une saga exceptionnelle, celle de la France politique du début du XXIe siècle. Les témoignages sans filtre et les documents exclusifs apportent un éclairage sidérant sur les dessous de cette guerre ouverte, d'une violence rarement vue en France depuis l'avènement de la Ve République.
Dès sa fondation en 1920, le Parti communiste français (PCF) a suscité intérêt ou méfiance, le plus souvent avec excès. À partir du début des années 1980, son déclin généralisé s'est réalisé dans une quasi-indifférence. Malgré ses faiblesses, le PCF exprime une contestation radicale de la démocratie représentative et valorise une démocratie incarnative profondément ancrée en France. L'histoire du phénomène communiste français reste difficile à écrire. Son étude pose des problèmes d'ordre politique, scientifique, sociologique, étroitement imbriqués. Il s'agit en effet d'un parti politique qui se déclarait sans honte aux ordres de l'étranger, comme Lenine l'exigeait dans les conditions d'adhésion à la Troisième Internationale, et qui était violemment hostile à la démocratie libérale en vigueur depuis 1876. Il sut prospérer malgré l'absence d'alliance et accaparer durablement une fonction tribunicienne sans que jamais le tribun l'emporte sur le parti. Il sut se créer, notamment en banlieue parisienne, un monde propre autour d'une culture communiste. En dépit de son extrémisme, il joua un rôle central, tant on se définissait d'abord - intellectuels, artistes, hommes politiques ou syndicalistes - par rapport au PCF. Voilà un parti qui attira, malgré son monolithisme ou peut-être grâce à lui, plus de grands esprits que la plupart des formations républicaines, et dont le protéisme politique et stratégique attira l'adhésion de masses fidèles et de compagnons de route fervents. En un mot, voilà un mystère.
Entre Marine Le Pen et Éric Zemmour, un ensemble de transformations visuelles, discursives et scénographiques ont reconfiguré la sphère d'influence de l'extrême droite. À l'ère Netflix, caractérisée par la domination de la sphère pop-culturelle sur les esprits, de nouveaux codes esthétiques et de nouvelles formes narratives se sont imposés. De Karine Le Marchand aux mèmes Instagram, des vidéos de chats aux tutos identitaires, de la stratégie de la radicalité à la politique du LOL, l'extrême droite déplace la bataille politique sur le terrain de l'imaginaire et de la représentation. Il y a une forme d'urgence à penser cette nouvelle donne symbolique pour tenter d'en circonscrire le plus possible les effets?: c'est ce que s'efforce de faire ce court essai, original et incisif. Dans cet entrelacement entre esthétique et politique, l'auteur adresse une mise en garde?: l'extrême droite a beau présenter de nouveaux masques, elle n'en reste pas moins d'extrême droite...
Longtemps, la gauche au pouvoir a caboté entre deux récifs. Tantôt sa volonté de transformation sociale butait sur les «contraintes» imposées par l'ordre capitaliste. Tantôt sa pratique du pouvoir devançait les préférences et les exigences de ses adversaires. En France, au cours du XXe siècle, les périodes associées au Cartel des gauches (1924-1926), au Front populaire (1936-1938), à la Libération (1944-1947), et aux premières années de l'ère mitterrandienne (1981-1986) ont illustré cette tension entre espérance et renoncement, audace et enlisement.
La gauche a chevauché au pouvoir la puissance de passions collectives, dont celle de l'égalité. Mais elle a accepté ensuite de les dompter, avant de les étouffer sous une couverture de rationalité technique. Cette retraite bureaucratique, cette nouvelle conscience qui ne voit dans le monde que moyens et machines ont forgé les barreaux de sa cage de fer.
Réédition, légèrement revue, d'un ouvrage épuisé depuis plus de dix ans, ce livre reste la seule étude comparative sur les réalisations et les échecs de la gauche française.
Pour préparer les élections présidentielle et législatives de 2022, plusieurs mouvements écologistes ont fait le choix de s'unir pour construire et porter un projet commun pour une République écologiste.
L'élaboration de ce socle programmatique a été le fruit d'un travail collectif, élaboré de façon ouverte et transparente, à la manière dont nous concevons l'exercice de la démocratie.
Soixante-treize contributions d'élu·es et de commissions thématiques visant à dessiner les pistes de réflexion ont d'abord été produites. Puis 1 108 propositions ont été recueillies sur une plateforme ouverte à toutes et tous, et ont servi de base aux 251 propositions du socle programmatique des écologistes, soumises aux participant·es à la primaire des écologistes en septembre 2021.
Notre projet s'inscrit dans une démarche de réconciliation entre l'humanité et le reste du vivant, pour répondre à l'urgence écologique, démocratique et sociale, et permettre à chacune et chacun de mieux vivre. Il s'inspire de nos valeurs : la justice sociale plutôt que la prédation, la solidarité plutôt que la compétition, le temps long plutôt que les décisions à courte vue, l'intérêt général plutôt que les intérêts particuliers.
Considéré à juste titre comme l'un des meilleurs journalistes et analystes politiques français, Guillaume Tabard raconte comment la droite, pourtant majoritaire, s'est échinée à perdre le pouvoir depuis 1958.
Elle fait preuve en cette matière d'une grande créativité ; les conflits haineux de personnes (Pompidou/Giscard, Giscard/Chirac, Balladur/Chirac, Juppé/Séguin) s'ajoutant aux divergences idéologiques (libéraux-centristes-gaullistes-ultras), les attaques frontales aux rumeurs et coups bas de toutes sortes qui ponctuent son histoire depuis l'affaire Markovic jusqu'à Clearstream.
En vingt chapitres percutants, écrits avec brio, l'auteur raconte un fiasco, toujours recommencé, des divisions fondatrices de la guerre d'Algérie au fiasco de la candidature Fillon en passant par les campagnes présidentielles et certaines déroutes telles l'aventure ubuesque des rénovateurs ; les défaites européennes, la perte de la mairie de Paris ou la dissolution manquée de 1997.
Introduction : la droite, ses doutes et ses démons ;
1- 3 novembre 1959 - De Gaulle ne supporte plus Pinay ;
2- 14 avril 1962 - Debré paie l'addition de la guerre d'Algérie ;
3- 10 janvier 1967 - Giscard ose dire « oui, mais » à de Gaulle ;
4- 6 juillet 1968 - Pompidou licencié, mais Pompidou libéré ;
5- 23 mai 1972 - Le dernier défi de Chaban à Pompidou ;
6- 25 août 1976 - Chirac part en guerre contre Giscard ;
7- 10 mai 1981 - la division offre l'Elysée à Mitterrand ;
8- 29 janvier 1987 - Chirac referme la parenthèse libérale ;
9- 13 avril 1989 - Des rénovateurs qui se révèlent bien amateurs ;
10- 5 mai 1992 - Séguin lance la bataille de Maastricht ;
11- 25 septembre 1993 - La brouille des « amis de trente ans » ;
12- 21 avril 1997 - « l'expérience hasardeuse » de la dissolution ;
13- 1er juin 1997 - triangulaires mortelles avec le Front national ;
14- 18 mars 2001 - Les clés perdues de l'Hôtel de ville ;
15- 17 novembre - 2002 - l'UMP inachevée ;
16- 14 avril 2005 - le crépuscule chiraquien ;
17- 21 mars 2010 - la désillusion Sarkozy 08 - Sarkozy c'est pas du sérieux ;
18- 24 janvier 2017 - Fillon ou la défaite impossible ;
19- Le macronisme peut-il absorber la droite ?
Les significations attribuées au mot "communiste" sont plus diverses que jamais. Il renvoie à une histoire tragique pour les peuples et les communistes eux-mêmes, et est même associé, dans le cas de la Chine, à un acteur central de la mondialisation capitaliste. Mais il reste aussi, pour beaucoup de celles et ceux qui le revendiquent, associé à l'idée d'une alternative au capitalisme, visant à l'égalité sociale et à l'instauration d'un pouvoir politique effectivement exercé par le plus grand nombre, non monopolisé par les élites sociales.
Au-delà de ceux qui l'ont pensé ou dirigé et dont on a retenu les noms, le Parti communiste français est aussi le fruit de l'engagement de nombreux anonymes, adhérents, sympathisants ou militants, femmes se revendiquant ou non du féminisme ou encore travailleurs immigrés engagés dans les luttes anticoloniales. Cette histoire, qui commence au congrès de Tours en 1920 et traverse un siècle en France, est aussi la leur.
Entre immenses espoirs et profonds découragements, Julian Mischi, sociologue et politiste, notamment auteur de Servir la classe ouvrière. Sociabilités militantes au PCF (PUR, 2010) et de Le Communisme désarmé. Le PCF et les classes populaires depuis les années 1970 (Editions Agone, 2014), relate ici une tentative unique de promouvoir les classes populaires.
La gauche a un problème d'adresse. Il ne s'agit pas tant de regretter qu'elle se montre malhabile que de constater qu'elle se trompe souvent de destinataires. Plus qu'à susciter la confiance de ses partisans d'aujourd'hui, elle s'ingénie alternativement à obtenir la reconnaissance de leurs adversaires et à invoquer les mânes de leurs ancêtres. Pour s'arracher à la mélancolie, elle gagnerait à mieux s'occuper des siens.
Ce sont ces trois textes qu'AOC a voulu réunir en un volume pour en faire l'un de ses "Imprimés" .
Désastre généralisé et crise de la représentation nous incitent à penser au présent le vieux principe de la démocratie directe, qui prit forme en 1789, traversa les époques révolutionnaires, pour se trouver à nouveau dans les mouvements de contestation. Le principe d'autogouvernement s'y est toujours heurté aux principes autoritaires de représentation permanente.
Les soviets des révolutions russes et les conseils de la révolution allemande des années 1920 ont été deux expressions puissantes de cette promesse pour l'avenir, et se trouvent au coeur des réflexions développées dans ce livre. Car si le dénouement de la révolution russe a glacé pour un siècle le mouvement ouvrier, liant l'idée de socialisme à celle du totalitarisme de parti unique, l'expérience, courte mais riche, de la révolution allemande s'est révélée proche des mouvements contemporains, de Mai 68 au mouvement assembléiste du 15M en Espagne, en passant par Occupy aux États-Unis et par les Printemps arabes. Les courants spontanés, autonomes et émancipateurs des mouvements sociaux ont toujours été rejetés par les chefs du socialisme avantgardiste et qualifiés de « sauvages », car leur échappant.
Même s'il n'est pas stricto sensu une histoire du mouvement socialiste, ce livre en revisite de grands moments. Il les étudie et les discute à travers le prisme de conceptions hérétiques et « sauvages », et garde à l'esprit la perspective de l'émancipation, encore et toujours.
Le Parti communiste, à l'époque « Section française de l'Internationale communiste », est créé en France en décembre 1920. Au-delà du seul Congrès de Tours, qui voit la scission du Parti socialiste SFIO, il importe de comprendre les dynamiques qui aboutissent à ce résultat. Qui sont les principaux militants à l'oeuvre ?
Quels sont alors leurs objectifs politiques ? Comment la scission s'effectue-t-elle en pratique ? Comment le PC s'organise-t-il à ses débuts ? Quels sont alors les liens avec Moscou ?
S'appuyant notamment sur des archives inédites, ce livre est une synthèse de référence qui renouvelle la compréhension de cet événement majeur de notre histoire politique et sociale.
En décembre 2020, le Parti communiste français a fêté ses cent ans, durant lesquels il a été l'outil de lutte de centaines de milliers de femmes et d'hommes pour un monde meilleur.
Cent ans après sa création, il est un élément constitutif du patrimoine national politique, culturel, mais aussi graphique. Un élément fondateur de l'ADN français protestataire, social et révolutionnaire.
Pour commémorer son centenaire, le PCF, qui a collé tant d'affiches sur tant de luttes en cent ans, a voulu projeter vers l'avenir cette culture graphique révolutionnaire en sollicitant des artistes engagés ou rebelles de toutes générations et de toutes cultures. Quels espoirs porter pour ce nouveau siècle ? Quelles luttes mener ? Quel après construire, pour quelle société ?
De collectifs historiques d'affichistes engagés tels que Grapus aux artistes contemporains de la BD et de la SF, des dessinateurs de presse aux graffeurs urbains, près de cent artistes répondent en un cocktail d'images révolutionnaires d'aujourd'hui, pour demain.
Les partis sont un des piliers de la démocratie représentative et un objet central de la science politique qui en étudie les recompositions permanentes.
L'ouvrage propose un abécédaire qui s'attache à la fois aux notions de la science politique et aux mots des acteurs partisans ou politiques. Il présente les concepts les plus essentiels et récents de l'analyse des partis mais aussi le vocabulaire indigène propre aux organisations politiques.