Quatrième de couverture - Où mettre les capitales dans un nom d'organisme ?
- Les sigles ont-ils besoin de points ?
- Madame, mademoiselle, monsieur : quand peut-on les abréger ?
- Chiffres arabes, chiffres romains, nombres en toutes lettres : dans quel contexte ?
- Quelle est la différence entre deuxième et second ?
- À quoi servent les petites capitales ?
- Comment présenter une bibliographie ?
Vous qui devez rédiger ou corriger, saisir ou « préparer» un. texte, vous vous posez souvent ces questions... et bien d'autres aussi délicates. Grâce à une formule d'utilisation simple, par entrées alphabétiques avec un index à plusieurs niveaux, ce lexique vous aidera à y répondre.
Ce beau livre présente une sélection de quatre-vingt-dix projets de théâtres qui n'ont pas pu être réalisés, de l'Antiquité à nos jours.
Tout au long de l'histoire, en marge de la construction des lieux théâtraux, les architectes ont rêvé à des théâtres utopiques et idéaux, sous la forme de dessins, maquettes ou textes. Ces « projets de papier » forment une sorte d'historie parallèle de l'architecture théâtrale, qui témoigne d'une fascination pour ces lieux, mais surtout d'une inépuisable encyclopédie d'idées, particulièrement stimulante : on ne peut pas rester insensible à l'incroyable diversité des formes imaginées, à l'audace des expérimentations techniques, à la variété d'expressions plastiques et graphiques des projets, aux organisations sociales qu'ils suggèrent.
Le parcours iconographique est structuré en périodes et géographies, enrichi par des textes détaillés qui précisent les contextes. Il s'agit à partir de ces projets d'architecture et de théâtre, de partager des réflexions sur les formes et les conditions de l'utopie, d'hier à aujourd'hui.
Dès l'Antiquité les architectes définissent un modèle de théâtre idéal synthétisant les connaissances et techniques de l'époque. À la Révolution, les concepteurs inventent de nouvelles formes monumentales consacrées aux festivités de la République. Le 19e siècle industrieux est quant à lui un moment de rapprochement entre l'architecture du théâtre et les idéaux naissants d'oeuvre d'art totale. Le 20e siècle et les révolutions scéniques voient éclore une profusion de projets utopiques : les avant-gardes expressionnistes font du théâtre le lieu de la fusion de l'homme, de l'art et de la nature ; les constructivistes composent des théâtres comme des organismes ; les futuristes et le Bauhaus pensent les théâtres du futur comme des machines ; dans l'après Seconde Guerre mondiale et jusqu'au début des années 80, standardisation, dissolution, itinérance, et mobilité sont les nouvelles thématiques qui domineront les utopies et contre-utopies. Plus récemment, le genre connaît une nouvelle tendance par des projets d'espaces scéniques immersifs, reposant sur les technologies numériques.
Dans la lignée de Carnets de croquis et réalisations publié en 2010, cet ouvrage offre un panorama sur l'activité "spectacle" de la compagnie de François Delaroziere - La Machine - et sur ses nouvelles réalisations. Un voyage au coeur des villes et territoires traversés lors des spectacles, un voyage dans un univers créatif.
Jalâloddîn rûmî (1207-1273) est l'un des plus grands poètes de l'iran classique.
Dans l'expérience spirituelle des manifestations du réel et de l'absolu, il fonde une parole entièrement vouée à célébrer l'unité indicible. l'effusion poétique a sa source dans l'épreuve de la séparation et de la perte éprouvée dans la relation d'amour. la religion légalitaire se transmue dès lors en une religion purement intérieure, où coïncident amour profane et amour sacré. dans ces ghazals, tirés du diwân consacré à la célébration d'un soleil du réel où l'unité divine s'épiphanise en la figure sensible de l'aimé, rûmî crée un univers de langage.
Le monde des mots tournoie autour de l'axe du silence, le poème multiplie les faces du dieu révélé pour mieux rendre sensible la présence d'un secret où s'épuise la douleur d'aimer : secret d'une absence irrémédiable, d'une séparation d'avec l'aimé que seule la parole poétique peut tenter de combler, par l'excès de sa liberté. rûmî est, par excellence, le poète des théophanies, il fait du poème un lieu de manifestation pour la beauté suressentielle de l'aimé, il sauve la beauté du monde en y lisant les signes pluriels d'un réel où pourtant l'univers se défait.
Sentiment mystique et poésie amoureuse ne font qu'un dans cette expérience de la splendeur et de la déréliction. christian jambet.
de l'antiquité à l'époque contemporaine, des romains aux voyageurs arabes puis européens, voici une histoire complète de l'exploration du sahara que jean-marc durou, guide saharien devenu photographe, nous raconte de manière aussi vivante que documentée.
amateur d'histoire ou passionné du grand désert, le lecteur trouvera au fil des pages de cet ouvrage l'histoire des chars des garamantes, l'épopée de barth sillonnant des années durant un espace qu'il finira par cartographier, les grandes reconnaissances effectuées par les compagnies méharistes et le récit de la découverte des peintures rupestres qui font du sahara le plus grand musée à ciel
ouvert du monde.
l'immensité de dunes, de massifs montagneux et de plateaux pierreux fut aussi l'espace de tous les rêves : certains l'imaginèrent riche de mines d'or en son centre, d'autres s'évertuèrent à y trouver tombouctou, ville embellie à mesure que se succédaient les échecs pour l'atteindre. l'infinie mer de sable nourrit aussi les délires : construire un chemin de fer traversant le vide, imaginer que s'étendit là une mer, réceptacle d'infinies richesses.
mungo park, rené caillié, saint-exupéry ou théodore monod, tous ceux qui l'ont approché ont finalement dédié leur vie au sahara. ignoré, craint, parcouru, découvert, exploité... le sahara reste le lieu des plus grandes solitudes, l'endroit du monde où le géologique rejoint le mystique, où chacun de nous, dans un espace vide et démesuré, peut se trouver seul au monde.
Paysages Intérieurs est un récit, celui d'une aventure, celle de Philippe Genty où souvenirs, carnets de voyages, notes de travail, hypothèses théoriques et rêveries se mêlent aux photographies de presque cinquante ans de création, et lèvent le voile sur ce grand artiste qui n'a jamais cessé de se métamorphoser.
Au cap, plus que nulle part ailleurs, on touche la précarité de notre habitat dans le monde.
Le cap est une " solitude " à perte de vue, sans maison. " mille hommes n'auraient pas réussi à rompre cette solitude ; ils se seraient perdus dans ce vaste paysage comme les traces de leurs pas dans le sable. " l'homme a du mal à laisser une " trace " de son passage : sur le plateau, le vent les efface ; et, sur la grève, les vagues, à la marée montante. le cap est à la fois l'origine et la fin des terres.
Là, plus que dans ce qu'on appelle conventionnellement l'ouest, on est à la " frontière ". là, on fait l'expérience des limites. là, on est confronté à la réalité, dans sa sauvage nudité - dans son étrangeté, dans sa radicale altérité. qui se tient sur cette frontière a tout le continent à la fois derrière et devant lui. nulle part, dans la géographie imaginaire de thoreau, on ne fait plus cap à l'ouest.
Marcher, c'est toujours marcher vers l'ouest. l'ouest est le seul point cardinal de l'amérique. là, littéralement, se lève son soleil.
Je suis à la fois religieux, poète peul, traditionaliste, initié aux sciences secrètes peule et bambara, linguiste, ethnologue, sociologue, théologien, mystique musulman, arithmologie et arithmosophe.
J'aime rire et faire rire. sous cet angle, je ne suis pas loin des comédiens. je suis conteur. adages, conseils, quatrains mystiques, fables didactiques, documents originaux (le superbe arbre généalogique d'el hadj omar dessiné par amadou hampâté bâ lui-même), manuscrits, répliques savoureuses prononcées au cours d'entretiens ou de causeries. se mêlent ici aux photographies de philippe dupuich, parti en 1998, sur les traces damkoullel, l'enfant peul.
Orchestré en quatre parties dont les titres (je suis, je n'ai jamais cessé d'être un enfant, a l'école du caméléon et vous avez dit hampâté bâ le sage ?. vous voulez rire) sont autant de clefs, le livre invite à rencontrer ou à retrouver un homme riche, multiple et toujours surprenant, à revisiter grâce aux photographies les lieux qui l'ont vu naître et grandir, et à fréquenter une véritable école du bonheur.
Quand Heine explique aux frivoles et insouciants - et quelque peu ignares- Français, imbus de leur supériorité intellectuelle qu'en Allemagne il se passe quelque chose ; et que ce quelque chose est une philosophie incarnant un esprit religieux profondément enraciné dans le génie allemand que Luther a réveillé ; et que ce développement de la pensée est en train de se transformer en action car le rationnel devient réel (Heine a un peu suivi les cours de Hegel et il comprenait vite), et que cette action risque de tout bousculer...il faut écouter Heine et la relire. C'est la plus alerte introduction à la philosophie qui soit.
"La cigale et la fourmi", "Le corbeau et le renard" mais aussi "Le coq et la perle", "Le petit poisson et le pêcheur", "Le loup et l'agneau" constituent avec cinquante-cinq autres fables, pittoresques et drôles, un recueil qui se situe à la frontière de la comédie animalière et du conte philosophique.
D'après le spectacle de Robert Wilson à la Comédie-Française
consacrer trois ans de notre vie à marcher au coeur de l'afrique, sans assistance et sans sponsors, sans prendre de moyens de transport : c'est la pari que nous avons tenu.
pour aborder l'afrique différemment. lui rendre la parole, la comprendre et l'aimer. pour cela, partager la condition de ceux qui nous recevaient chez eux, le temps d'un soir et d'un échange, avant que nous reprenions la route. au programme : la traversée de l'afrique du sud, du lesotho, du mozambique, du malawi, de la tanzanie, du kenya, de l'ethiopie, du soudan, de l'egypte et d'israël : 14 000 kilomètres à pied, sans interruption de parcours, sans rentrer en france.
une marche du cap de bonne-espérance au lac de tibériade en passant par le drakensberg, le zambèze, le kilimanjaro, les terres massaïs, la mer de jade, la vallée de l'omo, le batn el-hagar. m'afrique a été bonne avec nous. aujourd'hui, tous ces efforts et ces épreuves - maladies, peurs, incertitudes, manque d'hygiène et d'intimité, fatigue - s'effacent au profit de notre moisson de rencontres, mosaïque de visages et de témoignages.
le récit de notre périple étant paru aux éditions robert laffont, sous les titres africa trek i (2004) et africa trek ii (2005), nous espérons dans cet album - empreint de durée, d'espace, de lenteur, d'africanité - faire aimer l'afrique et rendre à nos hôtes le témoignage de notre reconnaissance.
Scénographes en France est le premier ouvrage publié qui met en lumière ces discrets acteurs de l'ombre, ceux qui conçoivent l'espace propice à la représentation. Cet ouvrage, introduit par une préface qui situe l'apparition de ce mot et son évolution jusqu'à nos jours, est ensuite organisé comme un annuaire divisé par décade. Il répertorie 52 scénographes majeurs, avec plus de 150 documents iconographiques puis 162 scénographes avec une courte biographie.
Seigneur (dissimulé) de Florence, Laurent de Médicis (1449-1492) fut surnommé de son vivant le Magnifique, tant il était un mécène généreux, protecteur des artistes (dont Verrocchio, Pollaiolo, Botticelli, San Gallo) et des lettrés (Ficin, Politien, Pulci et d'autres), propriétaire d'une importante bibliothèque, fondateur de l'université de Pise, parraineur de plusieurs expéditions d'humanistes en quête de manuscrits antiques, et l'un des premiers inventeurs d'une politique culturelle à son service et à celui de l'Etat.
Il est un cas exceptionnel d'homme d'Etat écrivain : non pas d'occasion, mais " de profession ", car il n'a jamais cessé d'écrire en prose comme en vers, depuis sa jeunesse jusqu'à sa mort.
Ce recueil de ses poèmes, première édition en français, rassemble plus de 150 pièces sur le thème quasi unique de l'amour. D'abord " physique ", cet Amour S'idéalise, sous l'influence des théories platoniciennes de Marsile Ficin, et devient, par-delà le voile du langage amoureux, aspiration à l'union mystique avec le divin.
en un bouquet d'anecdotes, bernard faivre d'arcier relate la mémoire qu'il a gardée du festival, d'abord comme spectateur puis surtout en tant que directeur, à deux reprises.
récent énarque, féru de théâtre, il devient en effet à 35 ans le plus jeune directeur du festival, entre 1980 et 1984, et retrouvera cette fonction entre 1993 et 2003. ce capitaine au long cours sillonne ses souvenirs et réveille les émotions vécues aux côtés d'artistes de la scène, de techniciens et de bénévoles toujours sur le pont, de publics parfois houleux, souvent embarqués, toujours renouvelés, dans ce festival international de théâtre à avignon.