Avec J'Écris en hiéroglyphes, entrez dans l'univers de l'Égypte ancienne, une des civilisations les plus complexes et les plus fascinantes qui soit ! Le système hiéroglyphique a fasciné toutes les générations sans succès jusqu'à Jean-François Champollion.
Découvrez l'histoire de cette écriture et surtout comment la comprendre. Avancez pas à pas au coeur de la pyramide, et déchiffrez, grâce au livre, les exemples choisis dans les collections du musée du Louvre. Cette plongée dans le département des antiquités égyptiennes de l'un des plus beaux musées du monde vous ouvre les portes de l'histoire de l'Égypte, de sa philosophie et sa mythologie, intimement liées à l'écriture
Un panorama inédit, de A à Z, de l'oeuvre de 300 artistes modernes et contemporains, nés ou installés sur le continent africain.
Ces dernières années, la scène artistique africaine, en plein essor, a attiré l'attention du monde entier avec un nombre croissant d'expositions internationales et une présence conséquente sur le marché mondial de l'art.
Voici, pour la première fois, le panorama le plus complet à ce jour de l'oeuvre de 300 artistes modernes et contemporains, nés ou installés en Afrique. Réalisé en collaboration avec un panel d'experts, ce volume s'appuie sur le succès du best-seller 400 Femmes artistes pour écrire une version plus exhaustive et diversifiée de l'histoire de l'art.
« Voyez-vous quelque chose, monsieur Carter ?
- Oui, des merveilles ! ».
Visite guidée.
Salle 1 - À l'aube de la civilisation égyptienne.
Salle 2 - Pharaons magnifiques, reines d'exception.
Salle 3 - Les dieux, les vivants et les morts.
Salle 4 - L'Égypte, telle qu'en elle-même.
Grâce à cette exposition consacrée à l'art égyptien, découvrez 70 oeuvres, temples, fresques, sculptures, mobilier, sépultures...tout un art qui, de ses premières manifestations jusqu'aux formes les plus abouties, a servi fidèlement ses dieux, ses pharaons et ses reines, qu'ils soient tombés dans l'oubli ou qu'ils aient marqué
La culture olmèque et les civilisations qui, géographiquement et culturellement, lui étaient proches, sont restées méconnues jusqu'à la deuxième moitié du XIX? siècle et le sont encore souvent aujourd'hui du grand public. Apportant des clefs de compréhension essentielles, les textes et les cartes de l'ouvrage mettent particulièrement en lumière les divers sites archéologiques liés à ces remarquables civilisations dont « La Venta », « El Tajín » et « Tamtoc ». Ils apportent également des analyses sur des cultures d'une profonde sensibilité artistique qui ont joué un rôle éminent dans l'histoire du Mexique et de sa région. Durant trois millénaires, les grandes sociétés mésoaméricaines entretinrent entre elles des relations à l'origine d'oeuvres sculpturales, de systèmes d'écritures, de rituels, etc. En témoigne la mise en place d'une pensée et de canons mésoaméricains (économiques, sociaux, politiques, intellectuels et artistiques) qui perdurèrent jusqu'à la conquête espagnole.
Ce catalogue d'exposition reproduit plus d'une centaine de pièces, dont beaucoup encore jamais exposées en dehors du Mexique. Tout à la fois un outil de connaissance et un « beau livre », il s'adresse aussi bien aux passionnés qu'au grand public.
Sous la direction scientifique de Dominique Michelet, archéologue mésoaméricaniste et directeur de recherche au CNRS, les textes de spécialistes aident ainsi à mieux comprendre l'immense diversité du monde précolombien du golfe du Mexique.
Le continent africain est le second plus grand au monde après l'Asie et sa surface est à peu près trois fois celle de l'Europe. Il compte environ un milliard d'habitants, parlant plus de 2000 langues et dialectes locaux différents. Les échanges commerciaux entre l'Europe et l'Afrique se sont inensifiées au XVe siècle. Plus tard, les colonisateurs ont développés des infrastructures afin d'agrandir leur puissance économique. Selon eux, l'Afrique était un continent sans passé historique qu'il fallait découvrir et civiliser.
Les objets que vous allez découvrir dans ce livre datent de différentes époques et sont classés par régions géographiques présentées d'ouest en est. Ce classement est conforme au concept "d'Afrique noire". Les zones situées sous le désert du Sahara sont rassemblés sous ce terme comme un seul et même espace homogène.
Un superbe livre à découvrir pour tous les afficionados de la culture africaine.
« Les peintures de la voix ». Cette expression que Voltaire appliquait à toutes les formes d'écriture, est parfaitement adaptée aux anciens manuscrits mexicains où l'image a une place prépondérante.
Ce recueil qui s'apparente à un guide à contenu didactique, s'attache à décrire et à analyser d'une manière générale les codex mexicains (aztèques et mixtèques) et à montrer quelle fut leur originalité. Il souligne aussi leur valeur documentaire et esthétique. Ils constituent des sources privilégiées pour la connaissance des cultures anciennes du Mexique et reflètent des éléments fondamentaux d'un monde qui a brutalement disparu.
Il s'agit de familiariser le lecteur avec un monde ignoré et de lui proposer un premier contact, une sorte de parcours initiatique sans difficulté majeure, tout au long duquel il trouvera une riche iconographie et quelques explications élémentaires sur l'histoire et sur la signification de ces manuscrits.
Le foisonnement des images, le mystère qu'elles recèlent dans les rares codex antérieurs à la conquête et ensuite dans leur évolution postérieure, proposent aux lecteurs la surprise d'un choc exotique.
Une vision impressionniste des grands temples d'Angkor, dont les jeux de lumière rendent aux couleurs des pierres et de la végétation un éclat inédit, reflètant d'autant mieux l'éternelle fascination qu'a exercée Angkor sur tous les visiteurs.
Les émirs mérinides partagèrent avec leurs prédécesseurs le même amour pour les beaux bâtiments. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, ils choisirent Fès comme nouvelle capitale. Par sa dimension spirituelle et intellectuelle, la vieille cité les avait aidés à renforcer leur pouvoir et leur avait apporté du prestige. En moins d'un siècle, entre 1276 et 1358, elle s'agrandit d'une nouvelle ville palatine et elle se para de nombreuses mosquées, écoles coraniques, palais et demeures. L'art mérinide du XIVe siècle y déploie encore aujourd'hui toutes ses beautés et laisse admirer l'harmonie de ses lignes et de ses espaces, la luxuriance et le raffinement de ses décors, l'invention harmonieuse et mélodique de ses ornements, n'ayant ainsi rien à envier aux créations contemporaines des palais de l'Alhambra et du Generalife voulues par les souverains nasrides à Grenade.
L'Escalier de cristal, un magasin de grande renommée qui, du Palais- Royal à l'Opéra, s'est maintenu de l'Empire jusqu'à 1923. Il s'inscrit dans une histoire familiale, dont l'un des auteurs de ce livre est l'héritier.
L'histoire commence par l'entrée en scène de Mme Désarnaud. En assemblant de façon originale et spectaculaire le cristal taillé et le bronze doré, elle acquiert rapidement une grande renommée. Durant le Premier Empire, elle fait installer un escalier surprenant et féérique dont le nom seul ne pouvait qu'exciter la curiosité du public et des chroniqueurs. Sous la monarchie de Juillet, Émile Pannier reprend le magasin avec brio. Ses deux fils, Georges et Henry, dotés d'une solide formation, deviennent des hommes de goût. Captateurs et créateurs de modes, ils parviennent à maintenir, dans le domaine de la décoration, une tradition de haute qualité, en essayant parallèlement de s'adapter aux modes du jour.
Notre ouvrage permettra, nous l'espérons, de faire mieux connaître l'histoire du commerce du luxe, et plus largement celle de la bourgeoisie, de son ascension, de ses conduites, de ses pratiques et de ses goûts.
La grande monographie sur l'Océanie, par un collectif d'auteurs : Nicholas THOMAS, Peter BRUNT, Anne SALMOND, Emmanuel KASARHEROU, Sean MALLON. Cet ouvrage rassemble les dernières études en date réalisées par les plus grands experts du domaine et illustre cet éventail éblouissant englobant de nombreux objets issus de cette région et présente une nouvelle compréhension de l'art d'Océanie, illustrée par des images de nombreuses oeuvres jamais publiées auparavant
L'étude de la culture artistique andalouse permet de retracer une grande partie de l'histoire de la Méditerranée et de l'Occident européen. Carrefour de civilisations, lieu d'échange, d'influences opposées et complémentaires, l'Andalousie a aussi su forger et exporter des caractères qui lui sont propres.
Longtemps principale province de l'Empire romain, le territoire andalou fut partagé, au Moyen Âge, entre Wisigoths et Byzantins. A l'époque moderne, la Renaissance impériale fit éclore un véritable printemps italianisant dans le sud de l'Espagne. Et sous Charles Quint, Grenade et Séville devinrent des villes privilégiées. La Contre-Réforme ne réussit pas à mettre un frein au dynamisme du XVIe siècle et le baroque andalou adapta la culture au rituel religieux.
Cette créativité s'est maintenue durant les XIXe et XXe siècles, culminant avec l'Exposition universelle de 1992 à Séville. Ainsi, malgré les vicissitudes de l'histoire, la culture andalouse est-elle parvenue à conserver un patrimoine incroyablement riche et varié. Par de nombreux aspects, son héritage exceptionnel se révèle absolument unique dans l'Occident européen.
Entrer dans l'arène, affronter la toile, c'est combattre, tant il est vrai que la création a partie liée avec la mort... Barcelo, Botero, Dalí, Gustave Doré, Goya, Manet, Masson, Picasso, Solana, Viallat, Zuloaga, tous ont exploré leur fascination pour la corrida et les valeurs qu'elle partage avec l'art authentique. Alors même qu'un Picasso confesse son impuissance à transposer le spectacle sur la toile, au risque pour certains de sombrer dans l'espagnolade, la couleur locale ou le kitsch, nombreux sont les artistes à s'y aventurer. De la radicalité des eaux-fortes de Goya aux formes immémoriales des couvercles en métal de Viallat, dramaturgie, érotisme, violence, sacrifice, sacralité, intemporalité sont convoqués dans une inlassable remise en jeu du métier.Aucune étude ne s'est encore proposée d'envisager sur un temps long les échanges féconds entre art et tauromachie, ni d'en interroger les principaux enjeux. Pourquoi les artistes s'acharnent-ils à peindre la corrida, avec quelle passion, sur quelles terres secrètes ? Interrogations d'autant plus vives qu'elles se posent à une époque où la culture taurine divise les aficionados et leurs adversaires, en France et jusqu'en Espagne, où les uns demandent à la loi d'abroger cette pratique décrétée cruelle et barbare, quand les autres aspirent à en obtenir le classement au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.
Variant les lectures, à la fois iconographique, historique et poétique, ce livre pionnier perce à jour l'acharnement des artistes à fondre la tauromachie dans leur pratique. Ozvan Bottois analyse la représentation de la corrida en soi - le toro, le torero, la corrida et son rituel -, mais également la façon dont elle s'articule avec les différents contextes culturels, identitaires et politiques. Il étudie aussi le mythe et la poétique de l'arène, dégageant ainsi la portée universelle que les artistes assignent au choc du taureau et de l'homme sous le regard de la foule, véritable choeur antique. Un même désir anime artistes et toreros, celui du duende, cette grâce ou cette confirmation que la corrida peut être affaire de peinture, un art dans l'art, une nécessité dans la création.
La Libye antique réunit deux régions qu'éloignent les rives désolées de la Grande Syrte et qu'opposent le climat, la géographie et l'histoire : la Cyrénaïque, à l'est, au relief tourmenté, îlot fertile parmi les espaces désertiques ; la Tripolitaine, à l'ouest, plate et sablonneuse, souvent aride.
La première, colonie de Théra (Santorin), reste en contact étroit avec la Crète et la Grèce, tandis que la seconde se développe à partir des comptoirs commerciaux de Carthage. L'unification politique, due à Rome, l'unité spirituelle, réalisée par le christianisme puis par l'islam, ne supprimeront jamais cette dualité, encore perceptible aujourd'hui. Un égal rayonnement, toutefois, les unit, au long des treize siècles séparant la colonisation grecque (640 av.
J.-C.) de la conquête arabe (642-698 apr. J.-C). En dépit des séismes, des invasions et des conquêtes, des guerres intestines et des insurrections sanglantes, telle celle des juifs, réprimée par Trajan au 11e siècle, les foyers restent immuables, sur une étroite et lumineuse bande côtière, livrant aux regards et au rêve des vues incomparables : terrasse de Cyrène, vouée à Apollon ; Sabratha la punique, romaine et byzantine ; théâtre maritime d'Apollonia, ou celui, emphatique, de Leptis, aux marbres polychromes tranchant sur le bleu de la mer ; douceur mélancolique des églises d'El Latrum (Érythron) et d'Apollonia...
L'opulence est la marque de cette Afrique qui donnera à Rome l'un de ses plus grands souverains, Septime Sévère. La fécondité des terres en Cyrénaïque, fertrlés en fruits comme en céréales, propices à l'élevage des chevaux (les attelages d'Archésilas, victorieux à Delphes, furent chantés par Pindare) ; la culture du silphion, plante médicinale. négociée à prix d'or ; mais aussi le commerce en Méditerranée et le contrôle des routes caravanières par Cyrène et Leptis en rendent suffisamment compte.
Cette munificence autorise, dès l'époque grecque classique, l'essor d'un urbanisme impressionnant qui ne cessera de s'amplifier lors des vastes pro-grammes d'expansion et de restauration menés à bien sous Ptolémée, Auguste, Hadrien ou Septime. La floraison des mosaïques, romaines à la villa Silin, chrétiennes et imprégnées de thèmes païens dans l'église de Gasr et Libia, exprime pareille richesse. Mais la sublime beauté de la statuaire grecque, hellénistique et romaine, dont les photographies de Gilles Mermet font jaillir lumière et relief, sont le point culminant du livre, animant d'un mouvement cyclique, sur fond noir, " la beauté qui déplace les lignes ".
Sans visage pourtant, ou d'un geste le dévoilant à peine, les bustes funéraires de la nécropole de Cyrène, uniques dans la statuaire antique, inclassables et sans date, rappellent que l'exubérance vitale se fond aux ombres de la mort.
De grands événements culturels - expositions, concerts, journées annuelles du Patrimoine - drainent les férus d´art et de musique. Cet engouement stimula l´auteur à rappeler le rayonnement artistique de la Belgique du haut Moyen Âge à nos jours. Ce « fil d´Ariane » se propose de guider le lecteur dans le labyrinthe chronologique des périodes, des influences et des styles des arts plastiques (arts à trois dimensions) et des arts phoniques limités à la musique (art de la durée). Ce beau livre servira d´outil par sa bibliographie et son lexique. Pour chacun des chapitres, le contexte géopolitique recrée le climat d´une époque avec ses différents acteurs : gouvernants et mécènes, artistes et compositeurs.
Dans le cadre de la Saison Africa2020, The Power of My Hands présente les oeuvres de seize artistes femmes issues de plusieurs pays africains anglophones et lusophones ou de la diaspora. A partir de leur propre histoire, ces artistes abordent les questions sociales qui déterminent la condition féminine. Aux essais inédits de Suzana Sousa, Odile Burluraux, Julie Crenn et Zethu Matebeni succèdent des entretiens réalisés avec chaque artiste.
Mêlant récits de traumatismes et espoirs, cet ouvrage témoigne de leurs expériences de vie et engagements personnels en tant qu'artistes femmes africaines. Libératrices, leurs paroles comme leurs oeuvres font écho aux enjeux contemporains de genre et de sexualité et tendent à déconstruire un monde de l'art encore trop centré sur l'Occident comme norme et comme modèle. Catalogue bilingue français-anglais Bilingual French and English catalogue
Un panorama de tous les imaginaires inspirés par la culture celte : de la fartasy au heavy metal en passant par l'art ou les jeux, et sans oublier des articles historiques et des points culturels spécifiques, une véritable bible pour les fans de celtisme
The collection " Des jeux, de l'art, une histoire ! "invites children and adults to discover artistic periods by following the stories of great characters.
These books, in a nomadic format, offer fun and creative activities that allow children to project themselves into the lives of these heroes and take them on a journey of discovery of emblematic works of art of the period approached with keys to learning and understanding.
Depuis les premières explorations de James Cook ou de Jean-François de La Pérouse, l'île n'a pas cessé de nourrir l'imaginaire collectif occidental : elle reste la terre de tous les fantasmes et des récits les plus étranges. Comment a-t-on pu ériger plus de huit cents Moaï sur un territoire si réduit et si peu peuplé ? D'où viennent les premiers habitants ? Quelle est l'origine de leurs représentations sculptées et symboliques ? Quel bouleversement a transformé l'environnement de l'île en si peu de temps ? Comment peut-on vivre aujourd'hui dans une situation d'insularité si extrême ?
L'art laténien du nord-ouest de la France, généralement conservé sur des supports céramiques, est très riche. L'estampage au poinçon est la technique la plus employée entre le Ve et le IIe s. av. n. è.: le nombre de décors connus dépasse le millier. Elle caractérise un style régional qui s'insère néanmoins dans les grands courants de l'art laténien à l'échelle de l'Europe. Cet ouvrage issu d'une thèse de doctorat constitue un nouveau bilan sur le corpus, sa chronologie, ses caractéristiques stylistiques et son contexte social. L'analyse et la typologie des éléments décoratifs, étudiés à l'échelle du motif, du thème et du vase, sont croisées avec les dernières avancées sur la chronologie des formes et remises en contexte grâce aux données sur les principaux habitats du second âge du Fer. Elles sont interprétées au l'aune de l'ensemble du travail de thèse concernant toute l'Europe occidentale, et recueillies dans un catalogue de plus de 100 planches. Considérant l'art et les pratiques esthétiques comme une composante imbriquée dans les sociétés qui les produisent, l'ouvrage permet d'apporter un éclairage nouveau, à travers leur étude, sur les évolutions perceptibles dans le domaine de l'habitat, du funéraire, des productions artisanales au second âge du Fer.
Les We vivent dans les forêts de la frontière occidentale de la Côte d'Ivoire. Leur nom signifie « les hommes qui pardonnent facilement ». Dans la vie sociale de ce peuple, la cellule familiale joue un rôle important. Chaque famille est conduite par un patriarche, révéré pour sa sagesse et sa richesse, à qui incombe de superviser la vie du clan. Il organise les mariages, règle les conflits et influence la vie religieuse.
Longtemps désignés sous d'autres appellations (Guere, Wobe, Kran), les We vivent de part et d'autre de la frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire - et sont de ce fait considérés, dans les deux pays, comme une population « périphérique ». Il s'agit d'une civilisation de masques, aux antipodes d'autres sociétés qui en sont dépourvues (tels les Ashanti, au Ghana).
Leurs masques, pourtant, par leur hardiesse plastique, furent parmi les premiers à subjuguer les artistes cubistes en Occident. Kahnweiler, le célèbre marchand d'art de Picasso, racontait que l'artiste possédait un masque wobe et que c'est justement son étude qui poussa Picasso vers des évolutions si innovantes.
Insolites, exubérants, fantasmagoriques, leurs masques surprirent par leur diversité et leur éblouissante inventivité formelle. Ils ont également influencé les oeuvres de peuples voisins. Au point que leur art, loin d'être isolé, à l'écart, perdu dans la forêt, apparaît comme une clé de voûte, un pivot - si l'on cesse de croire que la création obéit aux découpages coloniaux.
Avec ce constat majeur : il s'agit bien d'une civilisation de masques, tant ils sont abondants dans chaque village. Régissant tous les domaines (juridique, mystique, agricole), ils participent aux multiples phases de la vie. Cet art évolutif, mobile, implique une différence capitale par rapport aux créations d'autres peuples, chez lesquels la morphologie détermine aisément le sens, la portée, le type de cérémonies : chez les We, la forme ne permet jamais vraiment d'inscrire l'oeuvre dans une catégorie.
Engager l'étude des coupoles, voûtes et plafonds peints de l'empire romain est une entreprise qui nous conduit depuis la Grande-Bretagne actuelle jusqu'aux confins de l'antique Mésopotamie, en passant par les pays de l'Europe de l'Est, sans oublier l'Afrique du Nord, jusqu'en Libye et en Égypte. Plus de quatre cents décors sont étudiés, photographiés, dont certains ont disparu, détruits ou volés. Sur les deux cent soixante-douze sites dont proviennent ces peintures, soixante sont issues de la Gaule, donc, presque un quart des sites illustrés avec une mise en perspective de la Gaule dans l'espace du monde romain.
Nous tentons de classer ces peintures qui au commencement imitent les caissons de bois ou de pierre qui les ont précédés, puis les draperies, avant d'inventer des schémas décoratifs très variés, proches de certains pavements de mosaïques. Les jonchées de fleurs sont abondantes évidemment dans les tombes dont elles rappellent la fête des roses annuelle consacrée aux défunts. Un empereur comme Néron y ajoutera de l'or sur les voûtes de son palais justement appelé la Domus Aurea qui inspirera les peintres de la Renaissance lorsqu'elle sera alors découverte. Le lien entre le passé et le présent peut se lire à travers cette enquête.