terres cuites de nok, bronzes d'igbo-ukwu, d'ifé, de bénin et bâtons cultuels yorouba au nigeria ; masques-cimiers bamana du mali ou baga de guinée ; statues sénoufo ou baoulé et masques de guerre wé ou de course dan de côte d'ivoire ; masques zoomorphes gurunsi du burkina faso ; reliquaires mahongwé du gabon.
cette approche de la sculpture en afrique noire rassemble et commente une vingtaine de représentations emblématiques d'un art presque toujours de nature religieuse, trait d'union entre le monde tangible et l'au-delà, voué à assurer à l'homme l'aide de forces invisibles dans un environnement hostile. chaque ethnie se représentant ce trait d'union à sa façon, selon ses mythes et ses croyances, l'art africain doit son extrême richesse à cette diversité même.
Ce livre retrace l'itinéraire africain d'un artiste hors du commun.
Etapes marquantes d'un périple entamé il y a un quart de siècle ; le sénégal, où edoardo di muro vécut près de dix ans, où il fonda une famille et où son travail artistique connut ses premières consécrations : le cameroun et le nigeria, qu'il parcourut à plusieurs reprises de long en large ; la côte d'ivoire, où il plongeait avec autant de délectation dans la foule de l'immense marché d'adjamé qu'il aimait partir, seul, débusquer les pachydermes et les fauves du parc de la comoé ; l'ethiopie, enfin, pour laquelle il éprouva un véritable coup de foudre et où il a choisi de s'établir avec les siens.
Les dessins d'edorardo di muro ne se regardent pas comme des oeuvres d'art " ordinaires ". ils s'apprécient grandement aussi pour leur valeur documentaire. on admire le détail architectural des magnifiques maisons " brésiliennes " de lagos ou des solides bâtisses coloniales de douala. on s'attarde sur les feuillages des arbres, omniprésents et rendus avec un souci de la précision obsessionnel. les particularités vestimentaires ne relèvent jamais du hasard ; le motif de tel pagne ou de tel tee-shirt situe précisément le lieu et l'époque du dessin.
Les coiffures, les scarifications et autres marques corporelles identifient quant à elles tel peuple de tel pays.
Sous la plume d'edoardo di muro, l'afrique des villes apparaît ainsi avec la variété des ses formes d'habitat, sa diversité ethnique, ses contrastes sociaux. et aussi avec l'humour et la joie de vivre dont ses habitants, à l'instar du dessinateur italien, ne se départissent jamais.
"Ce troisième guide de la collection « Découverte de la Mauritanie » nous emmène par dunes et par ergs sur des itinéraires dont le nom des étapes à lui seul fait rêver. D'Atar à Néma en passant par Rachid, Tidjikja, Tichitt et Oualata, le voyageur, toujours éclairé par les précisions pratiques et l'information de ce guide, découvrira en effet des sites exceptionnels."
Cet ouvrage se propose de faire découvrir la collection méconnue de peintures éthiopiennes rapportée à Paris par la Mission Dakar-Djibouti.
En 1932, cette mission ethnographique a séjourné durant cinq mois à Gondär, l'ancienne capitale du royaume chrétien d'Ethiopie. Les oeuvres qu'elle a collectées, principalement des XVIIe et XVIIIe siècles, sont publiées intégralement et en couleurs pour la première fois. De nombreuses photographies prises dans les églises éthiopiennes d'aujourd'hui replacent cette collection dans son contexte éthiopien.
Ces peintures invitent à un voyage à travers l'art éthiopien, du XVe jusqu'au début du XXe siècle. Pour s'imprégner de cet univers spécifique, le lecteur est invité à cheminer de l'intime des images de protection, portées à même le corps, jusqu'au monumental des peintures murales des sanctuaires. Ce livre présente l'histoire de cette collecte : comment Marcel Griaule et les membres de la mission ont-ils procédé pour acquérir ces peintures, quels étaient leurs objectifs scientifiques et leurs méthodes de travail ? De quelles façons ont ils été reçus en Ethiopie, par les autorités puis par le clergé de Gondär ? Ce livre propose ainsi des éléments de compréhension sur la formation des collection d'art africain :
"Ce livre-catalogue présente plus de 250 objets issus du monde entier (surtout de l'Afrique noire) qui ont longtemps été rangé dans la catégorie des « arts primitifs ». La qualité des oeuvres présentées, leur diversité, les textes d'accompagnement de signatures célèbres font de cet ouvrage un trésor surprenant. Qu'il s'agisse de la vallée du Sépik en Nouvelle-Guinée, de la forêt gabonaise ou ivoirienne, de l'Amérique des Indiens ou de la Bretagne celte, les points de convergence sont étonnants. - - "
Objets et récits s'éclairent et s'enrichissent réciproquement dans le vaste domaine des gris-gris, des amulettes et des talismans, de tous ces petits objets auxquels tant de gens font appel pour se protéger des difficultés de la vie.
Les récits de voyageurs comme Mungo Park, René Caillié et bien d'autres qui, depuis le XVIIIe siècle, ont parcouru l'Afrique, les montrent en situation, dans les cadres de vie de leur époque que nous sommes bien loin d'imaginer. Il s'agissait d'objets secrets. Comment les portait-on ? Quel secours en attendait-on ? Inversement, tels petits objets mystérieux, tels bijoux, de simples brins de papier, retrouvent un sens qu'ils avaient perdu.
Ils n'étaient pas seulement destinés à " faire beau ", on en espérait une protection efficace dans certaines situations, comme le racontent les voyageurs.
"Cet ouvrage accompagne la quatrième exposition organisée par la Société des Amateurs de l'Art africain intitulée « Sculptures des Trois Volta ». 135 pièces ont été retenues pour présenter dans leurs diversités les sculptures de la région des trois Volta : 12 Bobo, 3 Bwa, 13 Gurunsi, 32 Mossi, 63 Lobi et apparentés, ainsi que des cuillères et des étriers de poulie de métier à tisser de différentes ethnies. Les auteurs présentent dans leur histoire, leur religion, leur organisation politique et sociale, les différentes ethnies de la région des trois Volta et s'efforcent de donner le maximum d'informations sur les objets présentés notamment au plan de leur fonction. - "
"La poterie est pratiquée au Rwanda depuis plus de deux millénaires. Elle est encore utilisée aujourd hui malgré l introduction de récipients en plastique et en métal. L avènement de la métallurgie du fer remonte, elle, au premier millénaire avant Jésus-Christ. Tandis que l étain, le bronze, le laiton et le cuivre furent vraisemblablement introduits au 18e siècle après Jésus-Christ."
"Cet ouvrage propose une relecture de l art africain trop souvent qualifié de ""premier"" ou ""primitif"" qualificatifs qui sous-entendent l idée de peuples immuables et donc d un art figé dans le temps. Les arts africains portent bien au contraire en eux les traces matérielles et formelles de rencontres et d échanges multiples, parfois très anciens, aussi bien avec le monde musulman, l Asie, l Europe mais également au sein du continent. Ainsi, des objets fameux comme les ivoires afro-portugais, la statuaire akan ou baoulé, les gardiens de reliques Kota, les perlages sud-africain ou textiles swahili sont présentés sous ce jour nouveau."
L'art de l'Afrique noire est surtout présent à travers les masques. Ceux-ci étaient portés lors des cérémonies les plus importantes de la vie : initiation, funérailles. Dans cet ouvrage, les masques sont classés non en fonction de leur ethnie d'origine mais en fonction de l'animal qu'il représente (buffle, singe, oiseau, antilope, caïman, éléphant, fauve, etc.). Chaque pièce présentée est soigneusement décrite et son usage est expliqué, constituant une approche très originale et très accessible de l'un des arts les plus appréciés mais souvent très méconnus d'Afrique noire. Plus de 200 photos en couleurs d'objets d'une collection privée exceptionnelle.
Où est le Jiangnan ? Ce n'est ni une ville, ni une région administrative mais c'est un territoire qui par son identité particulière a toujours su être le miroir de ce qu'il y a de plus beau en Chine. Aujourd'hui comme tout au long de son histoire, le Jiangnan est le moteur culturel et économique de la Chine et compte des villes parmi les plus importantes comme Shanghai, Suzhou, Hangzhou, Nanjing. Sous le regard d'artiste, on revit ses voyages au travers de ses aquarelles et dessins frais et vivants et en lisant ses textes poétiques.
Ce beau livre présente des objets en bronze originaires d'Afrique de l'Ouest :
Poids à peser l'or, pendentifs, bagues, colliers, etc. ainsi que quelques objets en or particulièrement rares issus de la collection de Max Itzikovitz, l'un des plus grands collectionneurs mondiaux d'art africain.
L'ouvrage présente plus de 150 photographies en couleurs et un texte introductif sur le commerce de l'or et l'histoire des sociétés concernées : agni, lorhon, gan, ashanti...
La partie historique est enrichie des premières photographies réalisées à la fin du XIXe siècle et au début du XXIe ainsi que de tableaux anciens permettant de mieux comprendre cet art plusieurs fois centenaire.
"Après le fer, le cuivre et le bronze (abordés dans les Arts des métaux en Afrique noire), l auteur aborde l ort et l argent. Une information précise, vérifiée, initie le lecteur au mystère de ces pièces superbes, soutenue par une iconographie variée d une qualité exceptionnelle."
Aujourd'hui la vannerie est un art toujours pratiqué au Rwanda.
Malheureusement, les techniques traditionnelles sont menacées de disparition ; aussi le Musée national du Rwanda déploie-t-il différentes actions pour maintenir et conserver cette tradition. Cet ouvrage, nous l'espérons, devrait permettre au public de mieux connaître la vannerie et donner des réponses quant à sa réalisation.
"Ces recherches en Ethiopie (1956 à 1959) ont marqué une parenthèse dans la carrière de l auteur. Le présent ouvrage montre qu elle n a pas été infructueuse. Les fouilles à Axoum ont notamment révélé un vaste bâtiment administratif contemporain des rois pré-chrétiens puis chrétiens dont elle était la capitale. L ensemble de ces découvertes a permis de préciser la périodisation de l archéologie du nord de l Ethiopie."
"Masques, cannes de divination, bronzes royaux, sabres, marionettes, sièges, serrures, pesons, bracelets, bagues ou pendentifs, l oiseau se décline sur de multiples supports en Afrique. Cet ouvrage richement illustré en couleurs est une merveilleuse cage dans laquelle plus de deux cents oiseaux aux origines géographiques très variées attendent le lecteur..."
"Cet ouvrage est le reflet de la passion de Maine Durieu pour ""l ethnographie et l art africain, ainsi que de son amitié pour les cultures du Burkina Faso. (...) les bronzes gan, qui font l objet du présent ouvrage, traduisent une vaste gamme de représentations telles que les pendentifs, les chevillières, les bracelets, les cloches, les personnages et autres objets à fonction rituelle ou sacrée."" (Mahamoudou Ouedraogo, Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso)."
A son arrivée en Guinée, le voyageur est frappé par le déferlement de couleurs des vêtements arborés par hommes, femmes et enfants de tous âges et de toutes conditions.
Traditionnel ou à la dernière mode, princier ou ordinaire, le vêtement constitue un mode d'expression unique en Afrique de l'Ouest où le prêt-à-porter est peu répandu. Dans cette région, le vêtement est une parure portée avec recherche et prestance. Ainsi, il est de coutume de veiller avec soin au choix des motifs et couleurs de l'étoffe commandée chez la teinturière, qu'elle soit spécialiste de la teinture végétale ou de la teinture chimique.
La vulgarisation des teintures chimiques en Guinée, dans le courant de la première moitié du XXe siècle, a incité les teinturières à mettre leur savoir-faire traditionnel au service de la teinture moderne. D'utilisation beaucoup plus simple et de bonne tenue, la teinture chimique n'a cependant pas détrôné les teintures végétales. Deux d'entre elles, très anciennes, ont su résister aux assauts de la concurrence.
II s'agit de la teinture à l'indigo à dessins réservés blancs ou bleu clair et de celle dite " Forêt Sacrée ", une teinture ocre aux motifs anthracite ou café par impression directe. Si le pouvoir de séduction des teintures végétales a perduré, c'est grâce à la persévérance et à l'esprit d'innovation des teinturières guinéennes qui allient qualité, tradition et nouvelle tendance. Elles insufflent à leur art un dynamisme qui porte au-delà des frontières leurs étoffes, toujours plus belles.
"Les pièces présentées dans ce livre, instruments liés au pouvoir politique ou spirituel ou simples objets du quotidien, témoignent de la place centrale qu'occupe l'animal dans l'imaginaire et les traditions d'Afrique noire. L'extraordinaire richesse du bestiaire africain est renforcée par la grande variété des matériaux employés et par les différents types de représentations, sculptures d'animaux aussi bien qu'objets à structures animalières. Grâce à une présentation des ethnies concernées et de la symbolique des animaux, cet ouvrage offre toutes les clefs pour apprécier pleinement cet art majeur d'Afrique noire."
"Cet ouvrage réunit des pièces exceptionnelles de collectionneurs privés, pour la plupart jamais présentées auparavant, qui témoignent toutes du rôle essentiel du cheval dans les cultures et les sociétés d'Afrique occidentale, du Sahel au golfe de Guinée."