De quoi un musée est-il fait? De ses collections. L'exposition «Toute une histoire! Les collections du musée de l'Armée» nous dévoile une histoire foisonnante, souvent méconnue, parfois inattendue.Ces collections n'ont cessé de se développer:d'une diversité chronologique, géographique et typologique exceptionnelle, elles comptent présentement près de 500000 objets! Elles ont crû, au fil de l'histoire militaire, mondiale et mouvementée, de la France, selon les modes d'acquisition les plus variés:dons, cessions, achats, legs, dations, préemptions, commandes...Installé dans le cadre prestigieux de l'Hôtel des Invalides, chargé de préserver le tombeau de Napoléon Ier, le musée de l'Armée, créé en 1905, travaille aujourd'hui aux collections de demain. Fort de son projet d'extension et de modernisation MINERVE, il mène une ambitieuse politique d'acquisition d'objets, afin de mieux saisir un monde de guerres en constante évolution.Venez à la rencontre de ces collections qui, tout en contrastes mais aussi en dialogues, nous livrent une autre manière de voir notre histoire et notre actualité.
L'Hôtel de la Marine, qui ouvrira ses portes pour la première fois en 2021, sera l'écrin des trésors de la Collection Al Thani, l'une des plus prestigieuses au monde. Grâce à un accord de mécénat exceptionnel entre le Centre des monuments nationaux et la Al Thani Collection Foundation, l'ancien Garde-Meuble royal reprendra ses fonctions séculaires de lieu d'exposition en accueillant les richesses historiques de cette collection unique. L'atelier Tsuyoshi Tane Architects a été choisi pour dessiner les nouveaux espaces d'exposition au sein du monument.
Le catalogue présente cette collection privée, qui réunit un large éventail d'oeuvres provenant de nombreuses civilisations de l'Antiquité à nos jours ; elle n'avait jamais été exposée ainsi aux yeux du grand public. Cet ensemble mettra en lumière une riche diversité d'oeuvres couvrant une période de plus de 5000 ans. Célébrant la force unificatrice de l'art à travers les cultures, l'exposition réunit des pièces maîtresses telles que la tête d'une figure royale d'Egypte ancienne sculptée dans du jaspe rouge (1475-1292 av. J.-C.), une sculpture chinoise en bronze d'un ours assis provenant de la dynastie Han (206 av. J.-C. - 25 apr. J.-C.), un pendentif Maya en forme de masque (200-600 apr. J.-C.), la coupe de jade de l'empereur moghol Jahângîr (1569-1627), ou encore un buste en calcédoine et vermeil de l'empereur Hadrien (Italie du Sud, vers 1240).
Le catalogue d'exposition Formes vivantes invite le lecteur à se plonger dans l'univers fascinant du vivant vu par les artistes, dans un dialogue entre arts et sciences. De la Renaissance jusqu'aux créations les plus récentes, les oeuvres réunies proviennent d'institutions prestigieuses - musées, écoles d'art, universités - de collections d'artistes, de collections privées, de galeries ou ont été créées spécialement pour l'occasion.
Composé de trois sections, l'ouvrage se conçoit comme une déambulation qui suscite un dialogue entre oeuvres patrimoniales, propositions artistiques contemporaines et objets scientifiques, tout en questionnant notre rapport au vivant au fil du temps.
Le titre complète la précédente édition, réalisée à l'occasion de l'exposition éponyme au Musée Adrien Dubouché de Limoges.
Exposition : Cité de la Céramique de Sèvres, d'octobre 2021 à mai 2022.
La collection des Vélins, un ensemble de près de 7000 gouaches et aquarelles représentant fleurs et animaux, est un précieux patrimoine que partagent l'art et la science. La constitution de ce riche ensemble remonte à la période où l'observation et la description s'inscrivent profondément dans les sciences de la nature. De la fin du XVIIe siècle, moment où la collection est rattachée au Jardin royal, jusqu'au milieu du XIXe siècle environ, la production de ces images reste toujours liée à un processus scientifique.
Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, est à l'origine de cette entreprise. Grand collectionneur, passionné de plantes, il entretient, avec l'aide des botanistes Abel Brunyer et Robert Morison, un vaste jardin botanique au château de Blois. Pour compléter le catalogue des plantes rares que ces derniers rédigent, Gaston d'Orléans engage dans le deuxième quart du XVIIe siècle le peintre et graveur Nicolas Robert qui les reproduira d'après le naturel. À sa mort, en 1660, le Prince possède ainsi plusieurs grands portefeuilles in-folio remplis de peintures sur vélin, répertoriant fleurs, plantes rares et oiseaux de ses volières. La série est léguée à Louis XIV et attire l'attention de Colbert, qui convainc le roi de faire continuer la collection.
À la création du Muséum d'histoire naturelle en 1793, la collection est transportée dans le nouvel établissement, qui s'engage à la poursuivre, moyennant quelques évolutions notables, notamment la spécialisation des peintres entre la botanique et la zoologie. La création de la Ménagerie cettte année-là va d'ailleurs favoriser l'illustration de sujets zoologiques variés et exotiques. Les vélins sont plus que jamais de véritables outils au service de la science et la collection connaît une croissance importante : de 5321 pièces en 1809, elle passe à plus de 6000 en 1850. Et ce sont les scientifiques, réunis en assemblée des professeurs, qui décident des sujets à traiter et de l'entrée ou non d'un vélin dans la collection.
Liée aux évolutions des méthodes et de la pensée scientifique, la collection des vélins voit sa production se ralentir à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Elle sera tout de même enrichie jsuqu'en 1905, date à laquelle la production s'arrête, faute de budget ; elle sera remplacée partiellement par la photographie.
Ever since the early 1970s, sculptor Charles Ray's protean practice has yielded some of the most memorable objects and experiences in contemporary art, causing us to confront, as Peter Schjeldahl has written, "elegant, deadpan fabrications that flip wild switches in our minds." In 1987's "Ink Line," for example, he sent a single stream of ink flowing to the middle of a gallery's floor in a slender column; outside the 1993 Whitney Biennial he parked a massive replica of a toy fire engine. His recent work is just as alluring and unsettling: a steel sculpture of a handheld bird, a poster of an ominous pumpkin, an intricate cast aluminum sculpture of a tractor. Charles Ray surveys the work the artist has made in the past dozen years; an interview by Michael Fried and an essay by John Kelsey complement texts written about each work by Ray himself.
Ce catalogue de l'exposition «Guernica» présente l'histoire de l'un des chefs-d'oeuvre majeurs de Pablo Picasso à travers les liens qui unirent le tableau et l'artiste tout au long de sa vie, et la manière dont l'oeuvre a infusé la culture jusqu'à devenir une icône populaire.
Créé en 1937, Guernica synthétise les recherches plastiques menées par Picasso depuis plus de 40 ans. Grâce à la reproduction de plus de 130 oeuvres de l'artiste, cet ouvrage propose une nouvelle lecture des chefs-d'oeuvre qui jalonnent la route de Guernica. Exposée, reproduite partout dans le monde, l'oeuvre fut à la fois un symbole antifranquiste, antifasciste et pacifiste.
Si Guernica est encore aujourd'hui considérée comme une oeuvre d'une rare puissance, c'est aussi grâce aux contextes visuels, politiques et littéraires dans lesquels elle a été exposée : le Pavillon de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de 1937 et l'importance d'hommes relais tels Michel Leiris ou Paul Éluard. Enfin, le catalogue présentera une dizaine d'oeuvres et témoignages d'artistes contemporains directement inspirés par Guernica.
La Collection Pinault fait événement en ouvrant, dans la Bourse de Commerce de Paris, un musée d'art contemporain. Pour transformer ce lieu historique situé au coeur de la capitale, François Pinault s'est adressé, comme il l'avait déjà fait à Venise, à Tadao Ando. Tissant un dialogue entre passé et présent, l'architecte japonais transfigure un des monuments emblématiques du patrimoine parisien.
Conçu comme une promenade architecturale, le livre s'ouvre sur la colonne Médicis construite à la Renaissance et se ferme sur le cylindre en béton de Tadao Ando. Le lecteur visite également la Halle au blé édifiée sous le règne de Louis XV, transformée en Bourse de Commerce lors de l'Exposition universelle de 1889. Retraçant l'évolution du bâtiment, dans son architecture comme dans ses usages, l'auteur nous livre la première histoire de la Bourse de Commerce, qui a enfin retrouvé son rôle de figure de proue du quartier des Halles rénové.
Partez à la découverte des mondes maritimes aux côtés du célèbre marin Corto Maltese.
Journalistes, historiens, anthropologues, explorent l??uvre d?Hugo Pratt et les aventures de Corto Maltese pour nous embarquer dans un voyage maritime inédit. Les océans, les civilisations, les ports, les légendes, les récits, les hommes et les femmes qui peuplent les albums de Corto Maltese, sont autant de prétextes et d?escales pour mieux connaître et comprendre le monde maritime d?aujourd?hui.
Les usages de la table contemporaine sont si éloignés de ceux des siècles précédents qu'on ne peut qu'être intrigué par l'abondance et l'étrangeté d'objets aujourd'hui disparus.
Cet ouvrage commence à la fin du règne de Louis XIV qui vit l'aboutissement d'une longue évolution commencée dans l'Antiquité et poursuivie au Moyen Âge, périodes où assiettes et couverts n'étaient pas encore utilisés.
C'est d'ailleurs l'époque où apparut la salle à manger. Le XIXe siècle a poursuivi le développement des objets de table, les faisant bénéficier des progrès techniques, des progrès dans l'agriculture, sans parler de la façon de servir (service à la russe remplaçant le service dit à la française).
Plus rien ne sera semblable après les bouleversements de la seconde guerre mondiale et l'évolution de la société qui en est issue : généralisation du travail des femmes, imbrication de la salle à manger et de la cuisine, développement des restaurants, etc. Le design s'est ensuite emparé du domaine des arts de la table en tenant compte de ces éléments nouveaux.
Le patrimoine artistique des deux grandes galeries florentines, le musée des Offices et le palais Pitti, est présenté en un seul volume. Cet ouvrage inclut aussi les chefs-d'oeuvre exposés à la galerie de l'Académie, au musée San Marco, au Bargello et au Cenacolo di San Salvi. Ces galeries font partie intégrante du grand ensemble muséographique florentin. Elles offrent une vision complète et unique au monde de la peinture toscane ainsi qu'une excellente synthèse des autres écoles italiennes (de l'école vénitienne notamment).
Tous les grands noms de la peinture européenne sont représentés dans les galeries florentines : Raphaël, Andrea del Sarto, Bronzino, Pontormo, Titien, Caravage, Rubens, Mamling, Van der Weyden, Van Orley, David, Hugo van der Goes, Dürer, le Greco, Velasquez, Murillo, Goya, etc.
Giampietro Campana, directeur du mont-de-Piété à Rome, a constitué la plus grande collection privée du XIX e siècle, qui rassemblait aussi bien des objets archéologiques que des peintures, des sculptures et des objets de la Renaissance. Cette collection se carac- térisait tant par sa quantité (plus de 10 000 pièces) que par sa qualité, comptant de nombreux chefs-d'oeuvre, du Sarcophage des Époux à La Bataille de Paolo Uccello et aux sculptures de Della Robbia. À travers cette collection, à nulle autre pareille, Campana mettait en lumière le patrimoine culturel italien, au moment même où émergeait l'Italie comme nation.
Après ses démêlés avec la justice pontifi cale, Campana vit sa collection dispersée en 1861 entre la Russie du tsar Alexandre II et la France de Napoléon III, ce qui suscita alors une émotion profonde en Italie et en Europe. C'est ainsi que l'essentiel de la collection Campana arriva au musée du Louvre. Aujourd'hui encore, la galerie Campana, où sont exposés les vases grecs, garde le nom de cette collection qui a joué un rôle décisif dans la constitution des collections du Louvre.
Ce catalogue entend donner, pour la première fois depuis sa dispersion, une vision d'ensemble de cette légendaire collection.
Il présente la personnalité fl amboyante de Campana et la société dans laquelle il évolua, l'histoire de la collection, la reconstitution de salles du musée Campana à Rome, le goût du collectionneur pour les pastiches et les faux. Il met également en lumière l'infl uence immense de la collection Campana dans l'art et l'artisanat de la seconde moitié du XIX e siècle.
Redécouvrir le musée du Louvre à l'aune de la littérature, c'est la promenade inédite que nous propose ce livre. À la fois inattendus par leur liberté de ton et profonds par la finesse de leurs analyses, les écrivains réunis dans cette anthologie racontent les oeuvres autrement et ravivent notre plaisir à admirer ces collections uniques.
Les écrivains :
Aragon, Artaud, Balzac, Barthes, Baudelaire, Bonnefoy, Butor, Breton, Champfleury, Char, Claudel, Diderot, Dumas, Flaubert, Foucault, Gautier, Genet, Goncourt, Huysmans, La Fontaine, Lévi-Strauss, Malraux, Mérimée, Michelet, Musset, Perec, Prévert, Proust,Ramuz, Rilke, Ruskin, Starobinski, Stendhal, Suarès, Valéry, Wilde, Yourcenar...
Peintre, poète, résistant et grand rénovateur de la tapisserie, Jean Lurçat (1892-1966) est un artiste engagé dans son époque et passionnément curieux du monde.
Le Mobilier national, en partenariat avec la Fondation Jean et Simone Lurçat et l'Académie des Beaux-Arts (Institut de France) lui consacre à la Galerie des Gobelins une exposition d'envergure, la première à Paris depuis la rétrospective que lui a dédié le Musée national d'art moderne en 1958.
Richement illustré, suivant le parcours de l'exposition, cet ouvrage débute par le regard porté par l'architecte Jean- Michel Wilmotte sur l'oeuvre de Lurçat. Il aborde ensuite les grands jalons de sa carrière : sa peinture, les commandes des Manufactures nationales, sa collaboration privilégiée avec les ateliers d'Aubusson.
Enfin, il offre un appareil critique inédit permettant de comprendre la démarche créatrice de Lurçat, d'être témoin de ses échanges avec les artistes de son temps et de s'immerger dans son univers poétique.
Exposition, Paris, Galerie des Gobelins, du 4 mai au 18 septembre 2016.
Février 1917 : dans l'immense Russie épuisée et désorganisée par la Grande Guerre, le tsar Nicolas II est détrôné, un gouvernement provisoire est instauré. Octobre 1917 : à son tour, ce régime est renversé par un gouvernement « ouvrier et paysan » qui ouvre l'ère du communisme bolchevique. Mars 1918 : la Russie des Soviets conclut une paix séparée avec l'Allemagne, tandis que la guerre civile se déchaîne. En France, dès le printemps 1917, l'opinion, la presse, les soldats au front se passionnent pour « la grande lueur à l'Est ». Au-delà de la présentation au public de documents centenaires rarement exposés, enrichis d'emprunts à des institutions partenaires françaises et étrangères, Et 1917 devient Révolution... s'appuie sur une historiographie actualisée, qui montre qu'en 1917 les événements ont mis du temps à prendre une orientation définitive et à asseoir les bases d'un régime qui allait durer soixante-dix ans. C'est ce tourbillon d'événements avant que ne se figent les structures du futur Etat que cet ouvrage s'attachera à montrer.
Une édition minutieusement révisée de cet ouvrage exceptionnel, avec une nouvelle maquette qui en facilite la lecture.
Ce précieux ouvrage présente une collection extrêmement complète d'oeuvres d'art venues du monde entier. Elle invite le lecteur à s'aventurer dans un gigantesque musée sans être contraint par l'espace et le temps, à faire le tour du monde et des époques et à découvrir la variété infinie de la création artistique. Il trouvera dans ses salles quelque 1 200 oeuvres de toutes disciplines : peintures, sculptures, photographies, tissus, installations, performances, estampes, vidéos, céramiques, bijoux et oeuvres sur métal.
Vingt-huit conservateurs, artistes, critiques et historiens de l'art se sont associés pour créer ce musée dédié à tous les amateurs d'art. Ils sont rattachés à des institutions telles que le Metropolitan Museum of Art de New York, le British Museum de Londres, le Museum of Fine Art de Boston, le J. Paul Getty Museum de Malibu, l'University of California à Berkeley, la School of African and Oriental Studies de Londres ou encore le Courtauld Institute of Art de Londres.
250 ans d'archives de la plus célèbre des maisons de vente aux enchères du monde : l'histoire secrète des ventes de bijoux les plus prestigieuses et de leurs acheteurs.
Catalogue officiel de l'exposition présentée au musée des impressionnismes Giverny (MDIG).
Avec l'ère Meiji (1868-1912), le Japon met fin à une longue période d'isolement et s'ouvre à l'Occident, exportant massivement sa production artistique. Lassés du modèle antique et sensibles au raffinement de l'art japonais, les peintres occidentaux découvrent avec enthousiasme une nouvelle esthétique. Les estampes - caractérisées par la vivacité des couleurs, l'absence de modelé des formes traitées en aplats, ainsi que l'originalité de compositions fondées sur l'asymétrie et l'ignorance délibérée de la perspective - séduisent les artistes les plus novateurs, parmi lesquels Claude Monet, Vincent Van Gogh et Paul Signac, qui entament alors une véritable révolution plastique.
Le japonisme est un phénomène si vaste qu'il paraît aujourd'hui plus pertinent d'évoquer ses manifestations au pluriel, comme il est question d'impressionnismes. A` travers l'exposition «Japonismes / Impressionnismes» et son catalogue, le musée des impressionnismes Giverny et l'Arp Museum Bahnhof Rolandseck de Remagen souhaitent mettre en lumière l'influence de l'art japonais sur l'oeuvre des peintres impressionnistes et postimpressionnistes, des années 1860 a` l'aube du XXe siècl
" Charles Fréger est né en 1975, il vit à Rouen.
Il a choisi de se confronter à la présence d'autrui à travers la pratique du portrait. Il ne s'agit pas, pour lui, de réaliser des portraits psychologiques ou pittoresques pour donner une image personnalisée ou anecdotique de différents individus. Il préfère aborder les personnes de l'extérieur, par leur inscription sociale. Il va sur le terrain, à la rencontre des sujets, sur le lieu même de leur activité, et, d'une certaine façon, il questionne leur " peau " sociale, c'est-à-dire tout ce qui, d'une appartenance ou d'un choix, se traduit en gestes, tenues, costumes.
Une part repérable de la socialisation passe par la tenue, l'uniforme qui est à la fois, un outil adapté à des activités précises et la marque de reconnaissance d'une identité. C'est dans ce sens qu'il a entrepris ses séries de Portraits photographiques et uniformes, titre générique qu'il donne à son travail. Après ses séries volontairement resserrées Water-polo, Pattes blanches ou Miss, nul mieux que son approche des majorettes n'explicite son projet : entre 1999 et 2001, Charles Fréger a photographié une soixantaine de formations de majorettes sur une aire géographique définie, la région Nord-Pas-de-Calais.
Sa démarche systématique ne vise pas à réaliser une série d'icônes, à la recherche d'une image définitive, emblématique de ce que serait une majorette. Il s'agit au contraire de considérer son sujet comme un tout où chaque image, chaque cadrage, chaque fond choisi, chaque modèle, chaque lieu représenté apporte sa part à l'ensemble du projet. C'est ce qui en explique l'ampleur, la diversité et aussi la subtilité.
Chaque photographie, jouant de la transparence et de la retenue, ajoute une touche au tableau final. Le nuancier des signes et des attitudes dresse une peinture aboutie et éclairante des majorettes aujourd'hui. " Didier Mouchel.
Une Ferrari 250 GT California Spyder ayant appartenu à Alain Delon et recherchée depuis quarante ans par les spécialistes, des Delahaye carrossées par Chapron, des Talbot Lago, dont le cabriolet T26 réalisé par Saoutchik, des Delage, mais aussi des Renault et Citroën des années 20 ou des camions Berliet comme à l'échouage en plein champ...
La récente découverte d'une fabuleuse collection oubliée sous des tôles ondulées a ému les passionnés du monde entier.
Rouille et peintures écaillées se disputant le décor d'un lichen, habitacle envahi par un lierre intrépide, carrosserie amoureusement recouverte de mousse, cadrans anciens dissimulés sous la poussière des ans... L'extraordinaire poésie du cimetière récemment exhumé a participé à l'engouement généralisé pour ce singulier musée à l'état sauvage, que nous présentons ici, comme un hommage, dans son état d'origine.
Fin 2014, après un demi-siècle d'immobilité, les 59 voitures rarissimes sont sorties de l'ombre des hangars de Roger Baillon, transporteur des Deux-Sèvres aujourd'hui décédé, qui en avait fait l'« oeuvre de sa vie ».
Sur la décision de ses héritiers, les belles endormies furent dispersées aux enchères en février 2015 par la maison Artcurial pour la somme record de 25 millions d'euros...
Dans ce livre mémorial, Christian Martin et Michel Guégan immortalisent, avec leur talent reconnu de photographe et de journaliste spécialisés, ce que la presse américaine a qualifié de « découverte du siècle ».
« Jamais plus un tel trésor ne sera exhumé dans le monde. » Pierre Novikoff, Artcurial
Le design au Japon est le lieu d'un extraordinaire foisonnement dont cet ouvrage inédit souhaite rendre compte en faisant découvrir des pièces de jeunes créateurs aux côtés de celles de maîtres reconnus du design et des arts décoratifs japonais.
Son propos est de montrer comment, durant ces soixante dernières années, ce design a su mixer les principes de l'artisanat japonais avec les formes et les matériaux nouveaux créés en Occident et trouver des solutions originales pour adapter cette culture avec ses propres traditions. Le design japonais a maintenu, à travers ces contacts et ses innovations, le désir de rester en harmonie avec les espaces de vie, d'être dans un rapport juste avec le réel. Plus de quatre vingt dix oeuvres : mobiliers et objets en céramique, orfèvrerie, verrerie et bambou, provenant de collections publiques et privées racontent une esthétique qui, revendiquant une continuité avec le passé, met le beau à l'honneur. Beauté perceptible dans une création où se développe une relation intime entre l'homme et son environnement.
Exposition, Riom, Musée Francisque Mandet, du 18 juin au 31 décembre 2016.
Francis Bacon et Bruce Nauman : deux artistes de générations et d'inspirations artistiques distinctes.
L'un, peintre britannique jouant de références à la tradition picturale ou cinématographique pour mieux les subvertir, l'autre, pilier américain de la performance vidéo puis de la sculpture et des installations.
Chacun, dans sa pratique respective, conçoit l'art comme une expérience, poussant dans ses retranchements la confrontation du spectateur à son art. Contrainte, restriction du corps, rôle du hasard et de la performance émergent de l'oeuvre de l'un comme de l'autre. Quand Bacon projetait des taches de peinture blanche au hasard sur ses toiles, Nauman faisait rebondir des balles contre le plafond de son studio. Les deux explorent l'idée d'une réalité instable et interrogent dans une performance sans fin les structures de l'expérience humaine, notamment dans une observation crue du corps et de ses déformations.
La peinture versus l'installation et la vidéo, la tradition anglaise figurative face à la scène underground américaine, l'expressionnisme et le minimalisme : la rencontre inattendue revivifie notre perception de ces deux monuments de l'art du xxe siècle.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au musée Fabre de Montpellier (1 juillet - 5 novembre 2017), cet ouvrage présente une série de face à face d'oeuvres éclairés par des essais de spécialistes et des chronologies fouillées. Il renouvelle en profondeur le regard porté sur ces deux immenses artistes du XXe et XXIe siècles.
Cet ouvrage richement illustré retrace le parcours de la famille Sallandrouze de Lamornaix : la première exposition nationale des produits de l'industrie à Paris en 1802 - l'entreprise se nommait alors Rogier et Sallandrouze, née de l'association entre Jean Sallandrouze de Lamornaix et le maire d'Aubusson Guillaume Rogier -, l'ouverture d'une manufacture de tapis velours dans le quartier du Marais à Paris, la succession de son fils, Charles Sallandrouze de Lamornaix, qui propulse l'entreprise vers des succès incroyables.
Le succès perdure avec la reprise de l'entreprise par le fils de Charles, Octave, mais subit de plein fouet les effets de la défaite contre la Prusse et l'entreprise est contrainte de fermer ses portes en 1872, pour mieux renaitre quelques années plus tard sous le nom de la Manufacture de Saint Jean.
Au-delà des oeuvres produites, c'est tout un pan de l'Histoire de France, politique, industrielle et artistique que cet ouvrage nous invite à (re) découvrir.
Exposition : Aubusson, Cité internationale de la tapisserie, de juin à octobre 2021.