L'invitation au château

À propos

Dans un château, vers 1900, un bal va servir de cadre au traquenard tendu par Horace, jeune homme cynique et amer, car Diana, dont il est secrètement épris, semble lui préférer Frédéric, son propre frère jumeau. Il décide de convier à la soirée une jeune et gracieuse danseuse de l'Opéra, qui aura pour seule mission de séduire ce dernier et de le détourner de Diana. L'Invitation au château (1947), pièce noire déguisée en rose, renoue avec la tradition de la comédie d'intrigue, issue du théâtre latin et italien et des Fourberies de Scapin. En choisissant de mettre en scène des jumeaux, à la suite de Plaute, Shakespeare et Goldoni, Anouilh élabore un jeu dramatique, alerte et complexe, mené par Horace, dont le sombre dessein ne cesse de se heurter au ballet tourbillonnant des autres personnages.


Rayons : Littérature > Théâtre


  • Auteur(s)

    Jean Anouilh

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    25/10/2012

  • Collection

    Folio Theatre

  • EAN

    9782070358045

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    320 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.4 cm

  • Poids

    160 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Jean Anouilh

Fils d'une famille franco-basque installée à Paris, Jean Anouilh commence des études de droit puis débute une carrière de publicitaire. Mais sa rencontre avec les pièces de Jean Giraudoux sont une révélation : il vivra par et pour le théâtre. Après avoir été secrétaire de Louis Jouvet jusqu'en 1932, il sort une première pièce, 'L'Hermine'. Le succès et la célébrité viennent avec sa deuxième pièce, 'Le Voyageur sans bagage', en 1937. Dès lors, il ne cesse de travailler et de rencontrer le succès auprès du public, malgré des critiques parfois sévères. Il a de plus participé à vingt-deux films, traduit sept pièces de dramaturges étrangers, et mis lui-même en scène onze pièces. Une trentaine de ses pièces ont été montées, notamment par George Pitoëff au théâtre des Mathurins, et interprétées par les plus grands comédiens, français ou étrangers. Ses pièces qu'il a catégorisées (pièces noires, roses, grinçantes, brillantes... ) donnent une image constante et pessimiste de la nature humaine, rongée par la nostalgie d'une pureté perdue.

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