La fille du Nil

À propos

Où finit la fiction et où commence l'Histoire ? C'est sur cette liberté propre à l'écrivain que joue superbement Gilbert Sinoué dans son nouveau roman La fille du Nil, qui est la suite de L'Égyptienne. Qui se souvient que l'Égypte fut pratiquemment une province française jusqu'en 1882 ? Qui connaît la folie géniale des saints-simoniens, ces utopistes talentueux venus de France, porteurs d'un rêve fou : le percement de l'isthme de Suez ? Qui sait que le destin de ce canal s'est joué sur un plat de macaroni ? À travers la formidable saga de la famille Chédid, faite d'amour et de haine, Gilbert Sinoué dresse la fresque des quarante années qui virent l'Égypte s'arracher lentement à l'amour de la France pour basculer sous la domination anglaise, confirmant ainsi la prophétie de son vice-roi, Mohammed Ali : «Si la France et l'Égypte creusent un jour le lit du canal, souvenez-vous que c'est l'Angleterre qui s'y couchera.»


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Gilbert Sinoué

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    03/11/1995

  • Collection

    Folio

  • EAN

    9782070393831

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    608 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    2.5 cm

  • Poids

    302 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Gilbert Sinoué

Gilbert Sinoué quitte l'Égype à l'âge de dix-neuf ans pour suivre des études à Paris, à l'École normale de musique. Ses débuts parisiens sont difficiles : il compose et se produit dans des boîtes de nuit. Et puis une première chanson est choisie par Isabelle Aubret, d'autres ensuite par Claude François, Dalida, Marie Laforêt... Un jour, à l'approche de la quarantaine, il arrête tout pour se consacrer à l'écriture. Son premier roman est publié par Olivier Orban. Il devient alors romancier à temps plein, auteur de plusieurs gros succès comme Le Livre de saphir (Denoël), L'Enfant de Bruges (Gallimard) ou L'Égyptienne (Denoël) suivie de La Fille du Nil (Denoël).Denis Dailleux pratique une photographie apparemment calme, incroyablement exigeante. Sa passion pour les autres l'a naturellement amené à développer le portrait comme mode de figuration privilégié de ceux dont il avait l'envie, le désir d'approcher davantage ce qu'ils étaient. Cela fait maintenant quinze ans qu'il construit patiemment un portrait inédit de l'Égypte, avec laquelle il entretient une relation amoureuse.

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