La grande arche

À propos

Il existe à travers le monde une légende presque universelle, selon laquelle on ne peut pas construire un monument si un être humain n'est pas sacrifié. Sinon, le bâtiment s'écroule, et s'écroule toutes les fois qu'on essaye de le remonter. Pour conjurer cette malédiction, il faut emmurer quelqu'un de vivant dans les fondations. On recense plus de sept cents versions de cette histoire. Celle de la Grande Arche de la Défense est la plus récente.
Ce récit brosse l'épopée de la construction d'un des monuments les plus connus de Paris, dont on ignore qu'il fut l'enjeu de luttes politiques au couteau sous le règne de François Mitterrand. C'est surtout le portrait et l'histoire de son créateur, Johan Otto von Spreckelsen, un architecte danois très secret, professeur aux Beaux-Arts de Copenhague.
Lauréat d'un prestigieux concours international en 1983, fêté pour son projet à son arrivée à Paris, cet homme du Nord découvre avec stupéfaction la désinvolture et les revirements à la française. L'affaire finit tragiquement pour lui, alors que se construit ce portique de marbre qui paraît la sérénité même.
Dans ce roman puissant, Laurence Cossé conjugue l'art de la narration romanesque et la précision d'une longue enquête pour évoquer un destin d'architecte parmi les plus beaux et les plus paradoxaux, les plus absolus et les plus violents du XXe siècle.

Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Laurence Cossé

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    24/08/2017

  • Collection

    Folio

  • EAN

    9782072720192

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    400 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    210 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Laurence Cossé

Laurence Cossé a publié huit romans, dont La femme du premier ministre et Le coin du voile, qui a reçu le prix des Ecrivains croyants 1996, le prix Roland de Jouvenel de l'Académie française 1997 et a été distinguée par le jury Jean Giono 1996.

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