À propos

Qu'est-ce que l'ironie ? Quelles en sont les formes ? Quels en sont les pièges aussi ? Autant de délicates questions auxquelles l'auteur répond, non sans ironie lui-même, avec l'aide d'une infinité d'exemples qui montrent son immense culture, musicale aussi bien que philosophique.
Sommairement, qu'est-ce que l'ironie, sinon la conscience, mais une bonne conscience joyeuse - ce en quoi elle se distingue de l'hypocrisie ? Pas d'humour sans amour, ni d'ironie sans joie. L'ironie, en somme, sauve ce qui peut être sauvé.
Elle est mortelle aux illusions ; partout elle tisse les toiles d'araignée où se prendront les pédants, les vaniteux et les grotesques. « Ironie, vraie liberté ! », s'écrie Proudhon au fond de sa cellule de Sainte-Pélagie. L'ironie remet tout en question ; par ses interrogations indiscrètes elle ruine toute définition, dérange à tout moment la pontifiante pédanterie prête à s'installer dans une déduction satisfaite. Grâce à l'ironie, la pensée respire plus légèrement quand elle s'est reconnue, dansante et grinçante, dans le miroir de la réflexion.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Philosophie > Philosophie généralités > Essais / Réflexions / Ecrits sur la philosophie


  • Auteur(s)

    Vladimir Jankélévitch

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    16/01/2011

  • Collection

    Champs Essais

  • EAN

    9782081252363

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    192 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    152 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Vladimir Jankélévitch

Vladimir Jankélévitch (1903-1985), dont les parents russes ont immigré
en France suite aux campagnes anti-juives, a obtenu son agrégation de
philosophie à la première place en 1926, après avoir été reçu à l'Ecole
Normale Supérieure. De 1927 à 1932, il enseigne à l'Institut français de
Prague et termine sa thèse de doctorat sur Schelling. Il débute sa carrière
universitaire à Toulouse, puis à Lille, perd sous l'Occupation, en même temps que sa nationalité française, son poste d'enseignant, et se voit enfin offrir à la Sorbonne la chaire de philosophie morale, qu'il occupera de 1951 à 1979. Musicien et musicologue, sa réflexion est tant philosophique qu'esthétique. C'est l'une des originalités de son œuvre qui se distingue également par les thèmes abordés. Disciple de Bergson, à qui il a consacré son premier ouvrage, Vladimir Jankélévitch a également développé une réflexion sur l'existence de la conscience dans le temps.

empty