À propos

Pourquoi la mort de quelqu'un est-elle toujours une sorte de scandale ?Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les témoins autant de curiosité et d'horreur ? Depuis qu'il y a des hommes, comment le mortel n'est-il pas habitué à ce phénomène naturel et pourtant toujours accidentel ? Pourquoi est-il étonné chaque fois qu'un vivant disparaît, comme si cela arrivait chaque fois pour la première fois ?Telles sont les questions que pose ce livre sur la mort. Dans chacun de ses ouvrages, Vladimir Jankélévitch a essayé de saisir le cas limite, l'expérience aiguë : à son point de tangence avec ces frontières, l'homme se situe à la pointe de l'humain, là où le mystère, l'ineffable, le «je ne sais quoi», ouvrent le passage de l'être au néant, ou de l'être à l'absolument-autre.Il s'attache ici à analyser un événement considéré dans sa banalité et dans son étrangeté à la fois, dans son anomalie normale, son tragique familier, bref, dans sa contradiction.«Si la mort n'est pensable ni avant, ni pendant, ni après, écrit Jankélévitch, quand pourrons-nous la penser ?» Et il entreprend cette tâche périlleuse : conter l'inénarrable, décrire l'indescriptible.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Philosophie > Philosophie contemporaine


  • Auteur(s)

    Vladimir Jankélévitch

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    04/10/2017

  • Collection

    Champs Essais

  • EAN

    9782081416499

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    700 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    3.1 cm

  • Poids

    498 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Vladimir Jankélévitch

Vladimir Jankélévitch (1903-1985), dont les parents russes ont immigré
en France suite aux campagnes anti-juives, a obtenu son agrégation de
philosophie à la première place en 1926, après avoir été reçu à l'Ecole
Normale Supérieure. De 1927 à 1932, il enseigne à l'Institut français de
Prague et termine sa thèse de doctorat sur Schelling. Il débute sa carrière
universitaire à Toulouse, puis à Lille, perd sous l'Occupation, en même temps que sa nationalité française, son poste d'enseignant, et se voit enfin offrir à la Sorbonne la chaire de philosophie morale, qu'il occupera de 1951 à 1979. Musicien et musicologue, sa réflexion est tant philosophique qu'esthétique. C'est l'une des originalités de son œuvre qui se distingue également par les thèmes abordés. Disciple de Bergson, à qui il a consacré son premier ouvrage, Vladimir Jankélévitch a également développé une réflexion sur l'existence de la conscience dans le temps.

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