Béatrix

Honoré de Balzac

Julien Gracq (Préface)

Résumé

Roman des «Études de moeurs» balzaciennes, Béatrix (1839) retrace l'éducation sentimentale de Calyste du Guénic, jeune homme breton aspirant à la beauté et à l'intelligence. Par l'entremise de sa protectrice Camille Maupin, écrivaine et musicienne mondaine, il rencontre Béatrix de Rochefide, incarnation de la femme fatale, dont il ne tarde pas à tomber éperdument amoureux...Selon Julien Gracq, «la psychologie de Balzac atteint ici à des perspectives qu'on croirait à tort réservées au seul Dostoïevski. Dès le début de ce roman [...], Balzac nous fait entendre fortement qu'il ne saurait y avoir de tragédie véritable sans la conjuration de ces forces obscures que les écrivains classiques nomment fatalité, mais que lui, Balzac, fidèle à son sens galvanique de l'homme, à sa croyance instinctive en la toute-puissance de la volonté, nous révèle ici n'être rien d'autre qu'un profond, un radical goût du malheur».


Rayons : Littérature > Œuvres classiques


  • Auteur(s)

    Honoré de Balzac

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    07/11/2018

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081450776

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    384 Pages

  • Longueur

    17.7 cm

  • Largeur

    10.9 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    260 g

  • Diffuseur

    Flammarion

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Honoré de Balzac

Né à Tours, dans un milieu bourgeois, Balzac est pensionnaire chez les Oratoriens de Vendôme, puis dans deux établissement parisiens. En 1819, il abandonne le droit pour se consacrer à la littérature et comme à écrire sous des pseudonymes. En 1825, ses insuccès l'amènent à se lancer dans les affaires (imprimerie, fonderie de caractères). Malgré l'aide de Mme de Berny, de quinze ans son aînée avec qui il entretient une liaison qui lui fait une place dans le monde, il connaît de graves difficultés financières. Ses premiers succès auprès du grand public sont, en 31, La Peau de chagrin et trois ans plus tard, le Père Goriot. C'est en 1842 qu'il adopte pour son oeuvre le titre de Comédie Humaine.Il vient d'épouser Mme Hanska, riche veuve polonaise, avec qui il entretient depuis plusieurs années une liaison amoureuse, losrqu'il meurt à l'âge de cinquante ans.
Balzac pensait que chaque individu dispose d'une réserve limitée d'énergie: en vivant intensément, l'homme brûle sa vie. Son destin a illustré de façon dramatique le symbole de la Peau de chagrin.

Julien Gracq

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