Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? (PREFACE DE RICHARD BOHRINGER)

À propos

Richard Bohringer est un grand admirateur de Georges Perec. C'est avec la fougue et l'amour des mots qu'on lui connaît qu'il présente l'auteur de cette fantaisie littéraire. En France pendant la guerre d'Algérie, Henri Pollak, maréchal des logis le jour et artiste bohème le soir, et sa bande de Montparnasse se mettent en quatre pour faire réformer un camarade de caserne. Les idées fusent et on s'assied avec délectation à la table de ces joyeux compères. Ce court roman savoureux est truffé de figures de style. Un tour subtil de Perec, génial explorateur de la langue, pour parler du conflit qui occupe alors la scène politique. C'était un mec, il s'appelait Karamanlis, ou quelque chose comme ça : Karawo ? Karawasch ? Karacouvé ? Enfin bref, Karatruc. En tout cas, un nom peu banal, un nom qui vous disait quelque chose, qu'on n'oubliait pas facilement.

Rayons : Littérature générale > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Georges Perec

  • Éditeur

    Denoel

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    09/01/2014

  • Collection

    Empreinte

  • EAN

    9782207117347

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    96 Pages

  • Longueur

    245 cm

  • Largeur

    190 cm

  • Épaisseur

    0.8 cm

  • Poids

    94 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Georges Perec

Georges Perec (1936-1982), écrivain et verbicruciste français, virtuose de la langue de Molière, fut depuis 1967 l'un des membres majeurs de l'Oulipo. Son premier roman "Les Choses" obtient le prix Renaudot en 1965 et le prix Médicis couronne en 1978 "La Vie mode d'emploi". Pour cet auteur plus que pour tout autre, la créativité naît de la contrainte. Dans "La Disparition" (1969), sidérant lipogramme de 300 pages, le « e » disparu fait écho à la disparition d'« eux », les membres de sa famille exterminés dans l'Holocauste. En 2017, c'est la consécration : son oeuvre entre dans La Pléiade.

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