Mont-Cinère

Julien Green

Résumé

Dans la maison qui porte ce nom de cendres éteintes, Mont-Cinère, la jeune Emily est élevée dans le froid. Sa mère, par peur de manquer, rogne sur tout dans la grande propriété qui devait être superbe en des jours plus anciens. Les cheminées n'abritent plus que de faibles feux de sarments et les sentiments sont à l'image des pièces que la passion de faire argent de tout vide peu à peu. Et la vie s'écoule. La mère thésaurise pour accumuler en banque une fortune morte; la grand-mère, prodigue en apparence, mais du bien des autres, a l'avarice du coeur et ramène tout à elle-même.

Cette soif de possession matérielle finit par faire de ses hôtes des possédés. L'avarice devient contagieuse comme une maladie honteuse. L'amour ne figure qu'au nombre de ce qui peut rapporter quelque chose. Si bien que, devenue à son tour la maîtresse de Mont-Cinère, Emily, dans la crainte de voir la maison lui échapper, la livrera aux flammes. Sa vengeance aura pris les couleurs du feu absent dont son enfance avait rêvé.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Julien Green

  • Éditeur

    Fayard

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    04/09/1996

  • EAN

    9782213597133

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    322 Pages

  • Poids

    537 g

  • Support principal

    Grand format

  • Dewey

    843

Julien Green

Né à Paris, le 6 septembre 1900.
Parents américains établis en France depuis 1893. Fait ses études au lycée Janson de Sailly.
En 1917 s'engage dans le Service des ambulances américaines, puis en 1918 est détaché dans l'artillerie française. Démobilisé en mars 1919. Se rend pour la première fois en Amérique en septembre 1919 et achève ses études universitaires à l'Université de Virginie, où il écrit son premier livre en anglais.
De retour à Paris en 1922, commence à écrire en français et publie son premier ouvrage en 1924 (Pamphlet contre les catholiques de France) sous le pseudonyme Théophile Delaporte. A Baltimore et à New York en 1940. Mobilisé en 1942, est à l'OWI la Voix de l'Amérique. Obtient le Prix Harper pour Memories of happy days en 1942. Revient à Paris en 1945. En 1950, élu à l'Académie de Bavière, puis à celles de Mayence, de Mannheim et à l'Académie royale de Belgique. En 1951, obtient le prix littéraire Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de son oeuvre. En 1966, grand prix national des Lettres. En 1970, grand prix de Littérature de l'Académie française. Élu à l'Académie des États-Unis en 1972. Prix des universités alémaniques, 1973. Grand prix de littérature de Pologne, 1988. Prix Cavour, grand prix de littérature, 1991 (Italie). Prix du théâtre, Universités de Bologne et de Forli.
Élu à l'Académie française, le 3 juin 1971, au fauteuil de François Mauriac et fut reçu le 16 novembre 1972 par Pierre Gaxotte. Il se déclare démissionnaire en 1996, mais son fauteuil ne sera remplacé qu'après son décès.
Mort le 13 août 1998.

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