Mon Amérique

Julien Green

Résumé

« Une des phrases les plus singulières que j'aie jamais lues est assurément une phrase d'Aristote qui dit que les arbres dorment. Quelques-uns des chênes de Savannah doivent rêver au temps où la ville n'était pas et où les aigles couleur de bronze venaient se poser sur leurs bras étendus ; et sans doute rêvent-ils aussi à la forêt vierge toute proche et dont l'heure reviendra quand la ville ne sera plus. Ces grands personnages prophétiques donnent à Savannah une gravité particulière ; ce n'est pas qu'ils la menacent, mais ils l'avertissent avec bonté que nos petites cités humaines disparaîtront enfin, avec le temps, et que le végétal reprendra ses droits. » « La France et l'Amérique sont dans la situation d'excellents amis qui s'écrivent trop peu. Dans les circonstances actuelles, c'est à la France à écrire ; elle doit à l'Amérique une de ces lettres copieuses et bavardes comme on aime tant à en lire chez nous. Sans doute, l'amitié subsiste si la lettre n'arrive pas, mais est-ce tout à fait la même chose ? » Ces brefs extraits de Mon Amérique donneront mieux que de banals superlatifs une idée de ce riche et somptueux recueil de Julien Green sur sa patrie d'origine, qui nous restitue un très grand écrivain au faîte de son art.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Julien Green

  • Éditeur

    Fayard

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    24/09/2008

  • EAN

    9782213637815

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    193 Pages

  • Longueur

    21.5 cm

  • Largeur

    13.5 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    298 g

  • Support principal

    Grand format

  • Dewey

    848.910

Julien Green

Né à Paris, le 6 septembre 1900.
Parents américains établis en France depuis 1893. Fait ses études au lycée Janson de Sailly.
En 1917 s'engage dans le Service des ambulances américaines, puis en 1918 est détaché dans l'artillerie française. Démobilisé en mars 1919. Se rend pour la première fois en Amérique en septembre 1919 et achève ses études universitaires à l'Université de Virginie, où il écrit son premier livre en anglais.
De retour à Paris en 1922, commence à écrire en français et publie son premier ouvrage en 1924 (Pamphlet contre les catholiques de France) sous le pseudonyme Théophile Delaporte. A Baltimore et à New York en 1940. Mobilisé en 1942, est à l'OWI la Voix de l'Amérique. Obtient le Prix Harper pour Memories of happy days en 1942. Revient à Paris en 1945. En 1950, élu à l'Académie de Bavière, puis à celles de Mayence, de Mannheim et à l'Académie royale de Belgique. En 1951, obtient le prix littéraire Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de son oeuvre. En 1966, grand prix national des Lettres. En 1970, grand prix de Littérature de l'Académie française. Élu à l'Académie des États-Unis en 1972. Prix des universités alémaniques, 1973. Grand prix de littérature de Pologne, 1988. Prix Cavour, grand prix de littérature, 1991 (Italie). Prix du théâtre, Universités de Bologne et de Forli.
Élu à l'Académie française, le 3 juin 1971, au fauteuil de François Mauriac et fut reçu le 16 novembre 1972 par Pierre Gaxotte. Il se déclare démissionnaire en 1996, mais son fauteuil ne sera remplacé qu'après son décès.
Mort le 13 août 1998.

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