à la recherche du temps perdu : un amour de Swann

À propos

Lorsqu'un de ses amis, au théâtre, présente Charles Swann à Odette de Crécy, elle ne lui semble pas sans beauté, mais d'un genre de beauté qui ne le séduit pas. Et cependant, elle lui écrit pour lui demander de voir ses collections, puis retourne chez lui, rapproche bientôt ses visites, et le fait inviter par le petit clan de Mme Verdurin. Lorsqu'il s'avise qu'elle ressemble à un Botticelli, le re-gard que Swann porte sur Odette se transforme, et un jour où, arrivé en retard chez les Verdurin, il découvre que, croyant qu'il ne viendrait plus, elle est déjà repartie, une étrange souffrance le gagne : « son amour n'était plus opéra-ble. »
Deuxième partie de Du côté de chez Swann qui, en 1913, ouvre A la Recherche du Temps perdu, « Un amour de Swann » a été, dès 1930, publié en volume séparé, et il s'agit bien, en effet, d'une histoire dont l'unité s'impose ai-sément au lecteur : celle d'un amour traversé de souffrance et de jalousie, jus-qu'à ce que, dans une sorte de guérison, s'effacent les tendresses successives qui étaient nées peu à peu de la première image entrevue.

Rayons : Littérature générale > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Marcel Proust

  • Éditeur

    Le Livre De Poche

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    21/06/2006

  • EAN

    9782253082279

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Nombre de pages

    315 Pages

Marcel Proust

1871-1922 - Fils d'un médecin réputé, Marcel Proust naît à Paris dans une famille fortunée qui lui assure une vie facile et lui permet de fréquenter les salons mondains.
Après des études au lycée Condorcet, il devance l'appel sous les drapeaux. Rendu à la vie civile, il suit à l'Ecole des Sciences politiques les cours d'Albert Sorel et de Leroy-Beaulieu ; à la Sorbonne ceux de Begson dont l'influence sur son oeuvre sera majeure.
Vers 1900, il part à Venise et se consacre à des questions d'esthétique. Il publie une traduction du critique d'art anglais Ruskin (1904) dont les conceptions le marqueront. Après la mort de ses parents, sa santé se détériore. Il vit en reclus et s'épuise au travail. En 1919, il reçoit le prix Goncourt pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs". Trois ans plus tard, une bronchite l'emporte.

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