Faust ; Urfaust, Faust I, Faust II

Traduit de l'ALLEMAND

À propos

(1775), le Faust I (1808), le Faust II (1832). Accompagnée d'un important apparat critique, elle rend ces textes accessibles au lecteur d'aujourd'hui et lui ouvre des perspectives d'interprétation contemporaines. L'Urfaust, texte méconnu, constitue une préfiguration de la première partie de la tragédie à venir.
Cette pièce caractéristique du XVIIIe siècle allemand a gardé sa fraîcheur et sa force : c'est une oeuvre autonome. Dans le Faust I, le célèbre savant aspire à la connaissance totale du monde. Faust signe un pacte avec Méphistophélès et, en échange de son âme, retrouve une nouvelle jeunesse. Le héros séduit l'innocente Marguerite, qu'il abandonnera peu après avec son enfant. Meurtrière de l'enfant, Marguerite est condamnée à mort, mais son repentir la sauvera.
Faust et elle incarnent le tragique de la condition humaine. Riche en symboles poétiques, la seconde partie de la tragédie montre un Faust assoiffé de pouvoir et de possessions, servant à sa manière l'empereur, qui revisite l'Antiquité classique pour retrouver Hélène, la plus belle des femmes, et qui meurt après avoir perpétré d'abominables crimes, sauvé tout de même de la damnation à laquelle son pacte avec Méphistophélès le condamnait.
Faust II fait l'inventaire de notre tradition culturelle, juge les temps modernes avec une lucidité toujours actuelle et synthétise l'humanisme et l'art goethéens.


Rayons : Littérature > Théâtre


  • Auteur(s)

    Johann Wolfgang von Goethe

  • Éditeur

    Omnia

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    31/05/2012

  • EAN

    9782841005093

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    804 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    11.8 cm

  • Épaisseur

    3.8 cm

  • Poids

    605 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Johann Wolfgang von Goethe

Goethe (1749-1832) qui a traversé tous les courants de son temps, les Lumières, le préromantisme, le néoclassicisme, et dont la carrière littéraire a débuté par un succès européen ( Les Souffrances du jeune Werther ), est devenu très vite la forme incarnée du « génie » : poète, romancier,
dramaturge, savant, diplomate (Napoléon lui-même a souhaité le rencontrer en 1808), conseiller politique du duc de Weimar. C'est de cette ville qu'avec Herder, Schiller et Wieland, il rayonna sur toute la vie culturelle de son temps, et qu'il contribua à forger l'allemand moderne. Il fut l'idéal de la bourgeoisie éclairée et, comme le résume Nietzsche : « On pourrait dire qu'en un sens, le XIXe siècle a également aspiré à atteindre
tout ce que Goethe a lui-même cherché à atteindre personnellement : l'universalité de la compréhension, de l'acceptation, une manière de laisser-venir-à-soi le monde entier, un réalisme intrépide, le respect de
tous faits. »

empty